Je m’avance vers eux, doucement, ils sont cinq, je suis seul. Leurs parents parlent avec d’autres et ne se préoccupent pas de ce qu’ils se passent.

Barbouille court vers moi et par sa force me fait tomber au sol dans le sable, par un éclat de rire général de la bande en me pointant du doigt. J’ai envie de pleuré, mais je veux récupérer mon doudou en plus j’ai une preuve, mais ça, ils ne savent pas. Je me relève en regardant Barbouille, le chat blanc, je ne pas lui en vouloir, mais il avait bien dans ses crocs, un bout rose était resté coincé dans ses dents, je suis là à cause de lui. Mais oui, la fenêtre de ma chambre était laissée ouverte, Barbouille a croqué mon doudou et c’est baladé ici. Et après ?

J’arrive à la bande, mais celui qui à mon doudou, reste en retrait, je fronce les sourcils.

— Que veux-tu minus ? s’exclame l’un deux qui est plus grand que moi.

Je baisse la tête et relève les yeux en regardant que mon doudou qui secoue et qui tire dessus pour le déchiré. Ma colère monte en assistant à cette scène.

— Rendez-moi mon doudou ! dis-je fermement.

— Ce n’est plus ton doudou, c’est le nôtre ! Va jouer ailleurs, répond le plus costaud d’entre eux en s’avançant vers moi.

— Non, c’est la faute à Barbouille, je veux mon doudou ! répondais-je en sautant les larmes montées quand soudain j’entends mon prénom.

— Brice, Brice !!! hurlais-je des personnes dans mon dos.

Les enfants regardent les adultes arrivaient puis je fonce vers le plus grand qui à mon doudou, il tombe à terre et tient mon doudou sans le lâcher, les adultes assis sur le banc se lèvent et mes parents arrivent.

— Mais Brice, que fais-tu ici, sur ce garçon ? me demandais-je.

— Maman, papa, j’ai retrouvé mon doudou. C’est lui qui l’a, mais il ne veut pas le rendre ?! éclatais-je en sanglots dans leur bras en compagnie de Barbouille.

— Jeune garçon, tu peux rendre le doudou à mon fils !

La maman du garçon intervient sans laisser la parole à son enfant :

— Qui fait croire que c’est le doudou à votre enfant ?

Je m’écarte de mes parents avance vers sa mère et la regarde dans les yeux en disant :

— Maman a brodé mon prénom à l’intérieur pour éviter de le perdre.

La mère s’avance cette fois-ci vers son fils, prend le doudou et découvre le prénom Brice écrit à l’intérieur. Puis elle revient vers moi, me le donne :

— Tiens, je n’ai pas fait attention qu’ils jouaient avec ton doudou ! dit-elle en m’embrassant sur la joue pour s’excuser.

— Merci, en serrant fort mon doudou.

— Tu reviens quand tu veux Brice, ce parc est aussi le tien, me dit-elle sous le regard de mes parents.

Je suis si heureux de retrouver mon doudou, après des longues heures de séparation, un grand sourire avec les yeux qui brillent, je laisse glisser cette fois-ci des larmes de joies. Même mes parents ne m’en veulent pas, même si je me demande comment ont-ils su que j’étais dans ce parc.

Je tourne dans le parc en le levant au ciel comme un trophée, le mien. Je reviens vers mes parents.

Toute cette escapade m’a fatigué, maman me porte dans ses bras, où je m’endors intensément. Ce soir, elle a pensé à une chose pour ne plus qu’il s’égare, elle a relié à ma titine, comme ça, il est inséparable et j’ai pardonné à Barbouille.

Fin