Quand au cœur du désert nulle ombre n'est permise,
Qu'au sein de cet enfer la vie est compromise,

Qu'il est doux d'évoquer la douceur de la brume
Bien loin du sable chaud qui brûle et qui consume,

D'aspirer au repos, à la fraicheur promise !
Et quand tout semble mort, que l'espoir s'amenuise,

De voir enfin au loin la surprenante image,
Brillante et irréelle, évoquant un mirage,

Plus rare qu'un trésor, improbable fortune,
Émeraude et saphir sertis dans l'or des dunes !

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© Clelia Maria CASANOVA

Dans le désert, la vie qui peut sembler absente au premier regard se révèle à force de patience à qui sait observer. Discrète, elle est adaptée à la survie en milieu hostile, presque enkystée parfois. Elle se rassemble et surgit à la faveur d'un rocher, d'un buisson, voir d'une oasis, véritable éden au cœur de l'enfer doré des dunes. Le vert des palmiers et le bleu de l'eau s'y répondent, en reflets scintillants dignes des plus belles pierres précieuses...