Hivernales ‒ ǀ 3 ǀ

Moins d'une minute de lecture

Sur le pourpre et le roux du feuillage d'Automne
Un vent tourbillonnant nous chante sa froideur,
Arrachant par lambeaux les dernières couleurs
De ce qui fut si beau, et qui devient atone.

Hiver est parmi nous, ce peintre monotone !
Tout nous deviendra gris, trop terne et sans saveur,
Même en ces jours neigeux irradiants de blancheur,
Qui délavent nos ciels où plus rien ne rayonne...

Mais la froidure est douce à l'âme qui s'afflige :
Tout en elle se glace et sa douleur se fige,
Lui donnant le repos qu'elle espérait si fort.

La pause est immuable avant que Printemps vienne
Ranimer en nos cœurs une fête païenne
Et exploser de joie en éclats vert et or !

----------------------------

© Clelia Maria CASANOVA

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Clelia Maria CASANOVA ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0