Au rhytme d'une Harpe, la nuit cessait son joug...

Une Nymphe jouait de l'Instrument Divin

L'algorithme des notes vient réveiller le jour,

La symphonie faisait trembler le ciel carmin...

Dévêtue et glabre, cette Vierge aux courbes pures,

Contait une Ode à l'Amour et au Désir

Nue parmis les arbres, fille de Dame Nature,

Le doux regard de l'Aube la faisait rougir...

La Faune, enivrer par ce zéphyr mélodieux,

Rampait et gallopait à chaque sonoritée

Des faunes en ivresse, des satyres, même des dieux,

Dansaient, s'entrelaçaient, face au matin pourpré...

L'harmonie des espèces et les chants d'allégresse,

Ruisselaient dans le cœur des plus vieux acariâtres...

L'euphorie poétesse gouttelait sans cesse,

Déferlait sa lueur d'un tendre bleu rougeâtre...

L'Odyssée de l'aurore fut pléthore de grâce,

Innocente David, prélude du Goliath...

Couronnée par l'or, la vertu du Roi Midas,

Scintillante et placide est la Lune écarlate...

Le glas d'Hélios le Grand résonnait d'une Lyre,

Un éphèbe Orphéen envoûtait la Merveille...

Sa voix, ô charmante, délivrait un Élixir,

Qui s'élevait sans fin, reflétait la Vermeille...

Car à l'Heure Ténébreuse, viennent ses fidèles...

La Clarté laissant naître l'Éclipse de sang

Par sa lueur, Bételgeuse, reine charnelle,

Va éclairer leurs sens, les rendre érubescents...

Dignes souverains du royaume de Pénombre,

Les Entités obscures ont l'iris flamboyant...

Vignes et vins rouge ont l'arôme noir dans l'ombre ;

Versés comme cure dans des calices brûlants...

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Héritage héllenique d'Hélios et d'Astrée,

L'infini Océan dévoile ses rubis...

Mythique est l'épopée d'Eos et Séléné,

L'esprit des Géants est un voile cramoisi...

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