Sous ses aires de petite princesse, Yéléna a toujours su se défendre. À l'école primaire face à Jimmy Cunnigan, qui l'avait giflé après qu'elle ne lui est pas donné son goûter, elle l'avait donné un coup de poing tellement fort que celui-ci saigna du nez. Et bien sur, après convocation des deux parents elle avait été renvoyé deux jours durant. Mais comprise par sa mère, celle-ci ne lui en avait pas tenu rigueur. Ses souvenirs remontaient à la surface, comme si sa vie défilait devant elle. Pourtant la jeune femme ne s'était jamais laissé faire. Alors, pourquoi maintenant? N'ayant jamais eu de père pour l'épaulé dans des moments comme celui-ci Yéléna c'était forgé un caractère de rock, mais que faire face à ces trois costauds? Devait-elle se rendre? Non, ça jamais! Plus ses mauvais souvenir, lui remontaient en mémoire, plus une force obscure semblait prendre possession d'elle, c'était comme ci, si elle laisserait cette barrière s'effondrer elle perdrait le contrôle d'elle même et pourrait le regretter.

Puis celui qui semblait être le meneur se muni d'un couteau papillon, il s'amusa à faire le tour de Yéléna en faisant cliqueter celui-ci pour la menacer. Elle comprit que c'était soit, elle se laissait faire, soit il en était fini d'elle. Pourtant sa vie ne faisait que commencer, même si celle-ci était bien remplis par de fabuleux voyage autours du monde et des rencontres exceptionnel, était ce comme ça qu'elle allait finir? Le regard vide de l'individu en face d'elle la répugnait, son odeur de parfum mélanger à sa transpiration lui donnait la nausée, comment osait-il l'obliger à lui donner son innocence? Il s'approcha de nouveau et lui mit le couteau sous la gorge, lui déchira avec violence le haut de sa robe, sa mèche argentée lui tomba sur le visage tant il l'avait fait avec violence. Cependant Yéléna était fière, trop fière, et ne laissait aucunes larmes couler.

Après cela s'en était trop pour elle, cette barrière qu'elle avait mit tant de mal à contenir c'était brisé. Une déferlante vague de violence inonda une partie d'elle qu'elle ne connaissait pas. Pieds joints, elle repoussa son agresseur avec une telle force que s'en était presque inhumain. La bête c'était réveiller en elle sans qu'elle ne s'en aperçoive. À la vu de ses yeux doré éclairé par les rayons de la pleine lune, et des crocs égale à ceux d'un carnivore les deux autres hommes s'enfuient en tirant leur ami le plus vite qu'ils aient pu. Puis, la jeune femme se laissa tomber au sol, vidé de toutes énergie.