Le choix d'Amanda

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Ses mains caressaient ses seins, descendaient sur son ventre, massaient d'un geste circulaire cette zone si sensible, à la naissance des poils pubiens. Un de ses doigts vint titiller son clitoris, se frayait un chemin dans son intimité, faisait monter son désir. Son envie d'elle n'attendait aucun délai.

La lettre encore cachetée glissa au sol. Ses mains parcoururent le torse de son amoureux. Elle aimait sa musculature saillante, son cou nervuré, sa barbe naissante, sa bouche pulpeuse. Elle ne résista pas.

Ne s'était-elle pas endormie hier soir sans un baiser langoureux ? Elle ne lui avait pas prêté l'attention qu'il souhaitait. Elle avait lu quelques minutes une enquête sur la pollution du centre ville d'Amsterdam et s'était endormie sans un câlin.

Son esprit était bien trop préoccupé par son devenir professionnel, son ambition dévorante prenait le pas sur sa vie conjugale. Elle réalisait qu'après cinq ans de vie commune, elle les considérait un peu comme un vieux couple. Leurs sentiments l'un pour l'autre n'avaient plus l'intensité de leurs débuts. Était-elle la seule à s'en rendre compte ?

Pourtant elle n'était pas insensible à ce moment sensuel. Il prenait l'initiative d'une étreinte matinale, c'était inattendu et agréable. Elle commençait peu à peu à se laisser aller. Il ouvrit son déshabillé, découvrant encore plus ses beaux seins ronds, son ventre lisse, ses cuisses fermes. Il s'avança vers elle, son caleçon bombé par son érection. Elle le lui enleva, attiré par son sexe dur et l'engloutit goûlument. Il commença à gémir, là, debout dans la cuisine, les bruits de la circulation leur parvenant en sourdine.

Le chat miaulait, se frottait contre les jambes de Jurgen, le café répandait son arôme si agréable.

La table n'était pas mise. Jurgen souleva sa partenaire dans ses bras en la tenant par la taille et déposa ses fesses sur le rebord de la table. Sa vulve ouverte lui faisait face, ses lèvres gonflées et humides étaient un appel à l'amour. Il les lécha doucement, d'un mouvement continu, il inséra un doigt en même temps dans sa vulve. Il savait que c'était ce qu'elle préférait lors des préliminaires. Il accéléra ses va-et-vient. Elle gémit aussitôt.

Elle se tenait sur les coudes, les jambes écartées, offertes à son amoureux. Ses cris emplirent leur petit appartement, il l'embrassa fougueusement, souleva ses fesses et introduisit son sexe tendu.

Elle adorait ces moments intenses où son esprit divaguait, oubliait les enjeux de sa vie. Ils lui offraient des instants de répit. Seules ses sensations comptaient.

Jorgen s'activait au-dessus d'elle, transpirait, haletait. Elle prit ses fesses dans ses mains pour lui imprimer le rythme, l'enfoncer plus profondément en elle.

Soudain ses yeux s'attardèrent sur l'horloge de la cuisine : il était 11h00. Elle avait oublié la lettre. Celle-ci gisait au sol.  Le logo de l' AFP fit comme un flash dans son esprit.

  • Jurgen, arrête, je dois te montrer quelque chose d'important.

Coupé dans son élan, l'esprit hagard et pas franchement heureux de cette interruption, Jurgen regarda le fameux courrier qu'elle lui montrait. Il comprit.

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