014 - méditation

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C’est la posologie. Deux fois par jour, le matin en se retrouvant et l’après-midi en se quittant. Je commence à vraiment aimer ça. Elle aussi. Ça nous stabilise. On est au même niveau et on va y rester. C’est notre équilibre. Demain c’est déjà vendredi et on a dit qu’on ferait une pose pour le week-end de 4 jours histoire de se ressourcer avec nos légitimes. J’ai la sensation que la semaine prochaine, on ne sera plus les mêmes. Tout va trop vite, j’ai du mal à suivre. Il me faut des repères. Le soir sur notre banc dans le jardin, Maëlle s’endort sur mon épaule. Il y a peu d’étoiles dans le ciel. Pas assez pour se repérer. J’enlève mes chaussures pour poser les pieds nus à même le sol pour me connecter aux forces telluriques de notre petite planète 4. J’aimerais bien en rester là, dans cette petite vie bien confortable avec une belle femme aimante et son arrière grand-mère complice. La nuit je vois mieux que le jour. Je pense mieux aussi. Je suis en éveil. En pleine conscience. Comme perdu dans l’espace. Sans être assommé de toutes ces ondes de vie. Demain je mettrai des lunettes foncées pour en être moins perturbé. J’essaie de me rappeler ce que j’ai fait aujourd’hui. Je me rappelle des conseil d’Aline :

  • Concentre toi sur ton monde intérieur. Tout autour peut devenir flou ou bizarre mais en toi il faut que ça reste ordonné et logique. Et quand on n’y comprendra plus rien, tu pourras toujours venir dans mon monde et moi dans le tien.

Elle est gentille. Elle est belle. Elle est bonne. Dans tous les sens du terme. C’est peut-être elle, Dieu. Ce ne serait pas étonnant, vu sa descendance. Elle me demande de croire en elle. On est encore jeudi ? Je regarde ma montre mais je ne comprends plus le sens de la position des aiguilles. Je l’enlève et je la pose sur le banc. Peu importe, on s’en fiche du temps dans l’éternité. Je me lève avec Maëlle dans mes bras. Je suis peut-être devenu con mais je suis encore fort. Je rentre la mettre au lit et je note quelques phrases dans mon carnet pour immortaliser mes pensées avant de m’endormir à côté d’elle sans savoir en qui je vais me réveiller. Juste avant de perdre conscience, je revois Aline dans mes souvenirs d’aujourd’hui. Son sourire, ses attentions, sa tendresse, ses bisous. Elle a l’air heureuse. Je ressens une énorme fatigue, de celle dont on ne se réveille pas. C’est trop tard, j’ai le goût du sang dans ma bouche, je convulse, je me concentre une dernière fois pour essayer de réveiller Maëlle avant de sombrer. Depuis les limbes je l’entends crier. Elle met mon corps mourant en PLS. À cause d’elle je ne peux pas partir, je reste coincé ici. Mais je sais que c’est fini. Je ne regrette rien. J’ai merdé et comme dit Greta, je ne suis qu’un abruti. Maëlle, oublie moi. Aline,...

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