Chapitre 44. Nouvel An

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En période de fêtes, Louis et Rachel en profitèrent du fait qu’il y avait généralement moins de monde du côté du personnel hospitalier, pour manger ensemble le midi ou lors de leur pause du soir.

Le 31 décembre, Louis et Rachel travaillèrent tous des deux jusqu’à 20h30, ils filèrent chercher Madeleine chez Capucine, qui tenta de les retenir ;

— Au moins jusqu’aux 12 coups de minuit, demain vous travaillez en horaire d’après-midi, restez !

Ils ne luttèrent pas et finirent par s’embrasser sous le gui lorsque minuit sonna. Même si tous deux s’amusèrent bien, le couple décida de rentrer dormir et embrassa tout le monde avant de partir.

Une fois arrivé dans l’appartement de Louis, Rachel qui avait Maddy endormie dans ses bras, la déposa dans son lit et rejoignit Louis qui revenait de la cuisine ; il lui avait préparé une tasse de chocolat chaud.

— Tiens, bois ça avant d’aller dormir, pour la mienne j’ai rajouté un peu de cannelle, t’en veux aussi ?

— Oh oui, merci, tu es un ange.

Ils sirotèrent leur chocolat chaud côte à côte dans le divan. En regardant le fond de sa tasse, Rachel chuchota,

— Cela fait 1h30 que je vis officiellement chez toi.

— Oh mais oui, c’est vrai, nous habitons effectivement officiellement ensemble en ce 1er janvier, bienvenue chez toi !

Il lui embrassa le dos de la main. Elle lui proposa,

— Et si on allait fêter ça dans la chambre… Demain on peut se lever plus tard, Madeleine est restée réveillée plus que d’habitude, elle dormira peut-être aussi un peu plus…

Elle l’entraîna vers la chambre, en le tenant par la main, il suivit, sans montrer aucune résistance.

Elle le déshabilla puis ôta ses propres vêtements et le rejoignit sur le lit où il s’était étendu en la regardant se déshabiller. Il l’attira à lui et en lui caressant le dos, lui susurra,

— Vient par ici que je puisse goûter ta peau en cette année nouvelle.

Elle se coucha sur le ventre, Louis lui embrassa et mordilla la nuque, les épaules et descendit le long de sa colonne vertébrale jusqu’à sa chute de reins. Elle apprécia et le lui fit savoir, il continua à lui faire du bien. À un moment, Louis senti que Rachel s’était endormie, son corps était complètement détendu, sa respiration était profonde et régulière. Il s’allongea à côté d’elle, remontant les draps pour les emmitoufler tous les deux. Il sourit de la voir endormie, il était près de 2h du matin, lui aussi avait sommeil. Il lui embrassa encore le cou et la nuque puis se colla à elle de tout son corps. Il la rejoignit dans les bras de Morphée quelques minutes plus tard.

Louis se réveilla le premier et tendit l’oreille, pas de bruit du coté de Madeleine, elle devait encore dormir. Il était 8h du matin, il senti que Rachel commençait à se réveiller, il décida de l’y aider en reprenant ses caresses là où il les avait arrêtés avant de s’endormir.

— Bonjour toi …

Elle se tourna pour lui faire face et lui répondit,

— Mmh, bonjour toi.

Il l’embrassa entre les seins et lui caressa le ventre. Elle s’enquit,

— Je me suis endormie rapidement cette nuit, non ?

— Oui, mais je t’ai vite rejoint tu sais, ça fait neuf jours d’affilée que nous bossons aussi… Ce n’est pas tous les jours la fête non plus.

Il posa sa tête sur son ventre tout en caressant ses flancs.

— Pas trop frustré ?

Elle lui massa le crâne en achevant de se réveiller. Il l’interrogea,

— Non, je ne suis pas frustré, pourquoi ? Tu as cette impression ?

Il se redressa pour la regarder, elle s’assit et lui embrassa les cheveux en enlaçant sa tête.

— Je me fais des idées je crois… C’est quand même moi qui t’ai proposé de fêter ça, pour finalement m’endormir alors que tu t’appliquais à me faire du bien… Et c’était tellement bien que je me suis complètement laissée aller !

— Oui et j’ai trouvé très mignon que tu te sois endormie. Tu sais, je préfère qu’on ait de grands ébats quand nous sommes en forme, j’aime aussi quand nous nous perdons dans des câlins sans fin. Ce que j’aime, c’est être avec toi, sentir ton corps, ton odeur, le grain de ta peau, sentir quand tes poils se hérissent quand une caresse te plait…

Rachel poussa un soupir d’apaisement et le serra fort contre elle,

— Tu es une perle, je t’adore !

Elle se leva et l’entraîna avec elle dans la salle de bain, afin de bien débuter la journée à deux tant que Madeleine dormait encore.

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