Chapitre 29. Se retrouver à deux

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Il enlaça Rachel qui était assise sur un tabouret haut, il se colla à elle et l’embrassa dans le cou.

— Alors, ta sœur ? Ça va ? Je ne lui ai pas trop fait peur ?

— Mmmh non, elle s’excuse encore pour son entrée en matière, je crois qu’elle t’apprécie.

Il se remit à l’embrasser tendrement dans le cou.

— Mais, mais, mais, tu m’as l’air bien en forme toi !

Interloqué, il s’arrêta et lui demanda,

— Quoi ?

Elle se tendit vers lui et le rassura,

— Eh, cool, il y a juste que je sens bien ton érection contre moi…

— Ah, ça…

Il l’embrassa à pleine bouche puis s’arrêta alors qu’il tentait de lui caresser la poitrine.

— Mais tu as Maddy dans les bras…

— Oui, c’est un peu gênant, hein !

Il lui prit sa fille des bras,

— Viens ici toi ! Comme ça Rachel a les mains libres pour s’occuper de ton papa.

— Oh mais t’es con Louis !

Elle éclata de rire.

— Dis, on n’en profiterait pas plutôt pour regarder nos résultats de dépistage ? C’est quand même ce que nous avions prévu pour ce weekend, non ? Autant savoir quoi dès ce matin, qu’en penses-tu ?

— Oui, c’est vrai… J’avais oublié ! J’ai mon enveloppe sur le buffet, dans le salon, et toi ?

— Dans mon sac, je vais les chercher.

Elle lui prit la tête entre les mains et déposa un baiser sur ses lèvres, puis alla chercher les deux enveloppes.

— T’as vu Mady, ton papa et Rachel vont peut-être changer certaines choses,

Louis fit sauter sa fille sur ses genoux en lui proposant

— Tu n’aurais pas envie de passer un peu de temps dans ton parc, ma chérie ?

En déposant les enveloppes sur la table, Rachel s’exclama,

— Mais enfin Louis ! Comment tu essayes de te débarrasser de Maddy !

Il serrât sa fille contre lui en prenant une grande respiration puis en soupirant

— Alors, qui commence ?

— Est-ce que ça va Louis ? Quel soupir… Tu as des craintes ?

Rachel s’assit à côté de lui et posa sa main sur son épaule. Il posa son menton sur sa main et la regarda.

— J’espère juste qu’il n’y aura pas de surprise… Je suis sûr que non, mais je ne peux m’empêcher d’avoir des craintes. Elle m’a quand même trompé plusieurs fois et je ne pense pas qu’elle se soit protégée. J’ai fait les tests le mois suivant la rupture, mais rien trois ou six mois après.

Il posa son coude sur la table et appuya sa tête dans sa main. Elle passa sa main dans son dos et lui dit,

— Louis, la seule façon de savoir est d’ouvrir les enveloppes, tu veux que je commence par la tienne ?

Il ferma les yeux et lui confirma,

— Oui, vas-y.

Il entendit le papier de l’enveloppe se déchirer, la feuille de résultats sortir de l’enveloppe… Il ouvrit un œil et vit Rachel qui lui souriait,

— Alors ?

— Nickel… Rien du tout, complètement sain.

Visiblement soulagé, il se redressa.

— Et toi ?

— Eh bien, voyons,

Elle déchira l’enveloppe et sorti la lettre et lui dit,

— Comme toi !

— Ce samedi est une superbe journée, pleine de bonnes nouvelles, j’en suis heureux, et toi ?

— Moi aussi, très heureuse, on va pouvoir agrémenter nos petits jeux.

Ils finirent leur petit déjeuner, tous deux guillerets et pleins de projets pour le weekend.

La matinée se déroula calmement, entre Madeleine qui monopolisa les bras et le tri des pyjamas ramenés par Capucine.

Madeleine finit par faire une sieste, au grand bonheur du couple qui s’effondra dans le petit canapé vert de chez l’enseigne suédoise bien connue.

— Enfin endormie, je n’y croyais plus !

— Oui, et ce n’est que le début, elle sera de plus en plus souvent réveillée en grandissant.

Elle se lova contre lui, puis, elle se retourna, lui fit face et lui dit :

— Profitons-en alors…

Elle lui dénoua sa sortie de bain puis lécha et embrassa son torse. Sa pilosité n’était pas abondante, mais bien présente, formant une zone ressemblant à un triangle sur pointe entre ses mamelons et le haut de son ventre. Elle passa ses doigts dans ses poils et suivi la petite bande de poils fins filant vers le pubis.

Elle leva la tête pour le regarder, tout en recueillant son membre raide dans ses mains et lui susurra,

— Bien en forme dis-moi …

Il caressa sa joue puis ses cheveux et confirma,

— Oui… Il n’attend plus que toi.

Elle entreprit alors de gouter le sexe de son partenaire, commençant par le lécher sur la longueur tout en massant le gland lové dans son prépuce. Elle finit par le prendre en bouche, après avoir posé plusieurs baisers et l’avoir léché du bout de la langue. Une fois en bouche, elle s’enhardit à l’aspirer, à le sucer comme elle le ferait d’une glace à l’eau… Alors qu’elle était concentrée sur son affaire, elle entendit Louis lui dire ;

— Hou… Si tu continues comme ça, je vais arriver… Vite.

Pour toute réponse, elle leva les yeux vers lui et lui fit un clin d’œil, sans cesser ce qu’elle faisait, ni changer de rythme.

Dans un râle qu’elle commençait à connaitre, il éjacula, Rachel s’empressa d’avaler sa semence puis continua à lécher le sexe de Louis et remonta en lui léchant le ventre, pour finir, allongée sur lui, la tête posée sur son épaule.

Louis la pris dans ses bras, tout en lui permettant de s’installer plus confortablement. C’est allongée sur son côté gauche, en lui caressant le torse, qu’elle lui demanda,

— T’as aimé ? Je suis un peu novice dans ce genre d’affaire.

— Ah oui ? Je n’aurais pas dit !

Elle lui arracha un poil de son torse, il rigola.

— Aïe ! Ça signifie que t’es douée, c’est tout.

Elle frotta son nez contre sa barbe de trois jours et souffla,

— Je vais pouvoir continuer à m’exercer alors, si tu es d’accord …

Tout émoustillé, il lui répondit,

— Tu as carte blanche !

Il se tourna vers elle pour l’embrasser et ils restèrent au fond du canapé à se caresser mutuellement jusqu’au moment où la sonnette de la porte d’entrée retenti.

— Rhooo, mais quoi encore ! Il n’y a pas moyen d’être tranquille chez soi à bécoter sa copine ?

Rachel éclata de rire et lui vola un baiser avec de lui conseiller,

— Va vite répondre, sinon ça va finir par réveiller Maddy… En plus !

Louis se leva en s’étirant et se dirigea vers le parlophone. Il le décrocha et demanda :

— Oui, qui me dérange ?

Il entendit quelques bruits et un petit rire à l’autre bout du parlophone.

— Euh, tes amis… Éric et Sarah.

— Ok, je vous ouvre, montez à l’aise, je ne suis pas habillé,

Il actionna l’ouvre porte et en adressant un clin d’œil à Rachel qui lui indiqua qu’elle comptait se diriger vers la chambre pour retrouver ses vêtements.

Il courut vers elle en rigolant, la rattrapa et ils atterrirent sur le lit, en s’embrassant et se caressant. Alors qu’elle frissonnait sous ses caresses, elle l’exhorta,

— Louis ! Ils vont arriver, il n’y a que trois étages à monter.

Tout en continuant à l’embrasser, il susurra,

— Mmh, je leur ai dit de monter à l’aise.

Le bruit de la sonnette de l’étage le ramena à la réalité.

— Crotte… Je leur crie de partir ?

Il la serra encore un peu plus contre lui. En roulant sur lui, elle proposa,

— Va leur ouvrir, on va juste rajuster nos robes de chambre… Et nous seront présentables.

Il l’entraîna avec lui en se levant et indiqua,

— D’accord ! Viens, on va ouvrir ensemble, comme cela les présentations seront directement faites et il n’y aura pas de quiproquo comme avec ma sœur.

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