La folle aventure de la rosse de Noël

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  Après avoir beaucoup goûté le Beaujolais nouveau, le pastis de Noël, hic ! Le pineau de Charente, rehic ! Et avoir descendu le dernier verre hipps ! Pour la route, burp ! Les Reines… Oups pardon… les rennes… je n’aurais pas dû prendre le dernier Beeeeuuuuaaaarrrrrk... splash ! ... Là, ça va mieux ! Les rennes donc, sortent du troquet et cherchent leur traineau en tentant de mettre leurs yeux en face des trous. Bourrés mais pas fous se disent-ils :

  • on l’avait garé là !
  • Ouais, entre la fourgonnette du facteur et le four solaire mobile de Cannelle (1) !

C’est à ce moment que Gérard le patron du bar revenant vers son établissement après avoir assisté à la messe de minuit (2) leur demande :

  • Que vous arrive-t-il mes amis, vous avez l’air désespéré ?
  • On nous a volé notre traineau !
  • Ça alors, je viens de le croiser y a pas plus de cinq minutes conduit par un grand escogriffe et attelé à une espèce de mulet lépreux. Ils allaient pas vite vous devriez les rattraper rapidement !

  Car tandis que les rennes s’abreuvaient, le fils du père fouettard, Jean Balthazar, ayant pulvérisé son propre traineau dans un virage, avait attelé sa mule à celui du père noël et était parti sans laisser d’adresse, comme n’importe quel chauffard l’aurait fait, sans assurance ou sans permis et en tout cas sans vergogne. (Il faut dire qu’il était pressé car la fille du Père Noël (3) l’attendait chez lui.)

  Le premier renne dit alors aux autres :

  • Nous étions censés enquêter sur le vol du traineau que nous avions commis, ça tombe bien, on le rattrape on prend des photos, on lui sa-botte l’arrière-train (4) et on revient prouver au vieux gâteux barbu de Noël et à son lutin gaffeur, frimeur, menteur et j’en passe qu’on a élucidé le vol et donc que nous n’y étions pour rien.
  • Bravo ! Super ! Répond le concert unanime des autres rennes et les voilà galopant en zigzagant (après ce qu’ils ont bu, hic !) pour rattraper Jean Balthazar, sa mule épuisée et leur traineau.

  Pendant ce temps, le père Noël, en l’absence des rennes et du traineau avait affrété chez son copain Hubert un ballon dirigeable car sa tournée ne pouvait attendre, il descendait ainsi du ciel par une échelle de corde jusqu’aux cheminées afin d’accomplir sa tâche et déposer les cadeaux dans les souliers des enfants sages. Et chaque fois qu’il passait au dessus de Boulogne-Billancourt, il avait une pensée égrillarde et un petit pincement au cœur (5) .

  Et le lutin dans tout ça, me direz-vous, et Rose, que deviennent-ils ?

  Ne soyez pas z’impatients mes petits z’infints, les cousines Mycorcos (6) sont là et vont vous conter la suite.

Notes:

1) nom de la voiture de Cannelle&Violette

2) Tu parles ! Gérard à la messe ! Quelle rigolade

3) Voir la chanson de Dutronc

4) Normal, le renne possède des sabots

5) Voir le chapitre précédent

6) Les cousines : Mytifle, Corail et Costello

JI 22/12

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