Son histoire

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Mon histoire ? Franchement, elle ne mérite pas d’être raconter… mais si voulez vraiment l’entendre, alors peut-être que vous pourrez m’aider. Ecoutez-moi bien, car je n’aurais pas la motivation de me répéter :

Tout commença un dimanche, alors que je prenais mon jour de repos de fin de semaine.

« - *Soupir* Quelle semaine fatigante… mais on est enfin dimanche. Je vais finalement pouvoir me reposer. Qu’est-ce que c’est relou de travailler… Honnêtement, pourquoi doit-on se tuer à la tâche tous les jours de la semaine et seulement avoir un jour de repos…

Déjà que je fais un job crevant, il faut en plus que je sois actif du matin jusqu’au soir. Si seulement j’avais un physique plus adapté pour bosser dans le bâtiment, j’aurais moins de difficulté…

Heureusement que la paye est bonne, ou sinon j’aurais dû dire adieu au confort de mon modeste appart’. Me disais-je en me parlant à moi-même. »

Je vivais dans un petit vingt mètres carrés. C’était vraiment minimaliste là-bas, tout était condensé, et à bien y réfléchir, je ne pense pas qu’il y ait assez de places pour plus de deux personnes. Après bon, ça restait un appart’ comme les autres, rien de bien spécial à décrire, à part, peut-être, le loyer qui était relativement peu couteux.

« - Pouah ! Mais qu’est-ce que je schlingue ! Et mes cheveux sont tout gras et dégueulasses, une petite douche me ferait le plus grand bien. Ensuite, direction canapé et Netflix, j’ai grave hâte de mater le tout nouveau Marvel qui vient de sortir. »

Tous les week-ends étaient, en quelque sorte, les même pour moi, je regardais toujours un film avant de dormir toute la journée, pour faire le plein d’énergie et ne pas m’assoupir au travail le lendemain. C’est que je commence tôt les lundis, vous savez.

J’aurais pu aller les voir au cinéma mais cela serait une dépense inutile, me connaissant, je ne pourrais retenir mon envie de manger des tonnes et des tonnes de pop-corn, me faisant ainsi payer une somme astronomique que je regretterais sévèrement…

[…]

« - Lalalala ♪ lala la ♫ Aaaaah ! Qu’est-ce que ça fait du bien !

Je resterai bien sous la douche si je le pouvais… ehe. »

Ne roulant pas sur l’or, mieux valait s’en abstenir. L’eau coute chère quand on est ‘pauvre’, et bien que prendre une douche soit l’un des moments les plus agréables après dormir, si je peux économiser un peu d’argent, je le fais.

« - Bien, c’est pas tout ça mais faudrait que je me dépêche, je vais finir par ne pas avoir assez de temps de repos si je ne me grouille pas. »

Vouloir perdre le moins de temps possible... Que voulez-vous, on a jamais assez de temps dans une vie.

Je m’essuyai en vitesse, enfila un caleçon histoire de pas être à poils, et me rua sur mon divan.

Alors que je m’apprêtais à m’installer dans mon humble canapé en tissu et à allumer la télé, quelqu’un se mit à frapper à ma porte.

Je fis genre que je n’étais pas là et ignora la personne en question. Cependant, la voix qui hurla ensuite me fit changer d’avis aussitôt :

« - Police ! Ouvrez cette porte immédiatement !

- Attendez, quoi ? Les flics ? Mais je suis une honnête personne moi. Qu’est-ce que pourrait bien me vouloir les poulets et pourquoi viendraient-ils chez moi ? Me demandais-je. Sérieusement, et dire que je me faisais une joie de profiter d’un jour de repos bien mérité. »

Je mis rapidement un pantalon, qui trainait sur une chaise, et une chemise, pour ne pas paraitre pour un exhibitionniste, et alla les ouvrir.

« - … Oui, bonsoir ? C’est pour qu-

- Plus un geste ! Vous êtes en état d’arrestation ! Gueula le policier en se jetant sur moi.

- Que- »

À peine avais-je le temps de comprendre ce qui se passait, que plusieurs flics se précipitèrent chez moi pour inspecter toute la maison tandis qu’un autre me maitrisa à terre, me mettant les menottes et m’assommant par la même occasion.

Moi qui pensais que jamais, Ô grand jamais, je me ferais un jour arrêter par les keufs, c’est raté…

Quand je me suis réveillé, j’étais assis sur un banc dans une pièce constituée uniquement de trois murs gris et de barreaux pour la porte. Comme vous avez pu le deviner, j’étais détenu en garde à vue.

« - Aie… ma tête… quel policier attaque les gens sans prévenir comme ça… murmurais-je en me caressant l’arrière du crane, pensant que cela pouvait atténuer la douleur.

Bon, réfléchissons à ce que j’ai fais aujourd’hui, je ne me peux pas être mis en état d’arrestation sans raison. Il a bien dû se passer quelque chose ces derniers jours pour expliquer ce qui m’arrive.

Je sais que je n’ai pratiquement que travaillé pendant toute la semaine, et à part pour faire mes courses et rendre visite à ma famille, je n’ai rien fais qui ne sorte de l’ordinaire.

Attends… ne me dites pas que- »

Je n’eus le temps de réfléchir davantage qu’un homme au regard perçant, vêtu d’un costar trop serré pour lui et ayant un crane chauve reflétant la lumière des LEDs au plafond, se pointa devant ma cellule et m’ordonna de sortir et de le suivre.

« - Mr James Anderson, je présume ? Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous, le préviens l’homme, un sourire malicieux collé aux lèvres. Votre cas étant très simple, vous allez être jugé dès aujourd’hui. »

Je n’avais pas envie d’aggraver ma situation, ne sachant déjà pas pourquoi je suis ici, je fis donc ce qu’il m’ordonna et le suivit, sans un mot.

L’homme m’emmena dans un tribunal. Une fois à l’intérieur, je n’avais rien à dire, rien à faire, et tout s’est passé hyper vite, comme si mon avis ne comptait même pas. Les juges firent leur travail d’une manière que même moi je n’aurais pu l’imaginer :

« - Mr James Anderson ici présent, vous êtes accusé du meurtre de Mr et Mme Anderson ainsi que de leurs enfants Katie Anderson et John Anderson. La sentence est la suivante : vous êtes condamné à la peine de mort. Vous serez emprisonné jusqu'à nouvel ordre en attendant votre jour d’exécution qui se fera dans deux semaines. Vous pouvez partir. »

J’ai été accusé d’un crime sans même que je ne puisse m’exprimer. Aucun avocat ne m’avait été assigné. Si ce que je venais de subir était un "procès" alors moi je suis la reine d’Angleterre…

Quand cela se termina, on me reconduisit dans une nouvelle cellule où je devais y patienter tranquillement avant de me faire éliminer.

Je compris seulement une chose dans tous ce charabia… ma famille au complet avait été tué.

"Comment ?" "Pourquoi ?" "Par qui ?" "Quand ?"

Je me posais toutes ses questions. Le pire, c’est que j’étais celui qui les auraient apparemment massacré… cela ne faisait aucun sens.

Et voilà où nous en sommes… d’ailleurs, même si je connaissais le véritable coupable, je ne pourrais rien faire, il semblerait que je sois condamné de toute façon. Je suis au fond du trou, comment pourrais-je m’en sortir… en plus j’ai l’air stupide de parler tout seul, comme si quelqu’un pouvait vraiment me sauver… autant attendre que mon heure arrive... au moins j’aurais toujours toute ma tête, et pourrait rejoindre ma famille dans la mort.

Salut à toi jeune lecteur, as-tu compris le message derrière les paroles de ce pauvre garçon ? Toi seul peut le sauver, deux choix s’offrent à toi, et bien que tu ne puisses pas totalement changer le cours de l’histoire comme bon te semble, il t’est possible de sauver ce jeune homme !

Alors ? Quel choix feras-tu ?

L’histoire changera en fonction de ce que tu choisiras.
Pourras-tu l’aider ? Ou le mèneras-tu à sa perte ?

Choix A

Tu peux donner à James la chance de retourner dans le passé.

Cela implique qu’il pourra revivre sa semaine et rectifier ses actions afin de, peut-être, sauver sa famille. Cependant, il risque fort de devoir se confronter à quelqu’un prêt à tuer et à faire accuser une tierce personne pour arriver à ses fins.

Choix B

Tu peux envoyer James dans un monde parallèle.

Cela implique que tous les membres de sa famille sont et resteront morts, qu’il n’aura pas à se battre, qu’il pourra fuir tous ses problèmes et pourra vivre une nouvelle vie à partir de zéro.

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