Sofya & Carlisle et la St Valentin

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Une manette de Xbox dans les mains, un pringles gout oignon dans la bouche, Sofya Kavanak était loin de l’égérie de vêtement de luxe dont on parlait dans la presse. Elle était vêtue d’un pantalon de jogging trop large pour sa taille mannequin et d’un vieux sweet encore plus large qu’elle avait emprunté à Carlisle, son meilleur ami.

C’était d’ailleurs chez lui qu’elle avait décidé de squatter pour la St Valentin. Trop médiatique… Son manager l’avait encouragé à se montrer en public avec un ami « avec de l’influence » pour faire le buzz, mais Sofya était fatigué et préférait de loin la passer avec Carlisle, un vampire de seconde zone, un dealer louche et pourtant adorable. Il lui avait sauvé plusieurs fois la vie en lui évitent quelques overdose, sans parlé du fait le plus récent, sa triste tentative de suicide. En y repensant, elle se trouvait cruel d’avoir choisi la baignoire de Carlisle pour s’y couper les veines… Il avait dû faire énormément d’effort pour ne pas céder à ses envies de sang…

  • Tiens, un nouveau verre… T’es sûre que tu veux pas de bière ? C’est moins fort que ton cocktail dégoutant. Déclara le garçon à la chevelure coloré en rouge pétant lui arrivant aux épaules, ses cheveux tiré vers l’arrière grâce à un bandeau noir.

Carlisle était grand, musclé sans paraitre bodybuilder et il dégageait ce charme nonchalant que semblait posséder tous les vampires. Une aura féline qui vous susurrait à l’oreille que si vous étiez encore en vie c’était par ce que la bête n’avait pas encore choisit l’heure de son repas…

  • Avec ça, j’suis saoul plus vite et je prends moins de calorie. Ça contre balance avec le reste des cochonneries. Expliqua Sofya, comme si elle répétait une leçon qu’elle avait appris des années auparavant.

Carlisle soupira, ce n’était visiblement pas la première fois qu’il entendait cela, lui se contentait d’un whisky coca avec quelques goutte de sang qu’il lui restait de la poche qu’il s’était acheté au marché noir en début de semaine.

Une fois à nouveau avitaillé, la partie de Mario Kart pu recommencer. Sofya était une mauvaise joueuse et Carlisle faisait bien attention à la laisser gagner le plus souvent possible sans que cela ne semble louche… Mais au fur et à mesure que la boisson mortellement alcoolisée de Sofya descendait, plus elle se perdait dans le décor.

Pour se moquer, le vampire avait insinué que si la jeune femme avait perdu la main, c’était seulement parce qu’elle ne venait plus assez le voir. C’était certes, mesquin de sa part (étant donné qu’il s’agissait d’une interdiction du frère de Sofya), néanmoins, ne plus voir la demoiselle pour ce simple partit de poker ou un simple film d’action était très dur pour Carlisle qui n’avait toujours pas réussit à faire passer ses sentiments pour Sofya.

  • Nulle ?! Moi ?! Non mais je rêve ! Avait hurlé Sofya, visiblement piqué dans son orgueil.

Elle s’était levé si soudainement du canapé que l’équilibre lui manqua aussitôt et alors qu’elle essaya de se stabilisé, elle finit par tomber à plat ventre sur les genoux de l’homme qu’elle voyait en secret.

  • Ouai ! T’es nulle ! Enchérit le vampire sur un ton des plus amusé avant de commencer à chatouillé la demoiselle au niveau des côtes.

Sofya se laissa aller à rire, à se tortiller sous les grandes mains fraiches de la créature, essayant à son tour de répliquer, mais sans y parvenir à faire abandonner son bourreau.

La seule technique qu’elle trouva, fut d’arriver à se mettre à califourchon au-dessus de Carlisle et de bloqué le visage de ce dernier au creux de sa poitrine, persuadé de réussir à l’étouffé de cette manière.

Quand le vampire arrêta de presser ses côté maintenant douloureuse d’avoir entant rit, elle le relâcha.

Sofya avait le souffle court, les joues rougie par l’effort soudain, son nez frôlait pratiquement celui de Carlisle tandis que son regard noisette était perdu dans celui complétement rouge de son ami.

L’appréhension, la curiosité, la gêne, l’envie, le désir, la faim… Tout se mélangeait dans l’esprit de Carlisle qui devait lutter contre ses instincts primaire. Mêmes ses envies se battaient entre elle. Envie de la mordre ou de l’embrasser… Maintenant. Il ne savait pas quoi faire, alors il restait là, immobile à compter les secondes de chance qui s’égrainait.

  • Fait-le… Souffla tout bas Sofya… Comme si parler plus fort attirerait les paparazzis.

Carlisle déglutit.

  • Quoi … ? Qu’est-ce que tu veux que je fasse… Demanda-t-il sur le même ton.

A dire vrai, il n’en croyait pas ses oreilles et imaginait avoir mal entendu.

  • Ce que tu voudras… Fait le… maintenant… ou je m’en vais… Reprit-t-elle murmurante.

Carlisle savait que ce n’était pas bien. Il s’avait qu’en un sens, il se servait de l’état d’ivresse de son amie pour avoir ce qu’il désirait chaque fois qu’il la voyait passer la porte de son appartement miteux. Mais il ne put résister à l’appel qu’elle lui lançait.

Sans ajouter un mot de plus, il posa une main de ses mains sur la hanche de la jeune femme, sous sa sweet pour pouvoir avoir accès à sa peau chaude. Tandis que l’autre, il la callait derrière la tête blonde comme du blé mur. Tout ce qu’elle lui offrait, il allait le prendre et le chérir pour toujours.

Cela commença avec un baiser, un peu hésitant, du bout des lèvres pour être certain que c’était bien ce qu’elle désirait, et puis il comprit qu’il avait fait le bon choix lorsqu’il sentit la demoiselle chercher plus de profondeur et de contact dans le baiser, il la sentait presser son corps si fin contre le sien. Si elle continuait, il n’arriverait plus à contenir le monstre qu’il était. Il allait la dévorer.

Finalement, il l’avait couché sur le canapé. Carlisle surplombait son amie dont le souffle était toujours aussi affolé. Comment un cœur aussi agité pouvait ne pas éclater. Le sien ne battait pas, ou du moins pas physique. Lentement, il plongea à nouveau sur elle, pressant de son propre chef son bassin contre celui de Sofya, l’entendant souffler de plaisir, l’encourageant à l’embrasser toujours, se perdant dans le sucré salé de ses lèvres pour laisser inconsciemment courir ses baisers jusqu’à la gorge qu’elle lui offrait largement. Lorsqu’il s’en rendit compte, il s’arrêta brusquement.

  • Désolé Sofya, je ne voulais …
  • ça ira… Tu peux en prend quelques gorgées… ça sera notre secret… coupa Sofya qui s’était difficilement redresser à son tour.

Le regard un peu dans le vide, Sofya avait l’impression que quelqu’un d’autre agissait et qu’elle n’était que simple spectatrice des mouvements de son corps. Elle ne pensait plus vraiment, ce qu’elle constatait seulement, c’est qu’il ne se passait que des choses que son corps trouvait terriblement agréable avec une personne en qui elle n’avait pas peur de s’abandonner, même si son instinct lui murmurait que d’être si proche d’un vampire était dangereux, Carlisle était différent.

Elle lui vola un baiser, lui caressa un peu maladroitement ses cheveux colorés avant de lui tendre sa nuque, dégageant cette dernière de toute ses mèches blondes.

  • Vas-y… Encouragea-t-elle une dernière fois.

Carlisle avait hésité quelques secondes avant de retrouver la peau brulante sous ses lèvres, il chercha un instant l’emplacement d’une veine assez grosse pour ses crocs et les plantas avec autant de douceur qu’il lui était possible.

Le gémissement de douleur et de plaisir mêlé que lui offrit Sofya, et cela accompagner de sa façon de se cambrer contre lui était des plus érotique, il en oublia presque d’avaler de sang sucré au relent de vodka qui s’était échappé de la plaie qu’il venait de lui infligé.

Cette fille, cette petite bourgeoise autodestructrice était ce qu’il voulait le plus protéger dans ce monde. La protéger autant qu’il voulait la dévorer.

Alors après avoir céder à la bête, il décida de suivre la première de ses options. Vidées de ses forces, Sofya s’endormit aussitôt contre lui murmurant des phrase sans queue ni tête. Il la mit au lit et passa le reste de la nuit à surveiller qu’elle n’avait besoin de rien. Comment pouvait elle aussi dépravée et avoir un visage aussi innocent lorsqu’elle dormait ?

  • Si tu savais comme je t’ai dans la peau… Sofya… Souffla-t-il pour lui-même tandis qu’il l’observait avec un regard partager entre la faim et le désespoir de ne jamais pouvoir la posséder véritablement…

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