Un chemin
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Je le confesse de ne pas avoir su gérer nos intimités, j'avais oublié que la vie pouvait séparer ceux qui s'aiment sans se faire de la peine, j'avais oublié que demain ne nous appartient guère, qu'on se devait de grignoter les heures les unes après les autres.
Le temps devait s'en aller, l'amour s'effondrer et faire de nous des êtres séparables.
Si je pouvais faire machine arrière, je tâcherais d'avoir crainte à un amour qui peut chagriner et à la vie, qui comme un chemin, sépare ceux qui s'aiment.
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