Back at school

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Ecrit en écoutant notamment : FTS - Ça Plane pour Moi

Dans le tram, Erwan peinait à contenir ses accès de nervosité. Il croisait et décroisait ses doigts frénétiquement ; il poussa un soupir en se rendant compte qu’il se trouvait actuellement dans un état comparable à celui d’un lycéen patientant avec anxiété devant sa salle de classe, redoutant le contrôle de math qui l’attendrait. Pourtant, il avait bien « révisé », s’il pouvait le dire ainsi. Mérédith s’efforça de le rassurer :

— Tu verras, au bout de dix minutes, le premier contact passé, tout se passera pour le mieux !

— Ou pas, même moi j’ai eu du mal la première fois, rétorqua David avec un sourire en coin.

— David, essaye de te remettre un peu à sa place.

Erwan souffla un peu plus fort ; David semblait pourtant parfaitement à l’aise en toutes circonstances. Aujourd’hui encore, il avait sélectionné une des tenues dont il avait le secret, un mélange de formes et de couleurs improbables : Erwan se serait senti ridicule ainsi, mais l’exubérance de David s’accordait miraculeusement avec tout l’attirail dont il était paré. Si on ne le connaissait pas, on aurait pu croire qu’il était né ainsi ; or il s’amusait régulièrement, par extraits, à raconter la manière dont il s’était émancipé, comme il le dit, des traditions de sa famille juive plutôt conservatrice. Le point d’orgue de la chose, qui lui vaut encore et toujours des regards mauvais de son grand-père Ezra fut ce repas du vendredi soir où il avait débarqué avec son petit ami du moment, sans avoir prévenu personne ne serait-ce que de son orientation sexuelle – après un accueil déjà très mitigé, le moment où ce dernier, une fois le repas fini, avait allumé la télé en plein Shabbat, était plutôt mal passé.

— Franchement, ça devrait le faire Erwan, le lycée est plutôt réputé pour ses bons résultats. Je suis persuadée que les élèves vont nous réserver un bon accueil ! s’exclama Mérédith. Et je te rappelle que les questionnaires que nous leur avons fait parvenir il y a deux semaines semblent indiquer qu’ils sont plutôt tolérants et curieux.

Nonobstant ces propos rassurants, une envie grandissante de prendre ses jambes à son cou s’imposait à Erwan. Il se demanda pourquoi il avait finalement décidé de rejoindre cette association de défense des droits LGBT. Désormais, dans moins d’une heure, il allait se retrouver à devoir discuter d’homosexualité avec une classe de Première. Avec un peu de chance, David et Mérédith, plus expérimentés, feraient la majorité du travail…

Il se ressaisit comme il put en se remémorant, qu’en réalité, il avait surtout suivi les conseils de son meilleur ami, qui l’avait incité à se tourner vers le milieu associatif pour faire des rencontres. Selon lui, et sa copine, la timidité d’Erwan avait tendance à gâcher son apparence « toute à fait mignonne, voire même très baisable ». Il maugréa dans la barbe qu’il n’avait pas : la solution s’était maintenant transformée en problème. Et celui-ci prit encore un peu plus forme lorsqu’ils atteignirent la station de tram ‘République’, à quelques minutes à pied du lycée auquel ils se rendaient.

Ils avaient naturellement bien préparé leur intervention, élaboré les ateliers auxquels les élèves participeraient ; il connaissait les attitudes à adopter en fonction du comportement et des réponses des étudiants, mais l’imprévu, la perspective de répondre quelque chose de bête, d’hésiter, l’inquiétait beaucoup.

Arrivés devant le lycée, ils sonnèrent à un interphone, avant que la dame de l’accueil vînt les saluer et les faire entrer :

— Bienvenue au lycée Saint-François ! Veuillez me suivre, M. Delaunay, le professeur d’Histoire-Géographie de la classe en question, que vous devez connaître, vous attend en salle 205.

Ils traversèrent la cour, passant devant l’imposante chapelle qui dominait celle-ci. Alors qu’une sonnerie retentit, Erwan regarda sa montre : en effet, il était seize heures. L’intervention devait démarrer dans quinze minutes, après la récréation, jusqu’à cinq heures et demie. Le flot d’élèves débouchant des principales portes des bâtiments acheva de le mettre mal à l’aise, bien que du haut de ses 24 ans, Erwan n’eût normalement pas à redouter ces groupes d’élèves agités et jacassiers. Ils se frayèrent un passage à contre-sens à travers la foule, montèrent un escalier dont les marches en bois s’étaient creusées au fil des années, traversèrent un long couloir flanqué de nombreuses grandes fenêtres, avant d’arriver dans la salle de classe où les attendait M. Delaunay.

— Mademoiselle, Messieurs, c’est un plaisir de vous accueillir ! Comme convenu, je vous ai préparé le vidéoprojecteur ; vous avez aussi le tableau à disposition. En fait, vous pouvez me tutoyer, pas de souci ! Je vous offre un café ?

Erwan déclina gentiment la proposition : il était déjà suffisamment sur le qui-vive.

— Les élèves ont quand même du courage, pour rester jusqu’à presque six heures du soir, s’écria-t-il en direction de M. Delaunay. Rien ne les y obligeait, finalement !

— C’est surtout parce que votre intervention remplace un cours de soutien, répliqua ce dernier, avec un sourire malicieux. Et puis, à cet âge-là, ils sont plutôt curieux, n’est-ce pas ? termina-t-il en riant.

— Mais souvent très respectueux, ajouta Mérédith. Cela marche d’autant mieux que nous n’avons que quelques années de plus qu’eux.

Erwan passa subitement ses mains sur son visage ; la remarque stupide qu’il venait de faire était si caractéristique de lui, et c’était mauvais signe pour la grosse heure qui s’annonçait.

La sonnerie de fin de récréation tomba comme une sentence pour lui. Au contraire, ses collègues, dont il était très jaloux, échangeaient joyeusement avec M. Delaunay. En tant que professeur d’Histoire-Géographie, ce dernier s’était naturellement proposé pour accompagner les intervenants sur un sujet facilement assimilable au cours d’éducation civique.

Ils commencèrent à rassembler les tables au fond de la salle, et installer les chaises en arc de cercle afin d’obtenir une disposition moins scolaire et formelle. Les premiers élèves arrivés aidèrent pour cette tâche ; la classe fut ensuite rapidement au grand complet. Mérédith et David occupaient tout l’espace de l’estrade, tandis qu’Erwan, resté en retrait, remarqua qu’il était ridiculement collé au tableau.

M. Delaunay s’assit à son bureau, puis prit la parole ; il semblait particulièrement enthousiaste. Il leur proposa de se présenter, avant que ce soit au tour des élèves : ceux-ci étaient invités à exprimer en quelques mots ce qu’ils attendaient de la séance.

Tout sourire, Mérédith s’avança encore un peu plus :

— Bonjour à toutes et tous ! Je m’appelle Mérédith, j’ai 25 ans, je suis développeuse dans la vie de tous les jours ; voici David, 24 ans, qui… étudie toujours, comme vous tous ; et enfin Erwan, également 24 ans, jeune ingénieur diplômé il y a peu.

Erwan s’avança légèrement en agitant timidement la main, tandis que David poursuivit :

— Nous représentons l’association LGBT-Ouverture. Notre but est de sensibiliser les jeunes étudiants, vous, aux différentes problématiques liées aux questions d’orientation sexuelle et d’identité. Cette séance à vocation à être un dialogue ouvert, rassurez-vous, ce n’est pas un cours, et nous serons bien sûr prêts à répondre à toutes vos questions. Et quand je dis « toutes les questions », n’ayez pas peur, j’en ai déjà vu passer d’autres !

Après qu’une vague de rires contenus eut traversé la classe, Erwan hésita à inviter les élèves à se présenter à leur tour, mais David le devança, plus prompt. Le tour de classe démarra, et il s’efforça de retenir quelques prénoms parmi les élèves qui s’exprimaient successivement, lorsqu’une dénommée Irène annonça :

— Donc j’ai 16 ans, j’aime bien les échecs et la natation, et bien sûr, comme j’aime les filles, enfin ce n’est une nouveauté pour personne, j’aurai plein de questions à vous poser !

La classe rit plus franchement ; cette Irène avait tout l’air d’être une fille complètement décomplexée. Elle enchaîna sans tarder :

— Juste comme ça, vous êtes gays tous les trois, je ne me trompe pas ? Enfin, surtout toi, David !

Ce dernier répondit :

— Eh bien, je vois qu’on n’a pas peur de taper dans les clichés ! Mais tu as raison, et au moins tu n’hésites pas à briser la glace, c’est parfait !

Fière de son intervention, Irène laissa la parole aux derniers élèves. Erwan était passablement impressionné par l’apparence d’un certain nombre de garçons de la classe ; ces élèves de 2019 semblaient bien plus matures et physiquement adultes que ceux qu’il avait lui-même côtoyés sur les bancs il y a une petite décennie.

Selon le planning prévu, ils projetèrent ensuite un court-métrage d’une dizaine de minutes mettant en scène un jeune homme dont les parents découvrent la relation qu’il entretient avec un ami du lycée, avant de le sommer de changer de comportement s’il veut à nouveau être autorisé à sortir le soir et le week-end. Bien que quelques remarques amusées entrecoupassent le déroulé du film - ‘La victime !’, ‘Oh le seum !’ - les élèves étaient pour la plupart captivés par l’intrigue.

Erwan prit son courage à deux mains, et annonça à la fin de la projection :

— Si vous avez des remarques à faire à chaud, nous vous écoutons ! Ensuite, nous lancerons quelques sujets de discussion.

Irène, qui n’attendait que cela, leva immédiatement la main, et il lui donna la parole, espérant qu’elle ne ferait pas le même type de remarque qu’à David, ou bien que par miracle, il trouverait quelque chose d’intelligent à répondre.

— Je sais bien que ma question n’est pas directement en rapport avec le film, mais comme je me doute que vous allez largement faire le tour ensuite, je me le permets : j’ai l’impression que les garçons gays sont beaucoup plus représentés que les filles lesbiennes, que ce soient dans les médias, les fictions…

— Pourtant, ça ne nous dérangerait pas ! lança un des garçons, dont Erwan avait malheureusement déjà oublié le nom.

Quelques remarques, certaines plus pertinentes que d’autres, fusèrent en même temps. Erwan peina à faire revenir le calme, et fut assisté par M. Delaunay, qui rappela que le principe était plutôt de s’exprimer chacun à son tour.

Après quelques minutes de discussion, David s’écria :

— Maintenant, nous allons passer à la partie la plus amusante ; nous allons vous proposer plusieurs jeux de rôle. N’hésitez surtout pas à exagérer vos dialogues, ce sera d’autant plus intéressant ! Pour le premier, nous allons remettre rapidement en scène une partie du film. Pour vous montrer, Erwan jouera le rôle du père, et… si un volontaire parmi vous veut jouer son fils, ce serait parfait !

Erwan jeta rapidement un regard anxieux à David, mais il avait bien été prévenu qu’il devrait se jeter à l’eau. Et puis finalement, ce ne devrait pas être si difficile que ça…

Un des garçons de la classe leva rapidement la main après une petite hésitation et M. Delaunay, avec un sourire, dit :

— Merci beaucoup Flavien de te proposer, c’est parti !

— Et euh… donc je dois vraiment jouer le personnage à fond, je peux dire ce que je veux ? répondit-il en se levant.

— Exactement ! Tant qu’on reste plus ou moins dans le thème. Erwan, j’imagine que plus il est naturel, mieux c’est ?

— Oui… c’est ça ! Je vais aussi essayer de faire du mieux que je peux, dit Erwan pour se rassurer vis-à-vis de la classe et de ses collègues. Il espérait très fort ne pas se laisser dépasser par la situation, et assurer comme il pourrait. De plus, ce Flavien faisait déjà au moins la même taille que lui, et semblait très athlétique.

David initia le jeu avec un sourire :

— Donc disons que Flavien est dans sa chambre, en train de travailler pour les cours, et que son père, qui a découvert sa relation, vient le voir, très en colère.

Pour la forme, Erwan quitta la salle, et refit irruption quelques secondes après.

— Flavien, je crois qu’on a des choses à se dire, tu ne crois pas ?

Il s’était forcé à froncer les sourcils et serrer la mâchoire pour appuyer sa question et rentrer dans la scène.

— Euh… je ne sais pas… maintenant ? Peut-être plus tard, il faut que je termine cette horrible dissertation en histoire.

Les élèves éclatèrent de rire devant l’allusion très claire à leur professeur ; même ce dernier esquissa un sourire et secoua rapidement la tête. Sans se déconcentrer, Erwan poursuivit :

— Franchement, ne commence pas à faire l’intéressant ! Cela ne marchera pas avec moi. Louis, ça te dit quelque chose, peut-être ?

Flavien réfléchit quelques secondes.

— Bah oui, c’est un de mes amis du handball, tu dois le connaître, je crois, non ?

— Bien sûr que je le connais ! Mais pas aussi bien que toi, c’est certain ! Sérieusement, tu me dégoûtes, comment tu peux faire ça avec lui ?

Alors que Flavien bredouilla un semblant de réponse – il en était presque mignon – Erwan, commençant à réellement se prendre au jeu, enfonça le clou :

— Tu ne pourrais pas être normal comme ton frère ?

— Mais je suis tout à fait normal ! Qu’est-ce qui te prend ?

Erwan se rapprocha de Flavien et lui bouscula l’épaule. Son vis-à-vis, impressionné, le regarda avec stupeur. Ses yeux ahuris et sa bouche entr’ouverte trahissaient des émotions tout à fait réelles.

— Et voilà, la tapette que tu es ne sait même pas se défendre ?

— Euh si ! Toi aussi tu as un comportement complètement révoltant ! Si cela continue, je ne veux même plus être ton fils. J’ai le droit d’aimer Louis, tu ne pourras pas empêcher ça !

En signe de défi, Flavien se rapprocha et colla son front contre celui d’Erwan, le visage menaçant.

David rappela tout de même que le but n’était pas de réellement en venir aux mains, avant qu’Erwan lui confirme qu’il n’avait pas de souci à se faire. Sentir le souffle de son partenaire lui donna subitement très chaud ; déjà l’instant où il avait touché Flavien lui avait déclenché une décharge d’adrénaline qu’il avait eu du mal à interpréter.

Ils terminèrent la scène applaudis par la classe ; M. Delaunay félicita tout spécialement son élève pour son investissement. Après quelques remarques et questions, les élèves enchaînèrent sur les autres situations préparées pour l’occasion. Erwan était assez impressionné par la sérieuse désinvolture des élèves, qui semblaient prendre du plaisir à jouer les différentes scènes. À leur âge, il aurait certainement été bien trop timide pour se lancer là-dedans ; il était d’ailleurs surpris que son jeu d’acteur fût aussi bon à l’instant.

La dernière demi-heure fut consacrée à un échange direct avec les élèves. Ceux-ci, décomplexés par les scènes qu’ils venaient de jouer et de commenter, paraissaient bien plus à l’aise pour poser certaines questions plus délicates, élargissant le spectre de la discussion à des sujets plus divers autour des problématiques d’identité et de genre.

Lorsque l’intervention fut clôturée, les élèves et M. Delaunay remercièrent chaleureusement Erwan, Mérédith et David, ce dernier se courbant à plusieurs reprises en avant tel un acteur de théâtre. Malgré l’intérêt montré par les élèves, ils ne se firent pas prier pour filer dès que possible… Alors qu’Erwan rangeait lui aussi son ordinateur dans sa mallette, il remarqua que Flavien attendait qu’il eût fini pour s’adresser à lui.

— Est-ce qu’on pourra discuter encore un petit peu de notre jeu de rôle de tout à l’heure ?

— Oui, certainement !

M. Delaunay ferma la salle et ils se dirigèrent vers la sortie, traversant cette fois-ci une cour désertée. Passé les grilles, le professeur les salua une dernière fois avant de partir de son côté, puis David lança :

— Bon, il faut que j’y aille, désolé ! Je vous laisse discuter entre vous encore un moment !

— Moi aussi, je dois passer faire des courses, enchaîna Mérédith, à la prochaine pour la réunion de débriefing !

Seul avec Flavien, Erwan lui demanda :

— Alors, qu’est-ce que tu voulais savoir en plus ?

— Plusieurs choses, si tu as le temps, on peut trouver un bar ?

— Euh… très bien, d’accord, je n’ai pas grand-chose à faire avant ce soir, de toute façon.

Armés de leur demi, ils trinquèrent, puis le lycéen prit la parole :

— Tu as très bien joué tout à l’heure, vraiment ! Est-ce que je peux te demander comment s’est passé ton propre coming-out ?

— Eh bien… je veux bien te raconter.

Le regard intrigué, presque admiratif de Flavien, lui donna la motivation nécessaire pour continuer. Il se rendit compte en parlant qu’il avait tout à l’heure réutilisé certaines expressions que son propre père avait eu à son égard :

— En fait, je crois que c’était assez similaire à ce qu’on s’est dit. Enfin, je n’avais pas eu le courage de faire front comme tu l’as montré, ça c’est certain, ajouta-t-il en riant.

— Et qu’est-ce que tu donnerais comme conseil à quelqu’un qui se pose des questions par rapport à ça, du haut de ton expérience ?

Son sourire malicieux déstabilisa passablement Erwan.

— Maintenant, je dirais qu’il faut se défendre, dans la mesure du possible. Le plus important est de ne pas commencer à se persuader qu’il faut changer quelque chose, même si les circonstances imposent parfois une certaine discrétion. Bien sûr, ce n’est absolument pas évident, comme tu l’as vu avec mon exemple.

— Merci, c’est très bien dit, par ailleurs !

Il regarda Erwan avec plus d’intensité, passa sa main dans ses cheveux blonds foncés pourtant impeccablement coiffés, et réajusta le col de sa chemise.

Ne sachant comment réagir face à cette vision séduisante, Erwan but une longue gorgée de bière, avant de bien devoir relever la tête : Flavien l’observait toujours avec une attention bien particulière, un regard vecteur de puissantes émotions.

— Est-ce que tu as d’autres questions ?

— Oui. Est-ce que je peux t’embrasser ?

— Ici ? Là ? Maintenant ?

— Comme tu veux, répliqua-t-il en effleurant la cuisse d’Erwan sous la table.

— Est-ce qu’on a le droit ?

— Mais bien sûr, à quoi est-ce que tu penses ?

— Euh à rien, tu as raison, c’était bête.

Erwan éprouva plusieurs frissons en observant les lèvres attirantes du jeune homme qui le séduisaient avec leurs mots. Il s’estimait particulièrement chanceux de plaire au lycéen, mais devrait impérativement se montrer à la hauteur. Une envie irrépressible de se retrouver au calme, seul face à ce garçon monta rapidement ; elle se mit même à le tenailler avant qu’ils eussent fini leur verre. Il était conquis par cette audace, regretta de ne pas avoir lui-même eu une telle hardiesse quand il était plus jeune, puis lança un large sourire entendu à Flavien.

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