Chapitre 12 Mes premiers pas à St Andrews (Partie 6 : Quelle surprise !)
Céléna fit un petit signe à Isabel et partit en direction du jardin. Elle fut surprise d’entendre des rires un peu plus loin et des chuchotements. Il n’y avait plus de voitures sur l’esplanade. Il ne lui semblait pas avoir vu d’autres visiteurs. Elle s’approchait discrétement des bruits qu’elle percevait. Il lui semblait reconnaître les voix. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir, sur un banc, un couple d'amoureux. Ils se tenaient collés l'un contre l'autre, son épaule posée contre son torse. Des amants, qu’elles connaissaient très bien. Ils avaient l’air complices. Elle allait s’en retourner, pour ne pas les déranger. C’était sans compter sur l’espièglerie du chat du jardin qui passait par là. Le matou se faufilla dans ses jambes et faillit la faire tomber. Elle ne l’avait pas vu. Quand elle se retourna, elle se retrouva déséquilibrée. Se rattrapant tant bien que mal pour ne pas finir les fesses par terre. La scène insolite, la fit éclater de rire. Les deux jeunes hommes se retournérent. Eux qui pensaient être seuls, venaient de se faire surprendre.
– Céléna, que fais-tu là ? interrogea Christophe.
– J’allais partir, avec ma maman nous étions venus profiter du jardin.
Les joues de Sam s’empourpraient légèrement. Il ajouta.
– Nous sommes contents de te voir.
– Et moi donc, ajouta Céléna. Mais je ne voulais pas vous déranger.
– Pas du tout, s’empressa de dire Christophe.
– Je voulais justement vous proposer d’aller manger ensemble si vous étiez d’accord. Finalement vous avez peut-être envie de passer un de temps ensemble. Aussi je vais plutôt vous laisser profiter du lieu.
– Non reste, tu ne nous embêtes absolument pas. C’est une bonne idée. Je meurs de faim. Nous avons visité toute la ville, et c’était vraiment sympathique, ajouta Christophe.
– Est-ce que tu as un endroit à nous suggérer ? demanda Sam.
– Marchons, nous trouverons bien, la ville est aux couleurs du tournoi, je suis persuadée que tous les pubs doivent proposer des formules de circonstances.
– Allons-y, comme çà tu pourras nous parler de ta journée, proposa Christophe.
– Pourquoi pas ! Et vous petits cachotiers, vous me raconterez le début votre idylle.
Les trois amis partirent en direction du centre-ville, l’orage avait glissé au loin. Le ciel prenait des teintes orangés, violacés et bleutés. Le coucher de soleil était de toute beauté éclairant le Old Course. Saint Andrews venait d’offrir sa plus belle carte postale.
Annotations
Versions