Chapitre 123

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Je m'accorde dix minutes de préparation dans ma chambre le trac au ventre n'ayant jamais tenté ce style d'expérience. Ce que je dois me dire c'est que je ne fais rien de mal et étant toute jeune j'ai le droit d'essayer certaines choses. Je suis vêtue d'un soutien-gorge balconnet qui met en valeur ma poitrine en la laissant sortir de moitié de ma lingerie et d'un brésilien noir tout en dentelle laissant deviner ce qui se trouve en dessous. Je me sens compléxée lorsque je me tourne devant mon grand miroir, j'ai l'impression que tout déborde chez moi et vraiment ce n'est pas esthétique. Mes fesses tout comme mes cuisses sont grosses et le reflet du miroir accentue cette imperfection sans oublier la cellulite qui se loge dans mon fessier. J'attrape mon bourrelet sur le côté de mon ventre et le secoue en faisant '' blup blup ''. Vraiment il y a matière à attraper, je n'aime aucune de mes rondeurs à part peut-être mes seins qui mettent un peu de proportionnalité à mon corps. Bien qu'eux aussi je les voudrai plus petits. Aussitôt je me recouvre d'un kimono en satin, la ceinture me permet de refermer ses pans pour cacher mon corps disgrâcieux avant de passer au maquillage.

Je mets juste du mascara sur mes longs cils et un trait de crayon sous les yeux et m'entraîne vers la porte dans une démarche avec déhanché. Sentir mes formes généreuses bouger sous mon kimono me met mal à l'aise, Aïna attend sagement derrière celle-ci. Affecteuse elle m'enlace en froissant mes cheveux dans ses mains et attend que je lui désigne le fauteuil au fond de la chambre pour qu'elle s'installe confortablement.

Aïna me remercie d'un signe de tête puis son peignoire se dénoue tout doucement retombant au sol, c'est en petite culotte qu'elle s'assoit dedans et en push-up.

  • Tes lignes sont parfaites ! Lui dis-je. Qu'est-ce que j'aimerai être moins grosse ! Y a rien qui va chez moi surtout que je ne suis pas grande, tu sais combien ça me coûte de me déshabiller devant toi uniquement pour ça.

Aïna rapproche le fauteuil pour être plus proche de mon lit, elle se redresse pour me faire face jouant avec les mèches de mes cheveux.

  • Lou, arrête de te comparer à moi. De une on a pas du tout la même morpho et en plus de ça chacune ses complexes, j'en ai moi aussi. Apprends à t'aimer telle que tu es, surtout que tes formes sont en harmonie avec ton corps ! Et arrête de me parler de cellulite on en a toutes ! Mêmes les sportives de haut niveau ! Tu m'entends Lou, tu es belle ! Tu es magnifique comme ça, qu'est-ce que j'aimerai avoir ta poitrine et tes jolies fesses ! Hé c'est pas pour rien qu'on me surnomme la planche à pain ! Je fais avec tu vois, fais en autant !

  • Je ne supporte pas mon reflet dans un miroir dis-je en me tenant devant celui-ci. C'est plus fort que moi ! Je ne sais pas de qui j'ai hérité ça mes parents sont supers bien foutus autant l'un que l'autre ! Maman elle a un corps de fou, celui dont je rêverai d'avoir !

  • Lou, c'est parce qu'il s'agit de toi donc tu n'as aucune objectivité ! Rétorque mon amie en dénouant mon peignoire. Regarde ton cou, la naissance de ton décolleté et tes épaules... Ce sont des endroits fins chez toi, tu as un magnifique port de tête. Dégage ta poitrine, redresse là bien... Tu vois tu as fière allure, elle a une courbe agréable pour les yeux (elle passe une main professionnelle le long de mon décolleté). Ils sont beaux et symétriques, arrondis et ont un mouvement naturel, tes seins font partie d'une des plus jolies parties de ton corps Lou ! Alors tiens toi droite, mets les en avant sois fière de cet atout ! Serre bien tes omoplates super ! Quelle belle femme ! (Ses mains se glissent sur mes côtes jusqu'à ma taille). Là aussi tu es fine ma chérie, ton ventre est harmonieux ainsi, trop plat je t'assure que ça ferait très bizarre avec ta grosse poitrine ! Tes hanches sont féminines, tu les trouves trop larges mais pourtant c'est pareil c'est en harmonie avec ton buste, tu es juste canon ma Loulou ! Tu as de belles cuisses, c'est bien pour les hommes de pouvoir les attraper ! Les trois quarts préfèrent un joli physique avantageux comme le tiens plutôt qu'une femme toute maigre comme moi même si mon visage est plutôt pas mal le reste fait moins envie je trouve alors que toi, tu as tout pour toi ! Tes mollets sont fins et tu as de magnifiques chevilles ! Même tes pieds le sont ! Et tu prends soin de toi et de ton corps Lou, alors rassurée ?

J'ascquiesce en secouant doucement la tête, ses compliments sont en train de me redonner confiance en moi. Je m'allonge sur le lit fermant les yeux plusieurs minutes pour me mettre en condition et repenser au moment intime que l'on a partagé à l'extérieur. Etant visuelle et imaginative mon excitation revient réchauffer mon corps. Mes mains frôlent mon ventre avec le bout des ongles, je tourne la tête vers Aïna en continuant mes gestes après m'être débarrassée du kimono. Je suis pleine de tendresse que j'ai l'impression de ressentir la douceur d'une plume qui se faufile à l'intérieur de mes cuisses pour revenir toucher mon décolleté.

Mes mains s'écrasent sur les bonnets de mon balconnet pour les agiter gentiment et les malaxer à pleines mains allant imaginer celles de ma meilleure amie comme lorsque nous étions sous le carroussel. Il faudrait que je songe à racheter des soutiens-gorges certains sont beaucoup trop petits comme celui-ci qui fait ressortir une bonne partie de ma poitrine y compris mon aréole droite. L'autre main n'épargne aucun centimètre de mon corps jusqu'à même remonter coquinement sur mon brésilien en dentelle bien humide.

  • Tu es magnifique ma chérie et tout aussi désirable murmure Aïna. C'est super sensuelle d'assister à ton plaisir solo, qui en est un pour mes yeux... Continue fais comme si je n'étais pas là.

Je joue avec les bretelles de mon balconnet tirant dessus pour remonter le galbe de ma poitrine, je vais même jusqu'à les tirer avec mes dents pour faire la coquine et les yeux d'Aïna suivent chacun de mes gestes, elle me caresse du regard et c'est vraiment plaisant. Mon excitation est bien présente puisque ma main se rue sur mon minou pour le masser de haut en bas et de bas en haut avant de faire tourner mes doigts sur mon clitoris à travers la dentelle. Chaque pulsion se réveille créant de monstrueux picotements entre mes cuisses que j'écarte aussitôt. Je bascule la tête en arrière commençant à haleter en pinçant mon sein volumineux avec ma main, je gémis une première fois avant de venir faire descendre mes bretelles sur mes bras pour dégager une grande partie de ma poitrine seuls mes tétons sont encore cachés. Passer mes mains dessus n'arrange pas mon état, j'aime beaucoup m'occuper de cet endroit, sentir mes globes prendre du volume sous mes doigts.

  • Enlève le me chuchote Aïna.

C'est ce que je fais machinalement sous son ordre déposant mon soutien-gorge sur ma table de nuit, son regard coquin fait monter toute ma température corporelle dans de grandes bouffées de chaleur qui me font fondre de part et d'autre. Mes mains douces rejoignent ma poitrine pour la saisir pleinement avant de lui joindre de délicieuses caresses avec les paumes de mes mains sur toute sa totalité. L'excitation vient faire cambrer mon corps dans un arc-boutement sensuel où tout celui-ci est fièrement mis en avant de par ma position. L'électrisation de mes aréoles vient se faire jusqu'à mes tétons qui commencent à durcir sous la pression de mes doigts.

Je tremble comme une feuille succombant à petit feu à mon plaisir, cela me fait trop bizarre d'être allongée sur mon lit en train de me masturber devant ma meilleure amie qui n'en perd pas une miette quasiment la salive aux coins de la bouche. Mes doigts prennent la fuite le long de la ligne de mon ventre pour passer sous mon brésilien afin de vérifier l'humidité de ma vulve. Mes effleurements se poursuivent en descendant de mon clitoris jusqu'à mon vagin, celui-ci cède sous le poids de mes doigts venant glisser mon majeur entre mes petites lèvres. J'halète bruyamment beaucoup trop émoustillée par la situation et mon intimité hape la première phallange de mon majeur, quel bonheur !

Suivi de près par mon index, tous les deux recourbés pour effectuer les premiers gestes internes. La pression de mes doigts force sur les parois ce qui fait couler ma cyprine à l'intérieur de mes cuisses que j'ouvre en plus grand tout en me débarrassant de mon brésilien à l'aide de ma main libre qui aussitôt remonte titiller mes aréoles plates. Mon pouce roule mon clitoris et mes mouvements s'accélèrent en moi tels des marteaux piqueurs qui fonctionnent sans interruption.

  • Hummmmm... Haaaan ouiiii... Ouiiiii, oh que ça fait du bien, j'en ai très envie ...

Ce sont des chuchotements mêlés à mes gémissements qui sortent de ma bouche. Aïna est attentive aux moindres faits et gestes et je peux constater que le tissu de sa lingerie est humide vu la tâche présente au niveau de son entrejambe. La voir dans cet état provoque un pic intense d'excitation de ma part je gémis de nouveau sentant une irradiation de sensations dans tout mon bas ventre qui vient se contracter.

Je m'essouffle balançant ma tête en arrière à deux doigt d'un orgasme, je ferme les yeux inspirant profondément pour ne pas qu'il explose tout de suite. Très dur pour moi de garder le contrôle, le corps secoué par les spasmes et mes orteils qui s'écartent et se crispent. L'air s'expire fébrilement entre mes lèvres dans un souffle saccadé, ma poitrine se gonfle et s'affaisse vivement j'ai du mal à tenir.

Je sais très bien que je ne vais pas résister ! Mon plaisir est au point culminant alors mon pouce tourne très rapidement sur mon clitoris formant des vibrations, mes tétons sont pincés légèrement entre mes doigts et je constate une vive accélération de mon doigté faisant clapoter sonorement ma mouille. Mon corps se balance dans les draps et subit de fortes contractions mêlées aux spasmes, cela me fait crier de plaisir.

  • Aaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!! Ça viennnnnnnnnnnnt !!!!

L'explosion surgit m'élevant au septième ciel dans un cri de jouissance très intense et surtout à en fissurer murs et vitres de l'appartement. Reprendre ma respiration m'est impossible, j'ai l'impression d'être asthmatique. Je me tourne sur le côté pour pouvoir récupérer, ma poitrine se soulève de façon désordonnée et des gémissements étouffés sortent entre mes lèvres. Aïna vient s'allonger contre moi pour me prendre dans ses bras, caressant mes cheveux bruns et déposant un baiser sur ma tête.

La jolie jeune femme me parle longuement jusqu'à que ma respiration reprenne son rythme habituel.

  • Tu devais être très excitée ma chérie pour jouir au bout de dix minutes à peine murmure Aïna.

  • Il faut dire que tu as tout fait pour, sous ce carroussel... Te voir trembler de plaisir m'a fait beaucoup d'effet donc oui j'étais déjà bouillante avant de commencer ma puce...

  • Qu'est-ce que tu en as pensé de ce petit jeu ?

Ses yeux noisettes attendent une réponse et son large sourire vient creuser ses fossettes.

  • Ça m'a beaucoup plu Aïna, autant d'avoir joué avec toi que de m'être caressée devant toi ! C'était puissant et vraiment un appel à la sensualité ! Je... Fin tu vois ma respiration et mon coeur qui bat sous ma poitrine, j'ai du mal à m'en remettre !

  • Tu m'as offert un très beau spectacle confirme Aïna, les joues rougies. Et je confirme tu es magnifique Lou et trop excitante même ! Je suis encore trempée ! Hihi ! Par contre, on va devoir reprendre notre sérieux ma belle, il ne faudrait pas passer à côté de nos études, bien que l'on a droit de s'accorder de bons moments entre les devoirs ! Mais là il faut qu'on s'y mette ! On a une page entière d'exercices qui nous attend sur notre livre d'archi !

Aïna se revêtit l'air rêveuse le sourire accroché au visage. J'en fait tout autant qu'elle alors qu'elle noue ses cheveux en une tresse lui arrivant en bas du dos. La jeune femme reprend son sérieux en fixant ses lunettes rondes et violettes dont elle se sert pour la lecture, le travail sur ordinateur enfin tout ce qui peut abîmer les yeux au bout d'un moment. Aïna disparait quelques instants de la pièce pour tirer son fauteuil de bureau jusqu'au mien, c'est côte à côte que l'on commence la rédaction de nos exercices. Ma meilleure amie a une belle écriture bien qu'elle soit petite malgré ma préférence pour les grosses écritures, son côté italique est plutôt sympa. Nos cachiers de brouillons sont bien remplis sur la totalité de la double page, nous les apposons pour pouvoir comparer nos réponses avant de les étaler au propre sur le cahier d'architecture. Et ça, ce n'est que pour le premier exercice ! Il nous a fallu plus de deux heures et demies pour terminer la page d'exercices et dire que ce n'est pas terminé ! Il nous reste encore un plan chacune à dessiner juste après le repas du soir.

Je souffle complètement blasée faisant virevolter les quelques mèches de cheveux qui dépassent de ma queue de cheval, Aïna prépare le repas dans la petite cuisine m'appelant que c'est l'heure de se mettre à table. Je termine de sortir tout mon matériel de dessin, étalant plusieurs formats de feuille et différents crayons à papier ainsi que quelques règles et gommes. Comme d'ordinaire, nous allons manger en maximum un quart d'heure et taffer comme des malades jusqu'à plus de vingt-trois heures.

Et le repos dans tout ça ?

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