DEPART
de Jean Paul "Forvillem" MALACHANE
Le triste transport d'un chagrin extraordinaire lentement cheminait dans les rues bordées d'immeubles sans âme. Derrière des fenêtres aux rideaux délavés et vides de lumineux espoirs, seulement des ombres passant et repassant.
Un grand mur, austère, couleur grisâtre, au milieu duquel veille une porte métallique d'un vert glacial. Sonnette ..... Au bout d'un long moment, grincement de gongs vieillissants et rouillés.
Cour pavée, pieds tordus .....
Porte donnant dans une grande salle : pièce vide, haute en plafond, lumière crue, blanche, sans chaleur. D'un côté, une rangée de chaises en bois anonymes? En face, deux tréteaux supportant quelques planches assemblées : la douleur du dernier départ, des derniers instants d'intimité ..... Un masque sans vie, déjà loin, muet, sans étincelles de lumière .....
Trois hommes entrent. Sans paroles. Huit vis hâtivement serrées, la tache rouge d'un cachet de cire.
Tout est fait, tout s'arrête ..... Nous reverrons nous un jour ?
Nuits lumineuses d'été. Etonné sous une multitude d'étoiles et de comètes, il me semble que dans un éclair, l'une d'elle brillait par-dessus toutes les autres !
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