Tempête

Moins d'une minute de lecture

S’effilant jusqu’au plus profond.

Éclat sublime, divin, inouï

S’y noyant léger comme du plomb

L’océan noir tout autour

Avale vivants, marins et morts

Alors vient le vent sans détour

Portant d’autres voiles, d’autres ports

Tombé du ciel, tout droit depuis

S’émince, flanque le frisson

Le cheval se cabre, fuit

Le vent, la mer et la Mousson

Les yeux se ferment dès lors

De petits cercles sur l'horizon

L'homme attend, le marin s'endort


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