Chapitre 9: Une nuit ... Inoubliable ?

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: 20 h 53


Le temps passe. Je suis avachi sur mon canapé, Mélie est assis en face de moi un martini à la main, elle me regarde, guettant une réaction de ma part. Je n'en ai pas à fournir, mon cerveau, c'est éteins. Après avoir écouté l'histoire de Mélie, je ne savais plus quoi répondre, peux être aussi par ce que j'étais encore sous l'emprise de l'alcool...


"Andrew... Parle moi... Dis-moi quelque chose..."


Je n'en avais pas envie... J'avais cette furieuse impression d'avoir été dupé... Manipulé.


Je décide de me lever et de sortir prendre l'air. Je prends mon manteau, fouille dans un de mes tiroirs. Bingo ! J'en avais encore un, un paquet de cette douce et mortelle nicotine dont j'essayé de me séparer ses derniers temps. Mélie me regarde, triste, mais elle sait... Elle sait que j'en ai besoin actuellement. Je mets du temps avant de mettre la main sur des allumettes, faute de pas avoir de briquet fonctionnel, j'enfile mon par-dessus et jette un coup d'œil à cette femme assise sur mon fauteuil, comme une enfant punie après avoir fais une bêtise.


"Je reviens..."


"Ok..."


Je sors et je descends les marches en spirale de mon couloir sombre.


: 21 h 02


Je me retrouve dans la rue, seul, faiblement éclairé par le réverbère d'en face. Je m'assois sur le banc situé juste en dessous de cette lumière froide. Je m'assois et sors une clope. Il n'y a aucun bruit ce soir, on est bien loin des sons assourdissants du réveil. Je réfléchis, autant que l'alcool dans mon corps me le permet. Que dois-je faire ? Que dois-je lui dire ? Ça en fais trop d'un coup mon esprit ne tiens pas. Je tire encore une bouffé, recrachant une fumée acre.


: 21 h 30


Je suis à sec, mon paquet est vide, il ne m'en restait que 4 de toute façon. Je me lève péniblement, je suis exténué, ma journée à été longue, je crois... Je quitte mon banc, devenu familier, je rentre dans mon immeuble. Arriver devant chez moi, je me rends compte que j'ai réfléchi à tout, sauf à ceux que j'allais lui dire en revenant. Je mets quelques instants à me décider à entré.


"toc toc toc"


Je toque à ma propre porte ? Je suis devenu fou ou quoi ?
Mais je n'entends personne me répondre, j'entre doucement.


"Mélie ?"


Pas de réponse. Elle a dû s'endormir, je regarde dans le salon les lumières sont éteintes et je vois sa forme allongé sous une couverture de fortune sur le canapé. Je percute maintenant la journée qu'elle à du vivre, la vie qu'elle doit mener... Je m'en veux de n'avoir pensé qu'à moi...
Je me cale dans le fauteuil en jetant ma veste sur le porte manteaux... Manquée, ma veste tombe en masse difforme sur le sol. Lamentable. Je tourne mon regard vers mon horloge numérique.


: 21 h 50


Il est encore tôt, mais il s'est passé tellement de choses... Mon cerveau est toujours un peu brouillé par l'alcool, mais ça vas mieux, je me lève et me prépare un chocolat chaud. Ça me calme toujours quand je suis perdu, plus un aspirine, l'alcool ne s'est pas dissipé entièrement non plus. Je m'allonge sur mon lit tout habillé et je lance une série netflix sur mon pc portable. Et .... Je m'endors comme une nouille.


: 3 h 01


Ma nuit est agitée. Peupler de cauchemars, de comas partiels et de réveil en sursaut.
Je sens une présence se glisser à coté de moi, j'ouvre un œil et je vois Mélie qui me regarde, je ferme vite les yeux, je pense réver.


"Désolé..."


Je me souviens de ce mot... Puis plus rien. Me voilà reparti dans les bras de Morphée.


: 6 h 01


"BOUM BOUM BOUM "


Je me réveille péniblement comme si on martelait mon crâne.


"BOUM BOUM BOUM "


Encore une fois... La sa ne vient pas de mon crâne...


" Monsieur Andrew ! Ouvrez ! C'est la police ! "


Sur ses mots, mon cœur fit un bond et mon cerveau un salto.


Quoi ? Que fait la police chez moi ??


Je me lève péniblement de mon lit, enfile des vêtements plus convenables et essaie de ranger un peu les bouteilles éparpillées dans mon appart et d'aérer un peu...


"BOUM BOUM BOUM "


Ils vont défoncer ma porte ma parole !


"J'arrive, j'arrive ! "


Je m'empresse d'aller leur ouvrir. J'ai à peine eu le temps d'atteindre la poigné que la porte vole en éclats et moi avec.


Ma tête cogne le mur, le sang chaud coule le long de ma tempe. Deux hommes me saisisse, me relève, sans pour autant m'aider, il m'emmène dans un fourgon en bas de chez moi et me passe de jolie bracelet en argent au poignets.


: 6 h 06

Un policier, en tenue de commando, m'explique que d'après des renseignement qu'ils possèdent, je serais à la tête d'une entreprise criminel qui sévirait dans Valence...


Je suis embarqué pour trafic de drogue... Moi ? Sérieusement ?? C'est quoi se délire ?!

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