Chapitre 7 : Un rêve et un verre brisés

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: 20 h 06


Le monde tourné autour de moi, je restais immobile allongé au sol. L'agent au téléphone tenté désespérément de me parler, de m'atteindre. Mais sa voix butée contre mon oreille. Après un moment immobiliser comme une statut, je me lève et jette mon téléphone à travers la pièce, il vint s'écraser contre le bar de ma cuisine et se brisa en deux.
Je hais le monde qui me fais tant souffrir.


Je hurle, je pleure, j'ai tellement de rancœur qui s'évacue ! J'en perds la raison je sais même plus pourquoi, pour qui je souffre, je ne sais plus ce que je fais. Ma tête tourne, je m'allonge sur mon canapé. Le chagrin me monte à la tête. Ma main me fais mal, elle saigne, mes ongles se sont enfoncé dans ma paume profondément. Je ne savais pas que c'était possible d'avoir aussi mal.
Je me lève, déterminé à noyer mon chagrin. Je prends une bouteille de Jack dans un placard et me sers un verre, puis un deuxième, un troisième ... Je me rassois sur mon canapé avec la bouteille... Je prends une gorgée qui me brûle la gorge, je tousse un peu, mais j'en reprends une. Combattre le mal par le mal comme disait ma grand-mère. Je dodeline de la tête, je rigole alors que des larmes coulent sur mes joues. Putain qu'es que je fous ! Même mon corps ne sais plus ce qu'il doit faire.


: 20 h 28


J'entends un bruit dans le couloir. Sûrement le voisin qui rentre. Je l'entends courir dans les escaliers. Moins fort, je suis alcoolisé là ! Merde ! Les pas s'arrêtent, punaise ça fait du bien un peu de silence. L'alcool me fait un sacré effet dis donc. Je commence à percuter que j'ai agi de façon exagérer... Je la connaissais à peine ! Pourquoi je mets dans des états pareil... Je prends la bouteille, je porte le goulot à mes lèvres, une fois de plus...


* Toc toc *


Je manque de m'étouffer !
On vient de toquer à ma porte où je rêve ?


" y a quequin ? "


Je commence à être ivre mort, j'ai peut-être des hallu... Personne ne répond. Faut dire j'ai pas parlé bien fort... Je recommence mon geste si bien commencé, déterminer à le finir cette fois.


*TOC TOC TOC*


La, je m'étouffe vraiment !


Je crache des postillons un peu partout devant moi. Je n'ai pas rêvé cette fois, on a bien toqué à la porte, super fort en plus. Je me lève et je titube jusqu'à l'entrée, j'essuie le filet de bave sur le coin de ma bouche et me regarde vite fais dans le miroir du vestibule. Je suis pitoyable.


Je regarde à travers l'œil du judas, métaphore ? Je ne crois pas.
Mais personne de visible dans le couloir, sûrement un petit plaisantin... Je porte une nouvelle gorgée à mes lèvres... Je lance encore un regard dans le couloir histoire de ne pas me faire avoir encore une fois.


Mon cœur s'arrête de battre. Réellement, il s'arrête, je ne sens plus rien, mes poumons se vide de l'air inspirer.


Accoudé contre la porte et je reprends mon souffle avec difficultés, je me frotte les yeux. Noyer dans l'alcool, j'avais dû avoir une vision. Incertain, de ce que j'avais cru voir, ma main s'avance de la poignée de la porte en tremblant, l'alcool devait jouer un peu avec moi, vu que les tremblements incontrôlés se répandé dans mon corps tout entier. Je me résigne à ouvrir. Il faut que j'en aie le cœur net.


*TOC ...*


La main de la personne, levée pour frapper à la porte tomba dans le vide, un peu comme la bouteille que je lâchais sous le choc.


La personne que j'avais en face de moi... Je n'y croyais pas.


"Bonsoir Andrew"


Cette voix... Ce n'était pas un rêve !


"Mélie..."

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