Voyons nous tels que nous sommes et jouissons

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Je le vois dans tes yeux, désireux de trouver cette liberté par nos divertissements nocturnes. Je le vois aussi à ton corps élancé, qui se meut avec élégance. Mes yeux se font presque inquisiteurs devant ta silhouette mouvante et au rythme sensuel de chacun de tes gestes. Je m'attarde tout particulièrement sur tes hanches qui m'attirent, telle la sirène charme le marin. Je te regarde, dans chaque geste qui redessine tes charmantes courbes avec une telle précision, que je puis en tracer les courbes, enflammées par le désir grandissant qui circule en toi.

Je te sens, lorsque je te prends dans mes bras, brûlante, attendant que je réponde par un geste à cette immédiate promesse de luxure, lorsque tes yeux se plissent et que tu me regardes, me transperçant de ton regard qui appellent mon désir. Ma prise, alors, se raffermit autours de ton corps, en voyant tes lèvres de nymphette se former en un sourire coquin. Je sens ton souffle érotique, lorsque d’un geste, je te relève légèrement le menton, rejetant ta tête en arrière ou sur le côté, te scrutant toujours de mes iris scintillant de ce désir pour toi qui me brule, que je caresse tes hanches, remonte sur ta poitrine, puis ton cou charmant, de mes mains.

En cet instant, nous ne sommes que des poupées l’un pour l’autre, sentant tes hanches de façon si sensuelle frôler les miennes, que nos souffles se font courts et que nos mains parcourent nos corps. Je peux la sentir cette tentation, ce magnétisme qui depuis, la première fois que je te vis, m’attire vers toi. Je le sens ton aura, à la fois chaude et délicieuse, alors que mes yeux se reflètent dans tes pupilles chargées de promesses de ce plaisir charnel à venir et que nous allons partager. Je te sens y'infiltrer jusque dans mes entrailles, si belle, provocante, séduisante

Tu es si proche à présent, la distance nous séparant s'amoindrissant entre chaque bouffée d'air franchissant nos lèvres, alors que je t’attire contre moi. Je le ressens, ton pouls qui s'accélère à chaque mouvement qui te guide vers moi, belle nymphette. Cette soif viscérale de ton plaisir qui me ronge de l'intérieur s'intensifie, insatiable, alors que ton parfum imprègne ma peau, l'odeur de ton corps, ton odeur, attirante, érotique.
Approche ma jolie princesse viens, laisse-moi te goûter.

Je ne me peux que me sentir bien, de sentir, pressée contre moi jusqu'à ne laisser aucun filet d'air nous séparer, ressentant ta chaleur et les tremblements de ton corps, si délectable, entendant les battements erratiques de ton cœur, ton désir suppliant d'être assouvi. Je me penche, le nez enfoui contre la douceur exquise de ton cou, s'imprégnant de ta douce odeur en embrassant ta peau tentatrice, ponctuant chacun de mes baisers d'un coup de langue. Le gémissement d'envie qui franchit tes lèvres aiguise mes sens.

Dans cet atmosphère piquant, chargée d'arômes émanant de nos corps qui se meuvent., sentant les draps glissant contre notre peau brûlante, le bruit lascif des chairs qui se mêlent et de ce concert de gémissements, de plaintes, de soupirs veloutés. Je relève ton visage gagné par la fièvre et humidifie tes lèvres d’une baiser long et langoureux, puis laissant mon souffle chaud caresser ton corps fébrile et offert. Lorsqu’avec délectation, je te dévêtis et laisser choir un à un tes vêtements de mes gestes lents. Quel plaisir d’exposer tes formes affriolantes et déjà excitées à l’idée que bientôt, ce désir sera comblé, te caressant, et qu’ainsi ouverte comme une fleur que je dévoile pétale après pétale dans cette attente fébrile de faire jaillir ton miel. Tu es pleinement toi-même, lorsque perdant tout contrôle, je prends ta bouche de mes lèvres et de ma langue, cette antre chaude et moite, prête à m’accueillir, prémisse du plaisir ultime qui t’attend dans mes mouvements linguaux. Docilement, je te savoure, goutant cet instant éternel, baisant ton visage d'ange.

Alors, je recouvre ton corps, étendue telle une offrande à un dieu, frôlant du bout de mes lèvres, tes seins dénudés, ressemblant à une œuvre des plus grands peintres, traçant ce chemin alléchant de promesses insoupçonnées de plaisirs, ondulant lentement, t’arrachant des petits cris de plaisir, tandis que je m’abreuve de ton divin nectar de ta jouissance, assise sur ma face, continuant tes déhanchements lents et délicieux, traçant sur ta douce intimité, des cercles autour de ton bouton rose avec la langue. Nulle goutte ne doit être perdu, ni gaspillée.

Je te sens sombrer, en sentant les soubresauts de ta chair brûlante qui étreint, se resserre autour de ma sure virilité comme un écrin de soie. Je sombre moi aussi, profondément enfoui en toi, entendant le claquement de tes hanches contre les miennes, alors que saisissant ta taille pour te faire descendre plus loin sur ma dure virilité. Oui, comme ça, laisse-moi te combler et te vénérer de mes assauts orgasmiques.

Je perçois, roulant le long de mes cuisses, perlant de ta féminité, divinement chaudes et frémissantes. Elle se resserre autour de ma hampe, soutirant un autre gémissement exquis à ta bouche, puis, tournant ton visage vers moi, te dévorant les lèvres, engloutissant chaque halètement plaintif de ton abandon, de ma langue. À cet instant, où je plonge dans les tréfonds de ton corps de muse, fouillant ta chair. Tu as définitivement abandonné toute forme de pudeur, à la fois docile et gourmande. Insatiable, tu te trémousses sur moi, ondulant du bassin avec autant de volupté et de séduction que ces maitresses de l’orient lointain, vibrant de désir, mon corps, tu as marqué, mon âme tu possèdes, par les vagues successives de ton plaisir, relâchée et haletantes contre, elle inondant mon corps de ta jouissance et berçant mes oreilles de ta charmante litanie.

Je caresse ta peau en sueur, ton corps fiévreux, glissant à l'intérieur de tes cuisses palpitantes et trempées du breuvage le plus savoureux. Je te presse contre moi et accélère mes mouvements, encouragé par la ferveur de tes gémissements, la plus belle des prières, notre étreinte se fait plus ardente, vigoureuse, saccadée, cherchant à atteindre ce moment de dévotion partagée et de plénitude extrême. Encore une fois, ton esprit part dans les hautes sphères alors que mes mains attrapent tes hanches pour m'enfoncer aux tréfonds de ta douceur palpitante, te pénétrant en un ultime assaut. Nos mains qui se crispent, agrippent les draps alors que tu me chevauches frénétiquement, guidée par mes plus bas instincts et mon désir de toi.

Je sais que tu en as envie, que je te possède, comme tu me possèdes, que je t'apprivoise, comme tu m’apprivoises, avec douceur, passion et fermeté. Vas et profites de mon corps comme tu le souhaites pour ton plus grand plaisir, et pour le mien. Je veux que tu me fasses soupirer, geindre et crier de jouissance.

Ton corps se relâche sur les draps mouillés, tandis que je reprends mon souffle. Je te prends les lèvres, pousse un gémissement en ce plaisir libérateur, cette explosion orgasmique partie du plus profond de mes entrailles. Mais je sais que tu n’as qu’une envie, recommencer. Tu as envie d'être ma nymphette muse qui me séduit, celle, qui n'ayant pas froid aux yeux, ose m'attirer dans ses irrésistibles filets.

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