Aton
Toutes les étoiles tombent dans un puits,
Comme des djinns phosphores qu'exhale de l'ambre,
Comme un de ces secrets qui m'exaltent depuis
Que je t'ai vu mourir et renaître en septembre !
Quel mystère couve ton kaléidoscope ?
Ton éclat sombre en moi ou trop fort ou trop pâle.
J'ai douté, souvent, de jamais voir l'héliotrope
Embrasser pour de bon l'azur nychtéméral.
Je scrute les sommets d'où tes yeux nous contemplent,
Et dont j'ai vu tomber des rayons sur le temple
Que nous te réservons au creux de la poitrine.
Mais je crois que la mer n'était rien qu'un mirage,
Lorsque de tes perles comme d'un coquilllage,
Elle reflétait ta beauté alexandrine.
- Et la tempête tonne et rend un homme aphone.
(Publié dans le journal de mon école ; le titre pourrait changer, pour Grotte par exemple, afin de mieux l'insérer parmi les autres - il a d'abord été écrit isolément -, l'ennui étant qu'on y perdrait un peu de la compréhension ; d'ailleurs, vous ne pouvez que manquer plusieurs références plus ou moins personnelles)
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