10. Synthèse et sommaire

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SYNTHÈSE et SOMMAIRE :


Pages 1 à 3 : Les sujets comprenaient 119 volontaires sains et 26 683 patients souffrant de diverses affections psychiatriques telles que des traumatismes cérébraux, des troubles bipolaires, des troubles de l’humeur, des troubles de la schizophrénie et des troubles psychotiques et de trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Au total, 128 régions cérébrales ont été analysées au repos et lors d’une tâche de concentration.

Comprendre ces différences est important car les troubles du cerveau affectent les hommes et les femmes inégalement. Les femmes ont des taux beaucoup plus élevés de maladie d’Alzheimer, et de dépression, qui est elle-même un facteur de risque de la maladie d’Alzheimer, et les troubles anxieux, tandis que les hommes ont des taux plus élevés de TDAH.


Pages 4 à 7 : Les différences sont tellement visibles qu’elles sautent aux yeux.

Chez l’homme : câblage principalement de haut en bas sur le cliché A, c’est-à-dire à l’intérieur de chaque hémisphère cérébral (moitié de cerveau).

Chez la femme, câblage plus transversal, de gauche à droite, connectant les deux hémisphères entre eux.


Pages 8 à 9 : Une concentration plus dense de cellules nerveuses


Pour autant, le cerveau féminin utilise moins de matière grise que le cerveau masculin pour arriver aux mêmes résultats. En effet, comme l'expliquent les chercheurs, les hommes possèdent plus de cellules cérébrales mais les femmes, elles possèdent davantage de connections entre leurs moins nombreuses cellules. Ceci permet une transmission plus rapide des informations à travers le cerveau.


Page 10 : Quelque 41 % de femmes sont diplômées d'un Bac + 2, contre 32 % chez les hommes. Pour les premières, le taux d'emploi est de 59 %, tandis qu'il est de 70 % pour les hommes. “Quelles que soient les différences, rien ne justifie les discriminations”, posait Franck Ramus en conclusion d'une conférence, selon Le Figaro. “Le cerveau a-t-il un sexe?” En somme, selon le scientifique, “il existe une confusion entre l'égalité en droit et l'égalité de fait. […] Pour que nous soyons tous égaux, il faudrait non seulement que nous soyons tous des clones, et donc tous de même sexe, et que, en plus, nous soyons élevés dans des conditions de laboratoire strictement à l'identique. Ça fait envie à quelqu'un?


Page 11 :Il précise : "Quand on demande à des gens de décrire quelqu'un de créatif, ils lui associent souvent des qualités telles que la prise de risque, l'esprit d'aventure ou encore l'autonomie. Des caractéristiques qu'ils attribuent généralement aux hommes."Cependant, il n'y avait aucune différence entre les sexes s'agissant d'évaluer la créativité les créateurs de mode. Les stéréotypes masculins traditionnels pouvant être plus difficiles à appliquer à cette activité... Ce qui est (encore) un stéréotype ! 


Page 12 : Lors de cette expérience, des hommes et des femmes ont visionné une série d’images et ont indiqué si elles suscitaient des émotions positives, négatives ou neutres. Pendant ce temps, l’activité de leur cerveau était scrutée par une technique d'imagerie. Le premier constat, c’est que les femmes réagissent effectivement de manière plus émotive, plus sensible, aux représentations négatives.


L’observation la plus importante, expliquent les chercheurs, concerne la connexion entre deux zones du cerveau :


• le cortex préfrontal dorso-médian, impliqué dans des processus comme la perception, le raisonnement, l’analyse…

• l’amygdale, une région importante dans la détection de la menace, et qui s’active lorsqu’une personne est exposée à des images de peur ou de tristesse…


Pages 13 à 14 : Le souvenir de la douleur influe-t-il sur la sensation douloureuse?


L’effectif du volet humain de l’étude comprenait 41 hommes et 38 femmes de 18 à 40 ans. Après avoir installé les sujets dans une pièce (ou, dans le cas des souris, dans un contenant de forme précise), on a provoqué une faible douleur par l’application de chaleur sur l’avant-bras ou sur la patte arrière. Les humains devaient évaluer la douleur sur une échelle de 1 à 100; chez les rongeurs, la rapidité avec laquelle les animaux s’éloignaient de la source de chaleur tenait lieu d’évaluation. Immédiatement après le déclenchement de cette faible douleur, on a fait ressentir aux sujets une douleur plus intense, suivant le principe du réflexe de Pavlov. Plus précisément, on a demandé aux participants de faire des exercices avec les bras pendant 20 minutes en portant un brassard de tensiomètre gonflé à bloc, ce qui provoque une douleur insoutenable : seulement sept des 80 sujets l’ont évaluée à moins de 50 sur une échelle de 100. Aux souris, on a injecté du vinaigre dilué afin de provoquer des maux d’estomac pendant une trentaine de minutes.


Pages 15 à 16 : • Pleurer est un puissant outil de communication : cela exprime l’impuissance et appelle la compassion. Pour les femmes avec des bébés, cela a pu être un moyen d’évolution pour se protéger contre des attaquants.


• Pleurer est aussi une forme d’empathie : cela exprime l’engagement dans la douleur ou dans la peine de quelqu’un d’autre, en particulier chez les personnes âgées. En ce sens, les pleurs contribuent à la cohésion sociale.


• Dans notre culture, les pleurs sont socialement mieux acceptés pour les femmes que pour les hommes, qui doivent retenir leurs larmes. Ceci vaut pour les pleurs en public mais pas dans les cercles privés. Curieusement, les différences semblent plus grandes dans les pays qui ont une plus grande égalité hommes - femmes que dans les pays avec moins d’égalité.


• Il n’y a guère de différence entre les hommes et les femmes dans les moments émotionnellement et dramatiquement forts, comme un deuil ou la fin d’une relation. Sans doute parce que pleurer dans de telles circonstances est socialement acceptable pour les deux sexes.


Page 17 : LES FEMMES SONT PLUS INTELLIGENTES QUE LES HOMMES, PEU IMPORTE L’ÂGE !


Avec les données obtenus, les scientifiques ont calculé l’âge de chaque candidat grâce à un algorithme. Puis ils ont comparé leurs résultats avec l’âge réel du participant. Du côté des femmes, on obtient en moyenne un âge cérébral 3,8 ans en dessous de celui chronologique. Elles auraient donc plus de capacités cérébrales que les hommes au même age !

« Cela prouve que le sexe a un effet sur le vieillissement du cerveau, métaboliquement parlant » dévoile Manu S. Goyal à CNN. Il est d’ailleurs l’auteur de cette étude. Les chercheurs donnent aussi plus d’explications :

« Ce n’est pas que les cerveaux des hommes vieillissent plus vite : ils commencent l’âge adulte en ayant environ trois ans de plus que ceux des femmes, et cela dure toute la vie (…) Je pense que cela pourrait signifier que les femmes ne connaissent pas autant de déclin cognitif au cours des dernières années parce que leur cerveau est effectivement plus jeune, et nous travaillons actuellement sur une étude pour le confirmer. »

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