Prologue

C'est une sensation qui ne le quitte pas. Une sensation de tous les jours, de chaque instant…

(Écrit pour un défi en 2017)

Je l'avais vu sur la toile.

Ça m'a donné envie de m'inscrire ici et j'ai répondu à ce défi par le texte qui suit.

Bonne lecture si ça vous dit.

P.S Le chapitre qui suit est une version de 2012, soit 5 ans avant.

J'ai aussi la 1ère version écrite lors d'un atelier d'écriture, mais là...

Franchement... Il y a beaucoup trop à redire.

Fin du prologue

Elle était tout, tout, pour lui, sa Mimi.

Et ils étaient bien contents, de se retrouver, en fin de journée, tous les deux à la maison.

Et après le repas, ils sortaient et s'en allaient se promener, ensemble, le long du canal.

Ils tenaient bien la route, tous les deux, depuis toutes ces années.

Lui, tout a ses côtés, affairé, elle, toujours à sa gauche, elle, pas du tout gauche, plutôt vive et agile.

Ils n'auraient loupé cette ballade nocturne, pour rien au monde.

Et ils cheminaient ainsi, lentement, la nuit tombée, sous les arbres, les lampadaires éclairés, à cette heure, et aussi sous les étoiles.

Il lui murmurait tout en marchant de tendres paroles, lui chuchotait des mots doux.

Au moment de rentrer, ils s'arrêtaient, à côté de l'arbre, au pied de la porte d'entrée.

Là, ils prenaient leur temps, lui, il empruntait son air grave et sérieux, et il ne la quittait pas, une seconde, des yeux.

Ils profitaient de ce bon moment présent, prenant leur temps posément.

Et lorsque la fraicheur tombait, soudainement, rapidement, brusquement, il rompait tout d'un coup le charme, de ces moments de rêve, avec un volte face brutal.

Ce qui pouvait laisser de glace. Il se mettait alors à la toiser froidement et à tirer sèchement sur la laisse, en 2 coups rapprochés, tout en lui disant « Allez ma Mimi, Un dernier petit pipi ».

Le toutou, s’exécutait, aussitôt, illico presto, tandis que lui se tournait afin de regarder au loin l'horizon…

Elle était tout, tout, pour lui sa Mimi.

Marco O'Chapeau, le 29 octobre 2017