Evolution, récit fantastique gay

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Evolution

Chapitre 1 : dix-huit ans + un jour (retour en arrière)

« Hôpital Begin »

Un cri d’alarme retenti soudainement dans l’enceinte de l’établissement.

- Alerte type « A » !!!! alerte type « A » !!!!

Le docteur Mathéi, médecin général de l’hôpital militaire Begin lève la tête et d’un froncement de sourcils, il se dirige d’un pas rapide vers le secteur maternité dans la zone de quarantaine depuis la récente loi sur « la protection du personnel soignant ».

- Bah !!! encore un mort né comme d’habitude.

Il n’est encore qu’à mi-chemin, qu’un nouveau message vocal retenti.

- Evacuation du secteur quatre !! ceci n’est pas un exercice !! je répète, ceci n’est pas un exercice !! seules les personnes de permanence équipées de leurs protections oculaires peuvent y circuler.

.

Puis après encore quelques secondes les hauts parleurs reprennent.

- Le docteur Mathéi est prié de se rendre de toute urgence au secteur quatre, je répète, le docteur Mathéi est prié de se rendre de toute urgence au secteur quatre.

Le général est surpris d’être appelé, puisqu’il a pourtant bien pour habitude de venir constater chaque cas de naissance de type « A » dans son établissement et tous ses collègues sont parfaitement au courant de cet état de fait.

Depuis dix ans, le monde entier connait une recrudescence de morts né ayant la particularité nommée par défaut d’autre chose « type A », car personne à ce jour ne sait encore expliquer ce qu’il en est des vagues de suicides venant du personnel hospitalier entrer en contact avec ses nourrissons.

La seule chose de sûr c’est que la vision directe de ces bébés morts en est l’unique cause, aussi depuis bientôt deux ans maintenant, une loi internationale délimite dans chaque hôpital de chaque pays une zone de sécurité maximum dans les services dédiés aux nourrissons et à la périnatalité.

Des lunettes spéciales ont finalement été testé, afin qu’un certain « flou » supportable par le plus grand nombre ne permette pas une vision claire des bébés.

Pourquoi seule la mère de l’enfant n’en est pas affectée, encore une question sans réponse à ce jour parmi des milliers d’autres.

Un interne affolé s’avance vers lui.

- Docteur !!

- Hein !!

Toujours dans ses pensées.

- Oui !! quoi ?

- Il faut vite vous rendre au secteur quatre, on vous cherche partout.

- Oui !! oui !!! il ne va pas s’envolé quand même !! transporter le corps en salle de dissection, j’arrive !!

- En dissection ? mais docteur on ne vous a donc rien dis ?

- Non !! dis quoi ?

- L’enfant est vivant, c’est un garçon et il affole tout le monde avec ses cris.

Sa phrase, il la termine seul car déjà son patron est parti comme une flèche en bousculant tout sur son passage.

Dans sa tête. « Vivant ? il a bien dit vivant ? mon dieu que dois-je faire ? pourquoi faut-il que ça arrive dans mon hôpital ? mais qu’est-ce qu’ils ont tous à me regarder comme ça ? »

Il arrive légèrement essouffler au service maternité.

- Quelle chambre ?

Une infirmière munie des fameuses lunettes.

- Ah !! c’est vous docteur !! chambre douze !

- Il est réellement vivant ?

- Oh oui !! pour être vivant, il l’est !!

- Qui est avec l’enfant ?

- Juste sa mère, elle lui donne la tétée pour le faire taire, sinon cela nous rendait tous dingues.

Le général reste un instant surpris par la réponse.

- Comment ça… tous dingues ?

- Je n’ai pas d’explication logique docteur, je peux juste vous dire qu’on se seraient tous battus entre nous pour lui venir en aide si sa mère ne lui avait pas donné le sein.

- Et vous étiez nombreux ?

- Non docteur juste nous trois avec Alice et Damien le garçon de salle.

- Vous êtes consigné tous les trois, interdiction de quitter la zone tant que je n’aurais pas vérifié certaines choses.

Chapitre 2 : dix-huit ans + un jour (retour en arrière) (suite)

Le général se dirige alors vers la fameuse chambre douze, prend les lunettes et après une petite hésitation prend également deux protections auditives, qu’il s’empresse ensuite d’introduire légèrement dans chacune de ses oreilles.

Ainsi équipé et après avoir pris une grande inspiration, il entre dans la pièce en apercevant en mosaïque le lit avec la mère et son enfant dans les bras.

- Bonjour madame.

- Bonjour docteur.

- Comment va-t-il ?

- Il dort docteur !

- Et pour vous, ça va ?

- Oh oui docteur !! je suis la plus heureuse des mamans vous savez, un fils !! Rendez vous compte, depuis le temps que nous essayons d’avoir cet enfant avec mon mari.

- Vous aviez été prévenu que cet enfant était spécial, normalement il n’aurait pas dû être viable ?

- Bien sûr docteur mais comme vous le voyez, il est bien vivant.

- Je ne vous cacherais pas qu’il va falloir s’organiser autour de ce … « garçon »

La mère visiblement songeuse des dernières paroles qu’elle vient d’entendre, finie par reprendre la parole.

- J’ai vu ce qu’il c’est passé avec le personnel du centre tout à l’heure, ils se seraient entretués si je n’avais pas calmé mon petit Julien.

- Vous pouvez m’expliquer ça en quelques mots ?

- C’était bizarre en fait !! on aurait dit qu’ils leurs étaient insupportable que mon bébé pleure, c’est pourtant une chose normale à la naissance…. Non ?

- En effet, je ne comprends pas moi non plus… et à vous, quel effet cela vous à fait de l’entendre pleurer ?

- Rien !! juste que je me suis dit qu’il avait faim et d’ailleurs je ne me suis pas trompée, car il a cessé dès que je lui ai donné la tétée.

- Une autre question et je vais vous laisser vous reposer.

- Entendu docteur, je vous écoute.

- Quand vous regardez votre enfant, vous le voyez comment ?

Surprise de la question.

- Mais !! comme un bébé normal, voyons !! je ne comprends pas bien ou vous voulez en venir.

- Heu !!! je voulais dire, physiquement… vous le trouvez comment ?

- C’est mon fils, non ? alors forcément c’est le plus beau bébé qui soit.

Il sait pertinemment qu’il ne tirera rien de plus d’une mère vis à vis de son enfant, ce qui finalement est tout à fait normal en soit.

- Excusez-moi encore de vous avoir déranger, je repasserai tout à l’heure après le déjeuner.

- Entendu docteur.

***/***

Le bébé maintenant repu, sommeil en toute tranquillité bien au chaud dans les bras de sa mère.

****/***

Le général repart alors d’un bon pas, presser qu’il est de rentrer dans son bureau afin d’aviser sa hiérarchie de cette nouvelle pour le moins incroyable qu’est un cas de type « A » vivant !!!!

***/***

« Quelques jours plus tard. »

- Allô !! monsieur le président ?

- C’est vous général ?

- Oui c’est bien moi, le général Mathéi

- Pourquoi criez-vous de la sorte, je ne suis pas sourd ? Est-il réellement vivant ?

- …comment ? hein ? ah oui, une seconde s’il vous plaît !

Il enlève ses protections auditives.

- Là ça va mieux maintenant, vous pouvez répéter la question ?

- Est-il vraiment vivant ?

- Oui je confirme monsieur, d’ailleurs il va bientôt avoir une semaine.

- Comme vous le savez général, nous sommes en visioconférence avec les principaux responsables de chaque nation et nous vous écoutons, que proposez vous ? faut-il éradiqué la question ou l’étudiée ?

***/***

« L’éradiqué !!! Ils voudraient tuer le bébé ? ha non alors !! Jamais je ne laisserais faire une chose pareille !! vite Antoine trouve une solution.

- Monsieur, heu… !! excusez-moi, je voulais dire messieurs !! je suis persuadé qu’il faut laisser cet enfant grandir normalement en prenant bien sûr toutes les précautions possibles. Nous en sommes à combien ? dix ? vingt ? trente millions de bébé « type A » mort né et combien de suicides ? deux ? trois fois plus ?

- Les chiffres exacts sont de trente six millions deux cent quatre vingt dix huit milles deux cent huit bébés répertoriés à ce jour et de quatre-vingt-huit millions quatre cent dix neuf milles sept cent dix-neuf suicides en résultant.

- Pour un seul bébé vivant avec zéro suicide ? vous ne croyez pas que cela mérite l’expérience demandée ?

Chapitre 3 : dix-huit ans + un jour (retour en arrière) (fin)

- Vous suggérez donc de laisser vivre cet enfant ?

- Bien entendu, il parait évident que c’est la seule solution pour comprendre ce qu’ils sont en réalité.

- Vous en pensez quoi général ? que sont ces enfants pour vous ? allez !! dites ce à quoi vous pensez, même si c’est la pire des absurdités.

Le général marque un temps d’hésitation.

- Je pense qu’il y a une forte probabilité pour que ces enfants soient le début d’une nouvelle ère pour l’humanité.

- Des mutants ?

- Non !! pas des mutants, mais plutôt une évolution naturelle comme l’homo sapiens a remplacé le Cro-Magnon.

- Dans ce cas, pourquoi alors tous ces morts ?

- Je pense que pour les enfants…

Il hésite.

- …et bien que la nature fait des tests.

- Et pour les suicides ?

- Une protection peut être ?

Un long silence, puis.

- Intéressant !! expliquez-vous !!

- Le fait que les enfants soient morts n’aurait pas été supporté ? il me semble que quasi tous les suicides sont liés au désespoir de ceux qui les ont vu périr et qui ensuite ce sont donné la mort, alors que cet enfant bien vivant n’a pour le moment occasionné aucunes perturbations graves notoires.

- Mais le personnel avait ses protections ?

- Oui bien sûr…. Si ce n’est que peut être !!

- Oui ? quoi !! qu’avez vous remarqué ?

Le général raconte alors l’incident lié aux pleurs du bébé et à la réaction maternelle, qui aussitôt lui a donné le sein.

- En effet c’est troublant !! vos déductions nous paraissent saines et nous vous accordons le droit de maintenir en vie cet enfant afin de mener à bien son éducation.

- Merci beaucoup messieurs, je vous assure que nous mettrons toutes les protections nécessaires pour qu’il n’y ait qu’un minimum de « dégâts collatéraux », s’il doit y en avoir bien sûr.

- Cela va de soi, nous exigeons en retour un rapport semestriel d’avancement de vos travaux et chaque année nous prendrons ou non la décision de continué ou d’arrêté le projet.

- Mais !! nous parlons d’un enfant là !!

- ……………….

- Vous entendez quoi par arrêter le projet ?

- Vous le savez très bien docteur… mais dites-nous ? avez-vous approchez ce garçon ? je veux dire de prés ?

- Heu !! oui bien sûr mais uniquement avec les protections que j’ai jugé utile, oculaire et même auditives à cause des cris, pourquoi cette question ?

- Juste parce qu’ils nous semblent que vous protégez déjà beaucoup cet enfant.

- Et vous pensez à quoi ?

- Vous connaissez le terme imprégnation ? nous pensons depuis déjà quelques temps que c’est le moyen de défense qu’utilise cette « mutation » où appeler cela autrement, pour s’auto protéger, de quoi direz-vous ? pour l’instant nous n’en savons rien, peut être de nous qui sait !! mais pensez-y car c’est une des possibilités retenues lors des différents colloques de vos confrères aux quatre coins du monde.

- C’est une option à ne pas négliger en effet, mais je ne l’ai pas touché et en plus à chaque fois il dormait.

- Après la vue, l’ouie et comme il n’y a pas eu ni le toucher ni le goût… il reste l’odorat !! il ne faut rien négliger, rappelez vous !! en l’état de nos connaissances, il faut absolument prendre toutes les précautions possibles et imaginables pendant la durée de notre projet. Il y a déjà eu bien trop de morts autour de cette histoire et je n’hésiterais pas à en sacrifier une de plus pour sauvegarder le plus grand nombre.

- Entendu messieurs.

- Fin de la conférence, je vous remercie docteur et à très bientôt.

- Merci monsieur le président, bonne fin de journée.

***/***

« Faim !!!!! »

***/***

Le général satisfait malgré tout de la décision prise, s’en retourne au pas de charge vers la chambre douze ou se trouvent toujours la mère avec son fils Julien.

Il rit soudainement car il est heureux d’aller retrouver l’enfant, que déjà il appel de tout son cœur par son prénom « JULIEN »

- Docteur venez vite !!

Il émerge difficilement de ses pensées.

- Oui qui a-t-il ?

- C’est Alice et Damien, ils se battent une nouvelle fois comme des chiffonniers.

- Que s’est-il passé ??

- Je n’en sais rien docteur, juste que l’enfant c’est remis à pleurer et que le temps que sa mère lui redonne le sein, s’était déjà parti en vrille entre eux deux.

- Et bien !! ça promet !!

Dans sa tête, « vas falloir vraiment y aller avec prudence mon garçon, si tu veux vivre. »

Chapitre 4 : seize ans + un jour (retour en arrière)

Ma mère est dans le jardin à coté de moi, je suis heureux quand je ne suis qu’avec elle car ce sont les seules fois ou je ne suis pas emmailloté dans tous ses vêtements qui me recouvrent de la tête aux pieds.

En effet, simplement vêtu d’un short et d’un tee-shirt à manche courte, je me dore au soleil en y prenant un énorme plaisir.

***/***

Antoine Mathéi se lève et s’étire, il est radieux car ce matin c’est sa journée de visite auprès du petit Julien.

Chaque semaine avec de plus en plus d’impatience, il attend ce jour ou il peut enfin rencontrer cet enfant qui maintenant est devenu toute sa vie.

Bien sur il ne l’a jamais vu réellement car à chaque fois qu’une personne du service n’a pas respecté cette règle, il ou elle a été retrouvée en état d’aliénation avancée, impossible de leur faire décrocher la moindre parole depuis.

Pourtant ils ne sont jamais restés plus que quelques secondes à le contempler, juste avant qu’un ou une collègue ne les fassent ce retourné mais toujours trop tard.

C’est son anniversaire aujourd’hui, deux ans et ce gamin sait déjà lire, écrire et compter comme un enfant de CM1, dés l’age d’un an il était déjà propre et il commençait également à bien ce faire comprendre par des paroles très distinctes pour son âge.

A quoi il ressemble ? Nul hormis sa mère ne le sait car les personnes ayant enfreins le règlement ont été incapables d’en parler l’esprit clair ne serait-ce qu’un instant avant de tenir des propos complètement incohérents.

Idem quand ils ont essayé de le prendre en vidéo, ceux qui visionnaient les bandes finissaient comme les autres.

Les naissances de type « A » deviennent de plus en plus nombreuses et représentent maintenant environ huit pour cent des naissances dans le monde, mais aucune de ces naissances n’a redonné le jour à un enfant vivant.

Au niveau du personnel hospitalier et ça depuis quatre ans maintenant, il n’y a plus que très rarement de suicides et quand ça arrive, c’est essentiellement dû pour la plupart des cas à une négligence de la personne concernée.

Ils n’ont toujours pas de réponses aux questions sur ces bébés et leur seul enfant viable à ce jour, ne libère ses secrets qu’au compte goutte.

« DRINGGGGG !!! »

Le téléphone résonne dans la pièce, cela sort le général de ses pensées ou il s’enfonce de plus en plus souvent, restant des heures parfois sans s’en rendre compte, debout les yeux dans le vague.

- Allô !!

- Docteur Mathéi ?

- Lui-même.

- Bonjour docteur, nous ne nous connaissons pas mais je représente une commission qui œuvre à la recherche et à la compréhension de l’existence des « A »

- Et que puis-je pour vous ?

- Nous aimerions vous rencontrez pour vous faire part de quelques idées qui je pense devraient vous intéressez.

- Vous n’avez qu’à passer à mon bureau cette après midi si cela vous convient.

- Entendu docteur !! disons quatorze heures cela vous va ?

- C’est très bien, à cette après midi donc !!

- Au revoir docteur.

- Au revoir monsieur…. Heu !!!

- Sevrant, Jacques Sevrant !!

- Entendu monsieur Sevrant, à tout à l’heure.

- Merci docteur, salutations.

Chapitre 5 : seize ans + un jour (retour en arrière) (fin)

Une heure plus tard, devant la porte de la petite maison gardée nuit et jour, le général sonne avec le cœur palpitant comme un gamin à son premier baisé.

Un homme d’allure militaire vient ouvrir, il reconnait en lui le général et ce met au garde à vous.

- Repos soldat !! ou sont-ils ?

- Dans le patio mon général.

Il passe alors en salle de préparation ou il enfile la combinaison spécialement étudiée pour un habillage rapide, tout en protégeant parfaitement la personne qui la revêt.

C’est maintenant d’une démarche sûre, qu’il prend le couloir menant à la cour ceinturée de hauts murs.

Il aperçoit Nicole la mère de Julien, assise sur un transat, occupée à lire une revue et derrière elle le garçon qui s’amuse à faire des pâtés dans le bac à sable.

- Bonjour Nicole !

Elle sursaute légèrement.

- Ah !! oh !! bonjour Antoine.

S’adressant ensuite à l’enfant.

- Salut Juju !!

L’enfant lève les yeux, reconnais le visiteur et joyeusement.

- B’jour tonton toine !!

- Tu vas bien mon garçon ?

- Oh !! oui tonton !!

- Et vous Nicole, comment allez-vous ?

- Très bien merci mais je vous avoue que je m’ennuie beaucoup enfermée toute la journée comme je le suis

- Je vous comprends, j’ai un rendez vous cet après midi et je ne peux donc rester longtemps.

- Vous avez de la chance d’avoir une occupation vous au moins.

Antoine regarde l’enfant.

- Croyez-moi ou pas mais j’aimerais mieux rester avec vous.

Nicole se tourne vers son fils, inquiète.

- Vous êtes sûr que ça va général ?

Le général comprend son inquiétude soudaine.

- Oui !! oui !! ne vous en faites pas, tout va bien je vous assure.

- Alors tant mieux, à bientôt Antoine.

Antoine fait un petit signe de la main vers la forme de Julien derrière sa mère.

- À très vite vous deux !

***/***

C’est à quatorze heures précise que le planton fait entrer jacques Sevrant pile à l’heure pour son rendez vous, il voit la satisfaction sur le visage du général et ce dis que peut être, ce ne serait pas aussi difficile que prévu pour faire passer sa requête.

- Asseyez-vous Monsieur Sevrant, je vois avec plaisir que vous avez la précision d’un militaire.

- Le compliment me touche général.

- Bon !! allons droit au fait !! qu’est ce qui vous amène ?

- Nous aimerions tenter une expérience avec … l’enfant !!

- Ah oui, vraiment ? laquelle ?

- Le mettre en présence d’autres enfants.

Le général se lève d’un bond.

- Mais vous êtes complètement fou ma parole !!

Hors de lui.

- Vous voulez donc encore combien de morts pour satisfaire votre besoin de savoir !!

- Calmez-vous général et laisser-moi vous exposer le projet.

Une fois un petit peu plus calme.

- Allez-y, je vous écoute !!

Une heure plus tard jacques Sevrant avec un léger sourire de satisfaction aux lèvres, quitte le bureau du médecin en chef, son projet même s’il a dû y faire quelques concessions va quand même pouvoir voir le jour.

Comme il l’a si longuement expliqué, l’idée est de mettre Julien en contact avec d’autres enfants mais pas n’importe lesquels.

Les enfants seront choisis en fonction de plusieurs critères de tests, le premier André et un jeune aveugle de quatre ans qui a été confié à la DASS suite au décès de sa famille.

Il a été très difficile d’en accepter l’idée car les risques pour le deuxième enfant sont quand même très importants, mais comme les hautes instances veulent des résultats il a bien fallu prendre la décision.

- Ah !! quel poisse (ce dit-il) pourquoi ce sale mutant n’est il finalement pas mort comme les autres.

Chapitre 6 : huit ans + un jour (retour en arrière)

- Dédé !!!!

- Suis là Juju !!!

- Ouf !! j’ai eu peur, j’ai cru qu’ils étaient encore venus te chercher.

- Bah !! ne t’affole pas comme ça, de toute façon cela ne sert pas à grands choses !! nous n’y pouvons rien.

- Oui je le sais bien, mais qu’est ce que je deviendrais sans toi ??

Amuser des paroles de son ami.

- C’est gentil pour ta mère dis donc !

- Je sais mais bon, c’est toi mon meilleur ami.

- Et le seul en fait.

André rit aux éclats.

- Je ne sais pas ce que tu as pu faire avec les autres mais ça n’a jamais duré bien longtemps, à croire que tu leurs as foutu la trouille.

Il rit à nouveau.

- Ils ne me plaisaient pas, c’était tous des cas sociaux tu aurais dû voir !!! oups !! excuse, c’est juste une façon de parler.

- Je le sais bien, t’inquiète.

Pendant que les deux jeunes garçons discutent entre eux, quelques kilomètres plus loin un conseil un peu spécial est réuni autour d’Antoine Mathéi.

- Messieurs vous pouvez vous asseoir !!

Un moment plus tard quand tous on prit leurs places attribuées par un petit carton portant leurs noms, le général reprend la parole.

Il distribue une liasse de feuillets à chacun.

- Voici messieurs dames une synthèse rétrospective des huit dernières années d’étude sur le cas du petit Julien, je laisse maintenant la parole à Mr Sevrant.

- Messieurs dames, bonjour !! déjà, prenons l’aspect physique du petit Julien qui a maintenant tout juste dix ans, ou du moins les aura demain ce qui reviens au même. Qu’avons-nous remarqué sur son développement durant ses huit années ?

Voyant que personne ne veut prendre la parole.

- Et bien déjà que l’avance prise au tout début de sa croissance disparaît petit à petit. En effet son aspect physique actuel se normalise par apport à un enfant de dix ans.

il sort une liasse d’agrandissements.

- Comme vous le savez depuis maintenant quatre ans, il peut être observé sans « trop » de problèmes et ce de plus en plus aisément avec son avancé en age et donc voici les derniers clichés prit de Julien il y a de cela quelques jours.

Pendant que les photos circulent, le général et Sevran observent attentivement les expressions reflétant les sentiments de chaque participant, devant la tête que font ceux ci devant les clichés, il reprend avec plus de douceur dans la voix.

- Hé oui !!! comme vous pouvez le constater messieurs dames et à la vue de vos réactions, nous allons sûrement avoir un très gros problème à résoudre d’ici quelque temps.

Un homme se lève ému et d’une voix rauque.

- Mais !!! c’est un montage ou quoi ? un « être » aussi ……

Il ne trouve visiblement pas les mots qu’il faut pour exprimer son ressenti.

- …Parfait……ne peut pas exister, c’est absolument impossible !!!

Exclamation de surprise d’une femme.

- Mon dieu !! ou est cet enfant !! il faut absolument que je le vois !!

Un signe de tête aux deux hommes gardant la salle en leurs montrant du doigt la femme qui deviens de plus en plus hystérique et ceux-ci viennent tranquillement mais fermement l’empoignée pour la sortir de la réunion, direction l’infirmerie.

Chapitre 7 : huit ans + un jour (retour en arrière) (fin)

Antoine Mathéi reprend alors la parole, après s’être concerté du regard avec son collègue.

Il se racle la gorge.

- Messieurs et mesdames calmé vous !! allons !!! s’il vous plait !!! comme vous pouvez le constater, rien que la vue de ces quelques clichés crée des chocs émotionnels intenses alors imaginer la présence de cette enfant devant vous en réel !!

- (Sevrant) Et encore sur les photos « Julien » est habillé entièrement, vous n’apercevez qu’une partie du visage !!

- (Mathéi) Il n’est encore pas pensable de laisser le garçon se promener dans la rue comme vous pouvez bien vous en douté.

- (Sevrant) Mais aux vues des années écoulées, nous pensons sincèrement que cela devrait devenir possible d’ici à sa majorité.

Un homme dans la salle.

- Alors pourquoi tout ça, si c’est pour reprendre une certaine normalité ensuite ?

- (Sevrant) Je vous rappelle que ce jeune garçon est le seul à avoir survécu à ce jour à la « mutation », « mutation » d’ailleurs que nous ne nous expliquons toujours pas vraiment et qui décime petit à petit la population du globe.

- (Mathéi) Je pense pour ma part que cette « protection » spéciale qu’il a depuis la naissance est resté intacte mais qu’avec l’age il la contrôle de mieux en mieux.

Une femme dans l’assistance prend la parole à son tour.

- Mais c’est très grave ce que vous nous dites là !! cela voudrait dire qu’il serait toujours aussi dangereux…. S’il le voulait.

- (Mathéi) Comme tout un chacun mais avec d’autres moyens, ensuite ce n’est qu’une histoire d’éducation.

- (La femme) Ah oui !! et lesquels s’il vous plait ?

- (Mathéi) Les sentiments !!! Julien inter-réagis sur nos sentiments les plus profonds.

L’homme qui s’était exclamé à la vue des photos.

- Quel rôle joue le physique dans tout ça ? est-ce juste un cas qui n’a rien à voir ou cela est il lié aux « A » ??

- (Sevrant) Nous sommes persuadés que cela est lié à la mutation et que c’est une autre sorte de protection contre les agressions extérieures.

- (L’homme) Mais !! cela peu aussi le perturber plus tard non ?

- (Sevrant) Comment ça ? expliquez-vous ?

- (L’homme) Le fait d’être aussi …. « Attirant » …. Ne va plus lui laisser d’intimité.

- (Sevrant) Je vois ou vous voulez en venir cher confrère et vous avez raison, il risque d’être harceler sans cesse par les personnes qui croiseront son chemin.

La conversation dura ainsi jusqu'à la fin de la journée mais aussi encore très tard dans la nuit, quand enfin les intervenants commencèrent à quitter les lieux le visage marqué par la fatigue et les décisions prisent qui l’espèrent-ils tous seraient les bonnes mais là seul l’avenir le leur dira.

Sevrant se retournant d’un air épuiser vers le général.

- Et bien !! nous avons encore réussi à sauver le coup cette fois-ci mais c’est de plus en plus dur !!

- (Mathéi) Je pense qu’au rythme ou cela avance, la prochaine fois tous les risques seront écarté !!

Sevrant étonner de l’optimisme de son collègue et maintenant ami.

- Que vas-tu faire encore ?

- Comme j’ai fait avec toi tu te rappel ? quand tu disais qu’il fallait le supprimé ?

- Non !!! tu ne vas pas faire ça ? tu n’obtiendras jamais l’autorisation sois en sûr !!

- Ah oui !!! et bien détrompes toi !!!

Plus bas de façon confidentielle.

- Je l’ai déjà, figure-toi.

- He bien mon salaud !! j’en connais un qui s’il est toujours en vie te dois une fière chandelle !!

***/***

Me sortant enfin de la liaison mentale qui me relit à mon « oncle » Antoine, je me dis dans mon fort intérieur que c’est bien vrai et que je lui en serais toujours éternellement reconnaissant.

***/***

Chapitre 8 : quatre ans + un jour (retour en arrière)

- (Julien) Tu fais ça comment toi ?

- (André) Regarde je te montre !!

Il est sept heures du matin quand nous avons cette conversation, Dédé soulève son bassin et descend d’un coup son pantalon de pyjama, me laissant scotché à la vue de son sexe tout raide et au moins deux fois plus gros et plus long que le mien, avec au dessus une touffe de poils y faisant presque le tour.

Une fois le vêtement retiré, il prend son sexe à pleine main et commence à le secouer de plus en plus vite, jusqu’à ce que le bout devienne énorme et laisse s’échapper plusieurs longues traînées d’un liquide blanc épais et crémeux.

André essouffler.

- T’as pigé le truc ?

- Comment t’as appris ça toi ? et ça te fais quoi ? tu aurais entendu les gémissements que t’as poussé ? et puis ton visage est devenu tout rouge !! et ce truc blanc qui sort !!!

- Ben !! tu n’as qu’à le faire, comme ça tu comprendras et pour savoir comment je l’ai appris ? en fait ça s’est fait par hasard une nuit ou j’étais tout « raide » et que je me suis frotté sur le matelas. La fois d’après, j’ai aidé le frottement avec ma main et voilà le résultat. Je peux te dire que c’est le super pied… alors vas-y, essaies !!

Pas vraiment rassurer.

- Je peux rester prés de toi ?

Il tapote le lit près de lui.

- Aller Juju, allonge-toi là !!

Il attend que je m’installe puis vérifie d’une main si je me suis bien déshabillé.

- Allez !! vire ton froc !!!

Je fais comme lui tout à l’heure en essayant d’imiter son geste de la main.

- Ha !!! haï !!!! ça fait mal !!!

- Va moins vite et plus doucement !!! à t’entendre on croirait que tu veux te bousiller la queue.

J’ai tout stoppé car vraiment ça me fait trop mal.

- C’est nul ton truc !!

- Mais non !!! c’est toi qui es nul.

- T’as qu’à me le faire alors !!!

- Tu veux vraiment que je te secoue le kiki ?

Je souris, amuser par le surnom.

- Bah oui pourquoi pas ? comme ça si après ça m’a plut, je pourrais le refaire tout seul.

Dédé va à tâtons chercher le sexe de son ami et une drôle d’impression le prend soudainement, quand celui ci ce retrouve tout raide dans sa main.

Une chaleur immense lui monte d’un coup au cerveau et son sexe se prend subitement d’une raideur comme jamais il n’en a connu.

Dans la seconde qui suit, il expulse une quantité de sperme phénoménale et ce malgré la masturbation déjà effectuée quelques minutes plus tôt, dans une jouissance absolue qui le laisse aux portes de l’inconscience en lui faisant heureusement lâché le sexe de Julien par la même occasion.

- Dédé !!! oh !! Dédé !!! qu’est ce que tu as ?

Petite claque sur la joue pour le faire réagir.

- Dédé !! arrête s’il te plaît !! tu me fais peur là !!!

Pendant ce temps comme chaque année à cette période, la réunion plénière ce déroule à quelques kilomètres de là avec comme de bien entendu Antoine toujours aux commandes avec son « collègue » Sevrant qui prend la parole, ignorant comme il va de soit tout ce qu’il se trame entre les garçons dans la villa.

- Messieurs dames bonjours, nous voilà de nouveaux réunis dans cette salle pour faire le point de l’avancer des travaux sur la « mutation » mais aussi sur l’étude du garçon nommé Julien. Garçon qui à ce jour est toujours le seul enfant viable. Quant à nos connaissances sur la « mutation » et bien je suis au regret de vous annoncer qu’il n’y a aucunes avancées significatives. Par contre les statistiques actuelles nous signifient clairement que nous en voyons la fin.

Une personne dans la salle.

- Hein !!! comment ça la fin ?

Agacé d’avoir été interrompue pendant son exposé.

- J’y arrive, je disais donc que nous arrivons à la fin de cette série d’enfants morts nés !! les naissances de type « A », régressent significativement chaque année.

Une autre personne dans la salle.

- Vous avez des chiffres à nous communiquer ?

- Oui bien entendu !!

Chapitre 9 : quatre ans + un jour (retour en arrière) (fin)

Encore agacé par cette deuxième interruption.

- Si vous me laissiez finir mon exposer !!!

Il regarde alors ses fiches en s’éclaircissant la voix.

- Hum !!! donc les derniers chiffres donnent un résultat spectaculaire, en effet « seul » deux cent dix-huit mille huit cent vingt quatre décès liés au type « A » ont été répertoriés dans le monde sur un an et demi ainsi qu’un peu moins de trois milles depuis les six derniers mois. Nous pouvons donc en déduire sans trop nous tromper que d’ici au maximum deux ans, tout ceci sera en bonne voix d’être terminer.

La même personne que précédemment.

- Cela aura coûté quand même plusieurs centaines de millions de vies en presque vingt huit ans !!!

- Hélas oui !!

Il réfléchit, hésite et puis se lance.

- Peut-être que tous ces morts étaient nécessaires…

Il n’attend pas le tollé de réactions qui ne vas pas manquer suite à ses paroles pour le moins étranges.

- Je m’explique, cela a permis à la population mondiale de nettement diminuée en nombre, déjà de part ces décès mais aider en plus par la peur de mettre au monde des enfants « type A », Nous ne sommes plus actuellement que deux milliards et demi, ce qui stabilise nos ressources et permet à notre planète de se refaire « une santé ».

- Vous croyez que tout cela est lié ?

- En fait !!

Il hésite.

- Oui !! car c’est dés que nous avons rétabli cet équilibre que la mutation a nettement régressé, je pense donc qu’il y a une interaction entre tous ses évènements.

- Donc le garçon restera le seul de son espèce ?

- Peut être !!

- Comment ça peut être ?

- Qui dit que quelque part sur cette terre un enfant n’est pas né avec ses stigmates ?

- C’est possible ça ?

- Dans l’absolu ?

Il laisse passer quelques secondes.

- He bien je pense que oui !! pourquoi pas ?

Un homme grisonnant ce lève à son tour pour prendre la parole.

- En parlant de ce garçon, peut être pourriez vous nous tenir au courant de ce qu’il devient ?

***/***

Sourire …. Nous y voilà !!

***/***

- Il va très bien, il n’y a plus trop de problèmes et son développement correspond maintenant à celui d’un garçon de son âge. Bien sur maintenant qu’il commence sa puberté, les problèmes reviennent au grand galop.

- Du genre ?

- Émotionnel pour la plupart.

- Mais encore ?

- Sexuels !!

- Il faut vous arracher les mots un par un ou vous vous décidez à parler !!!! C’est le but de ce colloque je vous le rappel cher collègue.

- Vous voulez tout savoir ? he bien actuellement une personne qui le voit ne peux s’empêcher de tombée amoureuse de lui et cela quel que soit l’âge de cette personne.

Il reprend vite avant d’être interrompu.

- Mais nous pensons que ce sera une transition là aussi et qu’une fois Julien plus âgé, cela ira en diminuant.

- Quand vous dites « une personne » ? vous pensez évidemment au sexe féminin ?

- Heu !! non !! je disais ça en généralité.

Il enfonce le clou pour être sûr d’avoir été bien compris.

- Féminin et « masculin ».

Chapitre 10 : + un jour (retour en arrière)

Antoine se lève tout courbaturer, « bientôt l’age de la retraite » pense-t-il mais pas avant que « son » Julien soit définitivement sauver et qu’enfin la liberté lui soit rendu.

Après ces presque dix-huit ans d’enfermement avec jusqu’à l’année passée juste la compagnie de sa mère, de son ami André et de quelques personnes du corps scientifique et médicale.

Beaucoup de choses ont changé cette dernière année, bien sur tout n’est pas tout à fait résolu mais les « risques » auprès de la population ont été jugé suffisamment minimes pour qu’une commission décide si la liberté peu lui être rendue.

Liberté toute relative, car encore pendant quelques temps un suivit discret serait mis en œuvre pour aussi bien pouvoir analyser ses progrès en société que le cas échéant pouvoir le protéger.

***/***

Antoine sort un livret de sa poche et le feuillette.

« Voyons voir ça » se dit-il. »

Point 1 : analyse du QI.

Le sujet est doté d’une intelligence nettement supérieure à la moyenne (QI 180)

Point 2 : analyse médicale.

Le sujet n’a subi depuis sa naissance aucunes infections quelle que ce soit, après toute une batterie de tests effectuer jusqu’à ce jour, le corps médical et scientifique, affirme ne pas en comprendre la raison.

Point 3 : analyse physique.

Le sujet est parfaitement proportionné :

Taille : un mètre quatre-vingt cinq

Poids : soixante-douze kilos

Yeux : vert

Cheveux : blond / court

Age : dix-huit ans

Pilosité : blonde peu développer (jambes, aisselles et pubis).

Sexe : masculin

Taille du sexe : au-dessus de la moyenne, dix-neuf centimètres (en érection).

Circonférence : également au-dessus de la moyenne, onze centimètres (en érection).

Aspect général : sportif

Point 4 : analyse des particularités dues à la mutation dite « type A ».

Le sujet ressent et fais ressentir les émotions, parfois jusqu’à l’extrême.

Le sujet est d’une beauté incomparable selon les avis tout subjectif de toutes les personnes ayant été en contact avec lui.

Problèmes liés : attire sexuellement les personnes des deux sexes dans leurs ensemble mais ses réactions affectives ne sont plus « dangereuses » pour la population. Le ressenti des personnes à son contact en cas d’indifférence du sujet, ce rapproche d’une rupture d’avec un être aimer.

Point 5 : analyse éducative du sujet :

Le sujet à une mémoire dite photographique.

Le sujet maîtrise les langues vivantes très rapidement.

Le sujet a des capacités type « caméléon ».

Bilan et conclusion :

Autorisation de libération du sujet avec suivit.

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« Yésssssss !!!!!!!! »

***/***

Chapitre 11 : + un jour (retour en arrière) (fin)

Antoine referme le carnet en soupirant « si vous saviez tout » se dit-il avec un large sourire, puis il se dirige lentement vers son bureau et prend son téléphone pour composer le numéro de son ami Sevrant.

- Allo ?

- Salut Jacques c’est moi !!

- Alors ?

- Bingo !!

- Non !! ils ont dit oui ?

- Comme je te le dis.

- Je suis content pour le gamin.

- Moi aussi.

- Dis ? tu crois que c’est bien qu’il le libère.

- Oui je pense, il a beaucoup mûri tu sais.

- Ouaih !! mais il n’est jamais sorti de chez lui alors…

- À quoi tu penses ?

- Au monde qu’il va croiser autour de lui, tu imagines un peu le changement ?

- Je l’y ai préparé tu sais !!

- Et tu crois que ce sont ces quelques sorties en douce que tu as faites avec lui qui vont faire la différence ?

- Je l’espère et puis il y aura André, ça fait deux ans qu’il sort quand il veut lui !!

- Tu parles d’une affaire !! Mais jamais plus de quelques heures de peur qu’il arrive quelque chose à son « Juju » !!

- À vingt ans, il est très mature et saura j’en suis sûr évité pas mal d’embrouilles.

- Tu oublies un peu vite qu’il est aveugle.

- Des fois, oui j’avoue !!

- Et tu crois qu’il va continuer encore longtemps à être avec Julien ? il va lui aussi vouloir faire sa vie un de ces quatre.

- Alors là ce n’est pas demain la veille !! Ils sont inséparables ces deux là et tu le sais aussi bien que moi, non ?

- (Rire) Pire que des siamois, donc résumons !! Demain Julien est majeur, il est libre de vivre sa vie mais sait-il seulement ce qu’il veut faire ?

- Voyager !!

- Il t’a dit ça ?

- Oui et dés demain, je l’amène à mon frère qui tient une pizzeria dans un camping en Vendée et qui a besoin d’un serveur pour la période estivale.

- Et pour André ?

- Il vient avec nous bien sur !!

- Tu restes là-bas aussi toi ?

- Non !! je le dépose simplement et je rentre ensuite à Paris.

- Ça va être chaud !! j’espère que ton frère sait à quoi s’attendre ?

- Oui t’inquiète, depuis le temps que je le bassine avec mon « fils extraterrestre »

Éclats de rires.

- Tiens-moi régulièrement au courant, je ne voudrais surtout pas manquer quelque chose de pittoresque !!

- Bien sûr !! Bon, je te laisse !! Bonne soirée.

***/***

« Pfft……. Vivement demain !!! »

***/**

Chapitre 12 : début de l’histoire (première sortie officielle)

- (Dédé) On arrive bientôt chez ton oncle ?

- D’après le chauffeur du bus, encore deux bonnes heures de route.

- Tu sais quoi ?

- Oui, tu as la trouille.

- Pff !!! même pas drôle !! tu sais toujours ce que je vais te dire avant que j’ouvre la bouche !!

- C’est parce que je te connais trop bien mon « Dédé ».

- C’est comment le paysage ? en tout cas ça sent bon.

Je lui prends la main et me concentre.

- Tiens, regarde !!!

- Ouah !!! c’est beau !!!

- Chute !!!! n’oublies pas que tu dois garder notre secret.

- Oui excuse-moi « Ju », mais à chaque fois que tu fais ça je suis trop content !!

- Regarde et tais-toi !!

Je vois son visage s’épanouir.

- Remets tes lunettes sinon tu vas finir par te faire repérer !!

Je regarde mon meilleur et seul ami tout en restant concentrer sur son nerf optique afin qu’il puisse profiter du spectacle.

Cela fait maintenant pas mal d’années (en fait depuis l’histoire de la tentative de branlette) que je me suis aperçu qu’il m’était facile d’agir ainsi entre autres sur la partie malade de ses yeux.

Il me manque encore un peu de puissance mentale pour le soigner d’une façon définitive, mais je suis bien décidé à y arriver un jour ou l’autre.

Depuis quatre ans que je lui redonne sa vision dés que j’en ai la force nécessaire, il a appris à analyser les signaux que ses yeux envoient à son cerveau ce qui n’était pas le cas au début ou je devais tout lui expliquer.

Une heure et demi plus tard, je lui tapote le dos de la main, il connaît bien ce signal qui lui indique que je ne suis plus assez concentré et que je dois lui lâcher la main, car sinon je serais assommé par la fatigue.

- Merci « Ju » c’était formidable tu sais.

- Oui je m’en doute, dis-moi tout est redevenu noir aussitôt ?

- Non, c’est resté un instant lumineux avant que ça ne redevienne comme avant !! pourquoi ?

- Écoute mon Dédé !! je ne voudrais pas te laisser un trop grand espoir, mais je pense qu’à force on devrait réussir à te guérir !! il me faut juste plus de puissance.

- C’est déjà bien tu sais, ne vas pas non plus t’affaiblir plus que nécessaire.

- Bah !!arrête !! tu sais bien que pour toi je suis prés à tout !!

- Ce n’est pas une raison, tu es mon ami et je tiens trop à toi, alors ne t’épuise pas pour moi.

- Bah !!! j’ai juste besoin de quelques heures de sommeils et puis tout va rentrer dans l’ordre comme d’habitude.

Cette conversation n’est pas la première et sera sans doute loin d’être la dernière que nous aurons, car chacun à notre façon tenons trop à l’autre pour qu’il lui arrive quoi que ce soit.

Je regarde mon ami avec affection, en effet c’est la seule personne qui a pu depuis toutes ses années rester prés de moi sans « péter une durite ».

Il a maintenant vingt ans, sa cécité ne lui enlève rien à son charme naturel et c’est un garçon calme et pondéré d’un mètre quatre vingt pour soixante dix kilos, brun en brosse, yeux noisette et avec toujours cet expression de bonheur sur les lèvres malgré son handicape.

Je sais que pour lui comme pour moi ce qui nous lie ensemble sera pour la vie, ce n’est pas de l’amour non !! Du moins pas sexuel mais je le considère comme mon grand frère.

Une tape sur mon épaule me fais me retourner et c’est mon « oncle » Antoine qui est debout derrière moi tout souriant.

- Nous y sommes presque les gars !! Julien remet tes lunettes et ton écharpe, tu sais bien qu’il ne faut pas trop te montrer en public.

J’obéis de suite en remettant les choses en place comme demander.

- Je vais paraître excentrique affubler comme ça, c’est l’été ici !!

- C’est juste le temps d’y aller progressivement, tu sais l’effet que tu donnes quand tu ne prends pas de précautions ?

- « Hélas !! » je sais mon « oncle » et je n’ai pas envie de me faire harceler par un tas de gens en mal d’amour, crois-moi !!

- (Dédé) je n’ai jamais très bien compris ce qu’il se passe avec « Ju », moi ?

- Il parait que je suis trop beau, qu’est ce que tu veux !!

- Pff !!! pas autant que moi (en riant) et d’ailleurs vu que nous sommes toujours ensemble, qui te dis que ce n’est pas après moi qu’ils ont en tous ? hein ?

- C’est pour ça qu’on te met des lunettes à toi aussi !! hé !! hé !!

Faisant mine de boudé.

- Oui mais je n’ai pas d’écharpe moi !!

Antoine les yeux brillants de contentement à nous voir nous adapter aussi vite et aussi bien.

- Allons les jeunes !! un peu de sérieux, le bus est arrivé et tenez !! j’aperçois mon frère et ma nièce qui sont déjà là à nous attendre.

Mon regard se dirige alors vers les deux personnes que mon « oncle » montre du doigt.

L’homme doit avoir la petite cinquantaine, bien proportionner et souriant, alors que la jeune fille est ma fois très mignonne, une vingtaine d’année pas très grande mais avec de longs cheveux bruns lui descendant jusqu’au bas des reins.

Son visage reflète ses sentiments et actuellement celui qui semble dominant est sans contexte l’appréhension, sûrement le fait de rencontrer des personnes à la fois « étrangères » mais aussi connues du fait des très nombreuses conversations familiales au sujet des deux garçons que nous sommes.

Je sonde doucement leurs esprits et je n’y trouve aucune sorte de défiance ni d’animosité envers notre très prochaine rencontre.

Aussi n’aimant pas trop ce genre d’introspection, je cesse rapidement et sous une poussée amicale de Dédé, je me décide enfin à me bouger et à descendre du car avec mes valises.

Chapitre 13 : début de l’histoire (présentation familiale)

En voyant Antoine descendre du véhicule, Franck son frère lui adresse un grand sourire accompagné de grands gestes de la main.

- Hou !! Hou !! « Toine » !! Hep !! Par ici !!

L’accolade entre les deux frères qui ne ce voient pas souvent, dure un bon moment avant qu’ils ne ce séparent et qu’Antoine aille embrasser sa nièce.

- Wouah !!

Dit-il en la soulevant et en la faisant tourner comme un bébé.

- Qu’est-ce que tu as grandi charlotte !!

Éclat de rire.

- Arrête s’il te plaît !! je ne suis plus une gamine ! Hi ! Hi !

Il la repose au sol.

- Non en effet, mais dis donc !! tu es presque aussi grande que moi ma parole !!

- Heureusement, je te signale que j’ai vingt et un ans mon oncle.

Franck qui nous a vu nous rapproché et qui depuis cherche à mieux nous voir.

- Dis !! tu pourrais nous présenter ?

- Ah oui !! et bien…

Il me désigne du doigt.

- …Voici celui que je considère comme mon « fils », Julien.

Je réponds d’un timide.

- Enchanter !!

Je termine d’une voix cette fois rieuse.

- Moi je l’appel tonton « toine ».

- Et voici son meilleur ami André !!

- (Dédé) bonjour.

- Qui est non voyant.

Croit bon de préciser Antoine.

Franck qui s’adresse à Dédé.

- Donc toi tu es celui qui sera en vacances.

Il se tourne vers moi.

- Et toi celui qui vas bosser !!

Charlotte, ses yeux sous mon nez.

- Dis !! tu fais partis d’une secte ?

- Hein !!! heu !! non !! pourquoi ?

Antoine coupant court.

- Allez, on s’expliquera à la maison.

Il se tourne vers son frère avec une grimace désapprobatrice.

- Tu es garé où ?

Pendant le cour trajet menant chez Franck, je repense à la question de Charlotte et je ne peux m’empêcher de sourire car il est vrai que ma tenue prête à se poser des questions, longue djellaba à manche longue, pantalon en toile, casquette à large visière, lunettes de soleil et écharpe autour du cou, ne laissant découvrir qu’un minimum de mon corps.

Heureusement que ces vêtements ont été conçus plus ou moins pour moi et qu’ils sont en fibres de type « respirant », ce qui fait que je n’éprouve aucune gêne, lié à la chaleur ambiante mais ça personne ne peut le savoir.

La voiture de Franck se gare à l’intérieur d’un immense camping, derrière un grand bar restaurant que je devine aisément être celui ou je vais travailler pendant ces deux mois d’été.

Une fois les bagages emmenés dans les chambres et le tour du propriétaire fait, nous nous retrouvons tous dans une grande pièce servant de salle à manger-salon privé en compagnie de nos hôtes.

La mère de Charlotte, une belle femme brune d’une petite cinquantaine d’année comme son mari et prénommée Henriette, nous est alors présenté.

La curiosité marque les visages du couple et de leur fille alors que sur celui d’Antoine, la gravité ce lit dans ses yeux.

Chapitre 14 : début de l’histoire (un ange)

Il se racle la gorge, demande à ce que chacun prenne place et s’assoie, puis après quelques instants d’hésitation prend enfin la parole.

- Bon !! nous y voilà !! Vous connaissez tous la raison de notre venue, mais entre le savoir et le vivre il y a une marche assez conséquente à franchir.

Il se racle une nouvelle fois la gorge.

- Vous savez que Julien n’est pas comme nous, je veux dire qu’il est à ce jour l’unique représentant vivant de ce que les journaux ont appelé « la mutation type A ».

Charlotte qui décidément est très curieuse et qui n’arrête pas de me dévisager.

- Pourtant tu as l’air normal ? (Rire) sauf ta façon de t’affubler bien sûr !!

- (Franck) Charlotte tais toi tu veux bien et laisse ton oncle terminer.

Antoine sourit nerveusement à son frère.

- Merci !! pour répondre à la question de Charlotte, oui Julien est normalement constitué…

Il hésite à poursuivre dans cette voie.

- …Mais comment vous expliquez ça !!! Ah oui !! Imaginé par exemple une maison ou chaque chose mise en œuvre correspond à la norme maximale la plus draconienne, que ce soit niveau matière première ou que ce soit niveau pose !! Vous diriez donc que la maison est….

- (Henriette) Parfaite ?

- Exactement !! Parfaite, voilà le mot que je voulais vous faire dire.

- (Charlotte) Hein !!! Tu veux dire que toutes les filles vont craquer sur lui ?

- Oui mais pas que les filles, crois-moi !!

- Les mecs aussi ? non !! Je n’y crois pas !!! Alors je…

Elle regarde ses parents.

- …Nous……. Aussi ?

- Si l’envie lui en prend, oui vous aussi et vous n’y pourrez rien !!

- (Franck) explique toi mieux parce que là je suis en plein brouillard.

- Nous dirons que maintenant ça va mieux, il y a quelques temps encore Julien n’aurait même pas pu traverser la rue à visage découvert. Disons que maintenant tant que la personne ne l’intéresse pas plus que ça, ça passe sans trop de casse. Les personnes qui le voient ne ressentent plus pour la plupart qu’un pincement au cœur ou tout au plus une boule à l’estomac comme quand on a un coup de foudre devant quelqu’un qui vous plait !! Mais ça ne va pas plus loin tant que ce n’est pas réciproque.

- (Franck) Et ça l’est souvent ? je veux dire réciproque ?

- Ça arrive quand la personne intéresse Julien, mais il lui suffit d ‘un sourire ou un clin d’œil amicale pour qu’à l’autre bout ce soit la bérézina des sentiments.

- (Henriette) Et si ça devient plus sérieux ?

- Là !! nous n’en savons rien !!

Charlotte en ce tournant vers moi incrédule.

- Tu n’es jamais tombé amoureux ?

Je lui réponds avec un certain amusement.

- Et comment veux-tu ?? j’ai toujours été qu’avec ma mère et Dédé ?

Antoine d’une voix lasse.

- Bon !! il est temps maintenant de passer de la discussion à la réalité, Julien ? tu es prêt ? alors surtout tu y vas doucement et tu essaies de ne pas exprimer de sentiments ok ?

- (Franck) hé !!! vous allez faire quoi là ?

- « Ju » va enlever ses « fringues » pour se montrer tel qu’il est et tel qu’il sera pendant les deux prochains mois ici, dis moi Franck ? short et tee-shirt, c’est bien comme ça que travail les gars à ton service ?

- Heu !! Oui !! Vu que c’est un camping et en plus avec la chaleur !!

- Aller !! « Ju » va dans ta chambre et changes toi vite !!

- Ok « tonton », tu viens Dédé ? tu me diras si les shorts ça me vas bien ?

- (Dédé) pff !!!

Je prends mon ami par la main et l’emmène dans la chambre qui nous a été attribuer, je fouille dans ma valise pour en sortir un bermuda ainsi qu ‘un « Marcel » filet noir également qui ne cache pas grand chose de mon corps à travers les mailles.

Chapitre 15 : début de l’histoire (un ange) (suite)

Je me présente ensuite devant la glace en prenant la main de mon pote, je me concentre et lui dis.

- Comment tu me trouves ?

- Wouah !! Comment tu en jettes là !!!

- Je te plais ?

- Bah oui, tu es super le dedans !!

- (Rire) Allez !! Dis-moi que tu m’aime !!

- Je t’aiiimmeeuuuuu !!!! (Rire)

Une fois que j’ai repris mon sérieux.

- Tu ne crois pas que j’en fais un peu trop là ?

- C’est sûr que ça va être un choc !!! Attends !!! J’ai une autre idée !!!

- Ah oui, laquelle ?

- Tu te mets direct tout nu et la comme ça, je pourrais aller sauver la jeune fille dés quelle ce sera évanouie !!

- En plus je suis sûr que ça te plairait mon salaud !!

- Heu !!! Te voir nu ou sauver la fille ?

- La fille bien sûre !! Me voir à poils n’a plus de secrets pour toi depuis un bail.

- Tien !! oui au fait ? pourquoi ça ne m’a pas fait tout ce qu’à dis Antoine ?

- Comment ça ?

- Bah !! tu sais le pincement au cœur ou la boule à l’estomac ?

Je lui tiens toujours la main et nous nous regardons les yeux dans les yeux, amuser.

- Bah, ça t’a fait pire non ?

- Rrrrrr !! Attends !! tu ne vas pas remettre ça sur le tapis, j’avais seize ans et en plus c’est toi qui m’a demandé de te le faire

- (Rire) Qui sait !! Ça t’a peut-être vacciné !!

Il a alors un sourire qui lui monte jusqu’à ses oreilles.

- Ça m’a surtout bien vidé les burnes !!

Il reprend son sérieux.

- Bon ! on y va ?

- Ok mais je garde ta main, alors ne te fais pas capter à loucher sur Charlotte !!

- Pff !! T’es con !! Mais dis-moi ? elle est mignonne ?

- Pour ça oui !!

Il m’entraîne hors de la chambre.

- Alors go !!!

Il ne me laisse pas le temps de réfléchir et c’est en riant comme des gamins que nous entrons dans le salon, ou nous pilons net devant l’expression de chacune des personnes présentes.

Antoine est celui qui résiste le mieux, il hoquette néanmoins de surprise et ses yeux me fixent ébahis, pour ensuite, se sentant les jambes flageolantes, s’assoir sur la chaise derrière lui et fermer un instant les yeux pour reprendre contenance.

Franck et Henriette ne résistent pas et d’un même geste se compriment la poitrine pour reprendre leur respiration, puis eux aussi s’assoient hébéter le regard fixer sur mon corps.

Charlotte elle, tombe tout simplement dans les pommes en poussant un « OH !!!! » sonore.

- (Antoine) Hé bé !!! Si tu appelles ça y aller doucement sans montrer de sentiments !!!

- Excuse-moi « tonton ».

Je regarde mon ami.

- C’est Dédé qui m’a fait rire avec ces bêtises.

- Et la tenue « soft », c’est Dédé aussi ?

- Bah non !! Qu’est ce qu’elle a ma tenue ?

- Tu n’aurais rien mis, ça aurait eu quasiment le même effet tu sais !!

- (Dédé) Ha !! Tient !! Tu vois ? ce n’était pas des bêtises !!

- Oui, bon !!! D’accord, mais j’en ai marre de ne pas pouvoir faire comme tout le monde aussi !!

Antoine toujours pas au mieux de sa forme, ou plutôt si vu l’énorme bosse qu’il a niveau braguette.

- Aller !! Va mettre autre chose de plus passe partout, pendant ce temps je m’occupe de Charlotte.

Chapitre 16 : début de l’histoire (un ange) (fin)

Je regagne donc la chambre toujours en tenant la main de mon copain, heureusement que personne n’y fait attention car sinon il (ou elle) trouverait bizarre qu’un non voyant prenne les virages sans toucher les murs.

Arriver dans la chambre je prends le temps de l’asseoir sur le lit, puis nos mains se séparent et je retourne ma valise pour y prendre un vieux polo blanc deux fois trop grand pour moi.

Je retourne vers Dédé, lui reprend la main et je lui demande énerver.

- Et comme ça, c’est mieux ?

Je regarde dans la glace et capte le regard amuser de mon ami.

- Quoi encore !!

Grand sourire venant de sa part.

- Pour moi c’est pareil, je ne vois pas de différence avec tout à l’heure tu sais.

- Bah !! Quand même un peu, non ?

- Même pas !! Tu fais titi parisien là et crois-moi c’est tout aussi craquant qu’en « Marcel » !!

- Merde !!!! Je fais quoi alors ? j’en ai marre tu sais.

- Il y aurait bien un truc mais je ne sais pas si c’est possible ?

Je fixe mon pote qui se tapote le haut du crâne avec sa main libre.

- À quoi tu penses ?

- Tu peux lire dans les pensées ? tu pourrais peut-être faire en sorte que les gens te voient autrement ?

Je réfléchis un instant.

- Peut-être que ça pourrait marcher sur quelques personnes mais tu imagines tout un camping ???

- Ouaih !! C’était bête comme idée !!

- Bon !!! Il faut se décider là !!

- Mets ton truc en forme de kimono, c’est encore là-dedans que tu m’impressionnes le moins.

- Tu crois ?

- Oui !! Sur !! Fais-moi confiance.

- D’accord !! Merci « papa » !!

- Pff !!!!!

Pendant ce temps dans le salon, Antoine parvient à faire reprendre tranquillement conscience à sa nièce qui en ouvrant les yeux cherche à se rappeler ou elle est.

- Ça va Charlotte ?

- Heu !! Oui, enfin je crois !! Que s’est-il passé ? Il me semble avoir vue un ange !!

- C’est un peu ça oui ! Hi ! Hi !

- Hein !!! Comment !!!

Elle ce rappel d’un coup.

- C’était Julien ?

- Oui, c’était lui !!

- J’ai cru que mon cœur cessait de battre !!

- Mais tu vas bien là ? rassure-moi ?

Elle se redresse.

- Je n’avais encore jamais ressenti un truc pareil !!

Elle se tourne pour fixer son oncle dans les yeux.

- Ça n’existe pas un mec comme ça !! Ce n’est pas possible !! Dis-moi qu’il y a un truc ?

- Hé non !! Aucun artifice, c’était bien Julien dans toute sa splendeur.

Franck qui jusque-là n’était pas intervenu.

- Ça fout un choc, oui !!! Il est magnifique ce garçon, j’en ai le cœur qui bat encore la chamade.

- (Henriette) Moi aussi, c’est incroyable !!

Antoine en regardant la tâche s’épanouir à l’emplacement de la braguette de son frère.

- Il n’y a pas que le cœur qui a eu des ratés à ce que je vois !!

Franck en suivant le regard de son frère, s’aperçoit lui aussi des « dégâts ».

- Dis ? rassure-moi ? ça ne va pas me faire tout le temps cette effet là j’espère ?

- Mais non !! c’est l’effet de surprise, je pense que par la suite tu vas réussir à te contrôler ! hi ! HI ! Mais bon !! attends-toi à aller aux toilettes plus souvent quand même.

Chapitre 17 : (Une astuce qui en vaut une autre)

Il hoche la tête sur la dernière phrase de son frère puis reviens sur la première.

- Tu penses ? comment ça tu penses ?

- J’avoue que pour moi ça ne c’est pas fait tout de suite mais il faut dire aussi que c’était beaucoup plus fort à l’époque.

- Comment tu as fait alors ? tu as remis des couches ?

Antoine sort un préservatif de sa poche.

- Et non !!

- Ah !! Ok !! Et bien ça promet.

- (Henriette) Je pense que l’idée des couches est aussi à retenir !!

- (Franck) Hein !! Comment ça ?

Charlotte qui a bien comprise ou voulait en venir sa mère.

- Bah oui tien !! Les préservatifs ne marcheront pas pour nous les filles pardi !!

- (Franck) Ha !! Parce que vous aussi vous avez …heu !!!

Se sentant soudainement tout bête.

- Enfin vous voyez quoi ?

- (Henriette) Une vraie fontaine mon chérie, tu devrais en prendre de la graine car ça faisait un moment que ça ne m’était pas arrivée.

C’est en entendant des éclats de rires dans le salon que nous décidons de faire notre entrée dans la pièce, après avoir toqué à la porte pour les prévenir cette fois ci.

Je sonde le salon et comme me l’a si bien conseillé Dédé, j’envoie dans chaque cerveau une impulsion de calme ciblé sur leur libido en faisant de sorte qu’ils ne s’aperçoivent de rien.

Je pose la question en gardant un visage inexpressif.

- Heu !! Nous pouvons entrer là ?

- (Franck) Attends !!

Il vient vers moi, scrute mon visage ainsi que mes vêtements et visiblement satisfait, dis.

- C’est mieux comme ça, aller venez tous les deux !!

Malgré tout, je sens bien que leurs cœurs se mettent à battre plus rapidement et je renforce ma pression mentale, jusqu’au moment ou ils reprennent petit à petit le contrôle de leurs pulsions.

Antoine est à la fois étonné et ravi de pouvoir constater, du moins c’est ce que lui croit, que ma présence et beaucoup moins perturbatrice d’années en années.

Le reste de la journée passe à nous faire découvrir mon futur job, celui-ci me parait très facile et donc mon humeur est au beau fixe quand nous terminons le repas du soir.

Charlotte qui visiblement a du mal à décrocher son regard de ma personne.

- Dis-moi Julien ? ton futur boulot n’a pas l’air de te stresser ?

- Non, pourquoi ? il devrait ?

- Pendant le coup de feu, ce n’est pas facile tu verras !!

- Tu y arrives bien toi, alors pourquoi pas moi ?

- C’est qu’il risque d’y avoir du monde d’ici peu !!

- (Franck) Ce n’est quand même pas la queue aux tables, n’exagère pas non plus !!

- P’pa !! Tu oublies une chose !!

- Ah oui, quoi donc ?

- Julien !!

- Moi ?????????

- (Franck) Julien ????????

Dédé mort de rire.

- Je ne vous donne pas la semaine avant que les autres restaurants ferment leurs portes.

Henriette étonner des paroles de mon copain.

- Et pourquoi donc ?

Toujours mort de rire.

- Vous lâchez le loup dans la bergerie et vous me demandez pourquoi ?

Les regards convergent sur moi et d’un coup les paroles de Dédé et de Charlotte deviennent limpides pour les parents.

Antoine pour sa part, se demande si c’était vraiment une bonne idée ce job d’été car niveau discrétion il aurait pu trouver mieux.

« Mais bon !! De toute façon » se dit-il, si « son gamin » veux vivre un jour normalement il faut bien prendre quelques risques.

La soirée se termine et nous pouvons enfin Dédé et moi, monter dans notre chambre et c’est ainsi qu’une fois la douche prise, nous rapprochons les deux lits en un seul afin de pouvoir nous retrouvez comme « chez nous ».

Je suis en pleine forme et j’ai envie d’essayé un truc qui me trotte dans la tête depuis quelques temps déjà, aussi j’allume la lampe de chevet ce trouvant prés de moi et je me concentre sur mon ami sans lui en parler à l’avance.

J’arrive après un gros effort à visualisé son nerf optique et je le suis millimètre par millimètre, cherchant le point de déconnexion qui rend « mon » Dédé non voyant.

Je trouve enfin la partie incriminée et y pose un marqueur pour ne plus la chercher la prochaine fois, puis je me retire de sa tête pour reprendre des forces.

Chapitre 18 : (guérison)

« Le lendemain matin tôt. »

- Psst !! Dédé !! Tu dors ?

- Oui !!

Je le bouscule gentiment.

- Très drôle !!

- Aie !!! Je vais me plaindre à mon syndicat si tu me tape encore une fois !!

- Depuis quand tu es syndiqué toi ?

- Quelques secondes.

- Toujours aussi con ! Hi ! Hi !

- Voilà ce que mon meilleur ami pense de moi !!! Bon !! Tu voulais me dire quoi ?

- Je voudrais essayer quelque chose avec toi mais j’ai besoin de ton énergie pour y arriver.

Il se redresse sur les coudes, curieux.

- Tu veux essayer quoi ?

J’hésite un peu car si ça ne marche pas, ce serait lui donné de faux espoirs.

- Écoute Dédé, tu me fais confiance ou pas ?

- Tu sais bien que oui !!

- Alors ne pose pas de questions et contente toi de faire ce que je te dis, tu veux bien ?

- D’accord chef !!

- Quand je te le dirais, tu mets tes deux mains sur mon sexe.

- Oups !!! Tu es sûr de ton coup ?

- Non !!

- Ah !! Ok !! Tu te rappelles la seule fois ou je l’ai fait ?

- Oui t’inquiète !! Sauf que là je serais prêt à canaliser cette énergie pour pouvoir m’en servir !!

Je réfléchi quelques secondes.

- Du moins je l’espère !!

Une bonne minute de silence.

- Ok !! Je te fais confiance tu le sais bien.

- Ok merci !!

Je baisse mon boxer, pour lui prendre ensuite les mains.

- Laisse-toi faire, quand ce sera le bon moment je te guiderais.

Il ne répond pas mais je perçois son calme à travers ses mains que je tiens dans les miennes, je reprends ma concentration et me place direct sur le marqueur laisser juste avant, pour retrouver l’endroit exact de la lésion.

Au moment où ma volonté se tend toute entière à réunir ce lien brisé depuis sa naissance, je sens ma force faiblir et applique les deux mains de mon ami sur ma tige érigée à cet effet.

Comme il y a quatre ans, il se tend prés à lâcher sa jouissance et je capte dans mes mains se tsunami sexuelle que je fais remontée là ou j’en ai besoin pour terminer ma tache réparatrice.

- Oh !!!!!

Sur ce cri de surprise de mon ami, je m’évanoui d’épuisement.

- « Ju », hé !! « Ju », ouvre les yeux s’il te plaît !!

Il secoue ma tête entre ses mains.

- « Ju » !!! Réponds-moi !!!

Je suis extrêmement lasse mais j’entends sa voix affoler au fond de mon cerveau.

- Hum !!!

- « Ju » ?? ça va ??

J’ouvre un œil, je me sens complètement épuisé.

- Dormir !!!!

- Qu’est-ce que tu as fais ? tu verrais ta tête !!

Je me redresse d’un bon.

- Hein !!! Répète !!!

- J’ai dit « tu verrais ta tête » !!

J’éclate de rire, mes mains frottant mes yeux.

- Tu vois vraiment ma tête ?

Il pose alors sur moi un regard incrédule.

- Bah oui !! Et arrête de te frotter les yeux comme ça, ils sont déjà tout……… » Ju » …………tes mains ??????????? ellllllllles …. Ne … me … touchent … pas ???????????

Mon cœur explose de joie.

- J’ai réussi !!! Dédé tu te rends compte ? tu es guéri !!!!

Les larmes inondent son visage qui me dévore des yeux d’amitié, d’amour et de reconnaissance.

- Tu es formidable !!

Chapitre 19 : (besoin de discrétion)

Je souris à ce cri venant droit de son cœur, seize ans que j’attends ce moment de rendre la vue à mon ami, seize longues années à me demander comment y parvenir et aujourd’hui ça y est enfin.

- Maintenant il faut que je vérifie si c’est bien réparé, redonnes moi tes mains !!

- D’accord mais je ne touche plus ta bite, ok ? déjà là j’ai de quoi faire un complexe, ma parole tu es monté comme un bourricot.

- Hi-han !!!

- Très drôle !! Je vois que monsieur a fait l’école du rire.

- Bon !! Tu me les donnes ces mains ou quoi ? non c’est sérieux Dédé !! Tu as l’air de prendre ça à la rigolade toi !!

Il me fixe, anxieux ce coup-ci.

- C’est juste parce que j’ai la trouille de ma vie là !!

- Justement !! Si tu veux être rassuré, donnes moi tes foutus paluches.

C’est en tremblant qu’il me les tend, son visage marque maintenant l’inquiétude que ce ne soit qu’une fausse joie et que d’ici pas longtemps tout redevienne comme avant.

C’est moins fatiguant pour moi quand je suis en contact physique avec lui, je retrouve instantanément la zone qui était hors service et repartant un peu en arrière, je recommence à suivre comme cette nuit millimètre par millimètres son nerf optique.

Je passe sur la zone marquée et ne remarque plus rien d’anormale, aussi je poursuis encore un moment mon introspection et fini par lui lâcher les mains avec un énorme soupir de soulagement.

- C’est bon mon pote !! Bienvenu dans le monde magique des voyants !!

Une nouvelle fois il éclate en sanglot, en me serrant très fort contre lui en tremblant de tout son être.

- Merci « Ju », jamais je ne pourrais te rembourser ce que tu viens de faire aujourd’hui.

D’une voix devenant soudainement plus triste.

- Tu vas pouvoir vivre ta vie comme tout le monde maintenant.

Il perçoit mon changement de ton et en comprend aussitôt la raison, il me serre alors encore plus fort.

- Non « Ju » !!! Je ne te quitterais jamais !!

C’est en nous entendant pleurer comme des madeleines qu’Antoine inquiet de ce qu’il peut bien s'y passer, entre dans la chambre surprit de nous y voir dans un tel état émotionnel et son cœur se serre comme à chaque fois qu’il me voit troubler.

- Allons les garçons !! qu’est-ce qu’il se passe pour vous mettre dans un état pareil ?

Dédé se lève, s’approche de lui et en souriant lui dis.

- Très jolie cette chemise à rayure.

- Ah !! Merci beaucoup Dédé, c’est un cadeau de ma f…

Il ne termine pas sa phrase, pris d’un brusque hoquet de stupeur.

- Mais !!! Tu vois ???

- Oui depuis quelques minutes, c’est « Ju » qui m’a guéri.

- Comment est-ce possible ?

- Ben !! Heu !! En fait il m’a dit de lui toucher la queue ! Hi ! Hi ! Et j’ai vu la lumière !!!

Je ris également devant sa façon de présenter les choses et le regard incrédule que me jette mon « oncle ».

- Ce doit être un bâton magique « tonton »

Dédé hilare.

- Un bâton ? une matraque oui !!

- Bon !! Calmez-vous et racontez-moi tout ça depuis le début.

Pendant un petit quart d’heure nous lui expliquons comment depuis quatre ans, petit à petit j’ai fait retrouver la vision à mon ami.

Expliquant les difficultés des toutes premières fois pour Dédé à trouver un sens mais aussi donner un nom à toutes ses merveilles qu’il découvrait, pour qu’enfin je termine par cette nuit et l’idée que j’ai eue de transformé son « énergie » sexuelle pour l’utilisée à sa guérison.

Une question insidieuse vient alors troubler Antoine après mes révélations sur mes possibilités cérébrales.

- Depuis le début tu nous as manipulés alors ?

Offusqué qu’il puisse croire ça de moi.

- Mais non !! Absolument pas !! En tout cas jamais consciemment, je te le jure !!

Ses yeux rivés dans les miens.

- Vrai ??

- Je ne suis pas comme ça tu sais !!

Chapitre 20 : (besoin de discrétion) (suite)

Il me sourit en semblant rassurer.

- Je te crois mais c’est tellement incroyable !!

Antoine réfléchit intensément.

- Heureusement que personne ne s’en est jamais rendu compte.

- Pourquoi donc ??

- Ils auraient eu trop peur de toi s’ils avaient su !!

- Et donc ???

- Je crains fort qu’ils ne t’aient alors pas laissé le temps d’exploiter tout ton potentiel.

- Tu veux dire qu’ils m’auraient ……

il ne répond avec franchise.

- Je ne le crois pas, j’en suis certain !!

- Et maintenant ?

Antoine réfléchit très vite pour répondre.

- Il va falloir rester discret je pense…

Il fixe André avant de poursuivre.

- …très mais alors vraiment très discret.

« Dédé » les larmes revenant dans ses yeux.

- « Ju » ?

- Oui ?

- Tu peux revenir en arrière pour que je redevienne comme avant ?

Voyant bien l’horreur que sa question m’occasionne.

- Je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit, je tiens trop à toi !!

- Quoi !! Je réalise enfin le rêve que j’ai depuis de longues années et tu voudrais que je foute tout ça en l’air ?

Je prononce c’est derniers mots dans un souffle à peine perceptible.

- Plutôt mourir.

De très longues minutes se passent avant qu’Antoine ne reprenne la parole.

- Allons !! Allons !! Nous allons bien trouver une solution, restons calme avant de dire des choses que nous regretterons tous plus tard. Voyons voir, à part mon frère et sa famille, personne ne sait ici que Dédé était non voyant.

Il se rappelle soudainement d’un truc important.

- Sauf ceux qui ont été envoyé pour te surveiller, alors il suffit que tu… fasse en sorte que ce "détail" ne leurs saute pas aux yeux et je crois que tout devrait très vite s’arranger.

- « Tonton » je viens de te dire il n’y a pas cinq minutes que je ne faisais pas ce genre de chose, je trouve ça ignoble

- Mais !!

Antoine cette fois montrant qu’il est en colère.

- Comprends donc que c’est pour ta survie… bon dieu !!

Je suis impressionné par ses paroles car c’est bien la première fois que je l’entends s’emporter de la sorte.

- Je ne sais même pas qui ils sont ?

Antoine se calme enfin, comprenant que je suis prêt à lui obéir.

- Ils ne doivent pas être très loin alors essaies de les trouver, il doit bien y avoir un moyen non ?

- Bon !! je vais tenter le coup mais je ne suis réellement pas sûr d’y arrivé.

- Essaye au moins, sinon c’est moi qui irais les chercher quitte à te les amener par la peau du cul

Gloussement amuser de « Dédé ».

- J’aimerais voir ça moi !!

Puis devant le regard noir d’Antoine.

- Heu !! Je ne dis plus rien.

- Tu ferais bien !! Tu es aussi concerné que « Ju », s’il lui arrivait quelque chose tu ferais quoi

Son visage s’assombris soudainement en comprenant la portée de ses paroles.

- Je n’y survivrais pas.

Puis ce tournant vers moi l’œil implorant.

- Essaye « Ju » s’il te plaît

- Bon !! D’accord !! Donnez-moi vos mains, j’ai besoin de plus d’énergie.

Ils viennent alors chacun s’asseoir de chaque côté de moi sur le lit, je leur prends à chacun une main que je serre fort dans les miennes et me concentre.

Au début je ressens un afflux de pensées que j’essaie de canaliser comme je peux, puis j’en capte deux qui pensent particulièrement à moi.

Après un effort auquel je ne me serais pas cru capable, j’entre en eux et j’efface dans leurs cerveaux toutes traces de souvenirs du handicape de mon ami.

Après quelques minutes nécessaires à vérifier que c’est fait correctement, je soupire profondément et lâche les mains de mes amis.

- Voilà !! C’est fait !!

Je pense tout d’un coup à une chose.

- Mais s’ils ont des traces écrites je ne peux rien y faire

- (Antoine) Ça !! C’est moi qui m’en occupe !! Bon je vous laisse, essayez de passer une journée tranquille car demain c’est le boulot qui commence pour toi « Ju ».

- Je vais pouvoir l’aider aussi tu crois ?

- Je ne pense pas qu’il va y avoir de problèmes mais avant je dois prévenir la famille.

Il capte mon regard.

- Non !! je ne préfère pas que tu interviennes, c’est ma famille tu comprends ?

Honteux de ma pensée.

- Heu !! oui « tonton », tu as raison.

Chapitre 21 : (mutation)

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UN PETIT VILLAGE PERDU EN AUSTRALIE (une heure plus tôt)

Ils sont une centaine, tous âgés de moins de trente ans à s’être arrêter brusquement pendant que leurs « parents » plus âgés, les regardent avec curiosité.

- Un des nôtres viens de ce manifesté !!

- Un jeune adulte très puissant.

- Trop… peut être ?

- Où est-il ?

- En Europe !!

- Oui… nous l’avons tous sentis !!!

- Il faut le protégé !!

- En a-t-il réellement besoin ?

- Il n’avait pas l’air apeuré ?

- L’autre est un « humain ».

- Il vient de le guérir de quelque chose !!

- C’est un ami ? comment est ce possible ?

- Peut-être juste un « parent » ?

- Non… beaucoup trop jeune

- Si un des nôtres était vivant, nous en aurions entendu parler !!

- Ils l’ont peut-être caché jusque-là ??

- Les idiots !! ils ne savent pas à quoi ils ont affaire !!

- Jouer avec le feu est décidément leur jeu préférer.

- Que devons-nous faire ?

- Envoyer un « parent » ?

- Non, plutôt l’un des nôtres !!

- Qui ?

- Les jumeaux sont les plus habitué aux « humains ».

- Est-il lui aussi stérile ?

- Il y a de fortes chances mais l’espoir est toujours permis.

- Pourvu qu’il ne le soit pas ?

- Il pourrait perpétuer l’espèce !!

- Les jumeaux devront le tester avant de se découvrir à lui.

- Thomas !! Valérie !! vous êtes d’accord pour cette mission ?

Un garçon à peine majeur et sa sœur, tout les deux identiques en tout points à part pour l’un un sexe entre les jambes et pour l’autre une magnifique poitrine qui tient fièrement seule sans artifices.

- Nous ferons comme « tous » l’ont décidé !!

- C’est très bien, préparez vos bagages car vous partez immédiatement !!

- Entendu !!

- Soyez prudents, laissez les « humains » tranquille

- Nous ferons pour le mieux

- Allez !!!

Tous reprennent ensemble leurs activités sans qu’une seule parole audible n’ai été prononcé, les « parents » voyant que leurs enfants ont terminé leurs colloques reprennent également sereinement leurs activités eux aussi.

……………………………………………………………………

Chapitre 22 : (premier jour au camping)

Il est presque onze heures et le restaurant va ouvrir, Franck lève le rideau métallique de la porte d’entrée et nous aperçois entrer dans la salle quand il se dirige vers le bar.

- Bien dormis les gars !!

Il fixe Dédé en n’en croyant pas ses yeux, malgré que son frère lui a annoncé la nouvelle juste avant.

- Je suis heureux pour toi mon garçon, ton ami t’as fait le plus merveilleux des cadeaux.

- C’est vrai !! Je lui en serais éternellement reconnaissant.

- Bon !! Alors n’en parlons plus puisque personne ne doit savoir, ce sera notre secret.

- Oui, le plus dur sera de ne pas « se couper ».

En me regardant avec le sourire.

- Et toi l’apollon !! Prés pour demain ?

Amuser du surnom.

- Même maintenant si tu as besoin de nous ?

- Ah oui…. C’est vrai que j’ai deux employés maintenant, j’espère que vous allez attirer la clientèle.

Il nous détail de la tête aux pieds.

- En fait j’en suis sur !!

Il se frotte les mains.

- Je pense que la saison va être très bonne cette année. Tenez !! Si vous voulez vous rendre utiles, allez préparer la terrasse !! Les tables et les chaises en osiers là-bas sont toutes à sortir.

- Entendu, avec plaisir.

Je me sens bien et même très bien en cette fin de matinée, aussi c’est avec enthousiasme que je me mets à la tâche.

Quelle belle journée, la première de liberté en fait et ça me rend euphorique, « Dédé » un paquet de chaises empilées dans les bras me regarde avec un sourire rayonnant.

- Dis « Ju » ? c’est la première fois que je te vois d’aussi loin et je sais que je n’ai pas beaucoup de comparaison mais c’est vrai que tu déchires grave !!

Jouant les vierges effarouchées.

- Me dragueriez-vous jeune homme ?

« Dédé » mort de rire devant ma mimique.

- Ah ça non alors !! Je tiens trop à ma santé, avec toi c’est trop …explosif ….

- Tu crois que je pourrais avoir quelqu’un de sérieux dans ma vie ?

- Pourquoi pas ? en plus…

Il se re-lèche les lèvres d’une façon obscène en ce bidonnant.

- Miam !!! tout est à croquer.

- Pff !!! non sérieux, j’ai un peu peur après ce qu’il t’est arrivé il y a quatre ans.

- Mourir d’amour !!! ce doit être ça en fait !!

- Ouaih !! Ça craint !!

- Bah !! Ne te bile pas pour ça !! Et puis tu as évolué depuis quatre ans, si ça tombe il n’y a plus de risques. Quoique hier soir c’était bien parti pour refaire le grand chelem.

- Justement, c’est à ça que je pensais.

- De toute façon tu verras bien quand ce sera le moment et puis tu ne compte pas je pense profiter de ton physique pour abuser de la situation, non ?

- Non bien sur tu le sais bien, mais imagine que je tombe amoureux.

- Et bien je suis certain que tu feras bien attention et qu’elle n’y prendra que du plaisir

- Elle ?

- Bah oui !! Pourquoi tu préfères les mecs ?

- Oui !!

- Non ? putain la révélation !! Tu n’es pas amoureux de moi j’espère ?

- Si !!

Je le regarde et quand je vois sa tête, j’éclate de rire.

- Oh lui !! En plus il y a cru !!

- Qu’est-ce que tu peux être con quand tu t’y mets !!

- Je voulais juste voir si l’idée ferais son chemin ! hé ! hé !

- Dans tes rêves ma poule.

Chapitre 23 : (premier jour au camping) (suite)

Son visage prend un air de profonde réflexion.

- Tu crois que tu pourrais aimer un garçon… toi ?

Surpris de sa question.

- Je n’en sais rien, peut être pourquoi pas ? et toi ?

- Bah non !! Ça je ne pense pas. Tien !! Regarde !! Ce n’est pas tout beau tout plein ça ?

Je tourne la tête vers la porte grande ouverte et je vois entré deux filles en bikini, qui stoppent net en nous apercevant.

- (« Dédé ») bonjour mesdemoiselles !!

Au lieu d’entré dans la salle, elles reculent, les traits fortement marqués par une émotion intense et sans crier garde, repartent dans le camping sans toutefois se retournées plusieurs fois sur nous.

- Et bien !! bonjour l’effet !!

- Je crois… oui !!

- Mon avis que bientôt toutes les filles du camping vont venir ce pointées ici pour voir les deux bombes qui y font le service

- Les « deux » bombes ?

Faisant semblant de ne pas comprendre mon étonnement.

- Bah oui quoi !! nous deux !!

- Dis Dédé ?

- Oui, quoi ?

- Tu as entendu un tic-tac, toi ?

- Non, pourquoi ?

- Elles, oui apparemment pour s’être tailler aussi vite !!

- Pff !! T’es bête !! Non tu verras, je suis certain quelles vont ameutées toute la région.

- Ah !! Ce n’est déjà plus le camping ? tu ne serais pas un tout petit peu prétentieux toi ?

- Non !! Tu crois ?

Il prend un air de gamin.

- Alors juste un tout petit peu.

Et il s’écroule de rire.

Dans cette intermède, Franck et Charlotte arrivent, nous voient éclaté de rires et se regardent, amuser.

- Et bien !! Je vois qu’il y a de l’ambiance ici !!

- (Charlotte) Vous pourriez nous en faire profiter.

Nous leurs racontons dans le moindre détail la scène de tout à l’heure.

- Tout va ce décidé dans les prochaines heures, ou tu nous vires pour ne pas te retrouver ruiner ou tu nous augmentes pour qu’on reste.

- Avant de parler d’augmentation, faudrait déjà me montrer ce que vous savez faire, non ?

- D’accord mais demain !! Aujourd’hui c’est congé.

- Alors filez d’ici et amusez-vous bien !!

Nous voyant prés à partir.

- Julien !!

Je me retourne.

- Oui ?

- Pas de bêtises, hein ?

- Promis !!

Il nous fait signe de partir de la main.

- Allez oust !!

Nous remontons dans la chambre pour prendre des vêtements de bain, une fois les serviettes et la rechange entasser dans un sac à dos, nous décidons d’aller sur la plage trouver un coin tranquille pour nous y installez.

Nous marchons vite pour ne pas que les gens qui nous croisent aient le temps de trop nous dévisager, la plage est à deux cent mètres du camping aussi nous nous y retrouvons rapidement.

- Tien !! « Ju », regardes là-bas !! Ça a l’air cool, en plus il n’y a personne.

Je regarde le coin de plage que me montre mon copain et en effet c’est plutôt désert.

- Allons-y !!

Chapitre 24 : (premier jour au camping) (fin)

Une fois sur place, nous étalons les serviettes avant de nous déshabiller pour ne rester qu’en boxer de bain et nous nous allongeons sur le ventre, la tête dirigée vers la mer.

« Dédé » d’une voix émerveillée.

- C’est magnifique, tu ne trouves pas ?

- Oui, ça change de la maison.

- Au fait ? tu as appelé ta mère pour lui dire que nous sommes bien arrivés ?

Quelques secondes se passent.

- Elle te remercie de penser à elle.

- Quoi !! Ah oui c’est vrai !! (Rire) pratique ton « ADSL ».

- Je ne t’ai pourtant jamais caché le lien qui nous unis moi et ma mère.

- Bah !! J’avais oublié, avec tout ce qui m’arrive tu comprends ?

Je tourne mon visage vers mon ami.

- Houlà !! Il faut que je te mette de la crème, tu commences à devenir comme une écrevisse

Je sors la bouteille de crème solaire du sac à dos et en badigeonne généreusement le dos et les jambes de mon copain.

- Tourne-toi que je fasse le devant !!

- Laisses, je peux le faire tout seul maintenant.

- Ah !! Oui c’est vrai !!

Je lui tends le flacon.

- Tiens !!

Une fois qu’il a fini de s’étaler la protection solaire, il se tourne vers moi.

- À ton tour !

- Merci « Dédé » mais je n’en ai pas besoin

- J’ai du mal à m’y faire tu sais !! Pourtant je devrais depuis le temps !!

- À te faire à quoi ?

- Tes facultés d’adaptations… et puis tout le reste !!

- Pourtant je ne t’ai jamais rien caché.

- « Ju » !!!

- Oui ?

- Tu sais… j’ai peur des fois !!

- De moi ?

Il sursaute.

- Non !!! des autres.

- Tu as peur de quoi ?

- Qu’ils te fassent du mal.

Pourquoi veux-tu que quelqu’un me fasse du mal ?

- Je n’en sais rien, moi !! par jalousie !!

- Ils ne savent rien de moi alors pourquoi seraient-ils jaloux ?

- Bah !! oui… mais j’ai toujours peur pour toi tu sais ?

Je passe ma main doucement dans ses cheveux.

- Mais j’ai toujours mon garde du corps avec moi, non ? alors qu’est ce que je risque ? et puis je suis assez grand pour me défendre tu le sais aussi bien que moi.

Son visage redevient serein.

- Oui, je sais.

Plusieurs minutes passent.

- Dis, « Ju » ?

- Oui ?

- L’avenir tu le vois comment ?

- Avec toi, pourquoi ?

Ses yeux s’assombrissent.

- Tu ne veux pas répondre ?

- C’est parce que je n’en ai pas la moindre idée voilà tout !!

- Mais !! Tu aimerais quoi ?

- Tu veux la vérité ? ne plus être considérer comme une bête curieuse, avoir un bon métier et quelqu’un qui m’aime

Il réfléchit à mes paroles, soupir très fort.

- Pffttt !! Eh bien !! Ce n’est pas gagné d’avance !!

- Pffttt !!! Je sais !!

Chapitre 25 : (mutation)

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UN PETIT VILLAGE PERDU EN AUSTRALIE (au même moment)

Une nouvelle fois les jeunes du village se figent.

- Les jumeaux sont en route ?

- Oui !!

- Maintenant nous pouvons parlez.

- Des « humains » ?

- Oui

- Où en sommes-nous avec eux ?

- Leur population continue de diminuée.

- Ils ne se doutent de rien ?

- Non !! Pas encore !! Mais ça ne va plus tarder !!

- Peut-être devrions nous faire une pause ?

- Peut-être bien oui.

- Nous ne sommes pas assez nombreux encore.

- Oui mais les naissances deviennent rares.

- Nos « parents » sont trop âgés.

- Oui !!

- Sait on pourquoi nous sommes stériles ?

- Il n’y a aucunes raisons et pourtant !!

- Les filles ne le sont pas elles !!

- Que proposes-tu ?

- Des mâles « humains » ?

L’ensemble de la communauté d’une seule voix.

- Pouah !! Quelle horreur !! Nous ne sommes pas des animaux !!

- Et puis notre espèce perdrait sa pureté ?

- C’est mieux que de disparaître, non ?

- Attendons avec notre « frère » peut être que lui n’y est pas ??

- Les chances sont minces.

- Attendons !!

- Et pour les « humains » ?

- Continuons !!

- Jusqu’à quand ?

- Que ce soit irréversible !!

- Peut-être, pourrions-nous en gardé quelque uns ?

- Pourquoi faire ?

- Des esclaves !!

- Nous devons y réfléchir !!

- Et les jumeaux ?

- Ils sont trop proches des humains, surtout le garçon !!

- Cela risque de poser un problème ?

- Pas vraiment et puis si c’est le cas nous prendrons les « mesures » nécessaires !!

- Mais c’est l’un des notre !!

- Pas s’il se met de leurs cotés

- Reprenons nos tâches, nous verrons ça plus tard, rien ne presse et puis laissons les finir leurs missions

Les « jeunes » du village reprennent leurs activités.

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Chapitre 26 : (curiosité et conséquences)

Le restaurant de Franck comme par magie ce rempli de plus en plus, ne laissant bientôt plus aucunes tables de libre.

Charlotte court dans tous les sens, complètement dépassée par les évènements quand elle entend quelques conversations qui tous abordent le même sujet, « Julien » car quand les paroles parlent d’un nouveau serveur « hyper craquant », elle se doute bien que c’est lui le sujet de ces discussions.

Non pas qu’André ne soit pas « mignon » lui aussi, d’ailleurs elle en profite pour s’avouée que s’il lui disait oui, elle ne dirait certainement pas non.

Franck également complètement déborder au bar, entend lui aussi la même chose autour de lui quand Henriette entre à son tour dans la salle et voyant tout ce remue-ménage, viens prêter main forte à son mari ainsi qu’à sa fille.

- Qu’est ce qu’il se passe chéri ?

Franck relate la conversation qu’il a eue avec Julien et André à l’ouverture du restaurant.

- Et voilà ce que ça donne !!!

- Donc tu es bon pour les augmenté ?

- On dirait bien !!

il regarde la salle et la terrasse bondé de monde.

- Mais j’aurais préféré que cela attende demain quand ils seront au boulot, parce que là !! C’est la crise.

Son épouse regarde elle aussi la salle, ne cachant pas son étonnement.

- C’est bien la première fois que je vois autant de filles dans ce bar !!

- Ça promet alors !!

- Hein !! Comment ça ?

- Tu te rappelles quand mon frère nous a dis que c’était pareil avec les garçons ?

Henriette comprend ou son mari veut en venir.

- Pour sûr, il va falloir pousser les murs.

- Et surtout que j’appelle rapidement mes fournisseurs, d’ici ce soir à ce rythme il n’y aura plus rien dans la réserve.

Charlotte commence à attraper une grosse suée devant toutes ces clientes attablées.

- Mademoiselle ?

- Oui ?

- Vous êtes seule ? j’avais entendu dire qu’il y avait des nouveaux serveurs ?

- C’est vrai mais ils ne commencent que demain.

- Paraîtrait qu’ils sont « choux » !!

- (Charlotte) ce sont mes cousins de Paris qui viennent se faire un peu d’argent cet été chez leur oncle.

Une autre fille.

- On nous a dit qu’il y avait un grand blond hyper craquant ?

- Julien !! Oui, on peut dire ça de lui en effet ! Hi ! Hi !

- Quel age il a ?

- Dix-huit ans depuis hier.

- Oh !!! c’est cool !! Il a une copine ?

Charlotte réfléchie avant de répondre.

- Ça !! faudra lui demander !!

- Et l’autre garçon ?

- André ?

Elle n’attend pas la question suivante, la devinant sans peine.

- Il a vingt ans et tu lui demanderas également s’il a une copine.

- Tu n’es pas bavarde ?

- Je ne parle pas de la vie privée des gens et encore plus quand ils sont de ma famille.

Une autre fille qui a suivi toute la conversation.

- Vivement demain !! Vous ouvrez à quelle heure ?

- Onze heures !!

Les filles se lèvent.

- Alors à demain

Chapitre 27 : (curiosité et conséquences) (suite)

« Sur la plage. »

C’est le sable tasser sous mon ventre qui me réveil, je me retourne sur le dos en cherchant une position plus confortable quand j’entends un « ouah !! ».

Je me redresse sur les coudes, j’ouvre les yeux encore engourdis par cette sieste imprévue quand je vois avec surprise que ce coin de plage vide qui nous avait attiré avec « Dédé » et maintenant envahis par toute une population hétéroclite de gens allongés ou debout, leurs regards tous diriger sur nous.

Là j’avoue que j’ai un bref moment de panique, peu habitué pour ne pas dire pas du tout à être le centre d’attention d’une foule.

Je force mon visage à rester impassible, surtout ne pas marquer d’expressions quelles quelles soient comme me l’a enseigné Antoine afin de ne pas troubler plus que ce ne l’est déjà, toutes ses personnes se trouvant autour de nous.

Je me concentre et j’essaie d’envoyer des ondes apaisantes tout autour de moi mais il y a trop de monde, la main de « Dédé » vient ce logé subrepticement dans la mienne pour que je puisse puiser en lui l’énergie qu’il me manque.

C’est à peine suffisant mais quand même assez pour que beaucoup reprennent le contrôle et s’éloignent enfin.

Par contre toutes celles et ceux de notre tranche d’age n’ont pas bougé et continues à nous observer avec envies.

« Dédé » me glisse à l’oreille.

- Oups !! On n’est pas dans la merde !!

Je lui réponds à mi-voix.

- Je le pense aussi.

- On fait quoi ?

- Rien !!

- Ok !!

Je souris à mon ami, ça s’est fait machinalement sans que j’y pense et quand je m’en aperçois, il est déjà trop tard.

- Oups !!!

« Dédé » effaré du constat qu’il sous les yeux.

- Et bien !! Bonjours l’effet !!

Ma curiosité est à son comble, aussi je ne peux m’empêché de me tourner et de mater les jeunes autour de nous.

Coté garçons, quasiment pour ne pas dire tous car certains sont derrière d’autres donc je ne peu pas voir, bandes et l’humidité sur le devant de leurs slips de bains n’est apparemment pas due à la baignade.

Pour les filles c’est le même constat avec les poitrines saillantes, tétons érigés et le slip humide.

Beaucoup s’en aperçoivent, jettent un regard un peu honteux sur les « dégâts » et les mains essayant de cacher leurs sexes, foncent vers la mer pour reprendre un semblant de convenances.

Ils ne sont plus qu’une petite poignée près de nous, aussi je décide d’être sympa avec eux.

- Salut !!

Une fille très jolie répond la première.

- Bonjour !! C’est la première fois que je vous vois par ici !!

« Dédé » qui décide de tester son humour.

- C’est que peut être vous n’avez jamais fait attention à nous ?

Un garçon qui au premier regard semble plutôt sympa.

- Heu !! Là je ne crois pas, non !!

- Ah non ?

Un deuxième garçon.

- Faudrait être aveugle ! Hi ! Hi !

Une deuxième fille qui n’a rien à enviée à sa copine.

- Moi aussi je ne vous avais jamais vue.

- Normale puisque nous ne sommes là que depuis hier soir.

Le premier garçon.

- On peut rester avec vous ? ça ne vous dérange pas ?

- (Dédé) pour les filles pas de soucis mais vous les mecs, j’ai comme qui dirait un « gros » doute…

Il fixe leurs caleçons de bains.

- … sur vos motivations !!

Chapitre 28 : (curiosité et conséquences) (fin)

Les deux gars deviennent d’un coup rouge comme des pivoines en comprenant très bien que ce que mon ami à appeler un « gros » doute se tient dans leurs vêtements, toujours au mieux de leurs formes.

Les filles au début n’y comprenant rien, finissent par capter que leurs potes ont une énorme érection agrémenter d’une belle auréole bien humide autour.

Le premier garçon.

- Je ne comprends pas !! C’est la première fois que j’ai une réaction comme celle là en public, surtout en regardant un mec.

L’autre garçon.

- Moi pareil, c’est incompréhensible !!

« Dédé » qui veut les rassurés.

- Pourquoi croyez-vous donc qu’ils ont tous foutus le camp à la flotte les autres ?

La première fille.

- Non !!!

- (« Dédé ») Eh oui !! Et pour vous les filles c’est kif-kif !!

La deuxième fille qui met la main sur sa poitrine encore toute durcie.

- Bon… donc !!

Elle me regarde avec une expression gourmande.

- Tu vas allez de ce pas demander ma main à mes parents, c’est la première fois que j’ai le coup de foudre pour un garçon et je ne te lâche plus.

Cette répartie et ce que mon esprit leurs envoie depuis tout à l’heure les font s’écrouler de rire, je relâche progressivement la pression sur leurs libidos jusqu’à ce qu’il ne reste plus en eux qu’une excitation normale due à la rencontre de quelqu’un qui leurs plait.

Les garçons partent quand mêmes quelques minutes se mettre à l’eau pour nettoyer leurs boxer de cette crème qui les gênes trop, puis reviennent en courant nous rejoindre.

Ils s’assoient prés de nous et ce présentent, le premier garçon se nomme Jeremy et j’avoue dans mon fort intérieur qu’il me plaît beaucoup, que j’aimerais m’en faire un copain et pourquoi pas un ami.

Physiquement il ne dépare pas avec mon « Dédé », je dirais le bon mètre quatre-vingt, brun, yeux noisette, musclé sec, très peu de pilosité et je le saurais rapidement, âgé de vingt ans tout comme lui.

Le deuxième se prénomme xavier, il me plaît super bien lui aussi et comme son copain, j’aimerais bien qu’on continue à se voir.

Physiquement il n’a rien à voir avec « Dédé » et Jeremy, un mètre soixante-cinq, châtain clair, yeux verts, très fin presque maigre, pas un poil de visible hormis sous les aisselles et lui aussi nous le diras très rapidement, est âgé de dix huit ans tout comme moi.

La première fille c’est Nathalie, superbe brune aux longs cheveux, yeux marrons avec une poitrine généreuse, elle fait son mètre soixante quinze ce qui n’est pas mal du tout pour une fille et super bien faite niveau musculature, nous apprendrons qu’elle a dix-neuf ans.

La deuxième, virginie « celle qui veux m’épouser hé ! hé ! » est blonde aux yeux bleus, longue chevelure et poitrine dans la moyenne, un mètre soixante cinq, pas une trace de graisse et bientôt vingt ans.

Une fois les présentations faites, nous faisons plus amples connaissances et au fur et à mesure que le temps passe, je m’aperçois qu’ils me regardent autrement que tout à l’heure.

En effet de gourmands, leurs expressions sont devenues amicales mais toujours avec cette petite pointe d’excitation et d’attirance, qui je le sais ne les quittera jamais complètement.

Chapitre 29 : (pour la survie de l’espèce)

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MAISON BLANCHE WACHINGHTON (bureau ovale)

- Messieurs asseyez-vous !!

Il attend patiemment que ceux-ci prennent place.

- D’après les rapports nous sommes sur qu’ils se trouvent à cet endroit !!

Il pointe avec la souris de l’ordinateur, la zone sur la carte projetée au mur en face d’eux.

- C’est dans un endroit très retiré de l’Australie, un village qui n’apparaît nulle part et c’est d’ailleurs à cause de ça que nous l’avons trouvé.

- Je ne comprends pas Monsieur le président ?

- Nous avons fait un recoupement de la surface du globe au centimètre prés avec tous les satellites disponibles et ce depuis deux ans. Une seule zone était occultée que nous avons découverte par recoupement.

- Nous pourrions allez vérifier avant de prendre une telle décision ?

- Vous savez tout comme moi qu’au moindre soupçon ils vont encore disparaître et nous échapper, comme la dernière fois au maroc.

- Combien sont-ils ?

- D’après nos experts très peu, je dirais tout au plus un demi-millier.

- Ah !! Quand même !!

- Que peuvent-ils faire contre nous ?

- Ce qu’ils font déjà !! Nous exterminés !!

Tollé parmi les militaires haut gradé qui sont présents à la réunion.

- Silence !! Messieurs, allons !!

- Nous voulons des explications Monsieur !!

- Vous allez les avoirs et après nous mettrons au vote notre décision commune… greffier !! Faite entrer ces messieurs.

Quatre hommes d’un age certains entrent alors dans la pièce en tenant chacun un ordinateur portable, qu’ils s’empressent de raccorder au réseau.

Suit un exposé qui dura toute la journée et une partie de la nuit, seulement entrecouper de quelques brèves poses afin de rafraîchir, sustenter et reposer, l’assemblée de hauts fonctionnaires présents.

Les thèmes ont tous été abordé sans fioritures et avec maintes preuves à l’appui.

_ Les morts nés.

_ Les décès liés aux morts nés.

_ Le premier « c’est ce qu’ils ont crus très longtemps » bébé survivant à la mutation (Julien).

_ Les décès par suicides inexpliqués de plus en plus nombreux sur toute la planète.

_ La natalité en déclin dans tous les pays.

_ La disparition suspecte des personnages imminents travaillant sur le sujet.

_ Les « ragots » sur des phénomènes touchant le mental de nombreuses personnes de part le monde.

_ Les premières preuves réelles de la survit d’autres bébés « un garçon de dix ans trouvé mort et qui après dissection et analyse des différents fluides corporels, prouve la similitude avec les mêmes examens sur les bébés de typa « A » »

_ Enfin, la « capture » exceptionnelle « accident de la route avec comas de premier degré » d’un représentant adulte de dix-neuf ans sujet à la mutation, suivit de son interrogatoire sous sérum révélant les buts d’extermination de l’espèce humaine par ceux qui ce font appelé « les pures ».

Une fois les « secrets » révéler, la condamnation à mort et l’exécution rapide du sujet, pour que rien justement ne puisse être révéler sur la connaissance des humains quant à leurs existences.

Le président reprend la parole.

- Alors messieurs passons au vote, sauf si l’un d’entre vous à encore une question avant de commencer.

Un homme se lève pour prendre la parole.

- Je me présente, je suis le docteur Sevrant et j’ai une question, Monsieur le président ?

Se rappelant qui est cet homme imminent sur la question qui vient de prendre la parole.

- Je vous en pris

Chapitre 30 : (pour la survie de l’espèce) fin)

S’adressant à toute l’assemblée.

- Messieurs !! Ce vote je le sais et primordial pour la survie de l’humanité mais autant je suis entièrement pour l’éradication de ses monstres avant que ce ne soit eux qui y arrivent, ce qui est déjà en bonne voie pour eux étant donner que notre population est maintenant recensée ne dépassant plus qu‘à peine les deux milliards. Je me dois de plaider pour la survie d’un seul (brouhaha dans la salle) oui !!

Il élève la voix.

- Le seul qui se considère « humain » comme nous tous et qui partage avec nous ses joies et ses peines.

- (Le président) Continué et vous messieurs un peu de silence je vous prie !!

Profitant de l’intervention du président pour boire un verre d’eau, il le repose prés de lui et poursuit.

- Laisser-moi vous montrez cette vidéo qui va je n’en doute pas un seul instant vous confortez à accepter ma requête.

Il sort précieusement de sa poche un dvd qui représente la survie de celui qu’il chérit tout autant que le chérit son ami Antoine, le met dans le lecteur du rétroprojecteur et débute ensuite un film d’une durée de deux heures, retraçant l’évolution d’un bébé « spécial » vers l’âge adulte qui scotche l’assemblée.

Un lourd silence accueil la fin de ce résumé de la vie de Julien quand il éteint l’appareil.

- Voilà messieurs, celui pour qui je vous demande de tout mon cœur de le laisser vivre sa vie

- Vous êtes sûr qu’il n’est pas au courant de cette surveillance qui vous a permis de faire ce montage

- Certain !!

- Il a vraiment fait tout ça pour son ami ?

- Oui !! Les dernières images sont récentes puisqu’elles ne datent que de quelques heures, juste le temps pour moi de les rajouter au film.

- Mais !! Ou était donc cette caméra ?

- Intégrée dans les montures de lunettes d’André son ami et pour les dernières images nous avons eu la chance inouïe que celles ci soit placer sur la table de nuit de façon à voir et entendre ses moments exceptionnels d’amour fraternel entre ces deux garçons.

- Mais… le général Mathéi ne nous a jamais rapporté de tels faits ?

- Antoine, je veux dire le général n’était plus objectif depuis déjà de longues années et c’est pour ça que dans mon pays notre président m’a confié cette « mission ».

- (Le président) Nous aurons donc deux votes, le premier vous le connaissez et je ne reviendrais pas dessus, quant au second ce sera si oui ou non nous laissons ce jeune garçon libre de vivre sa vie car il n’est évidement plus question ne serait-ce que par humanité et après ce que nous venons de voir de lui faire le moindre mal.

Jacques inquiet.

- Puis je me permettre de vous demander quel serait l’autre option ?

- Il retournera pour le restant de sa vie à la villa où il y a déjà passé le plus clair de son temps.

Ému au-delà de tout ce qu’il a déjà pu ressentir.

- Mais ce serait cruel pour lui !!

- Vous préféreriez le premier vote ?

- Non… bien sûr que non !!

- De toute façon pourquoi partir perdant ? pour ma part et je ne m’en cache pas, je voterais la liberté pour ce garçon qui ma fois me paraît très attachant et surtout très… « humain ».

- Il l’est monsieur le président soyez en certain, il l’est !!!

Jacques Sevran craque, les larmes envahissent son visage buriné par l’age.

- Excusez-moi, je préfère me retirer !!

Le ton du président devient très doux quand il répond.

- Faite docteur, faite, vous connaîtrez notre décision dés quelle sera officielle.

Il attend que le vieil homme soit sorti.

- Bien !! Messieurs il est temps de passé au premier vote, vous avez devant vous chacun un boîtier comportant deux boutons car il n’y aura pas d’abstention !! Le bouton oui pour l’action militaire et le bouton non, contre cette action. Messieurs !! Votez !!!

Chapitre 31 : (nouveaux amis)

L’après midi touche à sa fin quand les quatre garçons et les deux filles décident de rentrer au camping, j’essai de garder un visage le plus inexpressif possible afin de ne pas perturber plus que ça les gens qui nous croisent sur leurs chemins.

Jeremy s’en aperçois et donne un coup de coude à Dédé.

- Il a un problème « Ju » ?

- Non… pourquoi ?

- Tu as vu sa tête ?

- Il se protège comme il peut, c’est tout !!

- Comment ça ? de qui ?

- De tout le monde !!

Il voit bien que sa réponse n’est pas suffisante pour son nouvel ami.

- Tu ferais quoi toi si dés que tu souris à quelqu’un, ce quelqu’un veut te mettre direct dans son lit ?

- Non !! À ce point-là ? ça craint !! Tu es sur ?

- Rappel toi tout à l’heure, tu pensais à quoi toi quand tu nous matais et que t’as déchargé dans ton slip comme un « Bonobo » en manque ?

Il redevient rouge, ce qui lui vaut un sourire amical de la part « Dédé ».

- Heu !! Tu as raison, je le voulais tout à moi et pourtant je n’ai jamais été attiré par les mecs, je te jure !!

- J’en suis sûr, t’inquiètes !!

- Dis André ? je peux te poser une question indiscrète ?

- La posée, oui mais ce n’est pas dit que j’y répondrais.

- Heu !! D’accord mais je te la pose quand même…

Il hésite.

- … toi et « Ju » … vous êtes ensemble ?

- Amants tu veux dire ?

- Oui !!

- Et bien non pas du tout

- Ah !!

- Tu n’as pas l’air de me croire ?

- Si ! Si ! Juste qu’après ce que tu m’as dit, enfin… je croyais !!

- Et bien tu croyais mal, « Ju » et moi nous sommes ensembles depuis qu’il a deux ans et je le considère comme mon petit frère.

- Petit !!! Hi ! Hi !

- Enfin mon grand petit frère si tu préfères.

Il regarde en riant son copain qui viens de se mettre à coté de Julien.

- Regarde « Xav » à coté de « Ju » on croirait un nain.

André se retourne et ne peux que constater la réalité des paroles de Jeremy.

- C’est vrai que c’est plutôt marrant de les voir tous les deux.

Nathalie qui entend les deux garçons, se retourne également curieuse et pouffe de rire en voyant Xavier la tête complètement relevé vers le haut, pour pouvoir parler à un Julien qui lui l’a complètement dirigé vers le bas.

- On croirait un basset devant un matin de Naples.

Jeremy mort de rire.

- Ou un Yorkshire devant un dog allemand.

- Va lui falloir un tabouret portatif au « Xav » s’il ne veut pas choper un torticolis, ou alors "Ju" devra apprendre à marcher sur les genoux.

« Dédé » qui n’en peut plus de rire.

- Arrêtez donc vous deux, sinon je vais pisser dans mon froc.

Chapitre 32 : (nouveaux amis) (fin)

Xavier en les voyant bidonner.

- Qu’est-ce qu’ils ont ces trois là ?

- Je crois qu’ils se moquent de nous !!

- Pourquoi ils feraient ça ?

J’ai du mal à rester impassible et pourtant c’est capital.

- « Dédé » !!! arrête s’il te plaît !!

Devant le visage marquant l’incompréhension de Xavier, le fou rire de Dédé deviens incontrôlable.

- jeee peuuu passss !!! « Juju » !!!

Je sens le fou rire me prendre et il faut que je trouve rapidement un moyen de le contrer, aussi je quitte en courant mes amis en prenant une autre allée pour m’éloigner d’eux le plus vite possible.

« Dédé » fini par en comprendre la raison et se calme aussitôt, il attrape les deux autres,

Puis attend que Xavier avec Virginie arrive près d’eux et très sérieusement leurs dis.

- Vous voulez que l’on reste ami ?

Les quatre ensemble.

- Sur que oui, pourquoi ?

Il explique en quelques phrases et du mieux qu’il peut, sans toutefois trahir le secret de Julien.

- Donc il ne faut surtout pas qu’il exprime trop de choses s’il veut qu’on lui foute la paix.

- (Xavier) C’est à ce point-là ? Bon !! Alors dans ce cas nous ferons attention.

- (Virginie) Bah oui !! On ne savait pas !!

- (Nathalie) Ça va être coton !! Il est spécial notre « Ju », il n’y a pas de doute là-dessus.

- (Jeremy) Pour la déconne, faudra juste qu’on ne soit qu’entre nous !!

- (« Dédé ») Si vous en acceptez les risques !!

Jeremy qui ne comprend pas le sens de la phrase de son copain.

- Quels risques ?

- (« Dédé ») les mêmes que sur la plage !!

- (Xavier) Hein !! Oh !!

Voyant qu’ils ont compris, il reprend sa route vers le restaurant de Franck en sachant bien ou c’est réfugié Julien.

Xavier qui y repense d’un coup.

- En tous les cas, ce n’est pas sympa de vous moquez d’un copain.

Nathalie prête à reprendre son fou rire.

- Ah oui blondinet !! Explique-toi ?

- (Xavier) Ce n’est pas drôle de se moquer de la taille des gens, ce n’est pas de sa faute si « Ju » est aussi grand.

Alors là !! C’est « inondation général », ils restent tous plier en deux par des spasmes de fou rire incontrôlable.

Quelques passant en les voyant, rient également sans bien sur en comprendre la raison mais comme le fou rire est communicatif, ils ne peuvent pas s’en empêcher eux aussi.

Quelques minutes plus tard, « Dédé » quitte ses nouveaux amis qui comme lui ont tous les yeux rougis et avec encore quelques spasmes de rires, ils arrivent tout de même à ce donner rendez vous pour le lendemain après le service des deux garçons.

***/***

J’ai finalement rejoint notre chambre et pu donner libre cour à mon fou rire, puis une fois calmer je me repasse le film de la journée, ma première journée d’homme libre.

Je refais défiler les images dans ma tête et m’arrête quelques fois sur des moments plus intenses, comme l’impression de ce bain de foule quand je me suis réveillé sur la plage.

Moi qui n’avais jusque là côtoyé que tout au plus une dizaine de personnes en même temps, devant « je fais un arrêt sur image et les comptes » ces trente-sept visages tourné vers moi et mon ami, j’ai eu un moment de peur comme jamais je n’en ai connu.

Puis j’arrive aux présentations avec les quatre jeunes qui sont finalement restés et en cadrant dans mon esprit ce moment ou ils sont debout souriants, mon cœur ce serre, accélère, s’emballe et une étrange chaleur m’envahie.

D’abord je n’en comprends pas la raison, c’est quand je sens mon sexe se redresser et que je vois que mon gland vient de fièrement sortir la tête de mon boxer que mon cerveau fait tilt.

Pour la première fois de ma vie je suis excité par une personne, oui mais laquelle ? J’isole donc une par une l’image de mes nouveaux amis, je reste quelques secondes devant chaque pour tester mes réactions.

Chapitre 33 : (amoureux, oui mais de qui ?)

J’en suis la quand la porte s’ouvre alors que le visage souriant mais quand même quelque peut inquiet de Dédé, apparaît dans l’encadrement.

- Ça va toi ?

- Oui, cool !!

- Excuse-moi pour tout à l’heure !!

- Ce n’est pas de ta faute tu sais.

- Oui mais quand même.

Il repense à la scène, sourit.

- C’était vraiment trop comique

- C’est vrai qu’il n’est pas bien grand !!

- Et toi pas vraiment petit !!

Il s’aperçoit soudainement de mon état d’excitation.

- Heu !! je ne parlais pas de ça !!

Je jette un regard rapide vers mon sexe.

- Je crois que j ‘ai un petit problème Dédé.

- Petit !!!

- Enfin… un problème quoi !!

- Explique ?

- Je crois que j’ai le béguin pour quelqu’un !!

- Oulah !!! Et c’est qui ?

- C’était la question que je me posais juste avant que tu n’arrives figure toi !!

- Je n’y crois pas !!! Tu bandes et tu ne sais pas à cause de qui !!!

- C’est quand j’ai repensé à nos nouveaux copains, que popaul a eu envie de voir s’il fait beau dehors.

- Il avait une autorisation de sortie celui là ? Hi ! Hi !

- Bah tu sais il est majeur !!

Toujours en riant.

- Alors demande lui qui c’est à lui ??

- Hein !!

Mort de rire cette fois.

- Eh bien oui quoi !! Secoue-le et fait lui cracher la vérité !!

Comprenant enfin l’allusion.

- Ho !!! Et tu crois qu’il va me le dire ?

- Faudra bien que ta libido se raccroche à une image pour se libérer, tu verras bien à qui tu penses à ce moment là.

Mon érection est toujours aussi envahissante, j’ai bien envie de me soulager et peut être que l’idée de Dédé n’est pas si idiote qu’il y paraît, qui sait.

- Ça me donne envie ouaih !!

- Alors vas-y, tu attends quoi ??

Voyant qu’il ne bouge pas.

- Heu !! Tu fais quoi là ? tu entres ou tu sors mais tu fermes la porte.

Sans hésitation Dédé entre et ferme la porte à double tours derrière lui.

- Voilà !! C’est fait !!

- Monsieur veut se rincer l’œil ??

- Sur !!! Jusque maintenant je te sentais ou t’entendais quand tu le faisais, maintenant je vais enfin pouvoir voir ça de prés.

- Pff !!! Mon meilleur ami est un obsédé, je n’y crois pas !!

- Quoi !!! C’est qui l’obsédé ? celui qui allumait la lumière pour mieux mater quand je me faisais du bien ?

- Tu as été mon professeur ! hé ! hé !

- Alors jeune homme, aujourd’hui c’est interro !!!

- Bien monsieur, j’espère que j’aurais un dix, j’ai toujours aimé les bonnes notes.

- Nous verrons ça garçon !! Mais attends deux minutes, je reviens.

En effet, il n’est pas très long à revenir de la cuisine, un rouleau de papier absorbant à la main et il en me faisant un clin d’œil, il en découpe deux feuilles qu’il me tend « royal ».

- Tient !!

Prenant les deux feuilles.

- C’est tout ? va pas falloir que j’aie trop envi là !! Ce n’était pas la peine de chiper le rouleau.

- Le reste c’est pour moi !! Avec toi il vaut mieux prendre des précautions et prévoir large.

- Ah !! D’accord !! Donc tu ne vas pas que te rincer l’œil ??

« Dédé » découpe plusieurs paquets de plusieurs feuilles, retire son boxer et s’assoie confortablement dans le fauteuil près du lit.

- Bon, pour les travaux pratiques c’est quand tu veux.

Chapitre 34 : (amoureux, oui mais de qui ?) (fin)

Là il me scie le cul.

- Tu vas vraiment rester là ?

- C’est bien parti pour tu ne crois pas ? aller !! Fais pas ta pucelle, vas-y !!

Pas évident comme situation, ce n’est pas que je sois spécialement pudique surtout avec lui mais se branler devant quelqu’un qui s’est installé comme devant un film porno, les jambes écartées sur les accoudoirs du fauteuil avec des essuies tout étaler sur ses abdos, ça me gêne quand même.

Devant son visage souriant et il faut le dire avide, je soupire et soulève mes fesses pour enlever mon boxer qui ne cache d’ailleurs pas grand-chose d’un geste vif et exciter.

Mon sexe est gonflé de sang, le gland quasiment décalotter et déjà humide, c’est vrai que je suis gâté par mère nature car malgré que je sois allongé sur le lit, il dépasse largement mon nombril.

Ma main droite tire sur le prépuce pour bien dégager l’extrémité qui ressemble maintenant à un gros champignon, la gauche vas soupeser et caresser le paquet encore pendant, j’entame alors doucement un mouvement de vas et viens en fermant les yeux de bonheur.

J’adore jouer avec mon sexe et de longues minutes passent à ce rythme lent avant que de ma gorge s’échappe des gémissements de plaisir.

Mes coups de poignets s’accélèrent et dans un dernier cri de jouissance, mon sexe expulse sa semence en longs jets crémeux.

Le premier atteignant mon menton et le dernier ce perdant sur mes doigts.

Je prends ensuite les deux feuilles d’essuie tout et nettoie ma poitrine, mes doigts et aussi mon pubis, dont les poils blonds qui ont eu également droit aux coulures de sperme quand je me suis redressé.

Enfin mon regard se tourne vers mon ami, il est encore tremblant avec les mains derrière la tête, le sexe toujours raide et les feuilles de papiers sur son ventre sont trempées de sa jouissance.

- Et bien !! je vois que tu as bien profité du spectacle toi aussi !!

D’une voix rauque.

- Trois fois !!

- Comment ?

- J’ai pris mon pied trois fois !! Et le pire tu ne devineras jamais ?

Il attend quelques secondes et voyant que je ne lui poserais pas la question, il regarde chacun leurs tours ses bras avec les mains toujours derrière sa tête.

- Sans me toucher !!!

- C’est possible ça ?

- Tu m’aurais posé la question il y a un quart d’heure, je t’aurais sans doute répondu non !! Mais oui c’est possible, la preuve !!

- Et bien mon cochon !! j’espère que c’était bon ?

Il se mordille la lèvre inférieure.

- Oh oui !! Crois-moi !!

Il me regarde toujours nu devant lui.

- Tu devrais te rhabiller avant que ça ne me reprenne !!

J’ai le malheur de lui sourire, je vois sa queue qui sursaute et un mince filet de sperme s’en échappe en même temps qu’un râle de jouissance sort de sa gorge.

- Trop tard !!!

J’éclate de rire alors qu’il ferme les yeux, le visage crispé.

- S’il te plaît, arrête !! C’est trop pour moi !!

- Je te croyais pourtant vacciné depuis le temps !!

- S’il te plaît « Ju ».

- Ok, je comprends !!

J’enfile vite fais mon boxer et je sors tout aussi rapidement de la chambre en comprenant que mon ami est à bout de force, la salle de bains et au bout du couloir, je m’y enferme, fais couler l’eau et une fois celle ci à température, je me glisse dessous avec un immense bien être.

Chapitre 35 : (tentative)

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UN PETIT VILLAGE PERDU EN AUSTRALIE.

Une forte agitation animait le village, des véhicules tout terrain sont en file indienne dans la rue principale en attendant que les personnes occupées aux chargements reprennent leurs activités interrompues depuis plusieurs minutes par la liaison mentale qui les unies.

- Ils ont voté !!

- Fallait s’y attendre !!

- Combien de temps il nous reste ?

- Pas très longtemps je le crains.

- L’ordre de replis a été donné juste à temps.

- Oui !!

- Quelle action ont-ils décidé ?

- La bombe !!

- C’est radical !!

- La seule solution pour eux.

- Nous ne pouvons pas tous partir !!

- Non !! Il faut qu’ils trouvent des traces.

- Les « parents » ?

- Oui, qui d’autre voudrais tu ?? de toute façon ils ne nous servent plus, trop âgés pour procréer de nouveau !!

- Alors… c’est bien !!

- Quand partons-nous ?

- Maintenant !!

- Et pour les jumeaux ?

- Nous les préviendrons !!

- Ou allons-nous ?

- Au site « delta ».

- C’est notre dernier refuge ?

- Oui !!

- Et s’ils nous trouvent ?

- Impossible !!

- Alors c’est bien !! partons !!

L’agitation reprend et une fois les derniers véhicules chargés, ils prennent la route sans tarder plus que nécessaire mais aussi sans un regard en arrière sur leurs « parents », qu’ils sacrifient sans remords.

Ceux-ci voient leurs « enfants » partirent sans explications, croyant comme c’est déjà arrivé par le passé qu’ils reviendraient avant la nuit.

Chapitre 36 : (la bombe)

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MAISON BLANCHE WACHINGHTON (bureau ovale) quelques minutes plus tôt.

Les résultats du vote s’affichent sur le mur devant les yeux des personnes présentes, il n’y a aucun doute quand au résultat car aucunes autres alternatives n’étaient envisageables.

VOTANT : 28

OUI : 28

NON : 0

Le président avec un soupir de lassitude entre un code sur son portable qu’il valide aussitôt, quelques milliers de kilomètres plus loin un avion furtif décolle d’une base militaire alliée, portant la mort dans sa soute.

- (Le président) Voilà messieurs !! Les dés sont jetés, ne reste plus qu’à vérifier si cette action nous débarrassera une bonne fois pour toute de cette menace qui pèse sur nos têtes.

- Combien de temps avant l’explosion ?

- Quarante-huit minutes !!

- Dégâts collatéraux ?

- Normalement aucuns, cette région étant sensée être inhabité, de plus nous envoyons une bombe « propre » qui nous permettra rapidement d’aller constater les résultats sur le terrain.

- Croisons les doigts dans ce cas !!

L’assistance va pour ce levé quand le président d’une voix ferme retient leur attention.

- Messieurs !! Nous n’en avons pas fini je vous le rappelle, il nous reste une décision à prendre

- Cela ne peut-il attendre monsieur ?

- Pourquoi attendre ? « Il réfléchit » j’aimerais juste réécouter un passage ou plutôt une phrase qui a été dite à voix basse et que je ne suis pas certain d’avoir bien comprise.

Le président remet en route le lecteur, puis il va sur la fin du film et beaucoup plus fort pour bien entendre ce qu’il ci est dit, il met le lecteur sur marche normal.

La conversation entre Antoine, Dédé et Julien, passe alors à l’écran.

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« Image à l’écran »

« Dédé » les larmes revenant dans ses yeux.

- « Ju » ?

- Oui ?

- Tu peux revenir en arrière pour que je redevienne comme avant ?

Ils voient tous l’horreur que sa question occasionne à Julien.

- Je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit, je tiens trop à toi !!

- Quoi !! Je réalise le rêve que j'ai depuis de longues années et tu voudrais que je foute tout ça en l’air ?

à ce moment plus un bruit ne s’entend dans la salle, l’assistance tend l’oreille pour entendre ces derniers mots à peines murmurer.

- Plutôt mourir.

…………………………………………………………………….

Le président éteint le lecteur en se tournant ensuite vers l’assistance, il a l'air vraiment troublé par les dernières paroles du jeune homme.

- C’est bien ce que j’avais cru entendre !! Si ce garçon n’est pas « humain » … lequel d’entre nous pourrait prôner l'être ?

Un long murmure d’approbation venant de l’auditoire dans la salle lui confirme qu’il est temps d’en finir avec toute cette histoire et de passer au vote.

- Messieurs reprenez tous vos places s’il vous plait !!

Il patiente quelques secondes, puis.

- Passons au vote, oui pour que ce garçon vive sa vie comme il l’entend, non pour qu’il retourne terminer sa vie là ou il l’a commencé. bien sur quelle que soit votre décision, une commission d'étude sera spécialement affectée aux développements de ses facultés qui me paraissent extraordinaires.

Les voyants sur chaque pupitre s’éteignent un à un, quand après quelques secondes seulement il constate que tout le monde a donné son avis sur la question.

Il reprend alors la parole.

- Messieurs !! Passons aux résultats !!

Sur l’écran comme quelques minutes plus tôt, des chiffres s’affichent.

VOTANT : 28

OUI : 28

NON : 0

Notant ces résultats, l’assistance se lève pour enfin sortir de cette salle qu’ils n’ont pas quitté depuis presque vingt-quatre heures.

Une expression satisfaite apparaît sur tous les visages, ce dernier vote leurs ayant apparemment remonté le moral et redonner confiance en leur humanité.

Le président prend son portable personnel et rédige ses quelques mots à cet homme qui a su si bien plaider la cause de ce garçon, qui est également dans ses pensées depuis qu'à ses seize ans il lui a été présenté ainsi qu'à tous les gouvernants de la planète et ce dans le plus grand des secrets.

« Message : soit rassuré notre "Ju" ne craint plus rien. »

Puis avec un sourire, il appui sur la touche "envoi".

Chapitre 37 : (première journée de travail)

Le lendemain matin quand je me réveille, mon premier regard est pour André, il a l’air reposé ce qui me rassure grandement après l’état de fatigue d’hier soir.

C’est donc de très bonne humeur que j’attaque cette deuxième journée de liberté qui je le saurais quelques temps plus tard, aurait pu ne pas exister.

Une bonne douche, brossage des dents, une touche de parfum diesel, cadeau de ma mère et mon préféré pour ensuite m’en retourner dans la chambre mettre les vêtements que Franck et moi avons préparé la veille.

Une fois habiller je me tourne vers le miroir de l’armoire, recule jusque contre la fenêtre pour pouvoir m’y voir en entier et satisfait du résultat, je décide d’aller prendre mon petit déjeuner en laissant mon copain dormir encore un peu car il en a besoin.

Franck est déjà à table devant son bol de café fumant quand il me voit arrivé dans la cuisine.

- Bonjour, bien dormi Julien ?

- Bonjour Franck, oui très bien merci, et toi !!

Visiblement soulager.

- Ça va !! J’avais peur mais ça va !!

Il parle en code ou quoi ?

- Tu m’expliques ? c’est que je ne suis pas encore au top pour comprendre le petit nègre ! Hi ! Hi !

- J’avais peur de ma réaction en te voyant

Je comprends, lui souris.

- He donc ?

Il ferme les yeux quand son corps tremble et se cabre.

- Ça va plus !!!

- Oh !! excuse-moi !!

- Pas grave, (il sourit) j’ai suivi les conseils de mon frère alors ça va quand même

- Quels conseils ?

Franck se lève, me tourne le dos et ouvre sa braguette, je le vois y sortir un préservatif avec une substance que je connais bien à l’intérieur et lui faire un nœud pour le jetter dans la poubelle.

Il ouvre un tiroir, en sort un autre qu’il vient replacer à la place de ce dernier, puis ce tourne vers moi.

- Paré au combat !!!

Il croit bon de préciser.

- Deux précautions valent mieux qu’une !!

- Encore désolé !!

- Bah !! après tout ça fait du bien le matin, ça ne m’était pas arrivé depuis belle lurette en plus

Amuser mais en restant sérieux.

- Ça te rappel ta jeunesse ?

- En quelque sorte, oui.

- Ça va passer t’inquiète, avec l’habitude.

- Ça va déjà mieux, bon !! Parlons d’autre chose, tu veux bien ? tes vêtements n’appellent pas au viol comme l’autre fois alors ça devrait aller.

- Je vais faire attention promis.

- Tu bois quoi le matin ?

- Comme toi du café.

- Alors sert toi, il est tout frais.

Pendant que nous petit déjeunons, André à son tour ce réveil étonner d’être seul au lit et lui aussi après s’être étirer comme un félin, vas prendre sa douche et se préparer pour son premier jour de boulot.

La « fatigue » du soir est passée et c’est avec une pêche d’enfer qu’il descend quatre à quatre les escaliers pour nous rejoindre en cuisine où il nous entend discuter.

Une demi-heure plus tard, la famille réunie et la vaisselle faite, nous nous partageons les tâches de l’avant ouverture.

« Dédé » et moi sommes chargés de ranger les caisses que les différends fournisseurs ont laissé devant la porte de la réserve.

Chapitre 38 : (première journée de travail) (suite)

Franck et Charlotte nettoient la salle pendant qu’Henriette sort la caisse en faisant les comptes de la veille, puis commence à préparer le plat du jour.

Une demi-heure avant l’ouverture tout est prés, aussi nous nous retrouvons tous au bar devant un dernier petit noir avant de commencer la journée.

Des murmures et des bruits divers devant la porte principale nous font nous retourner vers elle, Franck va à pas de loup jeté un œil par la fenêtre et reviens vers nous stupéfait.

- (Charlotte) C’est quoi tout ce ramdam ?

- (Franck) Tu as déjà assisté à l’ouverture d’un supermarché le premier jour des soldes ?

- (Charlotte) À la télé oui !!

- Hé bien tu vas le voir en réel !!

- (Henriette) Wouah !! Déjà qu’hier nous avons fait la recette de trois jours !!

« Dédé » en me regardant, visiblement amuser.

- C’est l’effet « Kisscool ».

- (Franck) Bon on fait quoi là ?

Henriette qui ne perd pas la tête comme elle sent bien que son mari est prêt à le faire.

- Julien ? pour calmer le jeu, tu restes pour l’instant dans la réserve à finir de ranger la nourriture et la boisson de ce matin.

Elle regarde son mari.

- Et toi va ouvrir !!

Puis vers André.

- Toi tu sors les chaises et les tables de la terrasse, aller !! Haut les cœurs !!!

Tous semblent heureux en voyant qu’elle a pris les choses en mains, s’empressant d’aller effectuer sa tâche.

Franck et celui qui a le plus d’appréhension car c’est lui qui dois ouvrir la « cage aux fauves » et il sent bien que les personnes derrières la porte sont particulièrement exciter.

Je me retrouve au calme, tranquille dans la réserve à classer les denrées, les produits frais dans les deux énormes frigos et les conserves sur les étagères.

J’entends la grille s’ouvrir et la voix de Franck demandant aux personnes derrière de rester calmes, puis après quelques longues minutes en n’entendant plus rien, je me décide car il faut bien y aller, à sortir de ma « cachette » pour aller affronter la « clientèle ».

J’envoie de toute mes forces des ondes apaisantes en souhaitant de tout cœur qu’elles puissent avoir l’effet escompter, puis le visage inexpressif j’entre dans le bar, mon cœur battant la chamade.

L’effet « Kisscool » comme dirait Dédé, tu parles !!! Quand je capte tous les regards dans la salle, ma première impression est d’être Johnny à sa première de Bercy et qu’ils (elles) vont tous (toutes) se jeter sur moi.

Mais non !! En fait après réflexion ce n’est pas aussi terrible, bien sur leurs regards sont plutôt scrutateurs avec une grosse pointe d’envie et de désir mais pas plus.

Je me laisse « admirer » quelques instants, puis voyant que ça se passe plutôt bien et avec tout le sérieux que je veux donner à mon nouveau job, je prends un torchon propre et un plateau, pour me diriger tranquillement ensuite vers les premières tables pour prendre les commandes.

C’est notre groupe d’ami d’hier après midi que j’y trouve installer, les filles se lèvent pour la bise et se rassoient ensuite, troublées mais sans plus.

Je serre une poignée de main aux deux garçons, en leurs faisant un clin d’œil amicale.

- (Nathalie) Ça va « Ju » pas trop la trouille ?

- Et bien !! Un peu quand même, tu sais là ou j’étais avant, je ne voyais pas autant de monde

- (Jeremy) Pourtant c’est le pied toutes ses meufs qui voudraient se tapées le beau blond

- (Nathalie) Et pas que les meufs assurément !!

- (Jeremy) Tu n’as plus qu’à faire ton choix maintenant, en plus je ne pense pas qu’il y en aura une seule qui dira non.

- C’est ça le problème !! J’aimerais que le choix vienne des deux vous comprenez ? pas que pour se taper « le beau blond » comme tu dis.

Virginie qui n’a rien dis jusque-là.

- Tu ne veux pas que le sexe, tu veux l’amour c’est ça ?

- Vous allez me trouver bizarre non ?

- (Virginie) Ton cœur est toujours libre alors ?

Je n’ai pas le temps de m’appesantir sur la question que Franck me fait comprendre par signe d’aller un peu plus vite pour prendre les commandes des clients.

Chapitre 39 : (les jumeaux)

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VENDEE (hier matin tard dans un autobus pour l’Isle d’Olonne)

- Nous ne devons plus être bien loin ?

- Je le pense aussi !!

- Tu as réussi à contacter nos « frères » pour qu’ils nous guident ?

- Ils ne peuvent pas nous en dire plus, c’est dans un rayon d’une dizaine de kilomètres d’après leurs derniers scannes !!

- Attendons d’être arrivé et nous interrogerons les gens, peut être récolterons nous des renseignements utiles.

- Tu as raison sœurette.

- Comme toujours frérot.

Les jumeaux se calent dans leurs fauteuils et leurs décisions prisent, profitent du paysage qui se déroule sous leurs yeux.

Valérie observe son frère, elle trouve que depuis quelques temps il se comporte bizarrement envers les « parents » pour commencer, qu’il continue malgré son age à fréquenter et à choye.

Puis ce regard toujours émerveillé sur les « humains », ainsi que ses escapades de plus en plus fréquentes dans leurs villes afin de les côtoyer.

Pour elle les « humains » sont ceux qui vont être remplacé, pourquoi alors s’apitoyer sur eux et sur leur sort alors qu’en plus ils ne sont pas compatibles, ne les considérants pas comme des animaux « pour ça elle ne partage pas l’avis de ses « frères » », elle a essayé les relations sexuelles avec de très beaux spécimens de l’espèce.

Ses relations se sont toujours soldées par un échec, échecs occasionnant la mort des garçons dont elle n’a jamais vraiment compris la raison étant donner l’extrême plaisir qu’ils semblaient ressentir pendant leurs rapports.

Thomas lui se demande quand il va bien pouvoir trouver l’amour, ses pensées vogues dans ses fantasmes les plus fous.

Il rêve d’un beau garçon souriant et aimant avec qui il passerait le reste de sa vie.

Il est vierge, il sait qu’avec les humains ce n’est pour l'instant pas possible, chose que sa sœur ne veut pas comprendre et il sait également qu’au village il fait parti d’une minorité haïs et que le coup de cœur tant rechercher, il ne le trouvera pas là-bas.

Ses parents lui manquent, sa mère lui a pourtant souhaité bon voyage en lui faisant un de ses câlins dont elle a le secret, son père plus réserver avait les yeux brillants quand il l’a vu quitté la maison.

Il ne voit pas trop comment sortir de cette impasse, devra-t-il rester seul toute sa vie ? N’y a-t-il pas quelque part un autre « village » ou un jeune garçon pense comme lui ? Va-t-il évolué encore suffisamment afin de pouvoir un jour se rapprocher d'un garçon "normal" ?

Il se reprend à fantasmer, comment serait son homme idéal ? Petit ? grand ? Grand assurément car il aimerait être dominé, fin ? Musclé ? Enrobé ? Gros ? Pour la même raison que précédemment il le voudrait muscler.

Une image se précise dans sa tête qui met le feu en lui, des cheveux blonds ou châtain clair, un sexe au dessus de la moyenne (il sourit) quand même pourquoi se priver, pas trop poilu surtout car les poils il n’aime pas.

Thomas tien maintenant une magnifique érection et se sent extrêmement gêner car si sa sœur s’en aperçoit, il n’a pas fini de ce faire chambrer.

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UN PETIT VILLAGE PERDU EN AUSTRALIE (au petit matin ce jour)

Les « enfants » sont partis depuis moins d’une heure quand une ombre vient cacher le soleil, les « parents » lèvent la tête par curiosité, voient une forme ovale descendre rapidement vers eux suivit d’une lumière aveuglante, puis plus rien !

Presque quatre cents personnes innocentes viennent de trouver la mort en quelques microsecondes.

Chapitre 40 : (les jumeaux) (fin)

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VENDEE (hier après-midi sur la plage)

Les jumeaux ont eu beaucoup de chance, quand ils ont interrogé le chauffeur du bus sur leur « ami » qui avait dû arriver quelque temps plus tôt, celui ci amuser leur a répondu.

- Un grand gars déguisé comme vous ? oui je l’ai vu !! Il est arrivé avec un autre jeune gars et un adulte qui devait être de sa famille je crois…

Il semble réfléchir.

- Oui c’est ça, je me rappelle qu’ils l’appelaient même tonton.

- (Valérie) Vous savez ou ils sont allés ?

- Pff !! Alors là !! Vous m’en demandez trop.

- (Thomas) Peut-être ont-ils dis quelque chose ? ou quelqu’un qui les attendait ?

- Ha !! Heu !!! Mais oui !! Maintenant que vous le dites !! Ils étaient attendu par Franck et Charlotte, même qu’ils sont montés très vite dans le break de Franck.

- (Thomas) Vous savez ou nous pourrions les trouver ?

- Pour ça c’est facile, Franck est le propriétaire de la pizzeria dans le camping près de la plage !!

- (Thomas) Je vous remercie pour ces renseignements qui nous serons très utiles.

- Il n’y a pas de quoi les enfants, à votre service.

C’est comme ça qu’ils se retrouvent arpentant la plage cet après midi là et qu’ils remarquent un début d’attroupement qui avive leurs curiosités.

Sans se faire remarquer, ils assistent à la scène de Julien qui se réveil et Thomas ne peut s’empêché de se rapprocher derrière les quatre jeunes qui finalement sont resté en dernier.

Au début ce n’est que par curiosité, celle de voir enfin ce « frère » car ce ne peut être que lui, de ça il en est absolument certain, puis au fur et à mesure qu’il se rapproche et que sa vision s’affine, ce sont les palpitations de plus en plus frénétiques de son cœur frappant sa poitrine qui le font stopper net, intimider et stupéfait.

Puis avec regret pour ne pas se faire repérer, il repart rejoindre sa sœur qui le regarde avec surprise.

- (Valérie) Qu’est-ce que tu as petit frère ? tu n’as pas l’air bien ?

- (Thomas) Je l’ai vu tu sais !!!

- (Valérie) Et alors ? pas de quoi quand même en faire une syncope.

- (Thomas) si justement !!! « Val » je crois que je suis tombé amoureux.

- (Valérie) C’est bien toi qui me rabâche sans arrêt que les rapports de sexe avec les humaines ne sont pas possible !!

- (Thomas) Mais enfin !! Je ne suis pas tombé amoureux d’une fille !! Enfin d’une humaine comme tu aimes à les appeler.

- (Valérie) Mais de qui tu parles alors !!!

Thomas avalant difficilement sa salive devant l’énormité qu’il va avouer à sa sœur.

- De lui !!!

Chapitre 41 : (première journée de travail) (fin)

Après le coup de feu qui dure quand même presque toute la demi journée, Franck est satisfait de tout, que ce soit de cette belle journée ensoleillée, de son établissement qui ne désempli pas depuis qu’il a ouvert ce matin, des deux garçons qui n’arrêtent pas une minute et font consciencieusement leur travail, de l’argent qui rentre à flot dans la caisse, du plat du jour en rupture de stock dés la première heure du déjeuner, l’obligeant de réquisitionner la nourriture encore disponible à la baraque qui vend les poulets frites de l’autre côté de la route.

De plus, ses craintes ne ce sont pas réalisées et tant mieux, bien sur Julien a été le pôle d’attraction mais c’était prévu, par contre aucune crise majeure hormis quelques « vapeurs » chez certaines demoiselles et raideurs chez certains messieurs, n’a été constater.

De leurs coté les deux amis voient l’heure de la pose arrivée avec plaisir, le restaurant fermant de quinze heures à dix-neuf heures.

Ils ont à peine le temps de changer de vêtements, que leurs amis sont déjà devant la grille à les y attendre.

- (Jeremy) On va où ?

- (« Dédé ») Où vous voulez, il n’y a pas de soucis pour nous de toute façon on ne connaît pas le coin.

- (Virginie) Il y a une forêt tout prés si la balade vous dit ?

- (Xavier) Oh oui !! On fera une cabane ?

- (Nathalie) C’est plus trop de notre age ça ?

- (« Dédé ») Ça peut être amusant !!

- (Jeremy) T’en penses quoi « Ju » ?

- Ça me va, en plus je n'en ai jamais fait

- (Xavier) ah bon !!

« Mais ils sortent d’où ses deux-là ? » pense-t-il alors

- Et bien tu verras, c'est génial.

Cette promenade me permet de cogiter un peu, André s ‘en aperçois et vient marcher à mes coté.

- Ça va « Ju » ?

- Oui c’est cool !!

En regardant le magnifique paysage tout autour de nous.

- Tu te rends compte de tout ce que l’on a raté ?

- C’est fini maintenant, on va pouvoir ce rattrapé tu verras !!

- Oui, du moins je l’espère !!

André ne dit plus rien, il tourne en boucle les dernières paroles de son ami et il l’espère bien lui aussi que tout ce qu’ils ont vécus jusque-là comme enfermement soit bien fini et qu’ils vont enfin pouvoir profiter au maximum de leur jeunesse.

Julien de son coté n’a toujours pas la réponse à cette question qui le travail depuis hier soir, de qui donc peut-il être tombé amoureux ???????

Il fait une nouvelle fois un retour sur image, là !! Voilà !! C’est à cet instant précis que sa libido c’est déclenché, il zoom sur les visages souriant de ses quatre nouveaux amis, non décidément il ne comprend pas sa réaction.

Bien sur ils sont très agréables à regarder tous les quatre, particulièrement le petit Xavier qui est à croquer mais pourtant son cœur reste serein.

Zoom arrière, son cœur s’accélère !! Il remarque une silhouette derrière Xavier, automatiquement son cerveau s’accroche à cette personne cachée en arrière-plan, l’image ce précise et un visage curieux apparaît, son sexe prend de l’ampleur et une formidable excitation lui vient soudainement en comprenant que ce n’est pas d’un de ses amis qu’il est tombé raide amoureux mais de cette personne.

Pourtant l’image que lui renvoie son cerveau n’est pas très net, pourtant apparemment elle est suffisante pour avoir déclenché ce coup de foudre dans son inconscient.

Tout juste aperçoit-il une bouille à croquer, consteller de tâches de rousseurs sous une tignasse hirsute rousse également.

La question qu’il se pose maintenant est « qui est cette fille » car bien sur pour Julien cela ne peut être qu’une personne du sexe féminin.

« Dédé » qui regarde son pote en pleine rêverie depuis déjà un bon moment.

- Tu vas finir par te prendre une branche dans la poire si tu ne fais pas plus attention !!

Revenant à la réalité en entendant parler mon ami.

- Hein !!! Tu disais ?

- À quoi tu penses, dis-moi ?

- À ma réaction d’hier dans la chambre.

- Ah !! Oui tien !! Au fait ? alors ? tu as eu ta réponse ?

- À l’instant oui

- C’est qui alors ?

- Une belle rousse

- De quoi !!! Où tu l’as trouvée celle là ?

Je lui explique brièvement l’introspection qui m’a permis de découvrir son visage dans mes souvenirs.

- Vraiment pratique ça !! avec un cerveau comme le tien, pas besoin de prendre des photos ou de faire des films de vacances. Juste tu penses à une date et hop !! Rembobinage et rediffusion de la scène en live, tu m’avoueras que c’est cool quand même… non ?

- Bah !! Si tu le dis !!

Au ton de ma voix, il se rend bien compte qu’il y a un truc qui ne tourne pas rond.

- Bon !! Allez accouche !! C’est quoi le problème encore ?

- Ben !!! Ce n’est pas le tout, maintenant je fais comment pour la retrouvée moi ?

Chapitre 42 : (dispute)

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VENDEE (au même moment sur la plage)

- Tu ne vas pas remettre ça dit !!! Ça suffit maintenant !!!

- Mon frère est un dépravé et je n’aurais pas mon mot à dire ?

- Bon !! He bien tu l’as dit, alors maintenant ferme la !!!

- Hé !!! Tu me parles sur un autre ton !! Quand on est une petite « fiote », on fait profil bas… ok ?

Rouge de honte devant l’air dégoûter de sa sœur.

- Tu ne diras rien aux « autres » ?

- Je vais me gênée tien !!!

- Mais !! Tu es ma sœur jumelle !! Tu ne peux pas me trahir comme ça !!

- Trahir !!! Mais je rêve !! C’est qui le traître là ? n’inverse pas les rôles Thomas tu veux bien ?

- Tu vas « leurs » dire alors ?

- Pensons déjà à la mission et après on verra, peut être était-ce le fait d’une mauvaise interprétation de ta part ? après tout tu es encore vierge donc ton cerveau à sans doute mal interpréter les signaux que tu lui envoyais.

Voyant là un moyen d’échapper aux conséquences mortelles de ses aveux pour le moins précipité.

- Ce doit être ça oui, sûrement ça même. Que faisons-nous maintenant ?

- J’ai reçu des ordres ce matin, « ils » veulent que nous testions aussi ses facultés mentales.

- Pourquoi ne s’adressent- « ils » plus qu’à toi depuis quelques jours ?

- Parce qu’ « ils » te savent plus fragile et aussi moins fiable

- En quoi « les » ai-je déçu ?

- Tu fricotes trop avec les « humains », tu as trop de sentiments envers eux.

- Mais non !! C’est faux !!

- Ah oui !! Tu en veux une preuve ?

- Oui !!!

- Les « parents » sont tous morts ce matin, ils ont été sacrifiés pour que les « nôtres » en réchappent, les « humains » ont découvert le village et l’ont bombardé.

Ce sentant défaillir.

- Morts !! Sacrifié !! Bombardé !!! Et tu me dis ça comme ça ? mais tu parles de papa et de maman là !!! Mais ce n’est pas vrai, regarde-toi !!! Aucune expression de tristesse sur le visage !!

Il devient hystérique tant la douleur est forte.

- Rien !! Et c’est moi l’anormale ? c’est ça hein ? mais réponds-moi !!!

Il tombe à genoux, les mains couvrant son visage ravager par la souffrance.

- M’man !! P’pa !!! Noonnnnnn !!!!!!

Valérie regarde son jumeau avec dégoût, décidément oui !! Elle obéira aux ordres jusqu’au bout et ce débarrassera de lui le moment venu sans remords.

Chapitre 43 : (premier bilan positif)

Franck pousse un gros « ouf » quand ce soir là il ferme la porte derrière son dernier client et redescend la grille métallique.

Quelle journée !! Déjà avant la pause, c’était déjà épuisant mais au soir c’était encore pire.

Les garçons heureusement sont bien rentrés à l’heure pour reprendre leurs services aux tables et comme le matin se sont donné à fond pour satisfaire tout le monde.

Franck regarde avec le sourire Julien qui fini de rangé les chaises, il aurait aimé l’avoir comme fils c’est sûr, à défaut d’autre chose.

Il se met mentalement une claque d’avoir pensé ça, décidément le « sevrage » comme dirait son frère, n’est pas encore terminé et loin s’en faut.

Henriette fait les comptes, de cette façon pense-t-elle, se sera de l’avance de pris pour le lendemain et puis ça ne sert à rien de laisser autant d’argent dans la boutique.

Elle reconnaît que c’est aussi une grosse part de curiosité qui la pousse ainsi car c’est une évidence, la caisse n’a jamais été aussi pleine.

Les calculs terminés, elle fronce les sourcils, reprend le récapitulatif du ticket de caisse puis ce reporte sur la calculatrice, recompte les billets et la monnaie une deuxième fois avant de s’exprimé tout haut.

- Ah !! Bah !! Ça alors !!!

- (Franck) Qui a t’il chérie ? un souci ?

- Il y en a trop !!

- (Franck) Trop de quoi ?

- D’argent !! Il y a trop d’argent dans la caisse.

- (Franck) Beaucoup ?

- Deux cent trente-trois Euros et vingt-cinq centimes exactement.

- (Franck) Tant que ça ? tu as dû faire une erreur ?

- Mais non je t’assure, en plus j’ai refait les comptes plusieurs fois

Franck se tournant vers nous.

- Vous avez bien fait attention en rendant la monnaie les enfants ? qu’on ne nous traite pas de voleurs.

- (Charlotte) Oui papa et j’ai mise mes pourboires au fur et à mesure à part comme tu me l’as appris !!

- (Franck) Et vous les garçons ?

- (André) Pourboire ?????? c’est quoi ça ???????

Je suis autant étonné que mon ami.

- Oui Franck, c’est quoi ?

Franck se rend compte alors qu’il ne nous en a jamais parlé et que vu d’ou nous venons !!!

- Ha d’accord, excusez-moi les gars c’est de ma faute, j’ai complètement zappé de vous l’expliquer. Un pourboire c’est une pièce que donne les clients…

Il se reprend.

- … du moins de certains pour vous remercier du service rendu Et cet argent est à vous, donc vous devez le mettre à part de la caisse… André ?

- Oui Franck ?

- Tu as compris ce que je viens d’expliquer ?

- Bien sûr !! Mais tu sais je n’ai pas eu grand chose en « pourboire » comme tu dis, à peine quelques dizaines de centimes par ci par là

- Et toi « Ju » ?

- Heu !! Eh bien en fait ils ne voulaient pas que je leurs rendent la monnaie, à chaque fois ils me disaient « laisses c’est bon » il y en a même plusieurs qui ont glissé un billet dans la ceinture de mon short.

- (Franck) Et tu as tout mis dans la caisse ?

- Eh bien oui !! Qu’est-ce que tu crois !!! Je suis honnête moi !!

Charlotte sur le cul.

- Tu t’es fait en un jour ce que je me fais dans le mois !!! Je n’y crois pas le mec !!!

- (Henriette) Tien Julien puisque c’est à toi, prend cet argent !!

Elle me tend les billets, je les prends en ne me sentant pas bien vis à vis de mes amis.

- Charlotte s’il te plaît ?

Je tends ma main vers elle paume ouverte vers le haut.

- Tu peux me donner les tiens ?

- Tu n’en as pas assez ?

J’insiste gentiment.

- Donne-s’il te plaît !!

Elle sort sa petite bourse et me la dépose doucement dans la main.

- Tien !! Voilà tout mon trésor de la journée ! Hi ! Hi !

Je me dirige vers une table, y déverse le contenu du porte monnaie ainsi que l’argent donner par sa mère et je commence à faire les comptes, divisant la somme globale en trois tas égaux.

Puis devant le regard ahuri de « Dédé » et Charlotte, je leurs tends à chacun une part du « butin » de la journée alors que Franck et Henriette ont la larme à l’œil.

- (Franck) C’est très bien ce que tu viens de faire Julien, ça prouve que tu n’es pas un garçon égoïste.

- (Henriette) Et nous alors !! On a droit à rien ?

Je réponds du tac au tac en lui montrant la caisse.

- Oh !! Je ne me fais pas de soucis, à vous il vous reste le « magot » !!

- (André) Au fait !! On ne sait toujours pas de combien nous allons être augmenté ?

- C’est même pire que ça mon pote, on ne sait déjà pas ce qu’on devait gagner ! Hi ! Hi !

- (Franck) Nous verrons à la fin du mois pour une petite prime…

Il regarde sa femme qui acquiesce du regard.

- … Disons cinq pour cent des bénéfices, ça vous va ?

- (Charlotte) Chacun ?

Franck ne peut faire moins que le geste de Julien.

- Bien sûr !!

Chapitre 44 : (position de replis)

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SITE DELTA (dans l’après-midi)

De l’extérieur, rien ne pourrait indiquer qu’un bon demi-millier de personnes vivent ici, toutes les infrastructures sont souterraines et les divers camouflages, des entrées, des aérations et autres besoins donnant sur le dehors sont parfaitement réalisés.

Dans une grande salle taillée dans la roche, se tenant tous par la main, ils sont là silencieux ne faisant qu’un.

- Il faut ce débarrassé de lui rapidement !!

- Sa sœur est d’accord avec nous, elle dit qu’il a « pleuré » la mort de ses « parents ».

- C’est devenu un dissident à notre espèce !!

- Comme notre autre frère ?

- Est-ce vraiment notre frère ?

- Peut-être est-il… « autre chose ».

- À quoi pensez-vous ?

- À lui !!!

- Lui ? mais c’est un mythe ?

- Peut-être pas, comment en être certain ??

- Alors dans ce cas… le « garçon » serait ?

- Peut-être, pour l’instant nous n’en avons aucune preuve !!

- Nous ne pouvons pas prendre le risque !!

- Oui !! trop dangereux !!

- La menace doit être supprimée.

- Les deux garçons alors !!

- Oui nous n’avons plus le choix, c’est de notre avenir qu’il en va !!

- Faire vite !!

- Très vite !!

- Ne pas laisser de traces !!

- Surtout pas de traces !!

- Pour les « humains » que faisons-nous ?

- Chaque chose en son temps, déjà les garçons.

- Et pour la fille ?

- Elle nous est fidèle ?

- Oui !!

- Indiquons-lui le chemin pour le retour.

- Attendons plutôt que sa mission soit remplie !!

- Pourquoi attendre ?

- Il est très puissant, elle pourrait faillir à sa mission.

Murmure d’appréhension du groupe tout entier.

- Hummm !!!!!!!!!

- Alors tu as raison, attendons !!

………………………………………………….

La bande des quatre est encore sur la plage devant un feu de camp, ils discutent comme des ados de tout et de rien dans la bonne humeur.

Ils se retournent curieux en entendant des bruits de conversation et de pas, traînant dans le sable de deux personnes qui arrivent vers eux en longeant la mer.

Il fait encore suffisamment clair et bientôt leurs visages apparaissent aux regards de nos amis qui en ont le souffle coupé.

Deux ados d’environs dix-huit ans s’avancent côte à côte, leur ressemblance est frappante et il ne fait bientôt plus aucun doute qu’ils soient jumeaux.

Une telle ressemblance n’a rien d’inhabituelle en soit, sauf que là elle s’applique à deux personnes de sexe opposer ce qui est déjà beaucoup moins courant.

De taille égale d’environ un mètre quatre vingt, ce qui pour la fille est assez impressionnant, une musculature fine et musclée, bien proportionner pour chaque sexe et une chevelure rousse magnifique.

Les jumeaux se sentent observer mais continu tranquillement leur chemin comme si de rien était, Thomas presse le pas en sentant bien l’excitation qui gagne sa sœur.

Il a reconnu les quatre jeunes gens comme étant ceux qui entouraient l’élu de son cœur.

Il ne veut surtout pas qu’ils leurs arrivent du mal et il connaît que trop bien les dérives de sa sœur quand elle peut profiter sans trop de risques d’un « cheptel d’humains » pour assouvir ses besoins de « chasse ».

Chapitre 45 : (rencontre inquiétante)

Les amis de Julien et d’André voient donc passé avec envient ses magnifiques spécimens devant eux, sans se douter qu’ils échappent de peu à une mort horrible.

Xavier la gorge sèche.

- Ouah !!! Vous avez vu les canons ?

Virginie, elle aussi extrêmement troublée.

- J’ai un drôle de pressentiment les amis !!

Nathalie également sensible à l’instant.

- Moi aussi !!

Jeremy après avoir enfin détaché son regard des silhouettes maintenant trop éloignées.

- Il y a quelque chose de pas normal qui se trame par ici !!

Xavier qui n’est pas réceptif à l’inquiétude de ses amis.

- Mais !! Vous parlez de quoi là !!

- (Virginie) Il faudrait peut-être prévenir Julien et André, qu’est ce que vous en pensez ?

- (Xavier) Quel est le rapport avec eux deux ?

- (Jeremy) Ils sont comme « Ju » je l’ai bien ressenti, pas vous ?

- (Nathalie) Oui c’est exactement ça, je cherchais à donner un sens à mes impressions mais tu as raison Jeremy, ils sont comme Julien.

Xavier complètement perdu.

- Et il est comment « Ju » ?

- (Virginie) Étrange !!!

- (Jeremy) Oui c’est ça, étrange !!!

Il se lève brusquement.

- Je ne sais pas pour vous mais je ressens le besoin d’aller le prévenir, vous venez ?

Pas besoin de le dire deux fois, les deux filles se lèvent du fait qu’elles sont entièrement au diapason avec l’inquiétude de leur copain, Xavier lui parce qu’il va voir « Ju » et que ce n’est sûrement pas une occasion qu’il veut manquer.

***/***

Pendant ce temps André et Julien sont dans leur chambre, ils sont nus en sortant de la douche et discutent assis sur le lit.

- Tu vas faire comment alors pour la retrouvée ?

- Je n’en sais rien !! Si tu as une idée elle est la bienvenue.

- Le mieux serait de quadrillé la région, si elle est encore dans le coin nous devrions la retrouvée mais j’aimerais savoir comment elle est, si tu veux que je t’aide.

Tu dis ça pour que je m’excite encore.

- Mais non allons !! C’est juste pour pouvoir t’aider.

Puis il sourit en regardant mon sexe au repos.

- Mais bon !! Si tu me donnes des idées aussi, ce n’est pas de ma faute.

- Pour encore t’exhiber comme hier, pff !!! Décidément, tu n’as aucune pudeur toi !!

« Dédé » ne comprend pas.

- Comment ça aucune pudeur ? on se voient tout le temps à poils, non ?

- Sur !! Mais c’est bien la première fois que tu me mets toute ton anatomie sous les yeux comme ça.

Voyant à sa mine qu’il ne comprend rien.

- Donne-moi ta main que je te montre de quoi je parle

- Tien !!

Une fois que je la lui tiens fermement, je me concentre sur hier soir et lui montre les images des plus subjectives quand il s’installe sur le fauteuil les jambes écartées sur chaque dossier, dévoilant sa raie culière grande ouverte avec son petit trou sombre palpitant déjà d’excitation.

« Dédé » gêner, devient rouge de honte.

- Heu !!! « Ju » ? tu me passes la zapette s’il te plaît que je change de chaîne, justement c’est l’heure de plus belle la vie sur TF1.

Je me retiens difficilement de rire, je connais ce feuilleton pour l’avoir déjà regardé avec lui, aussi je fais un tour dans mes « archives » et amuser lui en passe une scène d’il y a quelques temps maintenant.

L’image n’est pas très net car je n’étais pas vraiment réceptif ce jour-là, je regarde mon ami qui d’un coup retrouve ce sourire que je lui connais bien, celui d’une connerie à venir.

Il prend un morceau du drap dans la main, y entoure mon sexe et avec des gestes lents fait bouger celui ci dans tout les sens.

- Hé !! Tu fais quoi là ?

Mort de rire à voir ma tête.

- Pas très net l’image, alors je règle l’antenne.

Chapitre 46 : (gout de meurtre)

Se débarrasser de son frère et de l’autre, voilà l’ordre quelle vient de recevoir, pour Thomas ce ne sera pas un problème du fait que se dépraver ne mérite que ça de toute façon et puis comme il est toujours collé à elle, le tuer pourra se faire quand ce sera le bon moment.

Pour l’autre, elle se pose la question car elle ne sait plus sur quel pied dansé, le tester ou le tuer ? Il faudrait quand même savoir ce qu’ils veulent !!

Bon !! Déjà !! Vu l’état dans lequel s’est retrouvé son frère après l’avoir juste entre aperçu, une curiosité dévorante la prend aux tripes et son appétit sexuel s’en trouve décuplé, s’il était aussi puissant que semble le penser la collectivité ?

Humm !! Assurément un bon coup !! Et en plus s’il est fertile, elle serait la première de l’espèce à procréer.

Rien que cette pensée déclenche sa libido, sa main vient doucement se glissée à l’intérieur de son slip et son doigt titille ce petit sexe érigé dont les hommes savent si peu se servir, aussi c’est avec toutes ses pensées qu’elle se mène doucement à la jouissance.

Thomas comme sa sœur est seul dans sa chambre, il repense à ce garçon blond magnifique qui a fait battre son cœur sur la plage.

« Demain » se dit-il, il va aller dans ce restaurant pour lui parler ou alors non !! Plutôt l’après midi sur la plage car pendant son travail il risque de ne pas avoir le temps nécessaire pour écouter un inconnu.

Depuis un moment sa main caresse son sexe dur comme l’acier, une hampe longue et fine, cernée par une toison rousse qu’il aimerait partager avec celui qui prend toute la place dans son esprit.

Il a essayé quand l’envie était trop forte, avec des garçons de la ville la plus proche de chez lui mais quand il s’est rendu compte de l’effet que ça leurs faisaient, il préféra arrêter plutôt que de leurs nuire.

Quelques secondes à le toucher leurs suffisaient pour être entièrement vider et épuiser, proche de l’arrêt cardiaque.

……………………………………………………………………….

Antoine qui est reparti à Paris ce matin-là, se retrouve au téléphone avec son ami Jacques Sevrant depuis déjà un bon moment.

- Donc nous sommes définitivement tranquilles ?

- Oui et ton idée d’il y a deux ans était vraiment excellente.

- Je te l’avais dit, c’était la seule solution pour museler les détracteurs !!

- Et maintenant, quel est le programme ?

- Laissons-lui déjà terminé ses vacances après on verra, je pense l’envoyé aux state pour continuer ses études en fac

- Bonne idée… et pour André ?

- Il y va aussi bien sur !! N’oublie pas qu’il est le « catalyseur » de Julien.

- D’accord mais pourra t il suivre dans une aussi grande école ?

- Aucuns doutes !! Ce garçon a des capacités exceptionnelles tu sais ?

- Je le pense aussi sinon ils ne s’entendraient pas aussi bien, « Ju » n’aime pas la médiocrité, tu l’as bien vu avec les autres enfants que nous avons essayé d’introduire dans sa vie.

- Oui !! C’est un fait qu’ils n’ont pas duré longtemps ceux-là !!

- Je te laisse, Jacques, j’ai encore beaucoup de travail qui m’attend.

- Je m’en doute, moi aussi d’ailleurs. Je te rappelle plus tard, salut Antoine !!

« Ah !! Jacques !! » Pense t’il en reposant l’appareil, quel double jeu joues-tu avec moi ? Je sais que ce n’est pas contre notre « Ju » sinon il y a longtemps que j’aurais mis les holàs à tout ça.

Il reprend l’appareil, compose un numéro qu’il connaît maintenant par cœur.

- Allô !!

- C’est vous colonel ?

- Oui général !!

- Que donnent vos agents en place ?

- Tout se passe bien, les garçons se sont fait des amis et il n’y a eu aucuns problèmes rapportés pour le moment.

- Soyez vigilants, j’ai une mauvaise prémonition.

- Ils ont envoyé « la bombe » ?

- Oui… ce matin !!

- Alors que craignez-vous ?

- Trop facile tout ça !!

- Vous pensez qu’ils auraient pu être au courant et en avoir réchappé ?

- C’est ce que je pense en effet.

- Nous devrions le savoir très vite, un de mes agents est infiltré dans le quartier général de la maison blanche.

- Est-il sur au moins ?

- Oh oui croyez moi, il ne pourrait être plus sûr !!

- Ah ?

- C’est mon fils.

- Ok je comprends mieux, la DST est une grande famille à ce que je vois ?

- Il semblerait… oui.

- Et pour Mr Sevrant, ou en êtes-vous ?

- Mes recherches démontrent qu’il est avec nous mais il a reçu une mission spécifique et je n’ai encore pas pu en connaitre la teneur, mais il travail pour la présidence donc il est de toute confiance.

- Merci du renseignement, je vous avouerai que j’aime mieux ça.

- Je me doute, vous êtes amis il me semble ?

- Oui c’est vrai, bon !! Surtout faite très attention aux garçons, à bientôt colonel.

- Ne vous inquiétez pas, au revoir général ?

Chapitre 47 : (l’amour dévoilé)

……………………………………………………..

AUSTRALIE (le village)

La bombe a explosé à un kilomètre du village créant un cratère impressionnant, les véhicules militaires restent assez loin de celui ci et font une large boucle qui les mènent au lieu de leur mission.

Une fois sur la place principale, une dizaine d’hommes en scaphandre barder d’appareils les plus sophistiquer les uns que les autres prennent position.

Une voix émanant d’un haut parleur leurs donnent les dernières directives et par groupe de deux ceux ci vont accomplir leur mission, chaque binôme c’étant vu attribué une zone bien précise.

Mission qui consiste à faire un inventaire des centaines de morts qui jonchent les rues et les maisons ainsi que de faire des prélèvements d’ADN sur chacun d’eux.

Une heure plus tard et pas une minute de plus, ils réintègrent les véhicules et repartent sur les chapeaux de roues afin de limiter leurs temps d’exposition aux radiations.

………………………………………………………..

Nos quatre amis arrivent au restaurant et vont frapper à la porte de derrière, c’est Franck qui ouvre la porte, surpris par la présence de ses jeunes gens souriants.

- (Franck) Oui ?

- (Jeremy) Bonsoir monsieur, André et Julien sont ils là s’il vous plaît ?

- Heu !! Oui je crois, ils doivent être dans leur chambre.

- (Jeremy) Pouvons-nous leurs parlé ?

- Ils vous connaissent ?

- (Jeremy) Oui nous sommes des amis.

- Des amis ?

Jeremy surprit par la question.

- Eh bien oui, pourquoi ?

- Heu !! Pour rien, en fait je suis un peu étonné car ils ne sont pas ici depuis longtemps.

- (Xavier) Ça a été suffisant pour que nous sympathisions.

Baissant les yeux sur lui pour lui répondre.

- Tu as raison « petit », je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça.

Xavier en rougissant.

- J’ai dix-huit ans monsieur, je ne suis pas « petit ».

Franck compréhensif et amuser.

- Excuse-moi, ce n’est pas ce que je voulais dire.

Il observe un instant les deux jeunes filles très mignonne qui se retiennent de rire et les deux garçons souriants.

- Et bien prenez l’escalier, la chambre et au premier étage tout de suite à droite.

- (Jeremy) Merci beaucoup.

Une fois sur le palier, il frappe doucement à la porte en attendant la permission d’entré, c’est « Dédé » qui vient ouvrir, surpris de les voir ici tous les quatre.

- Tien !! Salut les gars !!

Il jette un œil dans la chambre, vois que Julien a lui aussi remis son caleçon.

- Et bien entrez !!

Ce qu’ils font aussitôt, la vue de Julien juste vêtu de ce sous vêtement très moulant les troubles, décidément pensent ils ce garçon est vraiment trop canon.

Ce corps que le soleil a commencé à brunir et ses cheveux d’un blond doré, leurs donnent à tous l’envie irrésistible de se blottir contre lui.

Julien n’est pas dupe et son cerveau presque sans réfléchir envoie des ondes apaisantes en direction de ses amis, ceux-ci presque immédiatement se décrispent en redevenant très vite eux-mêmes.

Julien satisfait du résultat se demande s’il est suffisamment maître de celui ci pour envisager d’engager une relation plus poussée avec quelqu’un.

Sachant que les quatre jeunes gens présents ne demanderaient que ça, il essaierait bien de pousser un peu plus loin les choses pour voir si ce serait possible.

Sa conscience lui dit qu’il ne serait pas honnête de profiter de ses copains mais que si l’idée venait d’eux il ne refuserait certainement pas.

- Nous ne devions nous revoir que demain il me semble ?

- (Xavier) Moi je n’ai rien compris mais Jeremy et les filles, disent que c’est important et qu’il faut que tu sois mis au courant très vite.

Jeremy qui écoute Xavier en levant les yeux au plafond.

- Et voilà !! C’est bien lui ça !! Il n’a rien compris mais il faut qu’il la ramène en premier.

- (Virginie) D’ailleurs pourquoi tu es venu toi, puisque comme tu le dis si bien tu n’as rien capté » ?

Chapitre 48 : (l’amour dévoilé) (suite)

Xavier sans réfléchir.

- C’est pour voir « Ju » tien !! Tu ne croyais tout de même pas que j’allais rater l’occasion d’être près de lui.

Il se rend soudainement compte de ce que ses paroles pourraient impliquer, devient rouge carmin et baisse la tête de honte.

- Heu !! Excusez-moi, ce n’est pas ce que je voulais dire, enfin si !! Mais pas dis comme ça.

Virginie en enfonçant le clou bien profond.

- Moi ce que j’en ai comprise, c’est que tu essaies de me piquer « Ju » alors que je viens juste de prévenir mes parents qu’on était fiancé.

Xavier tombe dans le panneau les deux pieds joints.

- Tu te fais des films toi !!! Et puis « Ju » il sera à m…

Il capte enfin que Virginie le chambre à son sourire et qu’il allait faire la plus grosse gaffe de sa vie.

- … Ah !! D’accord !! Tu n’es vraiment qu’une…

Il hésite, se reprend.

- … Sale gamine !!

Jeremy confondu par l’aveu plus ou moins déclaré de son meilleur ami.

- « Xav » !!! Pourquoi tu ne m’en as jamais parlé ? je me croyais pourtant ton meilleur ami ?

- (Xavier) parlé de quoi ?

- (Jeremy) De ta préférence pour les garçons.

Xavier se rend compte que tout le monde est suspendu à ses lèvres en attente de sa réponse.

- Mais… parce que…

il éclate en sanglots.

- … Je ne voulais pas vous perdre, voilà pourquoi.

Nathalie le prend doucement par les épaules pour le réconforter.

- Imbécile !! Comme si ça avait de l’importance pour nous.

Virginie rejoint sa copine.

- Calme-toi, personne ne te juge.

Xavier toujours en larmes, regarde tour à tour les trois garçons.

- Et vous ?

- (Jeremy) Petit con !! Comment peux-tu penser que cela fasse une quelconque différence pour moi ?

- (André) ce n’est pas une tare tu sais ! Hi ! Hi ! Tant que tu n’es pas amoureux de moi ça va.

Suite aux dernières paroles d’André, ils se tournent tous vers moi en attendant mes réactions alors qu’en en fait je suis troublé par cette conversation, je n’ai aucune idée quant à ce que je dois répondre.

Etant complètement novice niveau sexe, je ne me suis jamais posé de questions sur que pourraient être mes préférences sur ce sujet car pour moi c’était jusque maintenant d’une tel évidence qu’un garçon ne pouvait aimer qu’une fille.

Je fixe Xavier et toutes mes convictions partent petit à petit en morceaux, ce garçon que je ne connais qu’à peine me trouble, pas que je sois amoureux, non !! Quoique n’y connaissant rien à ça non plus mais je ressens au plus profond de mon être que le fait qu’il devienne pour moi plus qu’un ami ne m’effraie pas le moins du monde et même je dirais au contraire.

Mais je connais le sort qui l’attend si je cède à mes pulsions, du moins avant mes récentes investigations mentales je croyais le connaître car maintenant je n’en suis plus aussi sur et si cela était possible ? Rien que cette pensée me déclenche une formidable érection qu’un « ho !!! « Commun et sonore, m’avertit que tous viennent de s’en rendre compte.

- (André) « Ju » ? toi aussi ?

Aussi gêner que Xavier juste avant.

- Je n’en sais rien !!

Jeremy l’œil river sur mon entre jambe.

- Lui en tous les cas ne ce pose pas ce genre de question on dirait ?

Repensant à ma jolie rousse.

- Peut-être que j’aime les deux, c’est possible vous croyez ?

André qui comprend.

- Tu penses à ta rousse quand tu dis ça ?

- Aussi, oui.

Chapitre 49 : (l’amour dévoilé) (suite)

Virginie estomaquer.

- Quelle rousse ?

Jeremy qui repense à la raison de leurs venues ce soir.

- Et si c’était la même ?

- Pourquoi !!! Vous l’avez vue ? où ? quand ?

André craignant que ma soudaine excitation tant sexuelle que mentale maintenant, n’ai des effets nocifs sur nos amis.

- Calme-toi tu veux et rengaine le matos ou du moins vas mettre quelque chose sur toi de plus décent et après nous écouterons ce qu’ils ont à nous dire.

Je comprends ses craintes, je prends mon kimono et l’enfile vite fait, puis je reviens m’asseoir sur le lit prés de mon ami.

Il me regarde en souriant et d’un oeil interrogateur vers Jeremy, lui fait comprendre de poursuivre.

Celui ci nous raconte donc leurs soirées sur la plage et la curieuse rencontre qui s’en est suivit, obnubiler par cette remarque sur une jeune fille rousse, il zappe complètement de préciser que l’autre personnage de la scène est lui aussi roux.

Par contre il insiste très fort sur l’impression de danger pour Julien qu’ils ont tous ressentis, terminant son explication par cette dernière phrase.

- La pensée commune à ce moment là était qu’ils étaient comme toi !!

- (André) Comment ça comme lui ?

Virginie voit bien que son copain ne trouve pas les mots qu’il faut.

- Attirant et spécial, nous étions subjugués comme la première fois que nous avons vus Julien.

- Mais c’est impossible !!!

- (André) « Ju » est le seul à avoir survécu !!!

- (Jeremy) Impossible ? survécu à qui ou à quoi ?

Je sonde les quatre jeunes gens pour savoir si nous pouvons leurs faire confiance, j’estime que oui.

- Je crois que nous avons une très longue histoire à vous raconter.

Xavier comprenant que ce qui va être dévoilé changera sûrement la perception qu’il a des deux garçons, ce lève, viens s’asseoir sur le lit et prend gentiment la main de Julien.

- Si tu n’es pas prés, ne dis rien mais si tu veux nous en parler, sache que ça restera entre nous.

André est interloqué, il voit la main du petit blond tenir sans problèmes celle du grand.

- « Ju » ? qu’est-ce qu’il se passe avec Xavier ?

Il voit que sa question surprend tout le monde, Julien ne réagi pas lui non plus, aussi juge t il nécessaire de préciser.

- Vous vous tenez la main !!!

Nathalie qui jusque là c’est contenté d’écouter sans participer.

- Je ne vois pas le problème ? et puis n’est ce pas la réponse que nous attendions tout à l’heure ?

- (André) Essai d’en faire autant pour voir ?

Elle trouve bizarre cette demande mais se lève pour montrer que pour elle ce n’est pas non plus un problème, quand ses doigts entrent en contact avec la paume de la main que lui tend son ami et que celle ci ce referme dessus, elle est prise d’un violent orgasme qui la laisse sans forces.

C’est Jeremy qui est le plus près d’elle qui lui évite la chute. Xavier voyant la main de « Ju » de nouveau libre, la reprend gentiment dans la sienne.

André d’une voix rauque.

- « Ju » qu’est-ce qu’il se passe, là ? pourquoi Xavier ne grimpe-t-il pas aux rideaux ?

Nathalie voyant Julien hébété à contempler cette main fine qui enserre la sienne.

- Mais enfin !! Tu peux nous expliquer ? on est en pleine science fiction là !!!

Je regarde « Dédé » avec dans les yeux un soulagement immense qu’il comprend sans qu’il y ait besoin d’explications.

- Raconte leurs tout, tu veux bien ?

André n’en croyant pas ses oreilles.

- Tout !!! Tu es vraiment sûr que c’est ce que tu veux ?

- Oui !! Ce sont nos amis, les seuls que nous avons alors vas-y, fais leurs confiances !!

Dédé raconte alors toute leur histoire, depuis son arriver à la villa pour ses quatre ans jusqu’à aujourd’hui, il connaît l’histoire de la naissance de Julien aussi ne laisse-t-il aucune zone d’ombre sur celle-ci.

Chapitre 50 : (l’amour dévoilé) (suite)

Quand ils comprennent qu’il y a quelques jours encore il était non voyant de naissance, un « OH !!! » général de surprise secoue leurs amis qui dévorent ses paroles en jetant de temps à autre des regards perplexe et subjugué vers Julien, qui se contente alors d’un simple hochement de tête avalisant les paroles de son copain.

- Vous comprenez mieux maintenant pourquoi il est impossible que d’autres comme lui, soient en vie ? « Ju » est le seul « A » vivant, tous les autres, des centaines de millions d’autres, sont mort à la naissance.

- (Jeremy) « Ju » est un « A » ? et bien ça alors !!!

- (Virginie) Je me doutais bien que tu n’étais pas comme les autres mais jamais je n’aurais pu imaginer un truc pareil !!

- (Nathalie) Maintenant ça éclaire beaucoup de choses, ce n’est pas faute de m’être posée tout un tas de questions à ton sujet.

- (Xavier) Et il est devenu mon… heu !! Je veux dire notre copain, je n’y crois pas !!

Virginie qui ne démord pas de son idée première.

- Peut-être qu’il existe des personnes comme « Ju » et que vous n’êtes pas au courant ? je vous assure que la fille rousse et son frère, dégageaient la même impression que lui.

- (Jeremy) Oui en effet mais par contre je n’aurais pas voulu en faire une amie.

Je sursaute à ses paroles.

- Explique-toi, tu veux bien ?

- (Jeremy) En fait je ne saurais dire pourquoi, une impression de froideur émanait de cette fille et quand son frère a accéléré le pas et qu’ils se sont éloignés, j’ai bien cru avoir échappé à une prédatrice.

Les trois autres d’une même voix.

- Nous aussi !!!!

- (Nathalie) Et j’ai la conviction que c’est grâce à son frère s’il ne nous est rien arrivé.

Voyant que plus personne n’a envie de parlé et qu’il se fait tard, Jeremy se lève en invitant les autres à en faire de même et nous souhaite une bonne nuit.

Xavier n’a toujours pas lâché ma main et ni lui ni moi n’en avons réellement envie, bien sûr cela ne manque pas d’intriguer nos amis qui nous sourient gentiment en attendant de connaître la suite.

Xavier d’une voix timide.

- « Ju » je p…

Je ne le laisse pas finir sa phrase.

- Oui bien sûr, si c’est ce que tu souhaites.

- (Xavier) Et toi tu v...

Encore une fois je lui coupe la parole.

- Oui moi aussi, c’est ce que j’aimerais.

- (André) Et moi là-dedans ?

Je lui réponds du tac au tac.

- Niveau film un duo c’est mieux qu’un solo non ?

André regarde le fauteuil et devient rouge.

- Ah !! Parce que ?

- Hier soir tu as eu l’air de l’apprécié, alors pourquoi pas ce soir ?

- (André) Et vous, vous ????

Amuser devant sa tête.

- Hé !!!

Jeremy ne comprend bien sur rien de notre dialogue à part que Xavier reste avec nous.

- Bon !! Je suis crevé moi, vous venez les filles ?

Nathalie amusée, en regardant Xavier me tenant toujours la main.

- Veinard !!! Mais t’inquiète, demain je te torture si tu ne nous raconte pas tout !!!

Chapitre 51 : (visite surprise)

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PARIS (dans la villa)

Nicole est heureuse, son fils va bien et paraît très satisfait de son travail, au tout début quand ils lui ont annoncé leur séparation, elle a pleuré jusqu’à ce qu’une voix dans sa tête la réconforte gentiment avec toute la tendresse dont est capable son fils.

C’est la première fois qu’il communique de cette façon là avec elle et elle en a été extrêmement troublée, il lui a promis de lui donner chaque jours un petit coucou et de lui raconter leurs journées.

Elle a encore beaucoup pleurée mais de joie cette fois ci, quand il lui a dis pour Dédé qu’elle considère comme son second fils.

Elle en est là dans ses pensées quand la sonnette de l’entrée retenti, depuis que les vigils sont partis après le départ des garçons, c’est redevenu comme avant sauf bien sur qu’elle se retrouve seule, ses amis s’étant lassés d’être refouler à chaque tentative de visites de leurs parts.

Aussi c’est avec étonnement qu’elle entend le carillon et qu’elle se lève pour aller ouvrir à son ou ses visiteurs du soir.

En ouvrant la porte, un hoquet de surprise la prend en reconnaissant instantanément la personne sur le palier.

- Toi !!!!

- Bonjour Nicole.

- Tu reviens après toutes ses années ? pourquoi ?

- Parce que je suis ton mari.

- Mais pourquoi maintenant ?

- Parce qu’il n’est plus là.

- !!!!

- Je peux entrer ?

- Heu !! Oui bien sûr !!!

Nicole laisse entrer celui qui est son mari et duquel elle n’a eu aucunes nouvelles depuis dix huit ans.

Il est toujours aussi beau, comme dans ses souvenirs ce qui la trouble car le passage des années qui a fait des ravages sur sa beauté, paraît ne l’avoir pas touché.

Elle a quarante deux ans et lui doit en avoir quarante cinq mais il en paraît toujours vingt, comme au jour de leur rencontre et même, ce à quoi elle repense soudainement, sept ans plus tard juste avant la naissance de son fils.

Ils entrent dans le salon où elle le fait asseoir sur son fauteuil, enfin celui qu’il aimait utiliser quand il vivait ici avec elle.

Nicole lui propose un thé et pendant qu ‘elle est dans la cuisine à préparer les boissons, elle essaie de prendre sur elle pour calmer son cœur qui bat toujours pour cet homme, son seul et unique « amour ».

Revenant de la cuisine en lui tendant sa boisson.

- Tu n’as pas changé !!

- Merci toi n’en plus… ou si peu !!

- Je me vois tous les jours dans une glace tu sais, alors ne dis pas de bêtises !! Je ne suis plus de la première fraîcheur.

- Pour moi tu es toujours aussi séduisante.

- Comment tu fais toi, pour que le temps ne laisse aucunes marques sur toi ?

- Tu n’as donc jamais… compris ?

- Comprise quoi ?

- Que le temps n’a aucune emprise sur moi !!

- Mais c’est impossible !!!

- Si tu le dis !!

- Pourquoi es-tu revenu après toutes ses années ?

- Pour toi bien sûr !!

- Hein !!! Comment ça pour moi ? et pourquoi aujourd’hui ?

- Parce que comme je te l’ai dit tout à l’heure, notre fils n’est plus là et il est devenu presque adulte.

- Presque ? mais c’est un homme maintenant et même un très beau jeune homme.

- Je sais et je sais aussi que s’il est ce qu’il est c’est grâce à toi et à son « catalyseur ».

- Son catalyseur ? mais de quoi tu parles ?

- De « qui » tu veux dire ? et bien je parle du jeune homme qui est resté tout ce temps près de lui.

- André ? mais que vient-il faire là-dedans ?

- Il lui a donné son humanité, son amitié, sa confiance et toi ton amour ainsi que ton affection

- Et toi tu lui amènes quoi ?

Chapitre 52 : (visite surprise) (fin)

Un rire étrange et caverneux s’échappe de sa gorge, pétrifiant d’extase sa femme.

- Ha ! Ha ! Ha ! Moi !! Ce que je lui apporte ? te rends tu compte femme que tu es la première à me donner un enfant ? te rends tu compte qu’après toutes ses années, j’ai enfin quelqu’un de mon sang ?

- Arrête !! Tu me fais peur !! Je ne comprends rien à ce que tu me dis.

il réfléchit.

- C’est peut-être mieux ainsi qui sait !!

- Qui es-tu à la fin ? et que me veux-tu ?

- Tu veux vraiment le savoir ?

Il lui prend les deux mains dans les siennes et les referment, une aura bleutée les recouvrent alors.

- Regarde et oublie.

Les yeux de Nicole s’arrondissent de stupeur, ce qu’elle voit ne peut pas être ; la beauté et la pureté des images la font pleurée.

- Ça ne peut exister, c’est trop « merveilleux ».

L’aura faiblie, les mains se séparent et l’homme vas s’asseoir à nouveau, laissant son épouse se remettre de ce qu’il lui a fait découvrir.

- (Nicole) Que c’est-il passé ? c’est comme dans un rêve, je n’arrive pas à me rappeler, il ne me reste qu’une impression de merveilleux ?

- Il le fallait, tu n’aurais pas pu vivre avec ses images, ton esprit serait devenu fou.

Elle le regarde et une question, presque une certitude lui vient aux lèvres.

- Tu es un …dieu… ?

Son rire gutturale reprend avec puissance.

- Ha ! Ha ! Ha ! Un « dieu » ? non je ne suis pas un « dieu ».

- Mais enfin que me veux-tu ?

- Un autre enfant !!!

- Mais je suis trop vieille maintenant !!

Il sonde son corps.

- Non !! Mais il serait temps de s’y mettre.

- Pour revivre encore cet enfermement ? je ne le supporterais pas une nouvelle fois tu sais !!

Son sourire devient tendre car il aime vraiment cette femme qui il ne sait par quel miracle lui a déjà donné un fils.

- Cette fois, tu viendras avec moi.

- Et pour notre enfant ?

L’idée ne lui vient même pas de refusé.

- Son éducation ?

- Nous ferons comme avec Julien, sauf que tu seras libre.

- Erasmus ?

- Oui Nicole ?

- Je t’aime !!

- Moi aussi ma chérie.

- Tu ne me quitteras plus ? promet le moi ?

- Je te le promets, pas tant que tu vivras.

- On fait quoi maintenant ?

Il lève les yeux vers l’étage en la prenant dans ses bras.

- Ma fille !!!

Nicole rit aux éclats, heureuse de pouvoir être enfin de nouveau avec l’homme de sa vie.

- Oui !! Faisons ça !! Et quelle soit aussi splendide que notre fils.

Ses yeux lancent des étincelles.

- Elle le sera crois moi, elle le sera !!!

Pour lui seul, « comme toi mon amour. »

Heureusement que la villa est éloignée des plus proches voisins car pendant toute cette soirée et la nuit entière, des cris d’amours et d’extases n’ont cessé d’y résonner.

Un embryon vit le jour cette nuit là, celui qui donnera naissance neuf mois plus tard à une merveilleuse petite fille qui comme son grand frère, chamboulera les sentiments des personnes qui l’approcherons de trop prés.

Chapitre 53 : (coup manqué)

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MAISON BLANCHE (rapport d’expertise)

Le président fini de lire le rapport et d’un geste rageur, l’envoie s’éparpiller à l’autre bout de la pièce.

- Eh, merde !!!!

Le geste et les paroles de l’homme d’état trouble les quatre personnes prés de lui, cet homme pondérer n’a pas pour habitude de perdre son sang-froid.

Les nouvelles ne doivent pas être celles escompter, aussi ils reprennent leurs places autour du bureau ovale et attendent crisper la suite des évènements.

- Messieurs ? si j’en crois nos spécialistes, c’est un fiasco total !! Tous les cadavres découverts sont humains, l’ADN ne peut pas nous tromper !! De plus le plus jeune dépasse les quarante ans, donc le rapport présume que ce sont les parents de ceux qui se font appeler « les purs » qui sont morts. Ils auraient été sacrifiés pour nous tromper.

Un homme grisonnant portant l’uniforme et le grade de général d’armée.

- C’était une éventualité que nous avions abordée.

- Oui je sais mais j’y croyais, comment ont-ils pu savoir ?

- Cela restera un mystère monsieur, en attendant la question serait plutôt qu’allons nous faire ?

Le président se prend les tempes dans les mains en arpentant nerveusement la pièce.

- Si seulement j’en avais la moindre idée !!

La seule femme présente se racle la gorge puis prend la parole.

- Il y a peut-être une solution !!

Tous les regards convergent vers elle et le général demande.

- Toutes les idées sont bonnes à entendre, veuillez développer votre idée madame la ministre.

- Pour contrer ces tueurs, il faudrait quelqu’un qui les comprennent…

Elle hésite.

- Enfin je veux dire qui ait les mêmes pouvoirs qu’eux.

Le président se fige en comprenant ou elle veut en venir.

- Julien !!!

- Oui monsieur le président, je pense que seul maintenant le jeune Julien est capable de dénouer ce monstrueux jeu du chat et de la souris.

Un autre homme plus jeune ironise.

- Surtout que pour l’instant la souris c’est nous !!

- (Le président) Il faut que nous y réfléchissions avant toutes décisions, n’oublions pas que le garçon découvre simplement maintenant ce qu’il est.

- (Le général) Dans combien de temps estimez vous qu’il sera prêt monsieur ?

- (Le président) La question est combien de temps avons nous ?

L’homme plus jeune de tout à l’heure prend la parole.

- Je pense que nous devrions être tranquille un moment, après notre action ils doivent avoir besoin de se réorganisés et puis je ne pense pas qu’ils soient si nombreux, combien avons-nous trouvé de cadavres ?

- (Le président) Pas loin de neuf cents pourquoi ?

- (Le général) Oui pourquoi ? je ne doute pas de vos capacités de résonnement monsieur le psychologue mais mon esprit militaire ne comprend pas votre optimisme.

- Voyons voir, le village pouvait accueillir tout au plus un millier et demi de personnes donc je pense qu’ils ne doivent pas être si nombreux que ça, peut être cinq ou six-cent mais certainement pas plus.

Le dernier homme n’ayant pas encore prit la parole, le fait dans un anglais universitaire.

- Combien de temps avant qu’ils ne reprennent les hostilités ? je vous demande au minimum alors essayez d’être restrictif au possible.

Le spécialiste intimidé par la présence et surtout la question de cet homme asiatique, n’étant pas moins que le président de la république populaire de chine.

- Six mois monsieur le président, pas moins de six mois.

Le président chinois s’adresse alors à son confrère américain.

- Je pense que nous pouvons laisser la moitié de ce temps à ...

Il allait ce coupé mais ce reprend très vite.

- … Ce garçon !!

Il voit le regard d’abord inquiet puis souriant de son confrère.

- Oui !! Disons trois mois !!

Le président américain reprend la parole.

- Je pense que ce délai devrait être suffisant, nous allons bien sur renforcer notre surveillance pour qu’il ne lui arrive rien.

voyant les yeux de son confrère se voilés.

- Juste pour le cas où ils connaîtraient son existence et qu’ils décident d’une action contre lui, général ? je vous charge de cette mission de la plus haute importance.

Le général se lève.

- Je m’y attèle de ce pas monsieur.

Chapitre 54 : (un amour réciproque)

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André se sent nerveux, il voit bien qu’il se passe quelque chose entre son meilleur ami et le petit blond qu’il trouve d’ailleurs très mignon, leurs mains ne se sont toujours pas lâchées et les sourires béats qu’ils se lancent sans cesse finissent par l’énerver.

Une question primordiale se pose à lui, serait-il jaloux ? Il se dit que non mais une petite voix dans sa tête lui répond que peut-être bien que oui.

Xavier lui ne crois pas à son bonheur, ce garçon qui lui a fait battre le cœur, celui qu’il croyait inaccessible, le regarde tendrement et répond à chacun de ses sourires par un sourire plus merveilleux encore.

Il n’a jamais connu l’amour, sauf dans ses rêves torrides lors de ses séances frénétiques de masturbations.

Xavier est vierge, même un baisé amoureux il ne connaît pas mais par contre la présence d’André le gêne car il aimerait être seul avec Julien pour lui déclarer sa flamme.

Julien s’interroge, il ne comprend pas ce qu’il se passe, du moins si, il le comprend car il n’est pas bête non plus mais il est surpris, oui c’est ça surpris et heureux.

Déjà le fait de se tenir la main et ensuite tous ses sourires qu’ils se donnent sans retenues le font planer dans un bonheur immense.

Enfin quelqu’un qui supporte sa présence sans mettre en jeu sa santé mentale et qu’il peut toucher à satiété.

« Dédé » se raclant la gorge.

- Hummm !!!

Je trouve son regard, comprend son expression.

- Tu te rends compte « Dédé » !! Je ne croyais pas ça possible !!

- (Xavier) De quoi tu parles « Ju » ?

- De nous deux « Xav ».

- Qu’un garçon tienne à toi plus que pour de l’amitié ?

- Oui, de ça aussi mais surtout que tu ne te comportes pas comme les autres avec moi.

- Tu veux dire quand on se tient la main ?

- Oui et les sourires aussi.

- Et tu l’expliques comment ?

- Peut-être parce que c’est réciproque ?

- (Xavier) Je comprends !!

D’une voix mutine.

- Alors comme ça c’est réciproque ?

Amuser par son ton de voix.

- Hé oui !! Tu as tapé dans l’œil du beau blond !!

- Bah !! C’est un peu normal aussi…

Il se redresse, ses cheveux atteignant le menton de son ami.

- T’as vu la bête !!

André qui assiste à toute la scène, ne résiste pas et pars d’un énorme rire qu’il ne peu contrôlé.

- Il est trop ce mec, je l’adore !!

Je me rends compte que moi aussi et je le prends dans mes bras, testant ses réactions pour ne pas qu’il lui arrive quoi que ce soit, surtout pas non !!

- Tu ressens quoi là ?

Xavier a le sexe tendu comme jamais et son corps en tremble d’excitation.

- Je suis trop bien, j’ai envie que ce moment n’en finisse jamais.

Je m’assois sur le lit pour que mon visage soit à la hauteur du sien et doucement en tremblant à mon tour, j’approche mes lèvres des siennes pour l’embrasser tendrement.

- Et là ? ça va toujours ?

En réponse il m’embrasse à son tour, sa langue essayant de pénétrer dans ma bouche.

- Humm !! Dis-moi « Ju » ? tu n’as jamais embrassé ?

- Heu !!

Chapitre 55 : (un amour réciproque) (suite)

Embarrasser par sa question, je me sens rougir.

- Non !! Et toi ?

- Moi non plus mais j’ai quand même des notions, alors que toi en dirait que tu découvres ?

Il voit mon regard se porter vers « Dédé » quand je lui réponds.

- Tu sais avec juste Dédé pendant toutes ses années ?

- Vous n’avez jamais essayé par curiosité ?

- (André) Tu veux rire j’espère ? déjà que j’ai failli avoir une syncope rien qu’en lui touchant à peine la bite !!

Il lui raconte alors le peu de choses qu’ils ont testé lui avec « Ju » pendant qu’il était non voyant, ainsi que la petite séance visuel d’hier soir et ses conséquences sur le rouleau d’essuie tout.

Ensuite un long silence s’instaure entre eux, silence qui finalement est rompu par « Dédé » qui comprend que ses compagnons ont besoins d’intimité, c’est avec un pincement au cœur en regardant son ami qu’il se décide à ce lever.

- Bon !! Je ne vais pas jouer les voyeurs pour cette fois mais le prochain coup, je reste car le programme promet d’être intéressant.

Xavier lui sourit, heureux qu’il ait pris cette décision.

- Tu vas où ?

- Dans le canapé du salon, à demain et ne faites pas de bêtises !!

Voyant « Ju » complètement à l’ouest.

- T’as du taf, crois moi il y a tout à lui apprendre !!

Xavier avec les yeux brillant fixer dans ceux de son amoureux.

- Je sais et je préfère ça, je n’en reviens pas d’être le premier petit ami d’un garçon aussi craquant.

« Dédé » avant de refermer la porte sur les deux tourtereaux.

- Lui aussi n’en revient pas, crois-moi sur paroles !!

Il descend lentement l’escalier, très mal à l’aise en fait mais pourtant il ne devrait l’être du fait qu’ils se le sont dis suffisamment de fois que leur amour n’est qu’exclusivement fraternel, alors pourquoi est-il dérangé de les savoir en haut, seuls dans la chambre.

Y aurait-il autre chose entre lui et « Ju » ? Ou plutôt ressentirait-il-lui autre chose envers son ami ? Décidément cette idée le turlupine tellement qu’il ne voit pas Charlotte qui remonte les marches et il la percute assez violemment.

- Aie !! Tu pourrais faire attention !!

- Excuses moi Charlotte, j’étais dans mes pensées et je ne t’ai pas vue venir.

Elle se frotte l’épaule.

- J’ai vue ça !! Et je peux savoir ou tu vas là ?

- Dormir dans le canapé !!

- Dans le canapé ? vous vous êtes disputer toi est « Ju » ?

- Non pas du tout mais comme il n’est pas seul…

Il lui fait un clin d’œil.

- … Tu comprends ?

- Pas seul ?

- Ben oui quoi !! Il est avec quelqu’un, il te faut un dessin ?

- Et qu’est-ce qu’ils font ?

- Ça ne devrait pas être trop dur à deviner je pense.

- Non !!! Si vite ? avec qui ? je la connais ?

Amuser d’avance à l’idée de sa réaction quand il va lui dire que le « elle » en fait c’est un « il ».

- Oui je crois, c’est une des personnes avec qui nous étions cette après-midi.

- La brune ou la blonde ?

- Le blond ! Hi ! Hi !

- Quoi ? tu as dit quoi la ?

- J’ai dit « le blond » et il s’appelle Xavier si tu veux tout savoir !!

- Écoute « Dédé », s’il y a bien un truc que je ne supporte pas c’est qu’on se foute de ma gueule !!!

Redevenant sérieux en voyant comment elle prend les choses.

- Mais… je suis sérieux figure toi !!

- « Ju » est… homo ?

- Je pense plutôt qu’il se cherche mais comme il m’a avoué être tombé amoureux d’une jeune fille rousse, je crois qu’au pire il doit-être bi.

- Ah !! Ben ça alors !!!

Chapitre 56 : (un amour réciproque) (fin)

De nouveau amuser.

- C’est raté pour toi ma grande, pas trop déçue ?

Elle regarde ce grand gaillard trop mignon mais qui n’a pas l’air de s’en rendre compte.

- Pas du tout en faite, c’est très bien pour lui et ça prouve qu’il s’adapte.

- Tu n’es pas jalouse ? pas même un tout petit peu ?

- Pas du tout !!

- Tu n’es pas amoureuse alors ?

- Si mais pas de « Ju », il n’est quand même pas le centre du monde !!

Deuxième pincement au cœur pour Dédé, décidément ce n’est pas son jour de chance.

- Et je « le » (rire) ou « la » connaît ?

Amuser de l’allusion.

- « La » ? non ça ne risque pas mais « le » … oui tu le connais.

- Et vous avez déjà !! Heu !! Tu vois quoi ?

- Coucher ? non pas encore mais s’il continu à me chauffer ça ne va pas tarder, crois-moi !!

- Tu ferais le premier pas ? c’est le rôle des mecs normalement, non ?

Elle jubile car c’est tout à fait dans ce genre de conversation qu’elle rêvait de l’amener.

- Pas si c’est un gros puceau coincé ! Hi ! Hi !

- Hi ! Hi ! Et tu ferais quoi pour lui faire comprendre qu’il te plait ?

Décidément il le fait exprès ou quoi de lui tendre des perches pareilles.

- Déjà je le prendrais par la main, je lui ferais monter l’escalier puis entrer dans ma chambre.

Estomaqué par son culot.

- Rien que ça !! Et ensuite ?

« Attends mon gaillard, on va voir si ça ce réveil là-dedans » se dit elle en matant discrètement son caleçon qu’elle trouve déjà bien rempli.

- Ensuite ? je ferme la porte à clef, je le pousse sur mon lit et je me déshabille devant lui puis j’en fais autant pour lui.

- Wouah !!! Tu as de sacrés fantasmes toi ma parole ? jamais un garçon ne se laisserait faire comme ça la première fois.

Bingo !!! Elle voit la bosse prendre de l’ampleur, « ah ! tu crois ça !! »

- Tu paris que je le fais ?

Sidérer car il sent qu’elle est prête à le faire.

- Ok, vas le chercher, j’ai hâte de voir comment tu vas te prendre ton râteau.

Dernier regard sur la chose qui maintenant ne demande plus qu’à prendre l’air, « miam !!! »

- Pas besoin d’aller le chercher puisqu’il est là !!

« Dédé » jette un regard curieux vers le salon.

- Ah oui !! où ça ?

Décidément il est aussi nigaud que son pote celui-là mais je l’adore quand il est comme ça.

Elle lui prend alors la main.

- Là banane !! Aller monte !! On va bien voir si je me le prends ce râteau !!

C’est un André qui n’en croit pas ses yeux qu‘elle emmène dans sa chambre, referme la porte à clef, pousse doucement sur le lit en se disant que pour lui elle n’aurait pas grand chose à enlever et commence à se dévêtir lentement, ses yeux rivés dans les siens brillant de désires.

Chapitre 57 : (une énorme surprise)

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Paris (dans la villa)

Nicole ce réveil en pensant à cette nuit folle avec son homme, elle tend la main avec l’appréhension de ne plus le trouver prés d’elle, ses doigts entrent en contact avec son flanc à la douceur exquise.

Sa tête se tourne vers lui et ses yeux le contemple, s’il savait !! Va-t-elle lui dire ou pas ? Cela a-t-il de l’importance ? Pourtant quand elle la revue, un instant elle a crue que !! Les yeux d’Erasmus s’ouvrent et il admire cette femme qu’il aime de tout son cœur.

- Bien dormi chérie ?

Il se penche pour déposer un bref baisé sur ses lèvres pulpeuses.

- À quoi tu penses ?

- À toi et à notre fils !!

Elle hésite et il s’en rend compte.

- Oui ? et alors ?

- Vous êtes semblables tu sais ?

- Normal c’est mon fils, un enfant ressemble souvent à un de ses parents.

- Pas à ce point-là !! C’est ton sosie parfait, quelqu’un qui vous verrait ensemble pour la première fois ne ferait sans doute pas la différence.

Il se redresse d’un bond, son cœur manque un battement.

- Quoi ? donne-moi tes mains s’il te plaît !!

Elle les lui tend, surprise de sa réaction.

- Pourquoi faire ?

- Pour voir mon fils !!

Il les prend entre les siennes en tremblant légèrement, visualise l’image de son fils dans la mémoire de sa femme et un espoir infini l’étreint soudainement.

L’image de ce jeune homme blond souriant ressemble traits pour traits au sien et des larmes viennent perlées sur ses joues, larmes de joies car il en est sur maintenant, son fils a hérité de tous ses gênes et donc de tous ses « pouvoirs ».

- Je ne suis plus le seul, chérie tu te rends compte ?

Une énorme onde de joie s’échappe de son cerveau.

- Je ne suis plus le seul !!!

il s’effondre ensuite en larmes.

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SITE DELTA (quelques minutes plus tard)

- Vous l’avez perçu ?

- C’est lui !!!

- Oui plus aucuns doutes !!

- Il est loin ?

- En Europe, pas très loin de « l’autre ».

- Qu’allons-nous faire ?

- Que peut-on faire ?

- Poursuivre notre plan ?

- Les livres disent qu’il les a toujours protégés.

- Cela fait si longtemps !!

- Pourquoi est-il revenu ?

- Pour eux ?

- Pas forcément, comment pourrait-il se douté ?

- Pour « l’autre » alors ?

- Peut-être, surtout s’il est bien ce que nous pensions.

- Il faut agir.

- Nous agissons déjà.

- Plus vite !!

- Les risques sont grands.

- Ne rien faire serait pire pour nous.

- Pourquoi ce cri ?

- La joie ?

- ???????????

- Il n’y a qu’une réponse.

- Il ne serait plus seul ?

- Oui !!

- Pressons-nous alors, avant qu’il ne soit trop tard !!

- Nous sommes plus nombreux.

- Lui est l’aboutissement.

- Serions-nous un « essai » nous aussi ?

- Ou une transition ?

- Peut-être !!

- Si c’est le cas, nous sommes « nécessaires ».

- Le temps nous le dira.

- Et pour eux ?

- Poursuivons notre plan !!

Chapitre 58 : (premières fois)

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- Tu m’aimes ?

La question fait sourire Xavier.

- Tu en doutes ? et toi ?

Je réfléchi, pas trop longtemps car je vois son sourire se fané.

- J’aime ma mère, j’aime André, j’aime mon oncle Antoine et je t’aime mais pas de la même façon.

Son sourire l’illumine.

- Tu peux m’expliquer ça plus clairement ?

- Pour ma mère c’est de la tendresse, pour André c’est fraternel, pour Antoine c’est de l’amitié très forte.

- Et pour moi tu éprouve quoi ?

- Toi ? comment m’expliquer ? j’ai envie de te serrer très fort, de t’embrasser tout le temps, mon cœur bat plus vite quand tu es là et…

Je regarde mon pantalon de kimono, amuser du constat.

- Mon sexe à envie de ton corps.

- C’est ça aimé tu sais, je ressens tout pareil et c’est trop bien, j’ai l’impression d’être sur un nuage quand je suis prés de toi, j’aime tes mains et j’ai envie que tu m’embrasses encore.

- C’est la première fois tu sais que je peux toucher quelqu’un autrement que pour dire bonjours et encore il ne faut pas que ça dure longtemps et surtout pas que je montre un quelconque sentiment, à part à ma mère et à André et encore, pour « Dédé » c’est moins évident depuis qu’il voit.

- Tu lui as vraiment rendu la vue ?

- Oui

- Tu es un sorcier !!

- Attends un peu !! Tu vas voir le sorcier !!

Riant de bon cœur.

- Tu m’as déjà ensorcelé alors que pourrais-tu me faire de plus ?

- Humm !! Devine ?

Il regarde le lit, me regarde.

- Si c’est ce que je pense, je ne demande que ça !!

- Seulement il y a un hic ?

- Oui ? lequel ?

- Je ne sais pas comment m’y prendre et j’aimerais qu’on ne brusque pas les choses, tu comprends ?

il se rappelle de mon histoire, sourit.

- T’inquiète « Ju » pour moi c’est pareil.

Nous regardons tout les deux le lit qui semble nous appeler irrésistiblement, je vais fermer la porte à clef, éteindre la lumière et dans la pénombre, j’ôte mon kimono puis me glisse rapidement sous la couette en tapotant celle-ci près de moi pour lui faire comprendre de m’y rejoindre.

Il commence à se dévêtir, enlevant ses chaussures, ses chaussettes et son tee-shirt, puis me regarde gêner en le portant à son nez pour le sentir.

- Dis « Ju », je peux aller prendre une douche avant ?

- Bien sûr !! Je suis bête de ne pas te l’avoir proposé, c’est au bout du couloir et tu verras il y a tout ce qu’il te faut sur l’étagère.

***/***

Pendant ce temps dans la chambre à coucher, Charlotte et Dédé, en sont au même point sauf que c’est Charlotte qui sort prendre sa douche.

Bien sur elle rentre à l’intérieur comme en terrain conquis et se retrouve les yeux écarquillés à regarder Xavier nu comme un vers qui s’apprête à se mettre sous le jet d’eau chaude.

Il ne s’est aperçu de rien, le bruit de l’eau ne lui faisant pas entendre celui de la porte qui s’ouvre.

Amusée elle regarde d’un œil gourmand la plastique impeccable du petit blond, elle le trouve super craquant quoiqu’un peu petit et trop mince à son goût, préférant de loin la carrure d’athlète d’André.

Elle a une vue direct sur les petites fesses toutes rondes et toutes blanches, ressortant du reste du corps qui lui est tout bronzé des longs bains de soleil dues aux longs moments que passent Xavier sur la plage avec ses amis.

Elle a un hoquet de surprise quand il se retourne en montrant par la même occasion un sexe ériger à son maximum, d’un gabarit qui ne correspond pas mais alors pas du tout au physique de son propriétaire.

Chapitre 59 : (premières fois) (suite)

En effet la « chose » qu’elle a sous les yeux a pour le moins des proportions plus qu ‘intéressantes, qu’elle compare d’ailleurs pour le peu qu‘elle a pu l’apercevoir à celui de Julien.

En effet le petit Xavier n’est pas que peu fier des dix neuf centimètres (montre en mains comme il aime le dire à ses potes de sports) de longueur et des cinq centimètres d’épaisseur qui font qu’une fois nu, il ressemble au héros* d’une BD très connu ou le personnage principale même s’il n’a pas les mêmes attraits physiques loin de là, n’en est pas moins aussi fin, petit et bien pourvu que lui.

*Pour ceux qui n’auraient pas lu cette BD le héros s’appelait « SAM BOT ».

Il entend le cri de surprise de Charlotte et capte tout de suite qu’il n’est pas seul, d’un geste machinale ses mains tentent sans y réussir à cacher de la jeune fille son membre en pleine gloire.

Voyant ce qu’il sait déjà, c’est à dire que ses mains sont beaucoup trop menues et fines pour masquer l’objet, il finit par se retourner tout autant gêner mais un peu moins quand même de lui montrer ses fesses.

Charlotte s’amuse beaucoup de sa honte car les joues du garçon ont changé de couleur à une vitesse phénoménale, passant du hale dû au bronzage au rouge vif dû à la honte de ce montrer nu devant une fille.

Elle entame alors la conversation, n’ayant pas le moins du monde l’intention de quitter la salle de bain, trop attirée par la vue de ce beau garçon blond comme les blés.

- Bah dis donc !! Tu ne serais pas le petit copain de « Ju » par hasard ? je viens juste d’apprendre ça de Dédé et ma fois il ne manque pas de goût le « Ju » !!! En plus avec ce que je viens de voir il ne va pas s’ennuyé, remarque que toi non plus d’ailleurs, hein !! Petit veinard !!

Xavier gêner à mort.

- Heu !! Vous allez rester encore là longtemps mademoiselle ?

- Jusqu’à ce que tu me laisses la place, remarque je ne suis pas pressée.

Elle pense soudainement à son petit ami, ou du moins futur petit ami qui doit l’attendre.

- Enfin pas trop !!

Xavier reste sidéré par le culot de cette fille plutôt, voir même très mignonne elle aussi.

- Eh bien !!! Les filles de nos jours on bien changées on dirait

- Pourquoi donc, tu t’y intéresses aussi ?

Amuser maintenant.

- Heu !! Non pas vraiment, mais ça tu le sais déjà ?

S’apercevant que maintenant le courant passe bien entre eux deux.

- Dis ? je peux te rejoindre, ça évitera à mon futur copain d’attendre trop longtemps et en plus je ne risque rien puisque tu préfères les mecs.

- Bah !! maintenant au point où nous en sommes, je n’ai plus rien à cacher !! C’est aussi bien que je me rince l’œil moi aussi !!

En quelques secondes elle se retrouve nue près de lui.

- Aller !!

Elle lui claque doucement les fesses.

- Bouges un peu !! Fais-moi une petite place !!

Il se tourne vers elle, hilare.

- Tu ne manques pas de culot quand même !!

- Hé !! Tu ne vas pas faire mes parents !!!

« Elle est vraiment très belle » se dit il en louchant sur sa poitrine ferme et la petite touffe de poils au-dessous de son nombril.

- C’est qui ton futur copain ?

- André ? mais tu le connais je pense.

- Oh que oui !! Mais dis-moi, tu n’as pas choisi le plus repoussant non plus ?

- C’est vrai ça !! Je l’ai tout de suite capté quand il est arrivé avec « Ju ».

- Tu n’as pas préférée « Ju » ?

- Je serais une fieffée menteuse de prétendre le contraire mais Dédé lui, il est plus « accessible » tu comprends ?

Bien sûr qu’il comprend.

- Oui mais pas tant inaccessible que ça quand même, la preuve puisque je suis là.

- C’est vrai et d’ailleurs, il faudra que tu m’expliques comment c’est possible.

Elle voie bien qu’il va lui répondre.

- Mais plus tard, tu ne crois pas que l’endroit n’est pas le plus approprié pour ce genre de discussion ?

- C’est vrai, j’en avais presque oublié qu’on était à poils ! Hi ! Hi !

Chapitre 60 : (premières fois) (suite)

Elle rit de bon cœur également.

- Je t’aime bien toi, tu es sympa comme garçon.

- Je pourrais t’en dire autant

- Merci grosse bite !!

- Il n’y a pas de quoi gros nibards !!

Ils éclatent de rire, terminant de se laver comme ils le peuvent en se bidonnant comme des malades.

Puis chacun s’en retourne une serviette de bain autour de la taille, rejoindre son compagnon.

André est surpris de voir arrivé Charlotte dans cette tenue, lui a gardé son caleçon et a eu toutes les peines du monde à rester calme tellement l’envie de se toucher était forte, il voit bien au visage souriant et impatient de la jeune fille, qu’elle a quelque chose à lui dire.

- Qu’est-ce qu’il se passe ? tu en fais une tête !!

Remarquant ses yeux toujours larmoyant de sa crise de rire.

- On croirait que tu as vu le loup !!

- Tu ne crois pas si bien dire !!

Devant son air surpris, elle laisse tomber sa serviette et nue, viens rejoindre son petit ami sous la couette en se serrant amoureusement contre lui.

- Tu veux que je te raconte ? tu ne vas pas en croire tes oreilles ?

Pendant quelques minutes elle lui narre sa rencontre avec Xavier et tout ce qui s’en suivit, en même temps ses mains explorent le corps du jeune garçon qui se sent planer, n’ayant jamais été caressé par qui que ce soit et encore moins par une fille.

Bien sur il y a eu la mère de Julien qu’il appelait « maman Nicole » mais ses caresses étaient toutes autres que celles que lui prodiguent en ce moment sa copine.

- Il est si bien monté que ça ?

- Je te jure !! C’est impressionnant !!

- J’imagine oui !! Déjà sur « Ju » ça donne des complexes, alors j’imagine bien la même entre les jambes du petit.

- Hi ! hi ! Et tu aurais vu sa trombine quand il a vu que je le regardais.

- Tu es plutôt délurée toi !! Tes chéris n’ont pas dû s’ennuyé avec toi ?

- Mes chéris ?????????

- Tu as eu d’autres garçons, non ? moi tu sais tu es ma première, les filles ne couraient pas les rues là ou j’ai passé toutes ses années.

- Figure-toi que c’est aussi pour ça que tu m’as plu tout de suite et puis tu es à croquer en plus « miam », mais non, je n’ai eu personne avant toi je te le jure !!

Pensant à ses mains sur son corps.

- Hum !! C’est bon !!! Mais vas doucement sinon je ne vais pas tenir longtemps.

Charlotte comprend que son compagnon est prés à jouir, elle s’en étonne un peu car ses caresses sont loin d’être sexuelles, tout juste sensuelles car jusque là uniquement située au niveau de sa poitrine, de ses abdos et de ses cuisses.

***/***

De son côté Xavier entre dans le chambre ou Julien l’attend depuis un bon quart d’heure, il voit lui aussi la mine égrillarde de son ami et aussi curieux que « Dédé » pose exactement la même question.

- Qu’est-ce qu’il se passe ? tu en fais une tête ?

Xavier a du mal à garder son sérieux.

- Tu ne devineras jamais ? je viens de prendre ma douche avec ta cousine.

- Charlotte !!!

- Oui !! En plus elle est super bien roulée !!

Il lui raconte brièvement le comment du pourquoi et termine en disant.

- C’est « Dédé » qui ne vas pas s’ennuyé.

Là, je tombe sur le cul.

- « Dédé » avec Charlotte ? et bien ça alors !!!

- Et crois-moi, elle avait vraiment l’air impatiente de le retrouver…

… il sourit en me faisant un clin d’œil.

- Comme moi d’ailleurs.

En blaguant.

- Tu veux aller retrouver André toi aussi ?

Chapitre 61 : (premières fois) (suite)

Xavier lève les yeux au plafond.

- Mais non banane, je parle de toi !!

Il comprend alors seulement que je me moque de lui.

- Ah !! D’accord !! Je me suis encore fais avoir sur ce coup là.

- C’était plus fort que moi et en plus tu marches à tous les coups.

Xavier prend un air timide.

- Dis « Ju » ? tu me fais une petite place ?

- Une petite oui, parce qu’une grande je risquerais de ne pas te retrouver ! hé ! hé !

Il me rejoint sous la couette, enlève la serviette et viens ce pelotonné nu contre moi.

- Très drôle !!

Je me tourne sur le coté face à lui et je tente un sourire pour voir ses réactions.

- Tu n’aimes pas qu’on te charrie sur ta taille, pas vraie ?

Il me rend mon sourire en se collant encore plus contre moi.

- De la part des autres non mais quand c’est toi, ce n’est pas pareil !!

- Ça va là ?

- Eh bien oui super, pourquoi ?

- Tu es le premier qui réagit comme ça à mon contact tu sais ?

Xavier comprend très bien de quoi je parle.

- Tu expliques ça comment toi ?

- Peut-être parce que j’éprouve quelque chose pour toi ?

- Peut-être oui !! Mais avec Dédé tu éprouves aussi des trucs, non ?

- Ce n’est pas pareil, avec lui c’est juste une très forte amitié tu comprends ?

Son visage s’épanouis.

- Tu m’aimes un peut quand même alors ?

Je vois ses yeux briller, attendant ma réponse.

- Oui, ça ne fait pour moi aucun doute !!

- Alors on attend quoi là ?

- Tu voudrais qu’on fasse l’amour ?

- Hi ! Hi ! Vu que je suis dans ton lit et nu qui plus est, je pense que c’est une alternative à prendre en compte tu ne crois pas ?

- Tu veux bien être mon professeur ?

- Je veux bien essayer du moins, parce que tu sais je ne suis pas plus doué que toi à ce sujet

- Ah !! Ok !!

- Je pense qu’on pourrait commencer par s’embrasser pour démarrer la machine, tu sais au moins faire ça, non ?

- Heu !! oui je crois !!

- Alors éteint la lumière et embrasse moi « Ju », j’en meurs d’envie.

Sa phrase me fait un peu flipper mais je me tourne vers la table de chevet et actionne l’interrupteur car j’avais rallumé en attendant son retour, puis je reprends ma place tout contre lui.

- Xavier ?

- Oui « Ju » ?

- Je t’aime !!

Mes lèvres approchent des siennes et doucement ce frôle, ce premier contact sensuel me serre l’estomac et mon sexe fait un bond à l’intérieur de mon caleçon.

Chapitre 62 : (premières fois) (suite)

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VILLA (Paris)

Nicole regarde son époux en larmes, elle n’aime pas le voir dans cet état aussi elle le prend dans ses bras et le berce doucement.

- Tu dois avoir hâte de le rencontrer n’est ce pas ?

- Oh oui !! Depuis qu’il est né mais c’est encore trop tôt !!

- Trop tôt ? comment ça trop tôt ??

- Oui, il n’a pas encore tout à fait terminé sa croissance.

- Et ça changerait quoi ?

- Peut être rien !! Peut-être tout !!

- Combien de temps encore ?

- Ça dépend de beaucoup de choses, au maximum deux ans encore avant qu’il ne soit prêt à être ce qu’il est.

- Erasmus ?

- Oui Nicole ?

- Est ce qu’il sera …bon !!!

Il la regarde en souriant.

- Est-ce que je suis mauvais ?

- Non !! Je ne crois pas… non !!

Il l’embrasse.

- Alors ne t’inquiètes pas, ton fils sera bon !!

il réfléchit puis ce dit qu’il ne pourrait en être autrement, sinon ce serait la fin de tout.

- Chéri !!

- Oui mon amour ?

- Quand partons-nous ?

- Nous avons encore du temps devant nous, d’ici quelques mois je pense.

- Et ou irons-nous ?

- Loin mon amour… très loin.

………………………………………………………..

Dédé est aux anges car il vient de faire l’amour pour la première fois de sa vie, son cœur commence juste à se calmer et à se remettre à battre calmement.

Il regarde Charlotte qui s’est endormie, serrée contre lui avec un grand sourire de bien être sur les lèvres.

C’était divin, jamais il n’avait ressenti une telle plénitude et un tel plaisir, lui qui jusque maintenant ne connaissait des contacts humains que les poignets de mains et les bisous donner à ses amis en guise de bonjour, il n’en revient pas de l’état de béatitude que lui ont fait ressentir toutes ses caresses prodiguées durant la nuit.

Il se demande si pour son ami s’était aussi bien et surtout si pour Xavier tout s’est bien passé, de tout son cœur il souhaite que ce soit le cas car « Ju » et « Xav », vont vraiment très bien ensemble (rire) malgré la différence de gabarit.

La fatigue le prend d’un coup, aussi après un tendre bisou sur le front de Charlotte, il se tourne et part aussitôt dans un sommeil réparateur, peuplé de milles caresses toutes plus érotiques les unes que les autres.

***/***

Pour Xavier cette soirée est magique, depuis un long moment déjà ils s’embrassent avec passion et alors qu’au début Julien avait l’air absorber dans ses pensées, voir du moins c’est ce qu’il pensait à ce moment-là, réticent à lui ouvrir sa bouche pour que leurs langues Se mêlent en un long ballet de sensations autant nouvelles pour eux que sensuelles.

Julien lui plane dans le bonheur tout en embrassant fougueusement son chéri, il l’amène doucement sur lui et leurs sexes juste séparer par son caleçon se frottent de plus en plus, occasionnant par la même des râles de plaisirs intenses sortant de leurs lèvres soudées.

Quelque chose qu’il ne saurait définir enfle dans Julien, quelque chose de puissant qu’il sent prêt à jaillir quand une lueur douce et bleutée, recouvre soudainement son corps en enveloppant également son amant.

Une impérieuse et formidable envie de ne faire plus qu’un avec l’homme de sa vie est ressenti à ce moment précis par Xavier, d’une main impatiente il baisse le sous vêtement de Julien, lui prend le sexe et d’un geste sûr, l’amène entre ses fesses au centre desquelles s’ouvre et palpite sa corolle intime.

Dans un râle de parfait bonheur il s’assoit jusqu’à sentir le membre de son homme au plus profond de lui, son sexe reposant sur la toison à la douceur incroyable de celui-ci.

Chaque centimètre de leurs peaux est parcouru par un spasme fulgurant de plaisir qui les tétanises pendant un temps qui leurs parait une éternité jusqu’à ce que leurs semences libératrices les laissent comme des marionnettes dont on aurait lâché les fils.

Julien sent les pulsations libératrices tapisser en longs jets puissants les muqueuses de Xavier ainsi que celui ci se répandre sur sa poitrine et son cou.

La lueur bleutée qui les recouvrait s’estompe petit à petit, laissant les deux garçons enlacer reprendre leurs souffles.

***/***

Je ressens les battements de cœurs de mon ami s’apaiser et quand enfin il ouvre ses yeux aux iris d’un bleu azur le plus pur.

- Tu te sens comment ?

Un sourire épanouis illumine son visage.

- Tu me le demande ? c’est bientôt le « quatorze juillet » mais j’ai l’impression que tout les feus d’artifice se sont allumé et ont explosé dans mon corps en même temps.

Je n’aurais pas pu mieux décrire ce que je ressens moi-même.

- C’est exactement ça !!

- C’était comme dans un rêve, j’ai même eu l’impression de baigné dans une lumière.

- Moi aussi !

- « Ju » ?

- Oui ?

- Tu ne vas pas me quitter maintenant, dit ?

Je me redresse d’un bond et du coup je l’envoie voler au fond du lit.

- Oups !!! excuse, pourquoi voudrais-je te quitter ?

- Bah !! Paraît que c’est souvent comme ça que ça se passe entre garçons tu sais ?

- Eh bien moi je ne suis pas comme tout le monde alors parce qu’au contraire après ce que nous venons de vivre, j’ai encore plus envie d’être avec toi.

- ……………

Le voyant pensif.

- Et toi ? tu as envies que ça se termine nous deux ?

Ses yeux se fixent dans les miens.

- Surtout pas non !!!

Mon sourire devient éclatant.

- Alors, on est… ensemble ?

- Oh oui !! Et plutôt deux fois qu’une !!

Il revient s’allonger contre moi et après quelques caresses nous nous endormons paisiblement.

Chapitre 63 : (mutation)

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ZONE DELTA (dans la caverne)

- C’est bien son fils !!

- Oui !!

- Il s’éveil !!

- Nous l’avons tous sentis.

- Il sera aussi puissant que « lui »

- Peut-être plus même ?

- Comment est-ce possible ? sa mère n’est-elle pas humaine ?

- La sienne aussi d’après les écrits mais « il » est très vieux !!

- Quand est-il né ?

- D’après les livres, ce sera dans plusieurs milliers d’années ou peut être depuis des milliers d’années, le cercle est rompu alors comment savoir ?

- Pourquoi est-il là ?

- Peut-être une mission ?

- Laquelle ?

- Refermer le cercle ou éviter une erreur !!

- Nous ?

- Et d’autres avant ou peut-être d’autres après !!

- Pourquoi reste-t-il ainsi ?

- Il pourrait être encore bien plus puissant sous son autre « apparence ».

- Oui mais ils ne sont pas prêts.

- Qui ça, les « humains » ?

- Oui !!

- Certains l’on vus ?

- Il y a très longtemps, c’est pour ça que le livre existe.

- Son fils ne doit pas atteindre ce stade.

- Il est peut-être déjà trop tard.

- Il faut le détruire !!

- Au plus vite !!

- Ce soir… elle le fera !!

- Est-elle prévenue des derniers évènements ?

- Oui !!

- Alors c’est bien, reprenons nos tâches.

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LA VILLA (Paris)

Erasmus se réveil soudainement et sourit.

- Tu es puissant mon fils, très puissant !!

Ce qui n’aurait dû se produire que pour ses vingt ans vient de le faire en partit, seul un amour très fort et l’acte qui va avec, pouvait déclencher ce processus plus tôt que prévu.

Son fils aurait il déjà trouvé son alter ego ? Celui ou celle qui le suivra pendant la quasi éternité que sera sa vie et qui le soutiendra lors des crises qui ne manqueront pas de survenir.

Erasmus devient soudainement triste en pensant à Tristan son alter ego à lui, celui qui devrait être prêt de lui et qui est resté de l’autre côté lors de la rupture du cercle.

Le reverra t’il un jour ? Est-il encore de ce monde ?

- Je te retrouverais mon amour même si je dois reparcourir tout le cercle pour ça.

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Maison blanche (bureau ovale)

Il ne reste plus que les deux présidents, assis dans les larges fauteuils ayant connu tant d’autres grands personnages par le passé.

- Vous m’avez fait peur à la dernière réunion !!

- Je sais, l’émotion sans doute.

- Je comprends, à chaque fois que le sujet du garçon est abordé j’ai l’estomac en vrac.

- Pourquoi ne le laisse-t-on pas tranquille ?

- Parce qu’il existe et qu’il peut nous être utile.

- Peut-être… oui finalement

- Nous sommes, toutes puissances confondues à la recherche de cette bande de dégénérer et pas moyen de leurs mettre la main dessus, c’est quand même un comble non ?

- Je n’aurais pas employé le mot dégénérer mais pour le reste je suis entièrement d’accord avec vous.

- Mais ou sont-ils à la fin !!!

- Nous finirons bien par les trouvé, chaque pays à l’ordre de ratisser au millimètre ses frontières, alors un jour ou l’autre ils feront bien une erreur et nous serons là.

- A moins qu’ils nous aient détruits avant ça.

- Peut être que votre ministre a raison et que « Ju » soit la solution ?

- J’y pense aussi figurez vous mais je n’arrive pas à prendre la décision de le mettre en danger.

- Il y est peut-être déjà vous savez ?

- J’espère bien que non.

- Moi aussi !! Nous avons dit trois mois, attendons ce délai après nous aviserons.

- En attendant je vais le faire surveiller de très près !!

- La DST le protège déjà et ils sont (rire) « très professionnels »

- Et très aux courant de ce qu’il se dit ici.

- Le fils du colonel Français se croit très malin.

- Heureusement pour lui que nous sommes dans le même camp car il n’est vraiment pas doué.

- Ha ! Ha ! Oui c’est sûr, que devient-il au fait ?

- Il doit encore être à courir après une secrétaire ! Ha ! Ha ! Ses français quand même !! Des chauds lapins !!

- Je repars demain, surtout tenez moi au courant de l’avancement de notre nouveau plan, les fonds dont vous avez besoin vous serons versé très rapidement.

- N’en doutez pas et merci encore pour votre aide précieuse, peut être qu‘en fin de compte cette tragédie va permettre à notre planète d’être plus soudée.

- Oui !! Si nous arrivons à survivre de cette épreuve !!

- Allons !!! il y a toujours de l’espoir.

Ils se serrent fraternellement la main en se quittant, la mine soucieuse de savoir comment et quand finira cette tragédie.

Chapitre 64 : (protection)

CAMPING VENDEE (un bungalow près du restaurant)

Un homme entre les bras chargé de nourriture.

- Tient !! Petit déjeuner !!

Un autre homme quitte les écrans et retire ses écouteurs, met l’enregistreur sur automatique et se lève pour rejoindre la table où son collègue vient de s’installer.

- Merci, après cette nuit je meurs de faims.

- Pourquoi ? il c’est passé quelque chose ?

- Un peu oui !! Les deux jeunes ont perdu leurs pucelages, rien que ça !!

Il voit la mine soudainement renfrogner de son collègue.

- Jaloux ?

- Un peu oui, pas toi ?

- Aussi mais bon !! Nous savons tous les deux pourquoi ça nous fait ça, non ?

- Oui mais quand même il me fait un sacré effet ce gosse, pourtant j’aime ma femme.

Changeant de sujet, voyant bien que celui-ci déstabilise son camarade.

- Alors comme ça la nuit a été mouvementer ?

- Plutôt oui, les capteurs thermiques ce sont même affolés à un moment dans la chambre des garçons et beaucoup moins mais quand même un peu dans celle de la fille.

L’homme va voir les graphiques.

- Heu !! C’est ça que tu appelles de l’affolement ? on dirait plutôt de la panique oui !! Je n’ai jamais vu une courbe pareille, tu as laissé entrer quelqu’un cette nuit ?

- Oui… les quatre jeunes qu’ils côtoient, pourquoi ?

- Ça aurait pu être dangereux, tu connais aussi bien que moi les instructions.

- Qu’est-ce que tu veux qu’il arrive au gosse toi ?

- Si nous sommes là c’est qu’il y a une raison, même si je suis un peu comme toi et que je ne vois pas laquelle.

- Tu imagines toi, quelqu’un voulant faire volontairement du mal au gamin ?

- Ça dépend ce que tu appelles du mal ! Hé ! Hé !

Redevenant sérieux.

- Sinon… non !! Je ne crois pas.

- Alors dis-moi ce qu’on fou là bon dieu !!!

- Surveiller, protéger et faire un rapport journalier, voilà ce qu’on fou là comme tu dis !!

- Ils vont être surpris par le prochain rapport alors, crois moi !!

- Pourquoi ? ah oui !! La partie de jambes en l’air !!

- Tu n’es pas curieux toi ?

- Bah !! C’est de leur âge !!

- Oui je suis d’accord pour André mais pour Julien ça n’aurait pas dû… être possible, du moins d’après ce qu’on nous a dis.

- Il n’y a pas de dégâts j’espère ? la fille va bien ?

- D’après les enregistrements sonores ce n’est pas une fille et oui il va bien !!

Riant franchement cette fois.

- Vu ce que j’ai entendu, il va même très bien.

- Un garçon ? putain !! C’est sûr que notre rapport va faire du bruit.

- Et tu ne devineras jamais lequel ?

Amuser d’avance à la tête que va faire son collègue.

- La petite crevette blonde ! Hé ! Hé !

- Non !! Sans déconner !!! Remarque, il est plutôt mignon.

- Depuis quand tu t’intéresses aux mecs toi ?

- Heu !! Non !! Mais depuis que je surveille Julien, je ne peux pas m’empêcher d’y penser.

- Bon !! C’est ton tour de surveillance, j’envoie mon rapport et je vais me pieuté, à ce soir !!

Chapitre 65 : (surprise de « petite » taille)

Franck est le premier à se lever ce matin-là et il va prendre sa douche avant de descendre, il est surpris de trouver un pantalon sur le sol carrelé et grogne sur « les jeunes » qui laissent tout traîner et les prennent pour leurs « boys », puis se rend compte que celui-ci vu la taille ne correspond pas à ceux des garçons.

Il regarde l’étiquette du pantalon et sourit en lisant le chiffre imprimer « trente-six », un gosse pense-t-il d’abord à côté de son quarante-quatre et du quarante-deux de « Ju » et de « Dédé ».

Il percute enfin que ce pantalon ne devrait pas être là ainsi que le caleçon qu’il vient d’apercevoir sous le lavabo, bien sûr il pense aussitôt à sa fille puis se rappelle du petit blond souriant et ma fois plutôt mignon qu’il a laissé entrer avec d’autres jeunes pour voir les garçons.

- Ah !! Non alors !! Pas de ça chez moi !!

Il sait que sa fille n’a pas l’habitude de ce genre de chose aussi cherche t’il une autre alternative, la seule qui lui vient c’est que les garçons les auraient invités à rester coucher mais alors pourquoi le caleçon.

Il le ramasse avec deux doigts, remarque les tâches significatives sur le devant et avec un « pouah !! » mi amusé, mi dégoûté, le jette dans le bac à linge.

Il sait l’effet que fait Julien, aussi il fini par sourire en se disant qu’il y en a encore un qui s’est fait avoir.

Il prend sa douche, se rase, puis la faim se faisant ressentir, il descend préparer le petit déjeuné à la cuisine, sans oublier avec un sourire amuser de prendre le pantalon avec lui.

- On va bien voir la tête du « petit »

Se dit-il à haute voix.

C’est Henriette qui le rejoint la première, suivit peu après par André en caleçon et par Charlotte toute pimpante et guillerette, au plus grand étonnement de ses parents.

- (Henriette) Ça va ma chérie ?

- Oui m‘man, super !!

Franck en regardant « Dédé », surpris.

- Tu n’as plus rien à te mettre donc ? en plus devant une jeune fille !!

Charlotte en riant.

- Et encore, il a failli descendre sans ! Hi ! Hi !

Henriette regarde sa fille, intriguée.

- Dis ma puce ? tu n’aurais pas quelque chose à nous dire ce matin ?

- Comment ça m’man ?

Regardant cette fois « Dédé » qui aimerait être une autruche pour planquer sa tête dans le sable.

- Et toi ?

Franck qui comme beaucoup de pères ne percute pas.

- Mais laisses les !! Tu vois bien que tu les ennuies à poser toutes ses questions dès le matin !!

Il regarde à nouveau Dédé.

- Et toi va mettre une tenue décente, allez oust !!!

André ne se fait pas prier et c’est quatre à quatre qu’il monte l’escalier et entre dans sa chambre, il stop net devant la scène qui se présente sous ses yeux.

Julien et Xavier nus, enlacer tendrement et dormant comme des loirs, il admire les deux garçons qui vont vraiment bien ensemble, aussi blond l’un que l’autre et il a un hoquet de stupeur, aussi bien pourvu par la nature.

En effet le sexe du blondinet est dressé fièrement comme celui de « Ju » d’ailleurs et ne dépare ni en longueur ni en épaisseur celui de ce dernier.

Et bien pense-t-il, « ils n’ont pas dû s’ennuyé cette nuit » et il a un grand sourire vers son ami qu’il voit bien sur son visage, qu’il est enfin libéré et serein.

Il prend la couette et les couvrent pudiquement avant de les réveillés.

- Debout là-dedans !!!

- Humm !!!

- Allez !! le petit déjeuné est prêt, « Ju » n’oublie pas que tu es là pour bosser.

- Encore une minute s’il te plaît !!

- Désolé !! Plus le temps pour les câlins les gars.

- (Xavier) dommage !!

- (« Dédé ») Rengaine ton obusier pour plus tard.

Xavier jette un œil sous la couette.

- Ho !! c’est vrai que c’est la grande forme !!

Je regarde avec lui et pour la première fois je fais vraiment attention à son sexe.

- Y’a du matos là !! rien à dire.

Xavier qui pose sa main sur le sexe de son chéri.

- Autant que là !!

- (« Dédé ») Bon !! Je prends mes affaires et je descends, fait vite il y a du taf ce matin.

Chapitre 66 : (surprise de « petite » taille) (fin)

Pendant ce temps dans la cuisine !!!

- (Henriette) Alors ma fille ? qu ‘as tu à nous dire ?

- Tu veux savoir si je sors avec André ? et bien oui, la !!!

Henriette pas si étonner que ça.

- C’est un beau garçon j’en conviens mais j’espère que tu ne joues pas avec lui, parce que tu connais bien sa vie et il n’est pas comme tout le monde, sentimentalement parlant.

- Je sais maman mais j’ai vingt et un ans, alors je suis bien assez grande pour savoir ce que je fais.

- (Franck) Tu l’aimes ?

- Oh oui p’pa !!! vraiment tu sais !!

- Alors c’est bien !! En plus il est très bien ce garçon mais comme te l’a rappelé ta mère, vas doucement et rappelle-toi qu’il y a trois jours il ne savait rien de la vraie vie.

- (Henriette) Et Julien ? il est au courant pour vous deux ?

- Oui m’man t’inquiète !!

Elle sourit en repensant à sa rencontre avec le petit blond.

- Et tu sais, lui aussi a quelqu’un maintenant ?

- (Henriette) Mais tu sais bien que ce n’est pas possible !!!

- Apparemment si et ne me demande pas de t’expliquer pourquoi, tu lui demanderas s’il a une réponse car je pense que pour lui c’est aussi incompréhensible.

Franck qui percute enfin.

- Et l’autre garçon ? il supporte ça comment ?

Henriette qui se fâche.

- Mais comprends donc un peu s’il te plait, on ne parle plus de ta fille là !! Mais de Julien

Franck qui sort le pantalon de Xavier.

- Ta ! ta ! Et ça ? ça m’étonnerait fort qu’André rentre dedans et en plus il y a un caleçon taille M dans le bac à linge avec des tâches suspects sur le devant.

- (Charlotte) Et encore, il prend la taille M pour que ce qu’il a devant puisse rentrer en entier ! Hi ! Hi !

- (Henriette) Comment tu sais ça toi ? et puis qui a laissé Julien sortir avec un enfant ? vous auriez pu le prévenir que ça ne ce fait pas !! Il y a des lois quand même, non ? et en plus un garçon !! Décidément on ne peut pas vous laissez seuls !! Quelle famille !!

- (Franck) Pour ce qui est de l’age, ne t’inquiète pas il a dix huit ans comme Julien et…

il sourit ce rappelant la veille au soir.

- …Il en est fier !!

Il regarde sa fille avec curiosité.

- Et comment tu sais tout ça toi ? je parle de la taille M !!

- C’est pourtant simple, nous avons pris notre douche ensemble hier soir alors j’étais aux premières loges.

Henriette sur le cul.

- Décidemment quelle famille !!!

C’est à ce moment là que Dédé et Julien montrent leurs nez dans la cuisine, Julien est rayonnant et son sourire de bonheur va d’une oreille à l’autre.

Il prend Henriette dans ses bras et lui fait deux gros smacks sur les joues puis idem à Charlotte et Franck, puis en riant comme un gosse il va s’asseoir à table pour se servir un grand bol de café et se préparer une tartine à la confiture de fraise.

André à suivit la scène visiblement interloquer et son regard va de l’un à l’autre en marquant un étonnement intense qui n’échappe pas à Charlotte, qui depuis qu’il est revenu le dévore du regard.

- Qu’est-ce que tu as mon chéri ?

Elle voit ses joues s’empourprées à ce petit nom.

- Ne t’inquiète pas j’ai mis mes parents au courant pour nous deux.

« Dédé » retrouve vite son calme mais reste toujours abasourdi par ce qu’il vient de voir.

- Hein !! Ah oui !! Cool !! Mais il y a un truc qui ne va pas là !!

Charlotte qui devient blanche en pensant que c’est le fait de l’avoir appelé mon chéri.

- Je n’aurais pas dû ?

André la voyant dans tout ses états, la coupe très vite.

- Non !! Non !! Ce n’est pas ça ma chérie, c’est ce que vient de faire « Ju » !!

En entendant mon nom, je lève la tête étonner.

- J’ai encore fait quoi moi ?

- Tu viens de sourire, rire et embrasser tout le monde sans aucunes réactions, tu comprends ?

- Oups !! Ça va Franck ? Henriette ? Charlotte ? pas trop de « casse » ??

Ils se regardent tous, comprenant enfin ou voulait en venir André et machinalement leurs mains partent dans un ensemble parfait sur leurs entrejambes pour vérifier ce dont ils sont quasiment certains, ils n’ont pas réagi sexuellement à cet enchaînement de sentiments exprimer par le beau blond assis devant eux et qui le comprenant lui aussi, pousse un cri de joie.

Chapitre 67 : (instinct de survie)

UN BUNGALOW (camping près de la plage)

Thomas regarde sa sœur jumelle encore endormie, pourquoi est-elle si différente de lui ? La mort de leurs parents a eu l’air de lui faire plaisir, alors que lui en est encore tout effondré intérieurement.

Il n’aurait jamais dû lui dire son attirance pour les garçons, du moins pour ce garçon en particulier mais en fin d’après midi il va aller le voir pour lui parler, pourvu qu’il éprouve la même chose envers lui.

Pourquoi ne lui parlent « ils » plus ? Il sent que quelque chose ce trame de pas très net mais quoi ? Sa sœur ne veut pas lui parler non plus et il commence à craindre pour lui.

Il sait que ses sentiments envers les gens sont pour « eux » anormaux, que peut-il y faire s’ils les aiment ? Voudraient-ils se débarrassés de lui ? Que doit-il faire ?

Et puis si sa sœur parle de ses préférences sexuelles ? elle le fera il en est certain, ses regards envers lui ne trompent pas.

Alors ce sera la fin, les siens haïssent tout sentiments et encore plus toutes tendances déviantes, alors pour lui aimant ‘l’ancienne race’ comme ‘ils’ disent et en plus étant homo, son compte est bon et il le sait.

Si sa sœur avait ordre de le supprimé ? le ferait-elle ? Oui assurément et en plus il est sur qu’elle le ferait avec plaisir, pourquoi ne l’a-t-elle pas déjà fait ? Sûrement est-il encore utile dans « leurs » plans ?

Un pincement au cœur le prend soudainement !! Il comprend tout maintenant, « ils » veulent aussi supprimer son « frère » et il en tremble, la haine pour les siens devient visible sur son visage.

Sa décision est prise, il doit le prévenir à tout prix, le protéger de sa sœur quitte à la supprimer avant qu’elle n’agisse mais il sait très bien que ce ne sont que des paroles car il n’est pas un tueur, juste un garçon comme les autres qui veut aimer et être aimer.

La police ? C’est ça oui !! Pourquoi n’y a-t-il pas pensé plus tôt ? En plus il pourrait leurs demandé leurs protections !!! Thomas se lève, va pour quitter la pièce quand son geste éveil sa sœur.

- Thomas ? qu’est ce que tu fais ? il n’est pas encore l’heure de se lever ?

- Non !! Rendors toi « Val » je vais juste faire un tour aux toilettes, j’ai dû avaler un truc pas frais, j’ai trop mal au ventre.

- Bah !! Tu n’avais qu’à pas te goinfrer comme ça hier soir !!

- La prochaine fois je t’écouterais…

Thomas fait semblant d’avoir une crampe.

- … Aie !!! Bon j’y vais avant de faire dans mon froc, rendors toi sœurette.

- J’en ai bien l’intention !! On n’a pas idée de réveillé les gens à une heure pareil !!

Il quitte rapidement la chambre, son cœur battant à tout rompre en se disant qu’il l’a sans doute échappé bel mais au lieu d’aller vers les toilettes, Thomas se dirige rapidement vers la sortie.

Après avoir refermé la porte d’entrée derrière lui, il part en courant avec l’intention de mettre le plus de chemin possible entre elle et lui, pour quand elle va s’apercevoir qu’il ne revient pas.

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COMMISSARIAT DE POLICE NATIONNAL (Isle d’Olonne)

Marc vient de prendre son service, il vient tout juste d’être promu lieutenant de police judiciaire et à vingt-trois ans, c’est une promotion que beaucoup lui envie.

Il va pouvoir enfin penser à s’occuper de sa vie privée car toutes ses années passées dans les cours pour réussir ses examens l’ont coupé de ses amis.

Niveau sentimental, c’est pareil sans doute faute de temps et il aimerait faire une belle rencontre comme dans les livres qu’il apprécie tout particulièrement, ceux qui parlent de relations durant toute une vie.

Il rit, tout seul assis à son bureau, de son côté « fleur bleue » car il ne fait aucun doute que si ses collègues connaissaient ses pensées, c’est sur qu’il se ferait charrier et en plus s’ils connaissaient ses goûts pour le sexe masculin, alors là ce serait le bouquet.

Goûts que par ailleurs il n’a encore jamais testé, étant bien trop timide pour aborder qui que ce soit et ce malgré son métier, alors pensez donc ? Pour draguer !!!

En plus à part dans quelques revues qu’il achète de temps à autres et qu’il met à la poubelle aussitôt lues pour ne pas que quelqu’un tombe dessus et soit au courant de ses penchant.

Revues ou de très beaux jeunes hommes montrent leurs charmes mais qu’il ne rencontre jamais dans la vie de tous les jours, restant étrangement insensible aux garçons qu’il côtoie ou qu’il croise dans la rue.

Il se lève et va vers la petite glace collée sur la porte intérieure de son casier, se regarde en se trouvant plutôt séduisant, alors pourquoi serait ce à lui de dragué ? pourquoi personne ne s’intéresse-t-il donc à lui ?

C’est entièrement faux bien sur mais il n’a jamais fait attention aux regards portés sur lui par quelques collègues, voisins ou encore passants, qui se retournent derrière son passage en appréciant manifestement la beauté de ce garçon et en s’étonnant eux même qu’il soit toujours seul, alors que s’il voulait !! Humm !!

Un mètre soixante-dix-huit, soixante-deux kilos, brun aux yeux verts ténébreux comme diraient certains, svelte et sportif, il adore la natation qu’il pratique régulièrement après ses heures de travail.

Voilà ce que lui montre le miroir, il sourit à ce visage avenant et avec un soupir retourne devant son ordinateur, se connecte et va prendre connaissance des derniers rapports sur les missions en cours.

Chapitre 68 : (tout rentre dans l’ordre des choses)

Julien est aux anges du fait qu’il peut enfin être lui même devant ceux qu’il considère comme sa famille, du coup c’est la franche rigolade dans le restaurant pendant les préparatifs avant l’ouverture.

Il se demande et il l’espère, que ce sera pareil avec la clientèle et qu’il n’aura plus à se forcer pour rester inexpressif pendant son service car hier c’était vraiment très dur à tenir face à tout ses gens souriants lui parlant gentiment ou le draguant ouvertement.

Il sait qu’il va encore se faire draguer, oui mais comme toute personne tapant dans l’œil d’une autre et là se dit-il, c’est un jeu qu’il devrait aimer jouer.

Pouvoir lui aussi faire montre de séduction envers tous ses jeunes et moins jeunes, qui l’ont dévoré du regard pendant tout le précédent service.

Onze heures moins dix, il monte vite fait dans sa chambre pour changer de tenue, l’idée est de mettre celle du premier jour, bermuda noir et Marcel résille noir, il se dit que là il va leurs en mettre plein la vue et les faire baver, gentiment bien sur car il fait ça sans méchanceté rien que pour le fun.

Dans la chambre il retrouve son « Tit-Am » qui c’est rendormi, son cœur bat plus vite quand il s’approche pour juste une petite bise sur ses boucles blondes encadrant son visage si ravissant.

Il dépose son pantalon sur la chaise pour qu’il le trouve en se levant, y ajoute un slip trop petit pour lui en lui laissant un mot « s’il est trop grand, met une épingle ».

Quand il redescend, le restaurant est ouvert et déjà presque plein, Franck à un sourire jusqu ‘aux oreilles et Henriette trône devant la caisse en sortant les tickets à la suite les uns des autres, pendant que Dédé et Charlotte, cavalent déjà dans tous les sens.

Quand Franck me voit vêtu comme ça, il a un hoquet de surprise vite réprimer par un nouveau sourire en constatant que comme il le dit si bien, « ça va ».

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PARIS (hôpital Bégin)

Antoine est assis à son bureau en lisant les dernières statistiques, il a le sourire aux lèvres car les nouvelles semblent très bonnes.

Les naissances type « A » sont en bonnes voix d’extinction sans que personne n’en comprenne vraiment le pourquoi, mais bon !! Le principal est bien que tous ces morts nés cessent enfin.

Dix huit cas ce mois ci de par le monde, ouf !! Encore quelques mois et en sera vraiment fini se dit il, en plus les naissances « normales » repartent à la hausse ce qui est plutôt bon signe.

Malgré tout, une régulation va être enfin mise en place afin de ne pas répéter l’erreur des deux derniers siècles, l’humanité a enfin comprise qu’il faut vivre avec les moyens qu’offres la nature et donc qu’une population dépassant les trois milliards recommencerait le cycle de surproduction et par la même de dégradation et de pénuries des ressources naturelles.

En effet de nombreux rapports montrent que la faune et la flore reprenait le dessus et que certaines espèces menacées refaisaient leurs apparitions.

La terre elle même du fait des nombreuses jachères redevient fertiles là ou seuls les engrais arrivaient encore à y faire pousser quelque chose.

Un appel téléphonique le fait sursauter, l’arrachant à ses pensées.

- Oui ? allô ?

- Général Mathéi ?

- Colonel Rémi Martin mon général !!

- Ah !! bonjour colonel, alors quoi de neuf ?

- J’ai dans les mains un rapport pour le moins surprenant.

- Est-il confidentiel ?

- Je ne pense pas mais je préfère quand même vous le faire envoyer en fichier crypter.

- Bonnes ou mauvaises nouvelles ?

- Plutôt bonnes mais comme je vous le disais surprenantes, oui !! Très surprenantes même.

- Merci de me prévenir, j’aimerais en prendre connaissance dès maintenant !! Vous pouvez me l’envoyé tout de suite ?

- Bien sur mon général.

- Merci colonel, à bientôt.

- A bientôt mon général.

En raccrochant, Antoine se demande bien ce que peut être ce rapport apparemment assez spécial pour qu’on le prévienne à l’avance.

Il allume son pc, attend qu’il s’ouvre et va dans sa messagerie protégée ou en effet un fichier assez lourd vient d’arriver.

Il entre alors la clé de cryptage, attend quelques secondes puis commence à parcourir le dossier.

Au fur et à mesure de sa lecture, ses yeux s’arrondissent de stupeurs en apprenant les périples sexuels de ses deux protégés.

André et Charlotte ensembles ? Ma fois il est heureux pour eux car il adore ce garçon et sa nièce aurait pu tomber beaucoup mais vraiment beaucoup plus mal.

Par contre la ou il n’en revient toujours pas, c’est que Julien ait eu lui aussi une relation sexuelle, pas que ce soit avec un garçon quoiqu’il ait été surpris quand même mais surtout qu’il y ait pu y avoir une relation tout court.

En plus le rapport précise bien que l’autre garçon ne s’en porte que mieux depuis et qu’ils sont réellement amoureux l’un de l’autre.

Eh bien mon garçon se dit-il, tu n’as pas fini de me surprendre.

Chapitre 69 : (demande de protection)

………………………………………………………………….

COMMISSARIAT DE POLICE NATIONNAL (Isle d’Olonne)

Un coup timide à la porte de son bureau sort Marc de sa lecture.

- Oui !! Entré !!

La porte s’ouvre sur un planton, qui à l’expression de son visage semble pour le moins troublé.

- C’est pour quoi ?

- Mon lieutenant !! C’est un jeune homme qui voudrait parler à un responsable.

- Vous ne pouviez pas vous en occupez avec le brigadier ?

- C’est que mon lieutenant

Il hésite, le visage toujours marqué d’une forte émotion.

- Oui !! Eh bien quoi ?

- Acceptez de le recevoir et vous comprendrez mon lieutenant.

- Mais enfin !! Qu’est-ce qu’il a ce jeune homme pour vous mettre dans un état pareil ?

Le planton de service déglutit péniblement avant de lâcher d’un trait.

- Il est trop « spécial » mon lieutenant.

- C’est quoi encore cette connerie !! Vous avez décidé avec vos collègues de vous payez ma tête ou quoi ?

Presque à pleurer.

- Non mon lieutenant, il faut que vous le receviez mon lieutenant !! Il a dit qu’il ne bougerait pas tant qu’il ne serait pas amené devant un supérieur.

- Bien !! Faite le venir mais je vous préviens !! Si c’est une plaisanterie ça vous coûtera cher croyez moi !!

- Merci mon lieutenant !!

Marc se lève et s’approche de la porte, troubler quand même par l’expression du planton, il n’attend pas une minute qu’à nouveau on frappe à celle-ci.

- Entré !!

La porte s’ouvre sur un jeune garçon à peine majeur qui passe timidement la tête dans la pièce, puis en voyant le lieutenant, entre et referme derrière lui.

Marc n’en croit pas ses yeux, le jeune homme qu’il voit entrer correspond en tout point de vue à ses rêves les plus fou.

Sa bouille juvénile constellée de tâches de rousseur ainsi que sa silhouette élancée et ses cheveux d’un roux flamboyant en bataille le laisse subjugué, impossible de prononcé un seul mot ni de faire un seul geste.

Thomas de son côté est tout autant impressionné par ce beau mec aux cheveux bruns et au visage si craquant, il est de la même taille que lui à peu près, musclé mais pas trop et incroyablement séduisant.

Il en oublie d’un coup son « frère » et le coup de cœur que lui a déclenché également celui-ci car il est clair qu’un coup de foudre vient de prendre de plein fouet les deux garçons, les rendant aussi hébétés l’un que l’autre.

Dis quelque chose Marc, merde !! Allez dis quelque chose ou ça va paraître bizarre.

- Heu !!!

D’une voix rauque.

- C’est pour quoi ?

Thomas ce « réveil » en entendant ses paroles, même cette voix qu’il entend pour la première fois lui donne des frissons dans le dos.

Mais qu’est ce qu’il m’arrive là ? Se dit il, bouges toi Thomas ou tu vas passer pour un débile.

- J’ai peur qu’un meurtre ne soit commit d’ici peu, voir deux !! Et je suis venu vous voir pour vous en avertir.

Cette voix laisse Marc dans un nuage, il entend le sens des paroles mais son cœur bat de plus en plus vite, ce garçon parle de meurtre et lui ne voit que lui.

- Assieds-toi tu veux bien et reprenant tout ça par le début !!

Je m’appelle Marc et je t’aime pense-t-il.

- Oui monsieur.

Mais embrasse-moi donc plutôt, se dit Thomas.

- Raconte-moi tout et commence par le début.

J’ai envie de t’embrasser, pense Marc.

- Bien monsieur !!

Tu attends quoi ? pense Thomas.

Thomas raconte tout à cet homme qu’il aime déjà sans savoir comment ce sera possible étant donné sa « nature », Marc écoute subjugué et prend des notes, il a au fur et à mesure que son histoire avance, de plus en plus envie de prendre se garçon dans ses bras pour le rassurer et lui dire qu’avec lui il ne risque plus rien maintenant.

Chapitre 70 : (envies de meurtre)

………………………………………………………………….

UN BUNGALOW (camping prés de la plage)

Valérie se réveil avec une drôle d’impression, elle se tourne vers son frère et constate effarée qu’il n’est plus là.

Elle se lève d’un bond et après avoir fait un tour rapide dans chaque pièce, comprend qu’il s’est enfui.

- Le sale enfoiré !!! J’aurais dû lui faire son affaire hier soir !! Quelle conne !!!

Elle se concentre et entre en contact avec la « collectivité ».

***/***

« Base secrète des « pures » »

- C’est Valérie !!

- Que nous veut-elle ?

- Écoutons là !!

Elle explique alors les dernières vingt quatre heures ainsi que la disparition de son frère.

- Le frère doit être retrouvé !!

- Il ne mérite pas de vivre !!

- Où est-il ?

- Ce n’est pas notre priorité, elle doit d’abord s’occupé de « lui ».

- Oui comme prévu.

- Qu’elle laisse son jumeau pour l’instant.

- Oui mais il peut nous causer du tort !!

- Il ne sait rien sur ce lieu ?

- Non !!

- Alors pour tout le reste ils le savent.

- Peut-être feront ils comme l’autre fois avec notre « frère » ?

- Le supprimer après l’avoir fait parler ?

- Oui !!

- Ils nous éviteraient le travail ! ah ! ah !

- Répondons à la sœur qui attend.

- Oui !! sa priorité est de supprimé « l’autre », cela doit être fait aujourd’hui comme prévu.

***/***

Les instructions sont claires pour Valérie, elle s’occupera de Thomas plus tard quand sa mission sera terminée.

Elle prend sa douche, s’habille et nettoie avec soin son arme, un couteau de chasse à la lame dentelée qu’elle sait avoir un effet dévastateur une fois planter dans le ventre de sa victime.

Cette après-midi sur la plage, elle s’approchera de lui tranquillement et le lui plantera d’un geste sûr, puis elle poursuivra sa route avant que quiconque ne réagisse.

***/***

Julien est soulagé, l’heure de la pause arrive et il vient de passer un des plus beaux moments de sa vie, l’effet qui jusqu’à hier l’empêchait d’être lui même c’est estompé d’une façon phénoménale.

Bien sûr il lit encore dans beaucoup de regards le désir que son physique suscite, d’ailleurs il en a joué toute la matinée, se faisant par la même occasion des « pourboires » faramineux.

Il passe de table en table sourire aux lèvres en ondulant lascivement de tout son corps, faisant baver d’envie autant les garçons que les filles sur son corps d’athlète.

Il ne compte plus les numéros de portables glissés dans la poche de son boxer ou encore avec l’addition au moment du paiement de celle-ci.

Bien sur il remarque les érections des garçons et les tétons pointés dans le soutien gorge des filles, mais cela reste conventionnel, ce n’est plus suivit de mouille ou d’éjaculation du moins n’en a-t-il pas constaté.

André lui tape sur l’épaule, lui montrant sa montre.

- Ça va être l’heure ‘Ju’ on commence à débarrasser les tables ?

- D’accord !!

- Tu t’es bien amusé à ce que j’aie vu ?

- Bah oui !! C’était cool !! Tu devrais en faire autant.

- Chiche on monte un numéro de « chippendale » ?

- Oh oui !!! Chiche !!

André mort de rire cette fois ci.

- Tu imagines la tête de Franck ?

- Et celle de Charlotte à voir son beau mâle en pleine exhibition de son corps.

- Ça craint un peu, non ?

- Bah !! non… pourquoi ? si elle est d’accord !! Et puis on ne fait rien de mal.

- Et Xavier, tu y penses ? tu crois qu’il verra d’un bon œil son mec montrer son cul à tout le monde ?

- Il sera avec nous tu verras ! Hi ! Hi !

Chapitre 71 : (normalisation)

Le rire de « Dédé » reprend de plus belle.

- Alors là ce sera mémorable ! hi ! hi !

- Tu sais qu’il est hyper craquant mon mec ? alors je ne vois pas ce qu’il y a de si marrant.

Le rire redouble en voyant ma tête.

- Je n’en doute pas mais avoues que ça fait une sacrée différence de gabarit avec nous deux.

Je pense à son corps et je souris, c’est vrai qu’il est mignon mon « Xav ».

- Pas pour tout tu verras.

- Ah !! Mais oui c’est vrai, ton blondinet est monté façon « Rocco ».

- Tient !! Tu ne m’appelles plus « Ju » ?

- Pff !! toujours aussi gamin toi.

- Bon ! Aller on termine, sinon on va être à la bourre.

- Hé !! Il n’y a pas le feu non plus !! Ah ! Je vois ? le fait de parler du petit blond et monsieur est pressé.

En plus il a raison.

- Si tu le dis et toi Charlotte ne te manque pas ?

- Je l’ai sur le dos depuis ce matin !!

Il me fait un clin d’œil.

- Mais oui à moi aussi.

Après un dernier quart d’heure au restaurant nous passons sous la douche, une fois chose faite nous prenons nos affaires de plages et nous voilà tous les trois avec Charlotte, en route pour le coin de plage où nous avons nos « habitudes » pour y rejoindre nos amis.

- Tu te rends compte « Ju », c’est la troisième journée que nous sommes libres et tout ce qu’il nous est déjà arrivé.

- Oui c’est vrai, j’espère que la chance va durer.

- (Charlotte) Et pourquoi ça ne durerait pas ?

- Tu oublies trop vite ce que je suis.

- C’est fini maintenant, tu vois bien par toi-même que tu es de plus en plus comme nous.

Je reste sceptique.

- Tu oublies juste ce que j’ai fait à Dédé.

- Mais !! Tu m’as dit qu’ils ne s’en rendraient pas compte ?

- (André) Attends !! Tu les prends pour des débiles profonds ou quoi ?

- (Charlotte) Et ça change quoi enfin !!

- Ce que j’ai fais à mon ami, ils voudront que je le fasse pour d’autres.

- D’après mon oncle Antoine tu es là pour deux mois alors profites, après on verra bien !!

- (André) De toute façon tant qu’on est ensemble !! Et puis on sera toujours mieux ailleurs, n’importe où qu’enfermer comme jusqu’à maintenant.

Je repense à la villa et à ma mère.

- On n’était pas si mal que ça… non ?

« Dédé » a bien vu s'assombrir le visage de son ami.

- Oui c’est vrai mais c’est quand même mieux ici, non ?

- Je pense trop à maman tu sais ?

- Tu n’as qu’à lui demandé de venir, je suis sûr que Franck n’y verrait pas de problèmes !!

- (Charlotte) C’est vrai ça !! Pourquoi tu ne lui demande pas de venir ?

- Je vais lui demander tout à l’heure, merci les amis d’être comme vous êtes avec moi.

Charlotte en lui tendant son portable.

- Pourquoi attendre, tient appel là maintenant.

- (« Dédé ») Pas la peine chérie, il est raccordé direct.

Charlotte qui n’a rien compris.

- De quoi ? comment ça ?

Je repousse gentiment sa main, refusant par la même occasion son téléphone.

- Il a raison, je peux me connecter avec ma mère juste par la pensée.

- Wouah !!! T’es un ovni toi ?

- Si tu savais comme j’aimerais être comme toi.

- Une fille !!!

- Non, « normal » !!

« Dédé » se rend bien compte que mon moral n’est plus ce qu’il était ce matin et pour changer de sujet.

- Hé !! Regardez là-bas !! Ce ne serait pas nos amis ? on dirait bien !!

Mon cœur fait un bond dans ma poitrine quand j’aperçois mon petit Xavier, qui se redresse comme un clown sortant d’une boite en nous apercevant au loin.

Il gesticule devant les trois autres qui se retournent vers nous et nous font ensuite de grands signes.

Chapitre 72 : (danger)

………………………………………………………………

COMMISSARIAT DE POLICE NATIONNAL (Isle d’Olonne)

Marc a pris la déposition de Thomas, puis il a entré dans son ordinateur un code qu’ils ont tous reçu il y a maintenant plusieurs mois.

Quelque part en France, un avertisseur clignote sur un pupitre et l’homme de garde ouvre le message contenant un fichier joint en commençant à le télécharger, encore surement une fausse alarme se dit-il.

Une fois le fichier décrypter, il clique sur le lien et en soupirant prend connaissance de son contenu, petit à petit son œil s’allume et ses doigts sur la souris se fonds de plus en plus fébriles.

- Merde !!!

Il prend le téléphone placer prêt de lui, compose nerveusement le code qu’il apprend par cœur à chaque faction.

Ce dernier ne met que quelques secondes à sonner, avant qu’une personne à l’autre bout réponde.

- DST bonjour !!

- Le colonel Martin, « code rouge ».

- Tout de suite !!

- Allo !! Ici le colonel Rémi Martin à qui ai je l’honneur ?

- Soldat Eric Munch mon colonel, service de collecte des informations spéciales.

- Qui a t’il soldat ?

- Un rapport mon colonel, venant d’un certain Marc Destat, lieutenant de police à l’Isle d’Olonne.

Le colonel tique aussitôt en entendant le lieu.

- De quoi parle-t-il ?

- D’un meurtre qui pourrait être commis contre un jeune homme soi-disant « A » et le rapport viendrait également d’un autre jeune homme se disant « A » lui aussi.

- Impossible voyons !!

- C’est aussi ce que je me suis dis au début mon colonel mais les fait rapporter sont pour le moins très inquiétants.

- Envoyez-moi ce rapport immédiatement et par sécurité, déclenchez l’alerte sur cette zone !! Mettez-moi également en contact avec le préfet de Vendée.

Il raccroche soucieux, un « A » en danger il veut bien le comprendre vu que le jeune Julien est dans cette même ville… mais deux ??? Et qui plus est qui se rend de lui même au commissariat ?

Le colonel se lève, mande un chauffeur et une fois dans le véhicule.

- Nous allons à l’Isle d’Olonne et faites fonctionner la sirène.

Le chauffeur se tourne vers lui, étonner.

- Heu !! Oui mon colonel !!

Pendant ce temps là au commissariat, Marc se lève et prend sa veste, puis il attrape gentiment Thomas par le bras.

- Tu viens avec moi Thomas.

- Mais !! Vous m’emmenez où ?

- Chez moi !!

Il voit son étonnement.

- Tu y seras plus en sécurité qu’ici je t’assure !!

- Vous croyez monsieur ? pourtant ici il y a du monde.

- Marc !!...

Un grand sourire.

- … Appelle moi Marc tu veux bien Thomas ? c’est justement parce qu’il y a trop de monde que je préfère t’avoir chez moi.

- Bien mo… heu !! Marc et moi c’est « Thom » pour les amis.

Le cœur de Marc manque un battement.

- Nous sommes amis alors ?

Chapitre 73 : (danger) (fin)

Thomas répond timidement.

- Si tu veux bien oui, en tous les cas moi j’aimerais beaucoup Marc.

- Alors nous voilà deux amis… (troubler) Bon !! Allez !! On y va !!

Dans la Peugeot six cent sept qui l’emmène toute sirène hurlante vers sa destination, Rémi est pensif, il vient de lire plusieurs fois le rapport de ce lieutenant Martin et l’urgence de la situation lui est apparue.

Comment « connaissent-ils » son existence ? Pourquoi en « veulent-ils » à sa vie ? Et l’autre jeune homme pourquoi l’aide-t-il ? toutes ses questions tournent en boucles dans son esprit sans qu’il puisse y trouver le moindre début d’explication.

Son téléphone vibre dans sa poche, il le prend en tremblant, manquant presque de le laisser tomber.

- Allô!!

- Colonel Martin?

- Alain Doutet, je suis le préfet que vous avez demandé à joindre.

- Oui !! Merci de me rappeler aussi rapidement.

- J’ai été mis au courant du travail qui vous a été confié et je suis à votre service.

- Je vous demande de déclencher immédiatement le plan de protection maximum du garçon !!

- Nous allons renforcer notre surveillance comme prévu.

- Je tiens à être mis au courant de la moindre information, j’ai de sérieuses preuves que sa vie sera mise en danger aujourd’hui.

- Nous ferons le nécessaire monsieur.

- J’y compte bien pour nous tous, à très bientôt monsieur le préfet.

- Au revoir colonel.

…………………………………………………………..

SUR LA PLAGE (surveillance de Julien)

L’homme raccroche et inquiet s’adresse à son collègue.

- Code rouge !!

- Quoi !! Tu as pris le matériel ?

- Il est dans la voiture, je vais le chercher.

- Fais attention !! Pas de vagues avec la population.

- Tu me prends pour un débutant !!

- Vas-y vite !!

Pendant que son compagnon est parti, l’autre homme frissonne car le code rouge signifie danger de mort pour le jeune garçon qu’ils surveillent depuis trois jours.

Il signifie également qu‘ils doivent tirer sur toutes personnes ayant le moindre geste qu’ils leurs sembleraient menaçant pour sa sécurité.

Ils font partis tout les deux des meilleurs éléments de l’équipe de tireurs délites de la DST et ils savent qu’ils n’ont pas droit à l’erreur.

D’ailleurs depuis qu’ils ont vus Julien, ils sont prêts à mourir pour lui et de ça ils en sont sûr, s’il lui arrivait quoi que ce soit ils ne se le pardonneraient jamais.

Son compagnon revient s’allonger prêt de lui, légèrement essouffler et lui tend son arme protéger de la vue par un plaid, le sien également à ses côtés, prêt à être utiliser si le besoin s’en fait sentir.

Ils scrutent la plage autour des deux garçons et de la fille, rien de suspect pour l’instant alors que les jeunes se dirigent tranquillement vers leurs amis qui viennent juste de les repérer.

Chapitre 74 : (révélation)

………………………………………………………….

ROME VATICAN (quelques heures plus tôt)

Le diacre charger de la partie non publique de la bibliothèque éteint les éclairages car l’immense salle climatisée est vide, la dernière personne présente ayant la rare autorisation d’y accéder venant d’en sortir.

Il aime cet endroit et toutes ces reliques précieuses, des livres et des peintures, qui ont traversé les âges, protégées depuis toujours par l’église conservatrice.

Juste avant de refermer la lourde porte blindée, il jette un dernier coup d’œil vers ce qu’il appelle « ses trésors » et ses yeux captent une lueur bleutée dans un des endroits où sont conservées les plus anciennes reliques.

Il croit d’abord à un début d’incendie et aussitôt il enclenche l’alarme, déclenchant par la même le réseau d’extinction qui envoie dans la pièce un nuage de gaz spécial qui a la propriété d’absorbé l’oxygène de la pièce et de ce fait d’étouffer dans l’œuf toute présence de flamme.

L’élite de la garde suisse, qui en fait est pour l’essentiel composée des meilleurs éléments de l’armée italienne, interviens dans la seconde et blocs toutes les issues, ne laissant plus personne ni entrer ni sortir.

***/***

Des coups frappés à sa porte réveil brusquement Monseigneur Marti, qui surpris, sursaute violemment sur son lit.

- Oui !! Oui a-t-il ?

Un homme en uniforme bigarré ouvre et entre dans la chambre, puis se tient dans un garde à vous impeccable.

- Excellence !! Un fait troublant à la bibliothèque, votre présence y est requise.

- Maintenant ?

- Oui votre excellence.

- Merci bien, vous pouvez disposer.

- Merci votre excellence.

L’homme salut et sort en refermant la porte doucement derrière lui, puis s’éloigne après un « ouf » libérateur.

Le prélat s’habille en hâte car il est bien conscient qu’on ne l’aurait pas dérangé pendant son sommeil si ce n’était pas pour quelque chose de sérieux.

C’est donc d’un pas rapide qu’il traverse les diverses salles le séparant du lieu ou il est attendu, la vue de tous ces gardes et de toutes ces personnes arrêter dans les différents couloirs, ne manque pas d’exciter sa curiosité.

Il arrive enfin devant le saint des saints et est accueilli par le vieil homme encore tremblant.

- Excellence, merci d’être venu aussi rapidement.

- Que ce passe t’il ici ?

- Le mieux c’est de le voir par vous-même excellence.

Il ouvre la porte blindée et laisse entrer l’éminent personnage, la pièce est maintenant aérée et éclairée, ne laissant plus aucunes traces des précédents évènements.

Le diacre referme derrière eux, puis sa main se porte vers l’interrupteur.

- Voyez par vous-même votre excellence !!

Il éteint ce qui amène la pièce dans le noir absolu, au fond de celle-ci la lumière bleutée est toujours présente.

L’archevêque ahuri.

- Mais, qu’est-ce donc cela ?

- Je ne sais pas votre excellence, c’est apparu il y a quelques heures et j’ai d’abord cru à un début d’incendie, c’est pour ça que j’ai déclenché l’alarme.

- Vous avez bien fait !! Auriez-vous une lampe torche ?

- Voilà votre excellence !!

- Merci !! Rester ici et attendez que je vous demande de rallumer.

- Bien votre excellence !!

La lampe en main il se dirige alors vers la lueur, celle-ci émane d’une étagère dans la section des ouvrages les plus précieux.

Sa main tremble et ses pas se font hésitant car il pense savoir vers quoi il s’approche, une fois devant l’étagère, il situe aussitôt le livre duquel émane la lueur.

Son cœur cogne de plus en plus fort dans sa poitrine quand il reconnaît l’enluminure cuivré et d’une voix chevrotante il dit.

- Veuillez rallumer s’il vous plait et faire quérir de ce pas notre saint père.

Le vieil homme sursaute à sa demande, il actionne l’interrupteur redonnant ainsi la vision de la grande salle et tremblant, vas exécuter les instructions de sa seigneurie.

Il se signe plusieurs fois en parcourant les immenses couloirs, quand enfin il se retrouve devant une porte habillée de cuir et s’est en tremblant qu’il y frappe plusieurs fois.

Chapitre 75 : (déclaration)

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LOGEMENT DE MARC (Isle d’Olonne)

Marc ouvre la porte et fait entrer Thomas.

- Voilà mon chez moi !!

Thomas entre et scrute la pièce qu’il trouve de suite à son goût, il se déchausse comme il le voit faire Marc et le suit jusqu’à un canapé en cuir ou celui ci prend place en lui faisant signe d’en faire autant.

- Ici tu seras tranquille.

- C’est bien chez toi dis donc !!

- Merci, j’essai de rendre mon appartement agréable.

- Eh bien c’est réussi.

Ils se sont assis l’un prés de l’autre et timidement la main de Thomas va à la rencontre de celle de Marc, celui ci le laisse faire heureux de son geste.

Les garçons se dévorent des yeux mais aucun des deux n’ose encore dire ce qu’il ressent.

- À quoi tu penses ?

- À ma sœur et à ce quelle se prépare à faire !!

- Ce n’est pas certain !!

- J’en suis sûr !! Je la connais bien et ces dernières heures elle avait le meurtre dans les yeux

- Pourquoi ce garçon ?

- Je te l’ai dit ! Que veux-tu savoir de plus ?

- Ça me semble tellement incroyable, j’ai comme tout le monde entendu parler de cette calamité qui tue les nouveaux nés mais ce que tu m’as dit est tellement extraordinaire.

- J’en suis un moi aussi tu sais ?

- Tu me l’as dit, oui mais rien ne te différencie de moi, tu es fais pareil alors comment en être sur ?

- J’ai certains « pouvoirs » et je ne peux pas faire certaines choses sans vous nuire.

- Ah oui ? comme quoi par exemple ?

- Tu veux que je te montre ?

- Ça dépend !!

- En fait ce sont les relations intimes qui sont dangereuses.

- Dangereuses comment ?

- C’est apparemment trop fort niveau sensations pour vous et le cœur fini par s’arrêter d’épuisement mais si cela ne dure que quelques secondes ce n’est pas dangereux, juste trop fort.

- Trop fort ?

- Oui !!

Thomas ne sait pas trop comment lui expliquer sans le choquer.

- Disons que vous jouissez sans interruptions.

- Wouah !!!

- Tu veux essayez ?

- Juste quelques secondes ?

Il lui sourit.

- Oui t’inquiète, je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose de mal.

- Ok alors !!

Il s’approche alors de son visage et doucement appuis ses lèvres contre les siennes en lui donnant un bref mais doux baisé.

- Hummm !!!

- Ça ne te fait rien ?

- Si regarde…

Marc lui montre sa braguette toute déformée.

- … Mais là je n’y vois rien d’anormal vu le contexte.

- Bizarre !! Bon on réessaye ?

- Oh oui !! J’adore !!

Thomas reprend le visage de Marc dans ses deux mains et lui redonne un baisé plus appuyer que le premier, Marc lui rend en ouvrant la bouche et en cherchant à pénétrer dans la sienne qu’il ouvre également, afin de permettre à leurs langues d’entamer un long ballet qui déclenche leurs libidos respectives.

Thomas et en plein rêve car il s’est bien vite rendu compte qu’avec ce garçon il allait enfin pouvoir faire l’amour, en plus son cœur s’emballe au contacte de Marc et il sait qu’enfin il vient de trouver celui qu’il cherche depuis tant d’années.

Il repense à sa description de l’homme idéal et sourit intérieurement car si l’aspect général correspond à Marc, en revanche niveau cheveux châtain clair ou blond il était à côté de la plaque car son ami a la chevelure noir corbeau.

- Heu !! Thom !! Ce n’est pas pour te contrarier mais à part mon cœur qui bat la chamade, je n’ai pas réellement l’impression d’être en danger de mort dans tes bras.

- Je t’assure que je n’y comprends rien !!

D’une voix douce.

- Tu veux qu’on réessaye ?

- Tu as l’air d’y prendre goût dit donc ?

- Pas toi ?

- Oh que si !!

Il repense au sujet de la conversation et redevient grave.

- Ça n’empêche, même si je ne comprends pas tout avec toi que ce que je t’ai dit est vrai !!

Marc encore dans son nuage.

- Humm !!!

- Il faut que tu me croies Marc, c’est important !!

- Mais je te crois, sinon tu ne serais pas là !!

Avec un sourire coquin, Thomas réplique.

- À moins que ce fût le but réel d’emmener un beau jeune homme chez toi pour profiter de son inexpérience ?

- Un beau jeune homme ? où ça ? (Rire) je plaisante t’inquiète, c’est vrai que je suis tombé raide dingue de toi quand je t’ai vu mais c’est aussi vrai que je te crois et j’ai laissé des instructions concernant ta déclaration.

Thomas prend peur.

- Tu as parlé de moi ?

- Disons que j’ai fait un rapport sur une éventuelle tentative de meurtre sur une personne ayant des particularités pour le moins spéciale, sans préciser de ou vient l’information. En plus je ne t’ai pas tout dis, nous savons déjà que ce garçon existe !! Un rapport confidentiel sur lui nous a été transmis ainsi que des instructions spéciales, au cas où quelqu’un nous donnerait des renseignements le concernant.

- Comment s’appelle t’il ?

- C’est un garçon qui répond au prénom de Julien, un grand blond aux yeux vert d’après la description qui nous a été faite de lui.

Thomas revoyant le garçon sur la plage.

- C’est lui !!! J’en suis sur.

- Alors tout va bien ne t’inquiètes plus, il est sous surveillance depuis son arrivé ici.

- Sous surveillance ?

- Disons plutôt sous protection et son existence est connue ainsi que ce qu’il est en réalité.

Chapitre 76 : (tentative meurtrière)

Julien n’a d’yeux que pour le beau jeune homme blond qui s’avance vers lui, son allure svelte est décontractée lui va droit au cœur qui bat de plus en plus fort au fur et à mesure qu’il se rapproche.

Xavier est dans le même état d’esprit que son « petit » ami, il le dévore du regard en s’avançant vers lui en se retenant de courir pour se jeter dans ses bras, si seulement il y avait moins de monde.

Jeremy lui, les regarde et sourit, heureux pour son meilleur ami qui a semble t’il trouver chaussure et quelle chaussure, à son pied.

Jamais il n’aurait pu trouver mieux que ce grand garçon blond, le corps dessiné comme une statue Grecque avec un sourire à damner un saint.

Nathalie quant à elle reste muette, ses yeux n’arrivent pas à se détacher de cette silhouette qui se profile au loin et qui s’avance d’un bon pas vers André et Julien, tenant dans la main un journal enroulé qu’elle serre apparemment très fort, trop fort.

Elle voudrait avertir ses amis mais aucun son n’arrive à s’échapper de ses lèvres tellement la peur lui prend les tripes, elle sent au plus profond d’elle que cette fille est dangereuse et qu’il va ce passer quelque chose.

Nathalie prend en tremblant le bras de sa copine qui se tourne vers elle intriguée, Virginie se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond et suit le regard de son amie, elle aussi ressent aussitôt le danger dans la démarche de cette fille rousse qui se rapproche de plus en plus de ses amis.

Un cri s’échappe de sa gorge, cri qui est entendu par Jeremy et Xavier, qui se tournent eux aussi vers ce que montre du doigt leur amie.

Valérie les a vues elle aussi et commence à accélérer, puis court maintenant de toute la force de ses jambes vers sa proie.

Julien, Charlotte et André, ne se sont toujours aperçu de rien et continuent à avancer lentement vers leurs amis.

Xavier voit le journal tomber de la main de la fille qui maintenant galope de toutes ses forces vers son chéri, il comprend en voyant le poignard le danger que court Julien et en poussant un cri d’alerte, se lance lui aussi à toutes jambes vers son amoureux pour l’avertir et le protéger.

Julien voit le petit blond s’élancer vers lui et crois que c’est pour se jeter dans ses bras qu’il commence à tendre lui aussi pour le recevoir à l’intérieur des siens.

André qui assiste à la scène, commence à trouver bizarre tout ces cris et ces regards de panique qui viennent de ses amis, il se tourne vers Julien pour lui en faire la remarque quand il voit une fille rousse se lancer vers son copain avec un long couteau de chasse dans la main, pointer vers son ventre.

Tout se joue alors en une fraction de seconde, Xavier voyant le geste de la fille se jette en avant, s’interposant entre le couteau et son amoureux, Valérie n’a pas le temps de réagir qu’elle sent la lame s’enfoncer dans le corps du garçon en même temps qu’elle entend deux détonations et que sa tête vole en éclats sous l’impact des balles explosives qui viennent de l’atteindre.

Tout se fige autour de Julien, il voit cette fille mourir sous ses yeux et Xavier s’effondrer dans le sable à ses pieds, une lame en dents de scie traversant son corps fluet de part en part.

Un hurlement s’échappe alors de sa gorge, hurlement tellement puissant qu’il en fige de terreur toutes les personnes présentes sur la plage.

Il s’écroule lui aussi aux pieds de son petit ami qui respire encore et qui ne le quitte pas des yeux, ses mains essayant d’arrêter le flot de sang qui sort de son ventre si menu.

André prend de plein fouet le hurlement de son copain, étant le plus prés de lui et sa mâchoire n’arrête pas de trembler, incontrôlable.

Jeremy et les deux filles arrivent et s’effondrent en larmes devant la scène qu’ils ont sous les yeux, puis Jeremy s’accroupi devant Julien et Xavier.

- Noonnnnnn !!!!! Julien fait quelque chose !!! Ne le laisse pas mourir !!! Tu as rendu la vue à Dédé, tu dois pouvoir le sauver !! Julien je t’en prie, pitié !!!!! Sauve-le !!!!

J’entends les cris de Jeremy et ses paroles arrivent dans mon cerveau effondré par la vue de mon Xavier mourant à mes pieds.

D’un geste rageur j’enlève le couteau toujours planter dans son ventre, je reste là inerte à voir sa vie s’échapper de cette terrible blessure.

Deux mains se posent alors sur mes épaules et la voix de « Dédé » résonne dans ma tête.

- Prend mon énergie « Ju » sauve le.

Comme dans un rêve, je vois mes deux mains venir s’appliquer sur la plaie béante et de mon esprit s’échapper une puissance à laquelle je ne me serais jamais cru capable.

J’entends encore mon ami dire aux autres.

- Mettez vos mains sur son corps qu’il puise l’énergie en vous.

Un surplus de puissance s’échappe alors de mon corps, je crois apercevoir une lueur bleue autour de nous, cela dure un long moment, une autre perception me vient, une voix grave qui me dit « tu peux y arriver mon fils, crois en toi » il me semble alors que la lumière devient plus intense, un son arrive encore à mon cerveau…

- HO !!!!

Et plus rien !! Le noir absolu, l’inconscience.

Chapitre 77 : (sauvetage, meurtre et conséquences)

……………………………………………………………….

SUR LA PLAGE (surveillance de Julien)

- Hé !! Ça s’agite là-bas on dirait !!!

- C’est sans doute parce qu’ils sont contents de se retrouvés ??

- Non !!! C’est autre chose !!!

- Oh ! Oh ! On dirait bien que tu as raison, regarde la fille qui vient vers eux !!

- Mais !! C’est un couteau !!!

- Putain !!!

L’homme prend son arme.

- Elle veut le planté !!

L’autre homme pointe également son fusil.

- Tire bordel !!!

Deux coups de feu partent en même temps, atteignant leurs buts et arrachant la tête de la grande rousse qui s’effondre aux pieds des garçons.

- Bordel !! Trop tard… elle l’a suriné !!

- Non !! Regarde, c’est son copain qui a pris le coup !!

- On a eu chaud !!

- Pauvre gamin, il s’est jeté devant la fille pour protéger son ami.

- Ouaih !!! Il s’est sacrifié pour lui !!

- Bon j’appelle le service, il va y avoir du nettoyage à faire ici.

- Vas-y, je surveille au cas où elle ne serait pas seule !!

Pendant que son collègue va prévenir leur supérieur, il prend ses jumelles et reprend sa surveillance, un hoquet de surprise le paralyse quand il aperçoit sortant des mains du garçon une lumière bleutée qui au fur et à mesure augmente d’intensité.

- Qu’est-ce que c’est encore que ce bordel !!!

Puis elle s‘éteint d’un coup et le garçon s’effondre sur le sable.

- Eh merde !!! Qu’est ce qui lui arrive encore !!!

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VILLA (Paris)

Erasmus est en transe, une alarme c’est déclenché dans son cerveau, Julien est en danger, il voit par les yeux de son fils la fille rousse, le visage arracher par les balles et le petit blond qui le regarde ou du moins regarde son fils, comprenant qu’il va mourir et perdre celui qu’il aime, il se tient le ventre essayant de stopper le flot de sang qui en sort.

Il sent une puissance énorme enfler dans le corps de Julien quand celui ci arrache d’un geste brusque le couteau du corps de son ami.

Il entend son copain lui demander de sauver Xavier, il voit les mains s’appliquer sur l’affreuse blessure et sent la puissance de son fils se déverser à l’intérieur.

Il est étonné et ému de voir tous ses jeunes humains donner leurs énergies pour aider son fils, il sent que celui ci perd confiance alors il lui envoie son soutien.

- Tu peux y arriver mon fils, crois en toi !!

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ZONE DELTA (réunion d’urgence)

- Valérie est morte !!

- Nous l’avons senti.

- Elle n’a pas réussi sa mission.

- Quelqu’un s’est interposé !!

- Qui ?

- Un « humain ».

- Sentez-vous cette puissance ?

- Oui !! Que fait-il ?

- Il le soigne !!

- Qui ?

- « L’humain » !!

- Écoutez ?

- Son père l’a trouvé !!!

- Nous devons agir vite !!!

- Oui agissons.

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LOGEMENT DE MARC (Isle d’Olonne)

- Marc !!!

- Oui Thom ??

- Ma sœur est morte !!

- Quoi ?

- Je te dis que ma sœur est morte !!

Thomas est livide, une impression de vide empli son corps.

- Marc !! je ne me sens pas bien.

Marc a juste le temps d’attrapé Thomas avant que celui ci ne tombe, il l’emmène dans sa chambre et l’allonge sur son lit.

- Repose-toi, ne t’inquiète pas je suis là !!

Il retourne dans le salon, prend son portable et appel son service, il va se rappelé longtemps de cette journée « ordinaire ».

Chapitre 78 : (résurgence du passé)

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ROME VATICAN (cabinet de travail)

La réunion du concile va débuter dans quelques minutes, sa sainteté l’a décidé dés qu’elle est sortie de la bibliothèque et l’archevêque tremble de tout son corps, pourquoi faut-il que cela arrive maintenant.

Le secret le mieux garder de l’église catholique, celui qui a remis en cause les croyances de tant de papes après qu’ils en aient été informé.

Il fait parti depuis sa consécration il y a des années de ça, des quelques personnes qui ont étudié le grimoire et qui en ont appris la langue ancienne.

Si ancienne que certains mots même traduis restent incompréhensibles, sa croyance en un dieu unique en a pris un sérieux coup quand il a compris la teneur de l’ouvrage.

Coup à la porte.

- Monseigneur !!!

Il émerge de ses pensées.

- Heu !! Oui !! Entré !

Un diacre entre affolé.

- Sa sainteté vous demande d’urgence !!

Étonner car il lui reste normalement encore un peu de temps pour se rendre à la réunion.

- J’arrive !!

Il voit le visage apeuré de l’homme.

- Mais enfin… qui a-t-il ?

- Le livre monseigneur !!!

- Eh bien oui… quoi ?

- Il s’est…

L’homme cherche ses mots.

- … Allumé !!!

L’archevêque sursaute car il comprend tout de suite ce qu’a voulu dire cet homme simple et d’un pas rapide, va retrouver celui qui devra prendre la décision qui changera pour des décennies et peut être pour toujours, l’avenir de l’église.

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COMMISSARIAT DE POLICE NATIONNAL (Isle d’Olonne)

La Peugeot six cent sept se gare dans la cour, un homme en uniforme en sort et va ouvrir la porte arrière à un autre homme qui se précipite à l’intérieur, en sortant de son portefeuille un laisser passer qu’il met sous le nez du planton de garde avant même que celui-ci ne fasse un geste.

- Je veux parler à votre supérieur.

- Le commissaire est absent monsieur.

- Faites-le appeler d’urgence et mettez-moi un bureau à disposition, j’attends le préfet.

Intimider par cet homme qui sue l’autorité.

- Bien monsieur, suivez-moi !!

Le lieutenant Destat étant absent, c’est tout naturellement dans son bureau que l’homme fait entrer le militaire.

- Le lieutenant n’est plus de service pour aujourd’hui monsieur, vous pouvez utiliser son bureau.

- Merci ! Ce sera tout, vous pouvez disposer mais prévenez moi dés que le préfet arrive.

- Bien monsieur.

Rémi décroche le téléphone et appel son service.

- Allô !! C’est toi Henry ?

- Rémi ? mais où es tu ? je te cherche partout depuis plus d’un quart d’heure ?

- Qu’est ce qui se passe ?

- Le garçon a été attaqué !!

- Quoi !!! Comment va-t-il ?

- J’attends le rapport mais apparemment il est vivant, ce serait un autre garçon qui aurait trinqué à sa place

- Ça s’est passé où ? quand ?

- Il y a environ vingt minutes sur la plage et toi tu es où ?

- Au commissariat à l’Isle d’Olonne !!

- Tu devrais y aller alors, j’ai dit à nos hommes sur place d’isoler le secteur.

- J’y vais, appel moi sur mon portable et raconte moi tout ce que tu sais pendant que je m’y rends.

- Ton portable ? quel con !! Je n’y avais pas pensé !! Ok je t’appelle !!

Rémi sort en trombe du bureau en poussant un cri de colère

- Et merde !!!

Chapitre 78 : (les choses se précipites)

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SUR LA PLAGE (scène du crime)

Les renforts sont arrivés et ceintures le périmètre en empêchant les curieux d’approcher, un médecin s’occupe des deux garçons allonger inerte sur une couverture de survie.

Les garçons et les filles ont été renvoyé chez eux, après que leurs noms et adresses, aient été relevé.

À côté ce trouve un sac spécial dans lequel la morte a été emballer, en attente d’être envoyer à la morgue pour autopsie.

Quand Rémi arrive, les deux garçons sont prêts à être amener dans ambulance, il s’adresse aux brancardiers et donne ses ordres, puis va interroger les deux hommes qu’il reconnait comme étant ceux chargé de la surveillance du gamin.

- Faites-moi votre rapport et n’omettez rien !!

Au garde à vous devant leur supérieur, les yeux encore exorbité de stupeur en repensant en boucle à ce qu’ils ont vu.

- Bien mon colonel, mais… c’est tellement incroyable !!

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LOGEMENT DE MARC (Isle d’Olonne)

Marc raccroche le combiné du téléphone et stupéfait, se tourne ensuite vers Thomas qui est entre temps revenu dans le salon, se sentant mieux.

- Tu avais raison, elle est morte en essayant de tuer le garçon.

- Comment va-t-il ?

- Apparemment il va bien, quelqu’un aurait pris le coup de couteau à sa place.

- L’a-t-elle tué ?

- L’information est tenue secrète, les services spéciaux seraient sur les lieux et du coup la zone est interdite pour le moment.

- Il faut que je le rencontre, tu peux arranger ça ?

- Sûrement mais pas maintenant, je ne crois pas que ce soit possible pour l’instant et de plus ce serait beaucoup trop dangereux pour toi.

Thomas n’est pas triste de la mort de sa sœur mais il s’inquiète sur ce « qu’ils » vont faire maintenant, il sait « qu’ils » ne vont pas en rester là et il craint le pire pour dans les jours à venir

***/***

André et Charlotte rentrent au camping, les yeux cernés d’avoir trop pleuré, ils ne savent quoi penser de cette heure tragique, ils attendront comme Jeremy, Nathalie et Virginie, les nouvelles promises par l’homme qui a recueilli leurs témoignages.

Ils n’en savent pas plus sur l’état de santé de « Ju » ni de celui de « Xav », ne sachant pas si l’intervention de Julien aider d’ailleurs par eux, aura servi à quelque chose pour sauver son petit ami ni si le coma de « Ju » aura un impact sur sa santé.

Quand ils rentrent chez eux, ils sont interrogés par les parents de Charlotte qui se sont mis en mode panique en ne les voyant rentré que tout les deux avec l’état dépressif marquant leurs visages.

Après avoir relaté toute l’histoire, ils montent chacun dans leur chambre et s’écroulent comme une masse, leurs corps épuisés par l’énergie que Julien a puisée en eux.

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VILLA (Paris)

Nicole s’inquiète et a un mauvais pressentiment, son fils ne l’a pas contacté comme les autres jours et elle sent qu’il se passe quelque chose, elle rejoint son mari dans le salon pour lui faire part de son inquiétude.

- Erasmus ?

- Oui Nicole ?

- Il est arrivé quelque chose à notre fils, je le sens.

- Il va bien !

- Tu sais quelque chose ?

- On a essayé de le supprimer mais ne t’inquiètes pas, il n’a rien.

Elle suffoque de stupeur.

- Pourquoi ?

Erasmus se lève pour la prendre dans ses bras.

- Je dois partir ma chérie, il faut que je sache pourquoi pour te donner une réponse.

- Je viens avec toi !!

Nicole voit que son visage se ferme, réprobateur.

- C’est mon fils et je veux voir s’il va bien et aussi être près de lui.

Il réfléchit rapidement, en fait elle a raison et en plus en restant avec lui, il pourra mieux la surveillée pour qu’il ne lui arrive rien.

- Entendu, prépare-toi !! Nous partons maintenant !!

Chapitre 79 : (les choses se précipites) (fin)

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VATICAN (réunion extraordinaire du concile)

Ils sont dix prélats convoqués par sa sainteté dans son cabinet privé, sur le bureau de ce dernier un manuscrit nimbé d’une lueur bleue pale y est posé.

L’appréhension et la gravité marquent les visages des personnes présentes. Ils attendent tous que le prélat suprême prenne la parole.

Celui-ci se racle la gorge pour gagner les quelques précieuses secondes qui lui sont nécessaires pour contrôler les tremblements de son corps.

- Messieurs… vous avez tous eu connaissance de l’existence de cet ouvrage et ce qu’implique le fait qu’il se manifeste aujourd’hui.

- (Un prélat) Oui mais comment est-ce possible ? après tout ce temps !!

- Il n’y a qu’une réponse, « il » n’est plus seul !!

- (Un prélat) Le cercle se serait donc refermé ?

- Je ne crois pas, il y aurait d’autres signes.

- (Un prélat) Que dit le livre ?

- « Qu’il » se manifestera, dès lors que l’humanité sera en péril.

- (Un prélat) Malgré ce que nous avons fait ?

- Brisé le cercle ? apparemment oui, l’humanité est vitale pour leurs survit.

- (Un prélat) Mais il y a si longtemps, il serait donc !!!

- Immortel ? c’est ce que laisse entendre le livre !!

- (Un prélat) Quel âge a ce manuscrit ?

- Il est aussi vieux que l’humanité telle que nous la connaissons, il date de juste après la rupture du cercle.

- (Un prélat) Que devons-nous faire ? pour nous ce n’était rien de plus qu’une légende.

- Nous sommes les gardiens du livre depuis si longtemps que nous n’en connaissons plus l’origine ni n’en comprenons réellement la teneur.

- (Un prélat) Il y est dit qu’un jour l’homme retrouvera sa pureté et son bonheur perdu mais il n’explique pas ce qu’il en était avant.

- Avant il y avait l’homme et « eux », ils vivaient en symbioses !! Puis l’homme les a reniés en pensant connaître l’éternité et a tout perdu en ne faisant entrer que le chaos, la jalousie, la maladie et… la mort.

- (Un prélat) L’homme en les rejetant a brisé le cercle, les laissant « eux » de l’autre coté ?

- Sauf un, « lui » !!

- (Un prélat) Pourquoi se manifeste « t’il » maintenant et ou était-il ?

- « Lui » seul pourrait répondre à cette question.

- (Un prélat) Que devons-nous faire ?

- L’aider à refermer le cercle pour retrouver le bonheur et la pureté avec « eux ».

- (Un prélat) Comment peut-on refermer le cercle ?

- En les acceptant de nouveaux et s’ils nous acceptent également de nouveau parmi eux, alors le cercle se refermera.

- (Un prélat) comment est-il ?

Le pape prend le manuscrit d’une main tremblante et l’ouvre sur une gravure magnifique remplissant toute une page, un « HOOOO !!! » émerveiller s’échappe alors de l’assemblée.

L’icône représente un jeune homme magnifique habiller d’or, sortant de l’adolescence, grand, blond et souriant, un homme qui n’est autre qu’Erasmus mais aussi le portrait tout cracher de … « Julien ».

Sa sainteté reprend la parole.

- Voici son apparence humaine.

Il tourne lentement plusieurs pages jusqu'à ce qu’il arrête son geste et montre une nouvelle icône.

- Et voici son autre apparence.

L’assemblée toute entière est comme hypnotisée devant l’être fabuleux qu’ils découvrent, la lueur bleutée nimbe l’image.

Une image qui représente ce que l’inconscient de l’humanité garde en mémoire depuis tout ce temps.

Chapitre 80 : (visite surprise)

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PIZZERIA (camping près de la plage quelques heures plus tard)

Quelqu’un frappe à la porte de derrière, Franck grogne.

- Encore !! Décidément ça devient une habitude !!

Il regarde l’heure qui lui indique une heure du matin, met sa robe de chambre et descend lentement l’escalier encore à moitié endormi.

Il déverrouille et ouvre la porte, ses yeux s’habituant difficilement à la pénombre et sursaute en reconnaissant un des visiteurs.

- Julien !!!! Mais !!! Je te croyais à l’hôpital ?

Erasmus sourit devant l’erreur de l’homme.

- Bonjour, je ne suis pas Julien mais son père et voici Nicole sa mère, pouvons-nous entré ?

Franck n’en revient pas de la ressemblance et surtout de l’extrême jeunesse apparente de celui qui se présente comme le père de « Ju ».

- Heu !! Oui, je vous en pris entrer !!

Il allume le salon en y faisant s’installé ses visiteurs, Erasmus prend la parole et explique alors ce qu’il est ainsi que les raisons de sa visite tardive.

Franck l’écoute en n’en croyant pas ses oreilles mais comprend que cet homme lui raconte la vérité.

Le bruit qu’ils font réveil la maisonnée, Henriette suivit de Charlotte et d’André, arrivent peu après et d’une seule voix s’exclament.

- (Charlotte / Henriette) Julien!!!

- (André) Nicole !!!

Nouvelles explications qui durent encore un bon moment, occasionnant souvent des cris de stupeurs et d’incompréhensions, obligeant Erasmus à reprendre en précisant les choses plus en détails.

Quand la conversation revient sur l’actualité du jour, à savoir ce qu’il c’est passé depuis cette fin d’après-midi.

André intimidé devant cet homme qui ressemble trait pour trait à son meilleur ami.

- Alors Julien est… comme vous ?

- Oui mon garçon, mon fils n’est pas tout à fait humain mais il n’est pas ce que vous appelez un « A ».

- Les « A » vivant n’existeraient pas alors ?

- Ils ne devraient pas en effet mais il ce peut que certains soient en vie.

- (Franck) Mais que sont-ils ?

- Un essai de la nature ? une évolution de l’espèce humaine ?

Charlotte qui a un flash.

- Ce pourrait-il que toute cette histoire soit liée à eux ?

Un déclic de compréhension dans l’esprit d’Erasmus le fait se lever d’un bond.

- Bien sûr !!! Cela expliquerait beaucoup de choses !!

Nicole voyant le trouble de son mari.

- Chéri !! À quoi penses-tu ?

- Il faut que je m’en assure avant de te répondre.

Il se rassoit et son esprit s’échappe de son corps, sondant l’espace en étendant petit à petit sa recherche.

Il capte la pensée d’un jeune homme dans un appartement, le sonde et sourit, « celui-là est bon !! étonnant !! » puis il capte des pensées tenues en arrivant sur la plage qui s’effilochent rapidement.

Erasmus suit le fil de ces pensées et arrive dans une grotte sur un autre continent, il affermit son esprit et sonde la grotte, un bon demi-millier de personnes y sont rassemblées et il comprend qui ils sont, il ne peut s’empêcher de soupirer en sentant la haine envers l’humanité qui émane de leurs esprits.

Décidément mère nature se répète se dit-il, il va encore falloir que j’intervienne pour faire disparaître ses « erreurs ».

Il décide d’écouter en restant discret, cette assemblée en plein tumultes.

Chapitre 81 : (un secret qui n’en est plus un)

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ZONE DELTA (conversation entendue par Erasmus)

- Le livre premier a réagi

- Vont-ils en comprendre la raison ?

- Pas sûr !! Il y a trop longtemps !!

- Mais si c’était le cas ?

- Alors ce serait dangereux, ils tenteraient de « lui » apporter leurs aides !!

- Pour refermer le cercle ?

- Oui !!

- Ce sont eux qui l’ont brisé !!

- Ils regrettent !!

- Ils ne sont plus assez puissants.

- S’ils rassemblent autour d’eux… peut être alors qu’ils y arriveront !!

- Leurs religions se sont trop séparées, jamais ils n’arriveront à s’unir !!

- « Lui » peut les aider.

- Il faut l’en empêcher !!

- Tuons le fils, la douleur du père le rendra plus faible.

- Nous en profiterons.

- Pour le tuer ?

- Oui !!

- Le pouvons-nous ?

- S’il est assez faible, oui nous le pourrons !!

- Nous serons alors les maîtres.

- C’est notre but ultime.

- Quel est le plan ?

- Tuer l’enfant !!

- Qui va le faire ?

Une voix forte.

- Moi !!

Stupeur générale.

- Toi ?

- Je suis le plus puissant d’entre nous, je le ferais !!

- Alors c’est bien.

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PIZZERIA (camping près de la plage, retour d’Erasmus)

Erasmus revient dans son corps, il est temps d’agir se dit il.

- Chéri ça va ??

Il ouvre les yeux et sourit devant le visage inquiet de son épouse.

- Oui ma chérie, maintenant je sais à qui nous avons à faire.

- (Franck) qui ça nous ?

- (Erasmus) ceux qui veulent combattre ce fléau.

- (Henriette) Mais !! Nous ne sommes que des petits commerçants, que pouvons nous faire à notre niveau ?

- (Erasmus) vous… à part votre soutien, pas grand chose mais d’autres le pourrons.

- (André) « Ju » ?

- (Erasmus) Mon fils ? oui bien entendu mais d’autres aussi, je vais devoir vous quitter quelques temps afin de rencontrer toutes ses personnes. Franck ? Henriette ?

Le couple surpris.

- Oui ?

- (Erasmus) Pouvez-vous prendre soin de ma femme durant mon absence ?

André ne peut s’empêché de rajouter.

- Et du bébé !!

Erasmus sursaute.

- Comment peux-tu savoir ça ?

- (André) je vous avoue que je n’en sais rien, les paroles sont sorties toutes seules de ma bouche.

Erasmus prit d’un doute sonde le corps de sa femme, sourit intérieurement et reporte son regard sur le jeune garçon, « décidément gamin se dit il » tu es vraiment lié à notre famille et ton « âme sœur » tient déjà beaucoup à toi.

Il se lève alors pour prendre André par les épaules, puis d’une voix douce il lui dit.

- Tu comprendras plus tard mon fils à quel point tu es lié à notre famille.

Il s’adresse à tous.

- Je vais devoir m’absenter quelque temps, sûrement que nous arriverons à nous croiser car la ville n’est pas très grande mais je vous demanderais de rester discret.

Il se lève du canapé, embrasse sa femme et après un bref moment d’hésitation donne l’accolade à un André très surpris de ce geste, puis il quitte les lieux.

Le soleil pointe à l’horizon, annonçant une nouvelle journée quand il quitte le camping en direction de la ville.

Chapitre 82 : (pardon et repenti)

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LOGEMENT DE MARC (Isle d’Olonne une heure plus tard)

Marc ouvre les yeux, il n’a pas beaucoup dormi cette nuit, passant le plus clair de son temps à discuter et à s’embrasser avec Thomas.

Malgré tout il ne peut rester au lit car il doit prendre son service pour neuf heures, il quitte la chambre sans faire de bruit en laissant le garçon qu’il aime déjà plus que tout dormir tranquillement.

Douche, rasage, parfum et vêtements propre, il se sent comme neuf mais surtout heureux comme jamais encore il ne l’a été.

Le café du matin lui fait un bien fou et il rêvasse accouder à la table, quand quelques coups discrets venant de la porte d’entrée le font sursauter.

Il se demande qui cela peut bien être du fait qu’il n’attend personne, Marc ouvre la porte et se retrouve nez à nez devant un jeune homme blond souriant, beau comme un ange.

Erasmus apprécie lui aussi la plastique du garçon mais il n’est pas là pour la bagatelle, alors il se contente d’un sourire amical en guise d’entrée en matière.

- Bonjour !! Vous êtes bien Marc Destat de la police national ?

- Oui !! Que puis-je pour vous ?

- J’ai besoin de votre aide ainsi que de celle de votre compagnon.

- Mon compagnon ?

- Oui !!

Erasmus sourit.

- Celui qui dort en ce moment dans la chambre.

- Mais !! Comment savez-vous qu’il y a quelqu’un dans ma chambre ?

- Je sais beaucoup de choses comme par exemple que vous le protégez d’une façon que je comprends très bien mais qui n’est pas très légal étant donner ses origines.

Marc tout tremblant que le secret de Thomas soit dévoilé.

- Ce n’est pas possible que vous en sachiez autant !! Qui êtes-vous ? services secrets ? bœuf carotte ?

Erasmus part d’un énorme éclat de rire.

- Non pas du tout quoique j’adore ce plat.

Marc d’une voix faible.

- Mais enfin !! Qui êtes-vous ?

La porte de la chambre s’ouvre, Thomas réveiller par ce rire qui lui a retourné l’estomac, entre dans la pièce et s’exclame.

- Julien !!!

Marc se rappel la description qu’il en a fait pendant la soirée.

- Vous êtes le garçon qui vient d’échapper à un meurtre ?

- Non je ne suis pas Julien, je me nomme Erasmus et je suis son père.

Une exclamation de stupeur s’échappe des deux garçons.

- Son père ??????

- (Marc) Vous êtes bien trop jeune !!

Thomas qui a la mémoire de la « collectivité » tremble soudainement de tous ses membres, comprenant qui est cet homme.

- Vous êtes …. « Lui » ?

- Je suis en effet celui que tu nommes ainsi…

Erasmus sonde une nouvelle fois le jeune garçon et comme la fois précédente, s’étonne de n’y trouver aucunes traces de méchanceté ni de haine dans son cœur, bien au contraire.

- … Mais toi tu n’es pas comme « eux », pourquoi ?

- Je ne comprends pas ?

Marc est dans le brouillard total, n’arrivant pas à comprendre la teneur de cette discussion entre les deux hommes.

- Si vous preniez le temps de m’expliquer, je ne comprends rien à toute cette histoire.

Erasmus soupir, il sait qu’il va encore lui falloir prendre le temps d’expliquer toute l’histoire afin qu’il puisse ensuite leurs demander l’aide qu’il est venu chercher auprès d’eux.

Quand il est sur qu’ils ont bien compris, il passe alors au pourquoi de sa présence.

- Vous devez m’aider vous comprenez ? c’est important de faire vite avant qu’ils reprennent le génocide qu’ils ont commencé il y a des années sur la race humaine.

- (Marc) vous ne pouvez pas y arriver seul ? après tout ce que vous nous avez confié sur vous ?

- Je le pourrais en effet mais ce n’est pas ma « mission » et je risquerais d’être affaibli, il me faudrait trop de temps pour retrouver ma puissance et le temps me manque.

- (Marc) Qu’attendez-vous de moi ?

- Me mettre en contact avec certaines personnes qui seraient heureuses n’en doutez pas d’éradiquer enfin entièrement cette menace.

- (Marc) Je ferais tout mon possible pour vous faciliter la tâche.

- Je n’en doute pas un instant

Chapitre 83 : (pardon et repenti) (fin)

Thomas apeurer.

- Et pour moi ?

Marc surpris de le voir dans cet état.

- Comment ça « et pour toi » ? de quoi as-tu peur, tu trembles comme une feuille là !!

Thomas les larmes coulant sur ses joues.

- Mais tu ne comprends donc pas ? je fais parti de ses monstres !! Ils n’accepteront jamais de me laisser en vie !!

Il se jette dans les bras de Marc.

- Je t’aime Marc, je ne veux pas mourir !!

Erasmus troublé par ce garçon si différent de ses condisciples.

- Tu ne mourras pas !!! Mais il va falloir que tu acceptes ce que je vais te proposer et ensuite je pourrais t’aider et tu pourras vivre ta vie avec l’homme que tu aimes !!

Erasmus fixe Marc dans les yeux.

- S’il veut de toi car il devra t’accepter et subvenir à tes besoins, tu seras à sa charge le temps que tu trouves un but dans ta vie.

Marc vient serrer son Thomas très fort dans ses bras.

- Bien sûr que je te prends comme tu es, je t’aime.

Thomas se calme enfin, comprenant qu’il y a une chance pour lui d’échapper à son destin.

- J’accepte tout ce que vous me demanderez… merci !!

- (Erasmus) Alors approche et laisses toi aller, n’essaies pas de réagir et fais moi confiance, quand ce sera terminé tu seras « humain », simplement « humain », tu comprends ce que cela implique pour toi ? tu perdras tous les pouvoirs qui te liaient à ce que tu étais.

- (Marc) C’est si important ? il restera le même pour moi ? je l’aime.

- (Erasmus) Physiquement et mentalement il restera pareil, seulement il craindra les blessures, la maladie et ne sera plus protégé du passage du temps.

Marc n’étant pas sûr de bien comprendre.

- Le passage du temps ?

- (Thomas) Je vieillirais comme toi.

Il fixe Erasmus avec un grand sourire.

- Ce que tu me proposes, c’est mon vœu le plus cher depuis toujours.

Erasmus d’une voix douce, comprenant la sincérité du garçon.

- Je le sais Thomas !! Je le sais !!

Il s’approche du beau jeune homme, lui prend les mains qu’ils serrent fortement, entre dans son esprit et recueil tous les renseignements que Thomas pourrait avoir et que lui ne connaîtrait pas encore, puis envoies une onde mentale vers André et lie les deux garçons ensemble.

Une fois qu’il juge la connexion suffisamment puissante, il transfert les « pouvoirs » de Thomas vers André et une fois la chose faite, Erasmus vérifie qu’il ne reste plus aucunes traces détectables de son ancienne origine et que le garçon ne risque pas d’avoir des problèmes de santé lier à la perte de ceux-ci.

Une fois rassurer sur la parfaite santé physique de Thomas, il libère le lien qui le relie à André et vérifie sur ce dernier que le transfert a bien été accepter.

Il constate que déjà son corps se soigne des petites imperfections liées à son ancien état « d’humain », puis satisfait de lui, il soupir en pensant au bébé à venir et se dis, « voilà ma fille, ton alter ego sera là pour toi ».

Il lâche enfin les mains du garçon.

- Voilà qui est fait !! Te voilà devenu « normal ».

Thomas qui n’a rien senti.

- Merci !!

Il se jette dans les bras de son chéri.

- Je t’aime !!

Erasmus décide ensuite de se rendre au commissariat avec Marc afin de voir comment contacter les personnes suffisamment influentes, pour agir rapidement contre les « A » une fois l’emplacement de leur cachette dévoilée.

Chapitre 84 : (guérison miraculeuse)

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CLINIQUE PRIVEE (quelque part en Vendée)

Un important dispositif de gendarmerie est en poste autour et à l’intérieur de la clinique, un étage a été aménager de façon que seul quelques personnes spécialement autorisées y aient accès.

Le général Mathéi vient d’arrivé de Paris, encadrer par plusieurs de ses assistants les plus talentueux, ceux-ci entrent et sortent continuellement d’une chambre gardée par plusieurs hommes armés.

A l’intérieur de la chambre, deux lits occupés par deux garçons blonds inconscients, les bip-bip des moniteurs montrent qu’ils sont tout deux vivants.

Antoine est assis dans un fauteuil près de la fenêtre et lit les premiers rapports d’examens médicaux, ils sont stables et rien dans les nombreux tests qu’ils ont subit depuis leurs admissions n’explique le coma dans lequel ils sont plongés.

Antoine soupire et se lève, passe une main tremblante dans les cheveux de Julien puis sort de la pièce pour se rendre dans le bureau du directeur de la clinique.

Celui-ci, homme d’un certain age pour ne pas dire d’un âge certain et visiblement troublé, les feuilles qu’il tient dans les mains et qu’il a lues et relues, sont pour lui une énigme que son esprit refuse d’accepter.

Le plus petit des deux garçons, Xavier est sensé avoir été transpercé par une arme de chasse, un poignard qui trône au beau milieu de son bureau encore recouvert de sang.

Sang qui après analyse s’avère correspondre au groupe sanguin du garçon, le seul « hic » dans ce rapport c’est que le susdit Xavier n’a aucune trace de ce coup de poignard sur le corps.

Un coup frappé à la porte le fait sortir de ses pensées.

- Oui !! Entré !!

Un homme impressionnant autant par sa stature que par l’uniforme qu’il porte avec les deux étoiles sur ses épaulettes, entre dans la pièce et referme derrière lui.

- Bonjour, heu !! Général ?

- Mathéi !! Général Antoine Mathéi… docteur ?

- Alain Fournier, je suis le directeur de cette clinique.

Antoine voit le poignard sur le bureau et les feuilles froissées que tient encore le vieil homme.

- Beaucoup de mystères dans cette affaire, n’est-ce pas ?

- Comme vous dites général !! Comme vous dites mais peut être pourriez vous m’éclairer sur quelques points qui me paraissent incohérent.

Il lui tend les feuilles.

- Par apport à ce qui est noté là-dessus.

- Que donnent les radios et le scanner ?

- Rien du tout, à part le fait que ces deux garçons soient inconscients il n’y a rien du tout, aucunes lésions, tumeurs ni rien, à croire qu’ils sont tout neuf, je n’ai jamais vu ça en plus de trente ans de carrière.

- (Antoine) comment ça les deux garçons ? je savais que pour l’un d’eux vous ne trouveriez rien mais je suis surpris pour l’autre, normalement vu son âge vous auriez dû détecter quelques traces de blessures ou de maladies mal soignées.

- Comment vous expliquez un coup de couteau dans l’abdomen qui ne laisse aucune trace, vous ?

- Bon ! je vois que je vous dois des explications mais avant, dites-moi juste ce que vous pensez de ce coma et combien de temps encore cela risque de durer ?

- C’est pareil que le reste, hormis un état d’épuisement de l’un d’eux, le plus grand, il n’y a aucune raison à leurs états actuels et maintenant expliquez moi car je vous avoue que j’y perd mon latin dans toute cette histoire.

Pendant que le général tente d’expliquer sans non plus aller trop loin dans ses révélations, le pourquoi du comment de l’état physique des garçons, dans la chambre Julien se réveille.

***/***

Ou suis-je ? Je regarde autour de moi en me soulevant péniblement sur mes coudes, je suis complètement lessivé et c’est bien la première fois que je ressens une telle lassitude physique.

Mes souvenirs reviennent et la panique me serre l’estomac, Xavier !!! Je revois mon ami en sang me fixant dans les yeux.

- Noonnnnnn !!!!!

À mon cri, la porte s’ouvre immédiatement et deux hommes en uniformes armes aux poings, scrutent la pièce.

Puis l’un d’eux communique avec quelqu’un par le biais d’un émetteur fixer à son poignet.

- Un des garçons vient de s’éveillé, prévenez immédiatement le général !!

L’autre homme baissant son arme.

- Ne t’inquiète pas, tu es en lieu sur.

- Xavier !!!

- Ton copain est prêt de toi, il ne s’est pas encore réveillé.

Chapitre 85 : (guérison miraculeuse) (fin)

Je tourne la tête vers l’endroit que me montre l’homme et mon cœur fait un bond dans ma poitrine, la tête de mon petit ami apparaît alors à ma vue, le reste de son corps recouvert d’un drap blanc.

- Il est vivant ?

- Oui !! Reste calme et essaie de ne pas bouger tant qu’un médecin ne t’auras pas ausculté, d’accord ?

- Oui monsieur.

L’homme sourit, ses yeux hypnotisés par la beauté de ce visage lui souriant timidement.

- Ça va aller tu verras.

Un médecin suivit d’une infirmière entre alors dans la chambre, ils constatent que l’un des deux garçons est bien conscient, d’une main tremblante le médecin vient y prendre le pouls, puis rassurer sourit à ce jeune homme à la beauté qui le trouble.

- Tout va bien !! Tu nous as fait peur tu sais ?

Moi je ne pense qu’à mon chéri.

- Et lui ? il va bien ?

Le médecin contrôle les moniteurs.

- Il est stable, il devrait se remettre rapidement.

- Laissez-moi le toucher !!

- Je ne sais pas si c’est une bonne chose, il faut le laisser tranquille.

Je n’accepte pas sa réponse et ma voix prend subitement une intonation que je ne lui connaissais pas.

- Je veux le touché !!

Les quatre personnes dans la pièce sursautent, leurs yeux se voilent, ils baissent alors la tête en même temps et ne répondent pas, leurs corps secoués des tremblements d’une frayeur intense.

Je me lève et en me tenant au montant du lit, je fais les quelques pas qui me séparent de mon Xavier, puis je pose une main tremblante et lasse sur son front, mon esprit trouve la force nécessaire et entre dans celui du garçon que j’aime.

« Pensée »

- Réveil toi « Xav », tu ne dois pas m’abandonné, je t’aime trop !!

Un frémissement traverse son corps, ses yeux clignent et s’ouvrent doucement, son visage s’illumine et d’une voix à peine perceptible.

- Moi aussi je t’aime

Mes yeux déversent alors des larmes de bonheur, je m’agenouille et mon front vient doucement ce posé sur le sien.

- Tu es vivant !!! J’ai eu si peur !!

- « Ju » ?

- Oui mon chéri ?

- J’ai un truc important et très mais alors très urgent à te dire… je peux ?

- Bien sur tout ce que tu veux.

Il sourit et esquisse un petit rire.

- J’ai envie de pissé !!

Je sens monté en moi un fou rire nerveux qui éclate alors de façon irrépressible.

- Ha ! Ha ! Ha ! Toi alors !!

Les personnes dans la pièce n’ont toujours pas bougé, comme figé, je me tourne vers eux et avec la même voix que tout à l’heure.

- Sortez !!! Laissez-nous seul !!

Comme des automates, ils quittent la chambre et le dernier referme derrière eux.

Chapitre 86 : (révélations)

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VENDEE (pendant ce temps-là)

Le bureau ou ce tient la réunion est comble, tous les personnages importants présents dans la région y étant réunis autour d’un jeune homme d’une beauté extraordinaire.

Rémi est troublé, son regard fixer sur Erasmus, cet homme qui prêtant être le géniteur de Julien a l’apparence d’un garçon de tout juste vingt ans.

L’histoire qu’il leurs a raconté même s’il ne la met pas en doute, est pour le moins extraordinaire.

Il leurs dit connaître l’emplacement où se trouvent les êtres rechercher par toutes les forces militaires de la terre, ils seraient sur le continent africain dans une zone sauvage et montagneuse, dont l’emplacement précis et indiqué par un petit drapeau sur une carte fixée au mur de la salle.

Bien sur il est certain qu’il ne leurs dit pas tout, trop de zones d’ombres sur ce qu’il est et sur ses buts réels, il finit actuellement son témoignage en signalant qu’un de ces « A » puisque c’est ainsi qu’eux les appels, est actuellement en route pour terminer ce que la fille avait tenté sur la plage, tué son fils et après, s’en prendre à lui même pour lui faire subir le même sort.

le préfet Alain Doutet.

- Mais… pourquoi s’en prendre à vous et à votre fils ?

- Parce que nous sommes différents d’eux !!

- Différent dans quel sens ? vous êtes bien un « A » comme eux… non ?

- Non monsieur, mon fils et moi ne sommes pas des « A ».

- Je ne comprends plus !! Si vous n’êtes pas comme eux, alors qui êtes-vous ?

Erasmus cherche comment expliquer la chose sans choquer l’assistance.

- Eux sont une évolution ou du moins, un essai d’évolution de votre espèce.

- Ça… nous l’avions bien compris, quoique nous ayons été surpris il y a quelques temps d’en savoir en vie, mais vous ?

- Pour nous ce serais plutôt l’inverse.

- L’inverse ? comment ça ?

- Disons pour faire simple que nous étions là avant vous.

- Comme les dinosaures ?

Erasmus est amusé par l’image en se disant que si vous saviez comme cette remarque est proche de la réalité.

- En quelque sorte monsieur.

Le préfet sentant l’assistance troublé par les paroles du jeune homme.

- Mais… nous n’avons jamais entendu parler de vous ?

- Disons plutôt que vous ne vous en souvenez plus, il y a tellement longtemps.

- Pourquoi… votre… « race » a-t-elle disparue ?

- Elle n’a pas vraiment disparue, disons plutôt qu’elle s’est séparée de votre espèce et surtout qu’elle n’a jamais été bien nombreuse.

- Pourquoi cette séparation ?

- Vous nous avez rejetés

- Mais enfin… pourquoi ?

- Parce que vous vouliez prendre notre place, vous avez brisé le cercle.

- Le cercle ? quel cercle ?

- Le cercle du temps, du moins c’est comme ça que nous l’appelons, chaque race s’est retrouvée séparer, une de chaque côté.

Devant le murmure de stupeur de l’assistance.

- Nous sommes en pleine science fiction là !!!

- Je me rends compte que mes propos ne sont pas clairs pour votre compréhension mais je vous assure que c’est la vérité.

- Admettons !! Mais vous ? pourquoi n’êtes vous pas de l’autre côté de ce cercle qui aurait été soi-disant brisé ?

- Parce qu’à ce moment-là j’étais parmi vous…

Il ne va quand même pas leurs raconter ses galipettes.

- … de l’autre côté.

- Et vous êtes resté seul depuis tout ce temps ?

- Oui !!

- Pourquoi ne vous êtes-vous pas manifesté avant dans ce cas ?

- Parce que ce n’était pas le bon moment, vous nous aviez rejetés et il fallait que vous connaissiez une crise majeure pour comprendre et accepter mon existence.

- Et cette crise majeure… ce sont les « A » ?

- Oui en partie et le fait que votre population arrivait à un stade critique !!

- Qu’entendez-vous par là ?

- Vous étiez en train de tuer cette planète en utilisant toutes ses ressources.

- Mais ce n’est plus le cas maintenant et ça à cause des « A » justement.

- Disons que les deux causes sont arrivées en même temps et ont inter réagis entre elles.

- Quel est votre but final ?

- Refermer le cercle afin de réunir nos deux peuples et vivres en harmonies de ce que dans vos différentes religions, vous nommez « le jardin d’Eden ».

- Pouvez-vous apportez des preuves si elles existent, de vos dires ?

- Bien sûr, toutes les preuves sont en votre possession depuis toujours.

- Où ?

- Ce sont des reliques gardées précieusement par votre église, interrogez les instances suprêmes de celle-ci et vous les auraient, d’ailleurs je pense qu’ils vont bientôt entrer en contact avec vos gouvernements.

- Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?

- Ils reçoivent en ce moment des signes qu’ils sauront interpréter.

- Mais !! Quel âge avez-vous donc ? vous paraissez si jeune.

- Je n’ai pas d’âge !!

- Vous insinuez que vous êtes immortel ?

- Je dis seulement que le temps de ce côté du cercle ne m’atteint pas !!

- Mais !! Le jeune Julien, vous nous avez dis qu’il était votre fils, comment cela est-il possible si vous êtes seul ?

- Nous sommes issus pour moitié de la race humaine et j’ai eu la chance d’aimé une personne compatible qui m’a donné un fils et bientôt une fille.

Un « OHHH !!! » Général de stupeur emplis la salle.

Erasmus sait que de nouvelles questions vont pleuvoir sur lui car il connaît l’insatiabilité des hommes et leurs curiosités.

- Je répondrais à vos questions et je vous apporterais toutes les preuves que vous voudrez mais plus tard, il y a plus urgent ne pensez vous pas ?

- Comme ?

- Prévenir vos supérieurs et intervenir au plus vite avant « qu’ils » ne se sachent découvert et changent encore une fois de lieu de réunions, moi je dois m’occuper de celui qui arrive.

- Notre conversation est suivie actuellement par nos gouvernant et les décisions serons prises soyez en sur.

- C’est très bien alors, désoler messieurs mais je dois vous quitter, nous reprendrons cette conversation quand la question des « A » sera définitivement réglé.

Chapitre 87 : (action finale)

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MAISON BLANCHE (salle de visioconférence)

- (Le président) Que disent nos satellites ?

- Ils détectent bien la même perturbation qu’en Australie à l’endroit indiqué.

- Mais alors !! Pourquoi ne l’avons-nous pas détecté avant ?

- Trop petite monsieur, l’autre fois c’était le périmètre d’un village alors que là ce ne sont que quelques dizaines de mètres carré et en plus en pleine forêt vierge.

- Sommes-nous prêts à intervenir ?

- Oui monsieur, dés que vous en donnerez l’ordre.

Le président se tourne alors vers les différents écrans placer devant lui, ou apparaissent les visages crispés de ses homologues.

- Messieurs avant de poursuivre cette conférence sur ce que nous venons d’apprendre d’Erasmus, il nous faut prendre notre décision d’intervention… j’attends vos votes.

Les écrans un par un s’illumine d’une lumière bleue donnant ainsi l’autorisation demandée, le président comme la fois précédente entre un code sur son pc et appuie d’un geste ferme sur la touche envoie, priant de tout son cœur que cette fois soit la bonne.

Comme la fois précédente, un avion furtif décolle d’une base militaire et s’envole vers ce petit point d’Afrique dont les coordonnées précises sont entrées dans l’ordinateur de bord de l’appareil sans pilote.

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PIZZERIA DU CAMPING DE LA PLAGE

André est en pleine forme, jamais de sa jeune vie il ne s’est senti aussi bien, il pète le feu et pour se calmer, il part en jogging faire un footing dans le camping.

Il entame des petites foulées en respirant calmement, heureux de pouvoir le faire seul car jusque là ce n’était qu’avec Julien lui tenant la main qu’il pouvait se permettre ce petit plaisir.

Sa foulée est souple et beaucoup de gens souriants le regardent passer, envieux pour certains de ce corps jeune et svelte tout comme de se visage respirant la joie de vivre.

Il s’étonne de tous ses regards car d’habitude ce n’est pas vers lui qu’ils sont dirigés mais sur la beauté de son meilleur ami, en pensant à lui son visage devient anxieux, comment va-t-il ? Où est-il ? André ne voit pas la souche devant lui et se prend les pieds dedans, s’étalant de tout son long sur le gravier en poussant un « aie !! » de douleur.

Il se relève difficilement en constatant qu’il vient de déchirer son pantalon de jogging et qu’il a le genou en sang, il retourne alors au restaurant en boitillant et entre à l’intérieur sous le regard d’Henriette qui en le voyant dans cet état pousse un cri de surprise.

- André !! Qu’est ce qui t’es arrivé ?

- Je suis tombé en courant

- Tu as mal ?

- Sur le coup oui mais maintenant ça va déjà beaucoup mieux !!

- Assieds-toi, je vais chercher ce qu’il faut pour nettoyer ton genou.

André fait comme elle le lui a demandé et se pose sur une des chaises en osier destinée à la terrasse, deux minutes plus tard et voilà son « infirmière » qui revient en tenant une trousse à pharmacie dans sa main.

- Retire ton pantalon que je puisse te soigner !!

André se soulève et descend son bas de jogging, se présentant en caleçon devant la « tante » de son ami.

- Ça va faire mal ?

Henriette sourit à ce grand gamin douillet.

- Mais non !! Juste un peu te piqué avec l’alcool du désinfectant.

Henriette s’agenouille puis commence à nettoyer le genou pour mieux voir et pouvoir ainsi soigner la plaie, son visage marque alors la stupeur devant ce qu’elle constate une fois le genou nettoyer.

- Dis-moi André !! tu es sûr que c’est de ton genou que venait le sang ?

- Oui Henriette, pourquoi ?

- Et bien écoute je ne vois rien, pas une égratignure.

- Mais ce n’est pas possible !!

- Regarde par toi même si tu ne me crois pas.

André se penche sur son genou, y passe la main et constate qu’en effet il n’y a plus aucune trace de coupure ou même d’éraflure.

Son visage se tourne vers la femme.

- Je te jure qu’il y avait une coupure tout à l’heure !!

- Plus rien ne me surprend depuis cette semaine tu sais, il n’y aurait pas du Julien derrière tout ça encore ? avec ce qu’il t’a déjà fait plus rien ne m’étonne.

- Attend !! Il faut vérifier ça !!

- Que veux-tu faire ?

- Passe-moi le petit couteau dans la trousse s’il te plait ?

Henriette le prend dans la trousse et le lui tend, curieuse.

- Que vas-tu faire avec ça ?

André le couteau dans une main, d’un geste décider s’entaille l’autre main.

- Juste un test pour vérifier si c’est bien ce que je pense.

Ils fixent alors tous les deux la petite entaille qui saigne à peine et au bout de quelques secondes, un « oh !! » d’étonnement sort de leurs deux gorges en même temps quand ils voient que la blessure se referme rapidement en ne laissant plus aucune trace au bout de quelques secondes.

Si ce n’était la présence de quelques gouttes de sang dans la paume d’André, rien ne pourrait faire deviner qu’il y avait une coupure juste avant.

Henriette sidérée.

- Encore un beau cadeau qu’il t’a fait là ton ami, il va m’entendre quand il reviendra, crois-moi !! je ne sais pas ce qu’il est réellement mais je te jure qu’il va me le dire.

André ayant soudainement un doute sur le responsable de tout ça.

- Le sait-il lui-même ? il me semble que tu devrais plutôt interroger son père si tu veux avoir des réponses.

Chapitre 88 : (le calme avant la tempête)

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CLINIQUE PRIVEE (chambre de Julien et Xavier)

Xavier se lève, encore un peu chancelant mais Julien le tient fermement donc il ne craint rien, doucement ils se dirigent vers les toilettes.

Une fois à l’intérieur, Julien laisse son ami satisfaire son besoin naturel et scrute la pièce, une toilette utiliser par le petit blond, un petit lavabo et une grande baignoire fermée pour pouvoir être utiliser en douche, l’idée d’une douche le fait sourire car lui tout comme « Xav » sentent la transpiration causée par leurs « comas ».

Il se tourne vers son petit ami et sourit en le voyant secouer la « bête », puis remballer le matos dans son pyjama.

- Eh bien !! ce n’était pas du chiqué.

- Putain « Ju » ça soulage, tu ne peux pas savoir !!

Je lui montre la douche d’un signe de tête.

- Ça te dit ?

- Humm !! Oui mais il va falloir que tu restes prêt de moi, je suis encore faiblard tu sais.

Je lui rends son sourire.

- C’était bien mon intention, je ne voudrais surtout pas que tu t’assommes en tombant.

- Ah non !! Pourquoi donc ?

- Ben !! Je me disais qu’après on pourrait peut-être faire un gros câlin, si tu n’es pas trop fatigué bien sûr ?

Ses yeux s’allument.

- Gros comment ?

Je lui pose la main sur son devant de pyjama en attrapant son sexe.

- Comme ça !!

- Yep !!!! Alors tu vas l’avoir ton gros câlin !!

Je souris car son sexe et au repos.

- Je pensais à plus gros que ça quand même ?

- T’inquiètes « Ju », il n’ose pas trop se montrer parce qu’il se sent sale mais une fois tout propre, il va faire le beau tu verras.

- Alors on se la prend cette douche ?

- Ouuiii !!!

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DOUANE, ROISSY CHARLES DE GAULES

L’homme passe dans le tunnel de détection sous l’œil intrigué des deux douaniers, qui trouvent bizarre de voir se jeune homme habiller de la tête aux pieds en ne laissant quasiment rien apparaître de lui.

- S’il vous plait monsieur ? veuillez me suivre pour un contrôle d’identité !!

- (L’homme) Bien sûr !! Pas de soucis.

L’homme se nomme Asrael, il vient d’Afrique pour supprimer deux personnes et il n’a pas vraiment de temps à perdre ici, aussi il prend ses bagages puis suit le douanier dans un couloir menant à une salle réservée à la fouille des bagages.

Il sonde son esprit, trouve le point fragile du vaisseau sanguin principal et y crée une rupture.

Le douanier sans un mot s’effondre à l’entrée de la salle, la rupture d’anévrisme ne pardonne pas et il est mort avant même que son corps s’étale sur le sol.

Asrael tranquillement, sans aucun remord fait demi tour et se dirige vers la sortie, hèle un taxi qui l’emmène à la gare.

Quand il quitte le véhicule sitôt garer sur une place de parking, il se dirige rapidement vers un guichet sans même jeter un coup d’œil en arrière vers l’homme qui semble endormis, la tête reposant sur le volant.

Ces humains sont bien fragiles se dit il en entrant dans la gare, au guichet il demande un billet pour l’Isle d’Olonne, mémorise les correspondances et les horaires, puis en regardant sa montre va s’asseoir près d’un kiosque à journaux.

Chapitre 89 : (Retrouvailles) (1/2)

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APPARTEMENT DE MARC

Marc le cœur battant tourne sa clef dans la serrure, entre dans son appartement et referme la porte d’entrée après avoir allumer la lumière.

Il cherche des yeux celui qui n’a pas arrêté une seconde d’être dans ses pensées, ne le trouvant pas dans les pièces principales, il se dirige sans bruit vers la chambre ou le jeune garçon dort tranquillement.

Il dévore du regard son visage paisible constellé de ses petites tâches de rousseurs qui le font craquer, ses cheveux roux en batailles lui arrivent devant les yeux.

Des yeux qu’il sait d’un vert émeraude et brillant quand ils le regardent, il referme la porte sans bruits et entre dans la salle de bains pour prendre cette douche à laquelle il rêve depuis sa sortie de réunion.

Il se délasse sous le jet d’eau chaude quand il sent un courant d’air lui parcourir la colonne vertébrale, il n’a pas le temps de se poser la question qu’un corps tout chaud viens se serrer contre son dos et des lèvres douces se posé derrière son oreille, à l’endroit précis qui le fait soupirer et déclenche sa libido.

Thomas serre se garçon qu’il trouve trop craquant et le couvre de bisous, son sexe est érigé comme un totem et se frotte entre les fesses si douces et soyeuses de Marc.

Marc ressent l’excitation de son compagnon, il se cambre pour mieux ressentir le frottement de son membre qui s’insère de plus en plus dans sa raie, excitant son petit trou qui n’a jamais connu ce genre de sensation et apparemment en redemande déjà.

La main de Thomas vient caresser sa poitrine, elle descend petit à petit vers son bas ventre pour finir par prendre le sexe de son amant entre ses doigts et en savourer la raideur ainsi que l’extrême douceur.

Il sait que maintenant la terrible malédiction qui ne lui autorisait pas les rapports intimes avec les garçons n’existe plus et qu’il va pouvoir enfin connaître l’amour sous toutes ses formes.

Il aime Marc, depuis qu’ils se sont rencontrés il ne se passe pas un instant sans qu’il pense à lui.

Thomas se rend également compte qu’il n’a rien et que Marc va devoir supporter toutes les dépenses tant qu’il n’aura pas trouvé une identité et un travail.

Mais comment faire quand on n’existe pas, aucun papier, aucune trace dans aucun registre de naissance, baptême ou autre.

Marc sent le trouble de Thomas quand ses caresses sur son corps se sont arrêtées et ses mains se sont misent à trembler, il se retourne et vois le visage subitement grave de celui qu’il aime, coupe l’eau, prend une serviette qu’il tend à Thomas et en voyant que celui ci ne réagit pas, il l’essuie lui-même avant d’en faire autant sur lui.

Il pousse gentiment le jeune garçon toujours nu vers la chambre, le fait s’allongé sur le lit puis le rejoint en se serrant fort contre lui, protecteur.

- Thomas !! Dis-moi ce qu’il se passe, je vois bien que tu te morfonds intérieurement.

- Je pense à nous, à ce que nous allons devenir… ce que je vais devenir !!

Ses yeux s’embuent de larmes.

- Je suis si seul tu sais, plus de famille et je n’existe même pas officiellement.

Marc comprend très bien pour y avoir longuement pensé dans l’après-midi.

- Ne craint rien, je suis là.

Il le serre encore plus contre lui, s’enivrant de son odeur si particulière de jeune roux.

- Je m’occuperais de tout ça, n’oublie pas que je suis dans la police et surtout que je t’aime plus que tout.

Les deux garçons se regardent intensément, puis un sourire de bonheur remplace la tristesse sur le visage de Thomas en comprenant que le lien qui les unis lui et Marc sera indéfectible.

- Marc ?

- Oui Thomas ?

- Tu as déjà fait l’amour ?

- Non jamais !!

- Pourquoi ?

- Parce que je n’ai jamais trouvé la personne qu’il me fallait et toi Thomas ? tu l’as déjà fait ?

- Non plus !!

- Pourquoi ?

- Déjà parce que c’était impossible !!

- Même avec ceux de ta… « tribu » ?

- Ils ne sont pas comme moi, chez les miens j’étais une « erreur ».

- Une erreur, comment ça une erreur ?

- J’étais le seul à avoir des sentiments envers les humains, à aimer mes parents et surtout horreur suprême s’ils l’avaient appris, à aimer les garçons.

- Mais hier avant qu’Erasmus fasse que tu deviennes « normal », tu avais l’air étonné que nous puissions nous embrasser ?

- Tu ne te rappelles pas qu’il t’a donné l’explication à savoir pourquoi c’était possible ?

- Heu !! Non j’ai dû zapper, excuse…

- Il t’a dit que c’était parce que nous étions âmes sœurs !!

- Heu !! Oui je m’en rappelle maintenant que tu m’en parles mais je n’ai rien compris, c’est quoi une âme sœur ?

- Pour faire simple c’est un coup de foudre réciproque pour la vie entre un humain et nous.

- Waouhhh !! Pour être simple c’est simple !!!

Marc dépose un baisé sur les lèvres de Thomas qui en frémis de bonheur.

- Et c’est tellement vrai !!!

- Alors tu attends quoi !!!

- Hein !!!... Quoi !! Pour quoi faire ?

- Me faire l’amour…

Thomas va à la recherche des lèvres de son amant qu’il trouve sans peines.

- … J’ai trop envie.

Chapitre 90 : (une menace enfin éradiquée)

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SITE DELTA

- Nous sommes découverts !!

- Avons-nous le te….

Une forte explosion détruit toute traces de vie sur un périmètre d’un kilomètre carré avec comme épicentre une montagne à l’intérieur de laquelle un bon demi-millier de personnes se trouvaient, ayant pour seul but d’être les maîtres du monde.

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VENDEE Isle d’Olonne (quelque part dans la ville)

Asrael ce tient soudainement les tempes des deux mains, les serrant fortement la tête levée vers le ciel, semblant ressentir une profonde souffrance.

Un cri rauque, inhumain s’échappe alors de sa gorge.

- Mes frères !!! NONNNNNN !!!!!!!!

Il tombe brusquement sur les genoux et s’affaisse sur le trottoir de la ruelle ou il se trouvait alors.

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MAISON BLANCHE (une heure plus tard)

Le président sourit jusqu’aux oreilles et se retourne vers les personnes qui sont restées durant toute l’action d’éradication à ses côtés.

- Cette fois s’en est terminé de cette calamité !!

- En sommes-nous sur ?

- Oui messieurs, les photos satellites montrent un énorme cratère à la place de la montagne.

- Mais y étaient-ils ?

- Assurément !! j’étais en communication avec cet homme Erasmus qui confirme que tous ont péris.

- Mais pouvons nous faire confiance aux dirent de cet homme monsieur ?

- C’est en tout cas l’avis général.

- D’après lui il en resterait encore un.

- En effet mais il tient particulièrement à s’en charger lui-même, laissons-lui donc ce « plaisir », de plus que pourrait faire un seul homme pour nous nuire je vous le demande.

- Et cet Erasmus !! Son histoire paraît incroyable vous ne trouvez pas ? sommes-nous prêts à accepter ce qu’il prêtant être ?

- Attendant d’en savoir plus, nous avons le temps maintenant que cette menaces « A » est du passé !! J’ai proposé à mes homologues président de constitué un dossier confirmant ou infirmant ses dires. Cela devrait prendre du temps mais apparemment il serait lui aussi d’accord pour attendre le temps qu’il faudra.

- Il a parlé de l’église, a-t-on des nouvelles ?

- Pas encore mais soyons patients, attendons encore… je préférerais que l’initiative vienne du saint père, si initiative il y a. En attendant reconstruisons notre société, ses dernières années ont été particulièrement rudes pour nous tous.

Chapitre 91 : (détente bien méritée)

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CLINIQUE PRIVEE (quelque part en Vendée)

Julien et Xavier sont sortis de la douche, l’excitation entre eux deux a atteint son maximum, les caleçons qu’ils ont remis de crainte que quelqu’un ne les surprennent nus dans la chambre ne cachent rien, étant complètement déformés par leurs érections respectives.

Xavier prend une chaise et va bloquer la porte d’entrée en la coinçant avec la poignée, puis revient vers son ami avec les yeux étincelant d’envies.

La vue de ce garçon d’apparence aussi frêle, monter comme un cheval impressionne et avive encore plus la libido de Julien.

Xavier bien sur s’en rend compte et en joue, il approche lentement de ce jeune homme qui le dévore des yeux jusqu’à ne plus être qu‘à quelques centimètres de lui.

Il admire lui aussi la plastique impeccable et l’érection phénoménale de son homme, ses mains le prennent à la taille et le caressent doucement, puis descendent jusqu’à la ceinture du sous vêtement.

Ses doigts crochent l’élastique et doucement tirent le vêtement vers le bas, découvrant une toison d’un blond doré très claire.

Le sexe de Julien fait un chapiteau avec le tissu, chapiteau qui s’approche dangereusement des lèvres du petit blond qui en même temps que de descendre le caleçon, s’est agenouillé pour mieux admirer ce qu’il découvre.

La bouche de Xavier ose un petit bisou sensuel et timide sur le bout du gland encore emmailloter de coton, puis plus hardiment il le mordille en sentant trembler son chéri sous ses attouchements.

Ses mains tirent en avant pour dégager le sexe de sa gangue de tissu, celui-ci sous l’excitation s’échappe comme un ressort en frottant le nez de Xavier au passage, ce qui le fait rire d’amusement, n’ayant pas suffisamment anticipé la longueur de la bête.

Sa langue partant du pubis monte le long de cette colonne de chair si désirable jusqu’au sommet, puis sa bouche s’enhardie et gobe le gland turgescent et déjà décalotter de Julien, puis commence lentement à le lécher et le sucer avec passion et application.

Julien en regardant faire son compagnon, en a les yeux qui se ferment à moitié tellement les sensations sont fortes.

Il adore cette impression mêlant la salive et la douceur de la langue et des lèvres, ses jambes en tremblent d’excitations.

C’est la première fois qu’on lui fait un truc pareil et il trouve ça géant, surtout que la personne qui lui fait cette gâterie et celui qu’il a choisi comme compagnon de vie.

Xavier entre de plus en plus le sexe bander dans sa bouche, il est conscient qu’il ne pourra pas l’entrée en entier étant donné la longueur et le diamètre de ce dernier mais il essai d‘aller le plus loin possible, conscient des soupirs et des râles de plaisir s’échappant à un rythme de plus en plus soutenu des lèvres de Julien.

Julien n’en peut plus, il essai de se retenir le plus possible afin de profiter un maximum de la jouissance qu’il sent monter, impérieuse dans le creux de ses reins mais une énième sucions de Xavier sur son gland, accompagner d’un lent coup de langue sur le frein déclenche le processus, un orgasme formidable monte au cerveau du garçon en le transperçant de milliers d’aiguilles de plaisirs.

Il n’a ni l’envie ni le temps de prévenir son petit ami qui prend dans sa bouche les jets de semences que lâche par saccades son sexe en plein orgasme.

Xavier essai de ne rien en perdre, il n’a pas été réellement surpris par l’arrivée du plaisir de Julien car il sentait depuis quelques secondes son sexe grossir encore plus et il a vu également ses testicules se collées au scrotum.

Au troisième jet il déclare forfait, il y en a trop pour lui et il laisse le sperme s’épandre sur son visage, sensation qu’il apprécie au plus haut point également.

Chapitre 92 : (détente bien méritée) (fin)

Julien sent un besoin impérieux de s’asseoir sinon ses jambes vont le lâché, il a juste le temps d’atteindre le lit avant de ressentir l’étourdissement le prendre.

Xavier se précipite vers lui affoler et l’aide à s’allonger, voyant la blancheur du teint de Julien, il lui tapote les joues pour y faire revenir le sang.

- « Ju » ! Hé ! « Ju » ! Fais pas le con !! Qu’est ce qui t’arrive ?

- Je me sens fatigué mais ça va passer.

- Putain quel con je fais !!!

- Tu n’y es pour rien, c’est juste que j’ai mis beaucoup d’énergie quand tu étais mourant et il faut que je récupère.

- Je suis désolé, je n’aurais pas du laissé ma queue réfléchir à ma place !!

Amuser en repensant à cette superbe pipe.

- Ne la blâme pas !! Elle est très intelligente au contraire, elle connaît beaucoup de choses.

Voyant que les couleurs reviennent.

- C’est vrai que question anatomie elle tient la route ! Hi ! Hi !

- Approche, c’est à mon tour maintenant, voyons voir si j’ai bien retenu la leçon.

Son visage s’épanouis et il va pour me rejoindre quand des coups sourds résonnent à la porte.

- Ouvrez cette porte !!! Julien !!! Xavier !!! C’est Antoine… ouvrez !!

Antoine secoue la clenche et constate que quelque chose bloc derrière.

- C’est quoi ce bordel !! Ouvrez ou je la fais enfoncer !!

- Vas-y « Xav », sinon il va vraiment le faire, je le connais c’est un sanguin quand il s’énerve.

Xavier soupire, va vers la porte et enlève la chaise qu’il repose à côté.

- C’est bon, vous pouvez entrer !!

Antoine entre, il est rouge comme une pivoine de colère, voyant les deux garçons qui le regardent avec amusement, il est tout de suite rassuré sur leurs états de santé et retrouve immédiatement son calme.

- Quelqu’un peut-il m’expliqué ce que faisait cette chaise à bloquer la porte ?

Il fixe Xavier et capte aussitôt la grosseur toujours en pleine gloire dans son caleçon, se tourne alors vers Julien qui tient la même forme et soupire.

- Ah !! D’accord !! Les retrouvailles… c’est ça ?

Xavier sans réfléchir à qui il parle.

- Tout juste auguste !!

Voyant la gêne que j’éprouve devant la répartie de mon copain, Antoine sourit.

- Heu !! Non la il y a erreur moi c’est Antoine !!

Xavier rouge de honte.

- Excusez-moi monsieur, ça m’a échappé.

- Ouaih !! Bon !! Excuses accepter !! Je suis trop content de vous voir en bonne santé tous les deux, donc je passerais là-dessus.

Il tend son doigt vers Xavier.

- Mais la prochaine fois gare !!

Je regarde avec une pointe d’amusement mon « Xav » baisser la tête.

- C’est bon « tonton », je crois qu’il a compris.

- Au fait, vous leurs avez fait quoi à ses quatre là ? ils sont figés dans le couloir depuis tout à l’heure.

Oups !!! je les avais oubliés ceux-là.

- C’est sans doute de ma faute, tout à l’heure je leurs ai demandé de sortir un peu durement apparemment.

- Occupe-toi d’eux et après ça retournez au lit, vous avez besoin de repos et chacun le sien, on est bien d’accord ?

- (Xavier) oui monsieur.

Je sonde les personnes dans le couloir mais je n’ai pas la moindre idée de comment effacer mes précédentes instructions de leurs mémoires.

- Heu tonton « toine » ? il y a un gros souci là !!!

- Ah oui !! Quoi encore ?

Je montre le couloir du doigt.

- Eux !!! Je ne sais pas comment faire !!

Chapitre 93 : (Retrouvailles) (2/2)

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APPARTEMENT DE MARC

Marc et Thomas font une pause, cette nuit a été très mouvementer entre les deux garçons, Marc étant le plus actif a pris toutes les initiatives et a amené Thomas dans des sensations que le jeune homme n’avait même pas idées, maintenant Thomas aimerait rendre à son chéri tout le plaisir qu’il lui a donné.

Marc lui a fait l’amour comme un dieu et il voudrait lui aussi tester ce côté de son amoureux qu’il n’a pas encore eu le loisir d’exploré, il hésite car ne sachant pas si Marc acceptera d’inverser les rôles et c’est d’une voix timide qu’il lui pose la question.

« VOD » Marc

- (Thomas) Dis Marc, ça te dirait si moi aussi je te le faisais ?

- Faire quoi ?

Mais je voyais ou il voulait en venir et je n’étais pas contre du tout mais alors pas du tout.

- Dis Thomas ? Tu n’aurais pas l’intention de me faire l’amour ?

- Pourquoi ? Tu ne veux pas ?

- Oh !! Que si j’en crève d’envie, tu veux que je me mette comment mon chéri ?

- Va t’allonger sur le lit, non ! Pas comme ça !! Sur le dos, je veux voir ton visage quand je te le ferais.

Je m’exécute aussitôt.

- Aller vient mon petit mâle chéri.

Il se met alors entre mes cuisses à genoux sur la moquette de la chambre, me prend les jambes, les places sur ses épaules, s’arrête un moment pour admirer le sillon entre mes fesses.

- Elle te plait petit vicieux ?

- Oui… écarte tes fesses que je vois bien ta rondelle, Wouah ! ! Elle est belle !

- Viens vite sinon je vais jouir tout seul.

Il commence avec sa langue un doux massage de mon anneau, c’est trop bon, je me trémousse, donne des coups de reins, sa langue appuie et entre, tourne à l’intérieur, c’est trop top, je râle de plaisir.

J’ai des frissons qui me couvrent le corps, il remplace sa langue avec un doigt, il me fait ce que je lui ai fait quelques instants plus tôt (il apprend vite), il enfonce doucement son doigt, tourne dans mon anus, ressort, lubrifie deux doigts avec sa salive et doucement les faits pénétrés pour bien m’élargir.

Je ne sais pas jusqu’où il les met mais c’est trop bon et je sens mon sperme prés à partir, je frissonne de partout, c’est trop bon, je gémis, me tend et je lui dis d’une voix que je ne me connais pas.

- Vas y met ta queue, viens ! !

Thomas se redresse, me remonte les jambes à l’équerre, regarde mon entrée encore ouverte, je vois son sexe se raidir encore plus quand d’une main il prend sa queue, la met contre mon anus et pousse doucement, sans s’arrêter comme je lui est fait (décidément il n’a rien oublié).

Ça y est, je sens ses poils pubiens toucher mes fesses, c’est doux, j’ai poussé un cri pendant l’intromission, ça m’a fait un peu mal mais là je sens le plaisir envahir mon corps.

Il commence alors ses mouvements de va et vient, d’abord lentement, très doux, puis voyant mes yeux chavirés dans le plaisir, il s’excite de plus en plus et Ses mouvements se font plus rapide, plus secs.

Je vois son visage qui est devenu rouge d’excitation, il me regarde, me sourit puis commence à gémir de plus en plus fort lui aussi, ses gestes deviennent fébriles, je sens un énorme plaisir monter en moi quand mon sexe se tend et comme lui tout à l’heure, sans me toucher je sens mon sperme qui remonte ma colonne pour gicler sur mon torse et même sur mon visage.

La vue de ma jouissance déclenche la sienne, il se cale au fond de moi et jouit en poussant un long râle de plaisir, sa queue est devenue énorme, je sens ses giclées de sperme inondées mon boyau, c’est trop bon, le plaisir me reprend mais sans jouir et soudain tout ce calme, il s’écroule sur moi, nos respirations reprennent leurs rythmes.

On se regardent, il me sourit, je le lui rends et ensemble sans concertation la même phrase sort de nos lèvres.

- C’est trop bon !!!

Il est toujours sur moi et nos lèvres se cherchent pour s’unir en un long baiser.

Nous restons là à nous faire un câlin, décidément ce garçon colle à tous mes fantasmes qui ont pimenté tant et tant de plaisirs dit solitaires que je m’octroyais avant de le connaître.

Chapitre 94 : (quand on s’attaque à plus fort)

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CLAIRIERE EN FORET (prés d’Isle d’Olonne)

Asrael s’arrête à l’entrée de la clairière, elle est immense, juste traversée d’un petit ruisseau.

Il sait que sa victime n’est pas loin, ça fait une journée entière qu’il le cherche, sondant les alentours de la ville.

Il a pensé à un moment qu’il avait quitté la ville et s’apprêtait à en faire autant pour poursuivre ses recherches ailleurs, quand sa présence c’est manifesté, d’abord très faible, puis de plus en plus forte au fur et à mesure qu’il approchait de ce lieu.

Il le voit, assis sur une souche à l’autre extrémité de la trouée d’arbres, ses cheveux d’or nimber de soleil.

Il s’approche lentement, confiant en sachant pertinemment que sa puissance est supérieure et de loin à celle de ce jeune garçon pas encore tout à fait sorti de l’adolescence.

Asrael se concentre et envoie une sonde mentale pour explorer son cerveau et par la même occasion, lui bloquer les centres moteurs afin de l’immobiliser.

Plus que quelques mètres les séparent, un rictus de victoire s’affiche sur son visage, bien vite remplacer par un frisson de stupeur quand il voit le jeune homme se retourner vers lui en souriant.

- (Erasmus) Te voilà enfin !!! Il t’en aura fallu du temps ?

Asrael envoie toute sa puissance mentale dans le but de tué.

- Meurt chien !!!C’est tout ce que tu mérites pour avoir trahis tes « frères » !!

- Mes frères !!! Quels frères !!! Comment peux tu prétendre être mon frère, sale erreur de la nature !!

Asrael tremble quand soudain il comprend enfin à qui il a à faire.

- Toi !!! Mais je croyais que c’était…

- Mon fils !!! Tu voulais supprimer cet enfant qui ne vous a rien fait ??

- Mais !!!

D’une voix blanche.

- Qui es-tu enfin !!!

- Ah ! Ah ! Ah ! Tu veux savoir qui je suis ?

Erasmus sent une fureur formidable lui prendre les tripes contre cet individu qui en voulait à la vie de la chair de sa chair.

- Regarde et… meurt !!

Une ombre s’étend alors sur toute la clairière, couvrant jusqu’aux arbres les plus proches, faisant sortir de la gorge d’Asrael halluciner un hurlement de terreur le plus pur.

- NONNN !!!!!!!!!

La mort lui vient comme un soulagement, son corps se ratatine et s’effondre sans vie, les yeux révulser par la vision de ce qui s’est découvert à lui dans toute sa splendeur et pour lui toute sa haine.

Le soleil réapparaît alors, illuminant de beauté et de douceur ce qui il y a un instant encore n’était qu’horreur et mort, Erasmus regarde une dernière fois sa victime d’un air de profond dégoût et d’un pas tranquille s’en retourne vers la ville.

Chapitre 95 : (Aurore)

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VATICAN (préparation de la réunion) quatorze mois plus tard.

Le livre est maintenant nimbé d’une clarté d’un bleu le plus pur, Monseigneur Marti ne le quitte pas du regard et prie comme jamais il n’a prié devant cette lumière pour lui divine.

Derrière lui les archevêques du concile se recueillent à genoux les mains jointes paumes contre paumes, ils prient eux aussi avec ferveurs.

La salle a été aménagé pour recevoir la petite centaine de personnes qui ont répondues à l’appel pressente de sa sainteté, surpris pour certains, n’attendant que cette convocation pour d’autres.

Une cloche au loin sonne trois coups en annonçant l’arrivée des invités, ceux-ci aussi bien hauts fonctionnaires que représentant des différents cultes, sont envoyés par toutes les plus grandes nations du globe.

Un cordon de sécurité maximum encercle la place, des militaires arpentent les toits, les rues et l’intérieur des maisons, pour assurer la protection des hauts dignitaires étranger.

Il a fallu plus d’un an pour organiser ce colloque et pendant cette longue année, sa sainteté n’est pas restée inactif.

Il lui a été nécessaire de convoquer et de mobilisé toutes les forces de l’église, pour préparer et convaincre de ce qui sera dans les années, voir les siècles à venir le but ultime de l’humanité, soit la réunification de l’homme avec ce qu’il n’ose encore nommer.

Erasmus est là dans une autre pièce avec toute sa famille, Julien et Xavier, André et Aurore le petit bout de chou de cinq mois aussi blonde que son grand frère, qu’il tient comme un trésor tout contre son cœur et bien entendu sa femme Nicole, heureuse d’être aux bras de son mari avec ses enfants et amis car Henriette, Charlotte et Franck sont là également.

Le ciel est irisé de mille feu et cela deviens plus fréquent depuis quelques mois, prémisses que le temps est venu, que le cercle lentement ce referme.

Erasmus leurs a dis qu’il faudrait encore pas loin de deux décennies avant que cela ne ce produise et plusieurs siècles pour que tout redevienne comme avant, les hommes auront le temps de s’y préparés et en percevront au fur et à mesure les signes avant-coureurs, comme dans un premier temps ce ciel flamboyant au dessus de leurs têtes.

Xavier et André discutent ensemble, une amitié indéfectible les liant depuis leur première rencontre.

Xavier en regardant Aurore.

- Elle est à croquer !!

- (André) Déjà là, alors tu imagines quand elle sera grande ?

- T’es un veinard toi !!

- Pourquoi ? tu as « Ju » non ? il ne te suffit pas ?

- Bien sûr que oui !!! Mais vous ce ne sera jamais pareil.

- Je sais, nous aurons vingt ans à rattraper ! Hi ! Hi !

- Je ne pensais pas à ça, je voulais dire que vous pourrez fonder une famille.

- Qu’est-ce qui vous en empêche ?

- T’es ouf ou quoi !!! Nous sommes deux mecs, alors comment veux-tu ?

- Erasmus aussi !! Il a Tristan et pourtant grâce à Nicole, il a eu « Ju » et Aurore.

- (Xavier) Oui mais à ce moment là il était seul et puis même si ça se faisait, ce ne serait pas les miens tu comprends ?

Erasmus arrive, intriguer par ses deux « gendres », il entend une partie de leur conversation.

- Tu te trompes Xavier !!

Xavier sursaute, surpris d’entendre sa voix.

- Hein !! Ah, c’est toi !! Comment ça je me trompe ? comment deux garçons peuvent ils avoir des enfants ?

- Vous êtes deux garçons c’est un fait mais il y a une chose que tu ne sais pas encore, c’est que sous notre autre forme nous changeons de sexe.

Hébété par cette révélation.

- Tu veux dire que « Ju » et « toi », vous devenez… des « filles » ?

- Disons pour être plus exact que sous cette forme nous sommes « mâles « et que sous notre autre forme nous sommes « femelles » et comme dans une forme ou une autre il nous faut un humain pour nous reproduire, tires s’en toi même les conclusions.

- C’est possible alors ?

- Oui… quoique très rare car nous n’aimons pas trop nous reproduire sous notre autre forme, le temps de gestation est beaucoup plus long.

Chapitre 96 : (masculin et féminin)

Erasmus hésite, il finit par sourire.

- Et plus inconfortable mais si Julien t’aime autant que je le crois, je suis sur qu’il n’hésitera pas à te donner une descendance.

- Tu l’aurais fait toi ? je veux dire avec Tristan s’il était toujours avec toi ?

Le visage d’Erasmus montre une insondable tristesse.

- Oh oui je l’aurais fait…

Son sourire revient.

- … Nous nous l’étions promis et je le ferais pour lui quand nous serons à nouveau réunis.

André qui n’a rien raté de la conversation.

- Pourquoi est-ce plus long ? je veux dire la naissance.

Erasmus sursaute, il se rend compte qu’il ne leurs a jamais parlé réellement de leur seconde apparence.

- Vous voulez que je vous montre comment nous sommes et comment naît un bébé sous notre autre forme ?

Xavier et André en cœur.

- Oh !!! Ouuiii !!!

Erasmus entre dans l’esprit des deux garçons et il leurs montre ce qu’il est, leurs façons de vivres et comment se déroule le processus sexuel jusqu’à la naissance du « bébé ».

Les visages de Julien et d’André sont marqués par toutes les expressions que ses images leurs ont fait ressentir, l’émerveillement, la curiosité, la stupeur, la joie et pour Xavier cela se termine par un fou rire, qui le laisse pantelant au bout d’un très long moment avant qu’enfin il ne se calme.

André ne comprend pas le fou rire de son ami, ayant vu les mêmes images extraordinaires que lui, Erasmus en est au même point quand il demande.

- J’aurais bien aimé rire avec toi ?

- (André) Moi aussi ?

Xavier qui sent remonté en lui ce fou rire qui lui tue le ventre.

- Je ne vais plus pouvoir appeler « Ju » par son petit nom maintenant !!

Erasmus qui connaît maintenant l’humour du jeune homme.

- Oh ! Oh ! Et c’est quoi ce petit nom ?

Xavier arrive à prononcer ces deux mots entre deux spasmes, les yeux noyer de larmes.

- « MA POULE » !!!

La basilique est comme secoué par le rire tonitruant s’échappant alors de la gorge d’Erasmus, un rire comme jamais humain n’en a entendu, il s’en tient les cotes de douleur et ses yeux eux aussi sont noyés par un torrent de larmes.

Julien arrive alors devant son père, son meilleur ami et son amant, toujours pliés en quatre et profitant que ceux-ci ce calme enfin, il demande.

- P’pa ça va ?

Son père tend le doigt vers Xavier et repart de plus belle.

- Qu’est-ce que tu as encore dis toi ?

Reprenant pour le temps d’une réponse son sérieux.

- Ça !!! Tu ne le sauras qu’au moment ou notre enfant sera en route !!

Et il repart, comme André et Erasmus, de plus belle dans leurs fous rires.

Julien ne comprend évidemment rien mais comme le rire est communicatif, il ne peut s’en empêcher lui non plus et se retrouve bientôt aussi larmoyant que les trois autres compères, se demandant quand même ce qu’il a voulu dire par « notre enfant ».

Chapitre 97 : (démonstration)

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VATICAN (réunion décisive 1/2)

La réunion dure déjà depuis plusieurs heures, le « livre » dévoile petit à petit tous ses secrets, Erasmus et là bien sûr pour aider à la compréhension de certains textes, dont les mots même traduis ne signifient rien pour les simples mortels.

Tous passent par d’intenses moments d’émotions au fur et à mesure qu’ils comprennent ce qu’ils ont perdu depuis ses millénaires d’obscurantisme.

Il ne reste plus qu’une dernière épreuve à passer, Erasmus sait qu’il ne peut plus tergiverser et qu’il doit en passé par là pour les convaincre une bonne fois pour toute de la véracité de sa condition non humaine.

- Messieurs je suis prêt à me montrer à vous tel que je suis, seulement je souhaiterais que pour le moment cela reste discret !! Votre population n’est pas encore suffisamment préparée et les troubles qui s’en suivraient, n’iraient pas dans le sens requis. Je vous propose donc de nous retrouver en petit comité dans un endroit suffisamment dégagé et à l’abri des regards. Je vous laisse le choix de l’endroit et de l’heure, en attendant votre décision je dois retrouver ma famille afin de la préparer elle aussi car la plupart de mes proches n’ont aucunes idées de mon autre nature.

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VENDEE (quelques jours plus tard)

Erasmus est avec son fils dans la clairière ou Asrael et lui ont eu leur altercation, il est accompagné des personnes qui lui sont chères.

Il est venu pour terminer l’éducation de Julien et l’aider à sa première métamorphose, il se rappel de sa première fois quand son père l’a emmené lui aussi à part de la communauté et des sensations étranges liées à la première transformation de son corps.

Il se souvient également des étapes qu’il lui a fallu passer pour enfin y parvenir ainsi que sa joie immense devant la fierté de son père, quand il lui est apparu dans toute sa splendeur.

- (Erasmus) Mon fils es-tu prêt ?

« Heu !! on peut dire ça !! » pense Julien.

- Oui père !! Que dois-je faire ?

- Tu devrais le sentir en toi, cherche dans ta mémoire atavique et tu sauras.

Il en a de bien bonnes lui !! Ma mémoire atavique ? C’est quoi encore ce truc-là ? bien sûr comme je m’y attendais, je ne trouve rien qui me rapproche un tant soit peu à ce que je dois faire.

- Heu !! P’pa ? peut être que je ne suis pas prêt tu sais ?

Erasmus sourit en se rappelant les mêmes paroles, prononcées par lui il y a si longtemps.

- Entre dans ton esprit et remonte le temps, remonte très loin, bien avant ta naissance et tu trouveras. Cherche dans la mémoire collective de notre espèce inscrite dans tes gènes, tu peux y arriver si ta volonté est assez forte.

Comment veut-il que je remonte avant ma naissance ? Bon !! Essaie « Ju » s’il te le dit c’est que ça doit être faisable.

Je me concentre alors, revit les dernières heures, dernières semaines, dernières années, ma première rencontre avec André, ma mère qui me donne le sein, la lueur forte qui m’oblige à fermer les yeux quand je viens au monde, je me vois nager dans ce liquide nourrissant, surfer avec beaucoup d’autres pour être le premier, le noir encore le noir.

Je m’oblige à remonter encore plus loin et j’aperçois une lueur qui m’attire irrésistiblement vers elle, un voile s’écarte et je les vois, magnifiques et merveilleux, je vie leurs vies, leurs joies et leurs peines et d’un seul coup leurs savoir entre à flots dans ma tête.

Emerveiller, j’apprends qui je suis, ce que nous sommes et comme un bébé cherche le sein en sachant qu’il est là pour le nourrir, j’enclenche le processus de transformation.

J’ouvre les yeux et me regarde, me tourne vers mes amis, mes parents, mon amour, qui eux aussi me détaillent tous avec les yeux ouverts comme des soucoupes et la bouche tombante d’admiration.

- C’est bien mon fils !! Maintenant redevient humain !!

- Oui père !!

Ma voix tonne et les oblige à se mettre les mains devant les oreilles.

- Il est temps de partir Julien, inverse le processus !!

Sans réfléchir, sur une simple pensée je me sens rapetisser et je les regarde courir vers moi pour me féliciter, Erasmus par précaution ayant fait reculer tout le monde jusqu’à l’orée du bois.

- Tu es un très bon élève fils, moi-même n’y suit parvenu qu’après plusieurs tentatives.

Il me tend un sac de vêtements.

- Tient !! Rhabille-toi et la prochaine fois tu devras y penser à l’avance si tu ne veux pas te balader à poils devant tout le monde.

En souriant je m’habille, ne m’étant pas rendu compte de ma nudité.

- J’ai un bon professeur.

Je vois ma mère toute pâle.

- Remets-toi s’en m’man !!

Je la serre dans mes bras et je comprends soudainement.

- Tu ne savais rien ? papa ne t’as jamais rien dis ?

Elle tremble encore, aucuns son ne sort de ses lèvres.

- ……….

- P’pa !!! Pourquoi ?

Il me la prend des bras et la berce doucement.

- D’abord pour ne pas l’effrayer et ensuite le temps et l’opportunité ne se sont pas présenté, je le regrette maintenant crois moi.

- (Xavier) Wouah !!! Moi qui a déjà peur de faire du cheval parce que je les trouve trop grand, tu m’imagines avec toi ?

Nicole le regarde, son œil s’allume et un sourire apparaît fugitivement sur ses lèvres, avant d’éclater de rire.

- S’il te plait Xavier arrête !!!

Mais ce dernier en voyant qu’il a encore réussi son coup en rajoute, il se redresse, vient vers moi en roulant les mécaniques et sous l’hilarité général me saute sur le dos et remue les jambes en envoyant un tonitruant.

- HU !!!! Cocotte !!!!

Chapitre 98 : (nouvelle identité et nouveau travail)

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COMMISSARIAT (Isle d’Olonne)

Marc depuis que Thomas vit avec lui est un autre homme, il est devenu attentionné envers les autres et son travail s’en ressent positivement, ses supérieurs lui ont octroyé une promotion et il est devenu major d’une brigade anti-criminalité.

Un jeune brigadier fraîchement promu, frappe à la porte de son bureau et sans attendre l’ordre d’entré, y pénètre avec un large sourire aux lèvres.

- Comment va mon chef préféré depuis que je ne l’ai pas vu ?

Marc, amuser regarde sa montre.

- Ça ne fait que trois quarts d’heures à peine tu sais ?

Le brigadier referme doucement la porte derrière lui et s’avance vers son chef, le prend par la taille en venant souder ses lèvres contre les siennes.

- « Thom » tu exagères !!

- C’est long trois quarts d’heures !!

- On s’était pourtant mis d’accord… non ? pas de bisous pendant le service.

- Rrraaa !!!! Juste un petit !!

- Même pas !! tu imagines si on se fait prendre ?

- Excuse-moi mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi.

Il l’embrasse à nouveau.

- Tien !! Tu vois ?

Un coup à la porte les font sursauter et se séparer rapidement, juste le temps pour Thomas de revenir de l’autre côté du bureau et que Marc réponde.

- Oui !! Entré !!

Les garçons qui entrent alors dans la pièce l’illumine de leurs présences, leurs cheveux blond doré retombant sur leurs épaules et leurs yeux verts étincelant, donnent à leurs visages de jeunes hommes une pureté et une beauté incomparable.

Marc étonné devant ses deux sosies parfaits.

- Erasmus ?

Thomas avec la même expression de stupeur et d’ébahissement.

- Julien ?

Julien reconnaît celui qui un temps a fait chavirer son cœur, il admire la plastique parfaite dans son uniforme cintré de se garçon à la chevelure rousse resplendissante et lui sourit gentiment.

- (Erasmus) Ça va Thomas ? bonjour Marc !! Mon fils Julien souhaitait vous connaître et moi réparer une erreur

- (Marc) Une erreur ? quelle erreur ?

- Celle d’avoir ôté son héritage à Thomas, ce qui le différentiait du commun des mortels

- (Thomas) Mais !!! J’étais d’accord rappel toi !!

Erasmus entre dans l’esprit de Thomas et comme précédemment, n’y trouve que sincérité et gentillesse.

- Peut-être en effet mais ce n’était pas une bonne chose.

- (Thomas) Mais enfin… pourquoi ?

- Parce que tu ne le méritais pas, tu es un garçon comme il en existe peu et je me dois de réparer mon manque de discernements, je dois reconnaître que la nature ne fait pas que des erreurs, tu en es la preuve.

Julien qui depuis quelques minutes à peine qu’il le connaît, apprécie déjà beaucoup ce jeune homme.

- Accepte Thomas, mon père a raison tu ne méritais pas ça.

Thomas sentant les larmes lui venir aux yeux.

- Mais je ne veux pas !! Ce serait trop dur pour moi !!

Erasmus qui ne comprend pas ou le garçon veut en venir.

- Explique-toi veux-tu ?

Thomas va se serrer très fort contre Marc.

- Vous ne comprenez pas !!! Je l’aime et je ne supporterais pas de le perdre.

- (Marc) Accepte mon amour, tu vivras et je vivrais avec toi dans ta mémoire.

Julien et son père se regardent avec leurs yeux brillant d’émotions contenues, ils comprennent ce qui déchire autant le cœur de Thomas, ne pas vieillir et voir vieillir et mourir son ami.

- (Erasmus) Et si je te disais qu’avec tes pouvoirs tu pourrais également éviter à Marc les ravages du temps et de la maladie ?

Julien comprend d’un coup.

- Il suffirait de…

- Oui mon fils.

son regard capte celui de Thomas.

- Je ne te rendrais que cette partie là de tes dons mais en beaucoup plus forts, tu perdras ceux que tu hais le plus mais tu pourras partager les autres avec Marc.

- Vous feriez ça pour nous ? pourquoi ?

- Parce que tu le mérites et que je n’aurais pas dû intervenir de la sorte, alors acceptez vous ?

Marc et Thomas se regardent longuement puis un sourire ravi apparaît sur leurs lèvres, ils comprennent que leur amour et leur jeunesse restera intacte pendant longtemps.

- (Thomas) Nous acceptons avec joie alors !!

- (Julien) Comme ça je garderais des amis ici car j’ai l’intention de passé beaucoup de temps dans le coin, j’adore cette région qui m’a fait connaître mon amour.

Erasmus lie alors son esprit à celui de Thomas et redonne à celui ci les dons qu’il n’aurait jamais dus s’autorisé à lui prendre, dons encore plus puissants qu’il a récupéré à la mort d’Asrael lors de leur unique rencontre.

Chapitre 99 : (envie nouvelle à partager)

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CHAMBRE DE JULIEN ET XAVIER VENDEE (conversation en cour)

- (Xavier) il est cool Thomas, je comprends mieux maintenant, parce que tomber amoureux de sa sœur !!! Je t’avoue que je me suis souvent posé la question.

- C’était tellement fugitif comme vision et puis rappelle-toi à l’époque, je n’aurais jamais imaginé tomber amoureux d’un garçon.

- Et maintenant que tu l’as vu lui ?

- Tu n’as plus guère le choix à présent je pense.

Xavier me regarde d’un air bizarre.

- Heu !! Tu veux dire quoi là ?

- Qu’il va falloir te teindre en roux maintenant que tu sais que c’est ce qui me fait fantasmer grave.

- Heu !!! Et pour les tâches de rousseurs ? ah oui !! J’ai compris !! Le tatoueur ?

- Hum et bien, pourquoi pas ?

- Arrête « Ju » !! Je préfère encore que tu t’amuses avec l’originale.

- Tu me jetterais dans les bras d’un autre !!! Toi !!! Je n’y crois pas !!!

- Si c’est ton kif !! Que veux-tu que j’y fasse ?

- Il n’y a que toi qui a le droit de plaisanté à ce que je vois

- Tu… Tu n’étais pas sérieux ?

- Bah non quand même qu’est ce que tu crois ? c’est avec toi que je suis, avec personne d’autre.

Ses yeux s’allument.

- Dommage

Surpris à mon tour.

- Comment ça dommage ?

- Je me serais bien tapé Marc moi !! Trop craquant le mec, en plus en uniforme waouh !!! miam ! miam !

Xavier voit ma tête qui devient livide et éclate de rires.

- Alors « Ju » ?? toi non plus tu ne comprends plus quand je plaisante ?

En fait tout ça me fait réfléchir.

- Tu crois qu’on doit continuer à être aussi intransigeant l’un envers l’autre ? j’ai peur qu‘à la longue notre couple se déchire.

- Tu veux dire de jalousie ?

- Oui c’est exactement ça !! Je ne veux pas dire qu’on doit aller voir ailleurs, non !! Juste qu’on doit se faire confiance.

- Alors que fait-on ?

- Le jour ou un de nous deux se prendra un fantasme ou un délire sur quelqu’un d’autre, on en discute.

- Tu y as déjà pensé toi ? « Ju » ?

- De quoi ? faire un truc sans toi ? bien sûr que non !!

Xavier devient lascif.

- Et avec moi ?

- Tu veux dire juste nous deux ou nous deux plus quelqu’un d’autre ?

- Avec un autre garçon bien sûr !!

- Pensé ? jamais !!

Je réfléchi.

- Mais ça me dérange moins d’y penser, pas toi ?

- Faut voir !! Si c’est ensemble c’est vrai que ça ne fait pas pareil, pourquoi tu as quelqu’un en vue ?

- Non et toi ?

- Avant de te connaître j’ai souvent flashé sur « jerem », c’est mon meilleur pote ne l’oublies pas !! Mais je n’ai jamais osé lui en parlé de peur de m’en prendre une.

- C’est vrai qu’il est plutôt beau gosse et puis tu as vu pour nous deux, il l’a plutôt bien pris quand il s’en est aperçu.

Xavier se cambre, faisant saillir son sexe déjà bien développer.

- Humm !! Je ne sais pas toi ? mais moi à parler de ça…

Je m’aperçois que j’en suis au même point que lui.

- Heu !!! Oui on dirait et tu proposes quoi ?

- Il y a longtemps qu’on n’a pas fait un câlin, non ?

- Depuis cette nuit tu veux dire ?

Il s’approche comme un félin.

- La nuit ça compte pas, c’est normal, je parlais en pleine journée.

- Heu !! Voyons voir !! Il me semble qu’hier en début d’aprèm, j’ai eu un petit blondinet plutôt chaud dans les bras… non ?

- Rrraaa !!! Mais tu arrêtes de discuter !!! Tu ne pouvais pas juste répondre « houlà » !! Ça fait longtemps oui !! »

- Pourquoi j’aurais dit ça ?

- Mais !!!! Pour que je te saute dessus grand couillon, sans passer pour un morfal.

Amuser et exciter comme pas possible devant ce petit mec chaud bouillant.

- Mais tu es un morfal !! Tout le monde le sait, alors assumes.

Un sourire carnassier, suivit d’un mouvement fluide de sa main droite vers mon sexe tendu à mort et déjà tout humide à l’idée de ce qui l’attend.

- Salut beau mâle !!! Une petite pipe ça te dis ??

- Pour l’apéro alors ??

- Et en plat principale, monsieur prendra ?

Je l’attrape par la taille, passe une main à l’intérieur de son boxer et enfonce direct deux doigts dans son anus, le faisant se raidir et poussé un feulement de plaisir.

- Arrhhh !!

- En faite comme c’est déjà tiède, je vais passer direct au plat avant que ça ne refroidisse trop !!

Je lui baisse le boxer pendant que ma puce baisse le mien et toujours debout, je le soulève et l’empale sur mon sexe, jusqu’à sentir le sien venir s’écraser sur ma toison.

Ses jambes ceinturent mes hanches, accélérant le rythme des vas et viens pendant que sa bouche me suce les tétons, il est déchaîné comme à chacune de nos joutes sexuelles et d’une énergie communicative car comme d’habitude, je perds vite la notion du temps et l’orgasme nous clou soudainement l’un au plus profond de l’autre, coller par la sueur et notre jouissance.

- Alors !!! C’est ça que tu appelles tiède toi ?

- Hé !! Il m’avait semblé !!! Faut dire que les bords sont toujours moins chauds.

- Pfft !!!!

Chapitre 100 : (préférences)

……………………………………………………………….

VENDEE (quelque part sur la plage)

Nathalie avec Virginie regardent leur copain assit sur le sable, les genoux autour des bras et le menton poser dessus, il a l’air ailleurs et pas particulièrement joyeux.

- (Virginie) Il a pas l’air bien Jeremy en se moment, tu ne trouves pas ?

- (Nathalie) Bah !! Faut le comprendre aussi, son meilleur ami qui le laisse tomber du jour au lendemain comme une vieille chaussette.

- Il ne le laisse pas tomber, il est amoureux ce n’est pas pareil.

- Wouaih !!! Mais en attendant le résultat est le même puisqu’il se retrouve seul.

- Il n’a pas d’autres potes ? et puis nous sommes là nous, non ?

- Son pote s’était Xavier, sans arrêt à se chamailler mais toujours inséparable tu te rappelles ?

- C’était le bon temps, qu’est ce qu’on a pu rire.

- Et regarde le résultat maintenant !!

Jeremy n’a pas encore remarqué ses deux amies et il est comme depuis quelques mois complètement dans ses pensées, Xavier lui manque, ils se voient maintenant en coup de vent et il sent bien qu’il est en train de perdre son meilleur ami.

Il ne lui en veut pas car il comprend très bien le lien qui le lie à Julien et aimerait lui aussi partagé son cœur avec une personne qu’il aimerait plus que tout.

« Ce n’est pas demain la veille si tu restes figer là comme un loukoum » se dit-il, il soupire alors bruyamment et lève les yeux, il aperçoit enfin les deux filles qui papotent un peu plus loin et en souriant, leur fait signe qu’il est là.

- (Virginie) Salut toi !! Tu fais quoi tout seul comme ça ?

- Salut les filles !! je passe le temps comme je peux.

- (Nathalie) On voit bien que tu déprimes en ce moment, c’est Xavier qui te manque tant que ça ?

- J’ai l’impression d’avoir perdu une partie de moi.

- (Virginie) Tu as bien d’autres copains quand même ?

- Bien sûr mais bon !!

- (Nathalie) Que veux-tu… c’est ça l’amour

- (Virginie) Au fait en parlant de ça, t’en est ou niveau cœur ?

Jeremy qui soudainement ne sait plus ou se mettre, rougit fortement.

- À ça !! bof !! J’ai le temps d’y pensé

- (Nathalie) Tu dois avoir un problème « jerem » !! Un beau gosse comme toi, seul à vingt et un ans ?

- (Virginie) Surtout avec toutes les filles qui nous parlent de toi !!

Nathalie voit bien que les paroles de son amie n’ont même pas fait réagir Jeremy, alors une idée lui vient qu’elle voudrait se voir confirmer.

- Sans parler des garçons !!

Jeremy lève les yeux vers elle, surpris mais le cachant mal, surtout intéresser.

- Comment ça les garçons ? quels garçons ?

Nathalie sûre d’elle à présent.

- Ok Jeremy !! Maintenant sois franc avec nous, tu es comme Julien et Xavier n’est-ce pas ?

Virginie surprise des paroles de sa copine.

- Hein !! Tu dis quoi là ?

Elle voit la réaction de Jeremy.

- C’est vrai alors ? putain !! Si j’avais pensé à ça moi ? je comprends mieux que tu ne nous ais jamais calculé.

Nathalie a soudainement une certitude.

- Xavier !!!

Elle le voit sursauté.

- C’est ça hein ? tu es amoureux de Xavier ? mais pourquoi tu ne lui en a jamais parlé ?

- (Jeremy) Comment j’aurais pu dire ça à mon meilleur ami ? et puis je n’ai compris que quand il s’est affiché avec « Ju », que moi aussi je tenais très fort à lui.

- (Virginie) Dis voir, j’ai un cousin très mignon qui est Homo si tu veux que je te le présente ?

- (Jeremy) Merci mais non !! Ce n’est pas comme ça que je vois les choses moi.

- (Virginie) Et tu vois ça comment toi ?

- (Jeremy) comme « Ju » et « xav »

- (Nathalie) Et bien ce n’est pas gagné d’avance !!

Chapitre 101 : (le cercle)

…………………………………………………

DE L’AUTRE COTE DU CERCLE

- Tu crois que c’est lui ?

- Qui veux-tu d’autre ? seul mon fils a été porté manquant tu le sais bien.

- Le cercle se referme peut-être naturellement tout simplement ?

- Allons Tristan, tu sais bien que ce n’est pas possible !!

- Mais Parisse !! Ça fait si longtemps !!

- Tu connais Erasmus non ? il est têtu comme pas possible ce garçon !!

Tristan regarde son « beau-père » en souriant.

- Il sait de qui tenir

- C’est sûr !!!

- Dis-moi Parisse ? tu crois qu’il pense encore à moi ?

- J’en suis certain !! Tu penses bien toujours à lui toi ?

- Oui tu le sais bien mais moi j’ai été soutenu par toi et Sonia.

- Tu oublies Mathéo, il t’aime beaucoup tu sais ?

Tristan en rougissant.

- Tu es au courant pour nous deux ?

- Bien sûr que crois-tu ? que mon second fils cacherait ce genre de choses à son père ?

Se sentant fautif.

- Mais tu sais que c’est juste pour ne pas être seuls, toutes ses années n’auraient pas été vivables sinon.

- Pour Mathéo non plus, tu sais ne pas avoir d’âme sœur ce n’est pas plus enviable que la séparation que tu vis avec Erasmus.

Sonia qui n’est jamais loin de son époux.

- Depuis que le cercle est brisé nous avons été séparés des hommes, c’est pour ça que nos fils et nos filles n’ont pu trouver de compagnons de vie.

- (Tristan) Nous aurions pu leurs en donné mais le grand conseil n’a pas voulu.

- (Parisse) Et c’est tant mieux !! Quelle idée aussi de vouloir accoupler nos compagnons de vie entre eux pour perpétrer la race des hommes de notre côté du cercle.

- (Sonia) Mais en quoi cette idée vous rebute-t-elle tant ?

- (Parisse) Deux raisons majeurs, la première était génétique, vous n’étiez pas assez nombreux pour que ça n’affecte pas vos gènes et la consanguinité n’a jamais été une bonne chose.

- (Sonia) Et l’autre raison ?

- Celle-là est purement affective, comment pourrais-je accepté que tu ailles avec quelqu’un d’autre et toi le pourrais tu ?

- (Sonia) bien sûr que vu comme ça c’est non !!! Mais regardes le résultat !! Tous nos enfants sont seuls ou sont obligés de « s’amuser » entre eux avec tout ce que ça implique au niveau psychologique pour eux.

- Ton fils a de la chance d’avoir Tristan qui lui est humain car ainsi il le supporte beaucoup mieux, même s’ils savent que ce n’est qu’une profonde amitié et…

Elle sourit en regardant Tristan.

- Une énorme libido respective.

Tristan en pensant à son « beau frère ».

- « Math » n’est pas en reste tu sais ?

Sonia toujours souriante.

- Je vous entends suffisamment souvent pour être bien placée pour en juger.

Un jeune homme arrive à ce moment là et vient amicalement mettre son bras autour du cou de Tristan.

Sa beauté n’a d’égale que celle de ceux de sa race, un mètre quatre-vingt-cinq pour soixante-dix kilos de muscles sur un corps imberbe d’apparence à peine sortie de l’adolescence, surmonter d’une magnifique tignasse blonde au dessus d’une paire d’yeux d’un vert aussi clair et limpide que l’eau d’un ruisseau.

- (Mathéo) On parle de nous là ?

- (Sonia) Oui mon fils et de vos épanchements bruyants entre toi et Tristan.

- (Mathéo) T’es jalouse hein !! Tu aimerais bien que papa ait quelques années de moins

Sonia amusée, regardant son mari.

- Années ????

- (Parisse) Hummm !!! Ça veut dire quoi exactement cette allusion ?

- (Sonia) Allusion ????????

Tristan mort de rire.

- Arrêtez, vous deux !!

Il prend Mathéo par le bras.

- Viens « math », laissons les ancêtres entre eux.

Les deux garçons se dirigent tranquillement vers leur grotte appartement qu’ils partagent avec les parents de Mathéo, ce dernier laisse passer devant le beau Tristan et admire sa plastique dont il ne se lassera sans doute jamais.

Chapitre 101 : (attirance réciproque) (loin dans le passé)

Il c’est passé assez longtemps avant que l’envie de sexe étant devenu trop fort, ils ne décident de se mettre ensemble en attendant le retour d’Erasmus.

Ce retour s’il y avait retour, serait aussi le signe que le cercle se serait enfin refermé et donc que la vie pourrait reprendre pour tous.

Leur amitié ne s’en est vue que plus renforcé au fur et à mesure qu’ils ont appris à s’aimer d’une certaine façon, façon qui leurs permet de vivre une sexualité épanouie, débordante et heureuse.

Tristan est un garçon d’un mètre quatre-vingt pour soixante-cinq kilos, les cheveux bruns et de magnifiques yeux noisette, le tout musclé sec, très peu poilu et lui aussi garde l’apparence d’un très jeune adulte.

Cela a commencé entre eux quand Mathéo qui est né juste après la cassure a eu l’age de la transformation, plus jeune il tournait déjà autour de son « beau-frère » en n’osant pas lui déclaré son attirance envers lui car le sachant lier à son frère aîné qu’il n’a jamais connu mais duquel il a tellement entendu parler.

Donc au passage à l’age « adulte » de Mathéo, Tristan était venu le félicité, heureux que pour lui tout se soit bien passé, ce qui n’était pas toujours le cas malheureusement.

Ce soir là donc ils avaient bu plus que de raison et c’est Parisse en riant aux larmes de les voir ainsi qui les mit au lit, seulement il les y met ensemble en n’y trouvant rien de mal en soit.

***/***

A l’aube Mathéo se réveil en premier, son corps étant plus résistant à l’alcool que son acolyte, il est surpris de sentir une présence dans son dos en n’étant pas habitué à dormir autrement que seul.

Il se retourne donc, intrigué et un sourire amuser vient s’afficher sur son visage quand il reconnaît Tristan toujours endormis prêt de lui, celui-ci n’est plus vêtu que d’un slip blanc qui ressort magnifiquement bien sur son corps bronzé.

Son regard ne lâche plus le corps de son ami, corps qu’il convoite en secret depuis que son sexe est en age de réclamer sa ration de plaisir, les filles ne l’ont jamais tenté, les garçons non plus d’ailleurs, sauf celui-là précisément et sans savoir pourquoi.

Peut être parce qu’il est seul lui aussi et qu’ils sont depuis sa naissance très proches l’un de l’autre déjà du fait qu’ils sont « beau-frère », ou alors n’aime-t-il que ce genre de garçon qui il faut l’avoué ne court pas les cavernes, ses cheveux bruns détonnent autour de lui ou les chevelures blondes, rousses ou encore châtain clair, sont les plus courantes et de loin s’en faut.

Quant à ses yeux noisette, se sont les seuls qu’il n’ait jamais vu et enfin tout ça pour dire que tout lui plait dans ce garçon endormis à ses côtés.

Son sexe depuis qu’il regarde Tristan, a pris de l’essor et il fini par s’en apercevoir, son excitation fixer sur le corps de son ami devient trop forte et une pulsion qu’il n’arrive pas à contrôler, le pousse à poser sa main sur le torse de ce dernier pour le caresser tendrement.

Voyant qu’il ne réagit pas, sa main s’enhardit et passe du ventre à l’intérieur de ses cuisses en frôlant légèrement la bosse au repos en passant au-dessus.

Il en tremble d’excitation, la peau de Tristan est si douce au toucher que son membre se tend encore plus et qu’une auréole commence à montrer le jour sur le léger tissu de son sous vêtement.

Toujours sans réactions du jeune homme, ses doigts s’infiltrent centimètres par centimètres à l’intérieur de l’élastique séparant la cuisse du bassin et finissent par entrer en contact avec les bourses soyeuses toutes chaudes d’un Tristan qui commence un rêve érotique sûrement lier à ses attouchements que son cerveau enregistre à son insu.

Dans son rêve un très beau garçon blond et souriant s’approche de lui et l’embrasse fougueusement, lui caressant l’entre jambe en lui disant qu’il l’aime à la folie.

Son corps répond instantanément à ce baiser que lui donne son Erasmus chéri et son membre se redresse fièrement, un long frisson de plaisir traverse tout son corps, quelques mots s’échappent alors de sa bouche dans un murmure sensuel.

- Erasmus !! Je t’aime !!

Mathéo entend cette phrase qui le glace, pris d’un soudain remord de vouloir profiter à son insu du petit ami de son frère.

Il retire sa main aussi doucement qu’il l’avait placé et après réflexion décide qu’il est temps d’être honnête envers lui même et surtout envers son ami.

Sa main hésite alors tremblante car se qu’il a l’intention de faire n’est pas chose aisée, ne pas le faire par contre irait à l’encontre de son éducation et ça il ne se le pardonnerait pas, aussi c’est avec douceur mais une certaine dose de fermeté qu’il la pose sur l’épaule de Tristan et le secoue.

- Tristan !! Oh !! Réveil toi !!

Tristan quant à lui baigne toujours dans son rêve érotique qui lui fait dresser le sexe dans toute sa splendeur, les secousses de son ami même faites avec une certaine douceur le font sursauter et quand il ouvre enfin les yeux, son regard se pose sur Mathéo et sur son sexe bander.

- Mathéo ?? mais que fais tu là ?

Chapitre 102 : (attirance réciproque) (loin dans le passé) (fin)

Gêner devant le bâton dresser entre ses jambes.

- Ho !!! Excuse-moi, j’étais en plein rêve.

- Ce n’est rien, j’en fais aussi tu sais et puis c’est un peu de ma faute.

- Comment ça de ta faute ??

Ses joues prennent soudainement feu devant Tristan qui bien sûr s’en aperçois.

- Je n’ai pu résister, quand je me suis réveillé ce matin en te trouvant prêt de moi presque nu.

Tristan comprend que son ami qui ressemble tant à son chéri est à l’origine de son rêve érotique.

- La main ? c’était toi ?

Baissant les yeux.

- Oui !! Tu m’en veux ?

Tristan prend le menton de son « beau-frère » si craquant empourpré dans sa gêne.

- Pas du tout je comprends, tu sais pour moi c’est très dur aussi sans ton frère.

Les yeux de Mathéo sont maintenant tout humides de larmes.

- Je n’en peux plus, c’est trop dur.

- Dis Mathéo ? est ce que tu es tombé amoureux de moi ?

Il voit les joues s’empourprées davantage et il comprend.

- C’est donc bien ça ?

Leurs yeux se soudent les uns dans les autres.

- Je ne pense qu’à toi depuis que je suis en age de …

Il lui met un doigt sur les lèvres, le faisant taire.

- Chut !! j’ai compris !!

Durant le long silence qui suivit, Tristan regarde Mathéo qui se remet lentement de ses aveux en louchant de temps en temps sur lui, cherchant par la même occasion à déchiffrer les expressions de son visage.

Lui aussi pense souvent à se jeune garçon si mignon, qui est toujours à le suivre depuis qu’il sait marcher.

Son sexe toujours raide et la vision de celui de son compagnon dans le même état malgré le gène qu’il éprouve suite à ses aveux, la franchise également qui les lui ont dictés et la bouille craquante qui le regarde intensément, le décide lui aussi à être franc envers lui même déjà et ensuite envers Mathéo.

Le cercle étant brisé depuis plus de vingt ans maintenant et les plus optimistes envisageant même une possibilité qu’il ne se referme jamais, Tristan décide alors que pour se préserver de leurs états émotionnels, leurs envies et pour garder intact leur amitié, ils ne peuvent rester comme ça à baver en pensant sans arrêt l’un à l’autre, parce que lui est séparé de son amant et Mathéo n’a pas vraiment de possibilité d’en avoir un.

Resserrant ses doigts toujours tenant le menton de son copain.

- « Math » ça ne peut pas durer, il faut qu’on parle.

Son regard toujours accroché au sien.

- De quoi tu veux qu’on parle ?

- De nous deux…

Il voit qu’il va répondre.

- … Chut !! Laisse-moi commencer s’il te plait, je voudrais déjà t’avouer un truc. J’éprouve la même chose envers toi que toi envers moi, c’est très dur de te résister et je ne pense pas qu’on doit continuer comme ça pour notre bien à tous les deux.

Son sourire s’illumine d’espoir, le rendant encore plus craquant.

- Tu !! Tu !! Tu veux dire que tous les deux on pourrait se mettre ensemble ?

Tristan en lui lâchant le menton pour lui caresser la joue.

- Si tu es d’accord bien sur, mais avec une condition qu’il faudra essayer de tenir même si ça paraît impossible à première vue en y réfléchissant un minimum… mais bon !!

Trop heureux de ce qu’il vient d’entendre.

- D’accord ? tu me demandes si je suis d’accord ? mais j’en rêve depuis tellement longtemps que je ne peux que te répondre que oui !! bien sur que je suis d’accord !!

- Il y a quand même une condition ?

- Tout ce que tu veux…

Il vient se serrer contre Tristan.

- Je t’aime tellement Tristan !!

- Moi aussi Mathéo je t’aime très fort mais justement c’est ce que je voulais te dire, qu’il y a Erasmus et qu’il compte plus que tout pour moi, alors s’il revient nous deux ça devra s’arrêté également… tu comprends ?

Son visage s’assombri un instant puis redevient joyeux.

- Bien sûr mais il peut ce passé tellement de temps avant, que je préfère ne pas y penser.

- Mais tu es d’accord sur le principe ?

- Bien sur pourquoi ?

- Alors tu attends quoi là !!!

- Comment ça ?

Amuser à voir sa moue.

- Pour m’embrasser et reprendre ou tu en étais avant que tu n’ais eu la bonne idée de me réveiller pendant un rêve érotique.

Ses yeux brillent quand sa main part direct se replacer sous l’élastique du slip et venir doucement caresser les bourses de Tristan, en même temps que ses lèvres se joignent un instant aux siennes.

- Voilà !! Et maintenant ?

La réponse il l’a en sensations quand la bouche et ensuite la langue de Tristan vient au contact de la sienne et se mêlent ensembles dans un long baisé langoureux.

Cette première fois a été la prémisse à tant et tant d’autres fois que le compte final serait bien impossible à donner, renforçant leur amitié et leur complicité à un tel point que personne même dans leur entourage le plus proche ne serait capable de le comprendre.

***/***

« Retour au présent »

L’idée de la réunification prochaine tourne dans leurs têtes et leurs regards se font plus tristes que jamais en sachant bien qu’ils risquent dans les années à venir de devoir tenir leurs engagements pris le premier jour mais y tiennent t’ils encore ?

Chapitre 103 : (sosie parfait)

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PIZZERIA, Camping de la plage, Vendée.

Franck est dans sa cuisine avec Henriette, ils ont préparé une grande fête pour l’anniversaire de Charlotte.

À vingt-trois ans, elle vit toujours avec eux et André continu à la fréquenter même s’ils savent qu’à la majorité d’Aurore et peut être même avant, ils devront se séparer car le cœur d’André bat de plus en plus fort au fur et à mesure que celle-ci grandi.

Bien sûr tout le monde est invité, Antoine, Nathalie, Virginie, Jeremy, Erasmus, Nicole, Julien, Xavier, Marc, Thomas et quelques cousins ou amis de la famille.

Dix neuf heures et presque tous les invités sont là, il ne manque qu’Erasmus et Nicole qui ne devraient plus tarder, Jeremy, Xavier, Julien, Virginie et Nathalie, discutent ensemble, trop heureux d’avoir l’occasion de se retrouver comme au début de leur aventure.

Coup de sonnette, c’est Nicole et son mari qui arrivent enfin, discutions et embrassades avec Franck et Henriette, présentation à Antoine qui ne le connaissais pas encore réellement puis direction le salon pour commencer l’apéro, quand une voix s’exclame en faisant sursauter les personnes présentes.

- TRISTAN !!!!!

Tout le monde se retourne et regardent Erasmus dont le visage vient de changer de couleur, devenant blanc comme un linge.

Il a les yeux fixés vers le canapé et les autres invités les suivent en voyant que ceux-ci sont dirigé vers Jeremy qui vient lui aussi de changer de couleur, son cœur battant soudainement à cent à l’heure pour se gars ressemblant comme deux gouttes d’eaux à Julien.

Erasmus d’une voix enrouée.

- Tristan ?

Julien sachant qui est Tristan.

- Non papa tu fais erreur, je te présente mon ami Jeremy.

Nicole fixe son mari toujours blême.

- Ça va chéri ?

Erasmus s’approche d’un pas incertain vers les jeunes gens.

- Excuse-moi mon garçon mais il y a tellement de temps que je n’ai pas vu mon Tristan et tu lui ressembles beaucoup, alors j’ai été surpris quand je t’ai vu et je t’ai pris pour lui, tu ne peux pas t’imaginé à quel point vous êtes semblable.

Voyant les joues rouges et les yeux brillants d’adoration de Jeremy, Virginie regarde sa copine et lui dis tout bas, croyant que personne ne l’entendrait.

- Dis Nathalie, ce n’est pas Jeremy qui disais qu’il voulait un coup de foudre comme « Ju » et « xav » ? et bien je crois bien qu’on y est là !!

Xavier regarde Julien visiblement surpris qui tout comme lui a entendu leur amie, puis ensemble ils observent Jeremy et Erasmus, se qu’ils voient va dans le sens des paroles de Virginie car les deux garçons ne se quittent déjà plus du regard depuis plusieurs minutes maintenant et se dévorent littéralement des yeux.

- (Xavier) C’est quoi cette histoire Virginie ?

Virginie pas fier d’avoir parlé si fort.

- Quelle histoire ?

- (Xavier) Virginie !!! J’ai tout entendu, alors vas-y accouche !!!

Nathalie vient au secours de son amie.

- Il n’y a rien à dire, si tu as des questions poses les à Jeremy et si tu avais été plus présent pour ton « meilleur » ami, tu le saurais !!

J’écoute d’une oreille mais je suis sidéré par mon père qui en se moment et pire qu’un ado boutonneux devant son premier amour.

- Hé ! P’pa ! Qu’est ce qui t’arrives là ?

Je passe la main devant le visage de « jerem » et je claque des doigts devant ses yeux pour les faire ciller.

- Hep !!! Oh !! On se réveil !!

Chapitre 104 : (vision merveilleuse)

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VATICAN (réunion décisive 2/2)

Erasmus se rhabille, venant de terminer d’apporter la dernière preuve qu’il avait promis de dévoiler lors de l’assemblée qui c’était déroulé au Vatican devant les puissants de se monde.

La stupeur et l’émerveillement se lisent encore dans tous les regards et les murmures se font de plus en plus interrogatifs, trop de questions leurs brûlent les lèvres après la vision qu’ils ont eu quelques instants auparavant.

Ils reprennent le chemin de la salle préparée à cet effet, la même que quelques mois auparavant.

Le rapporteur désigné prend alors la parole.

- Ce que nous venons de voir est fabuleux mais beaucoup de questions restent en suspens, comme qu’est-ce que le « cercle » par exemple.

Erasmus se lève et d’une voix assurée prend la parole.

- Le « cercle » comme nous l’appelons et en fait une porte dimensionnelle entre nos deux mondes, quand il est fermé, il nous permet le passage d’une époque à l’autre de notre monde.

- Vous voulez dire que vous vivez également sur la terre mais pas dans la même trame temporelle ?

- C’est presque ça, nous sommes à des dizaines voir des milliers de millénaires avant ou après votre ère sur la même planète mais dans une dimension différente sinon nous finirions par nous rencontrer sans qu’il n’y ait plus besoin du cercle.

- Quel est l’utilité du cercle alors ? s’il n’existait pas nous aurions vécu notre vie chacun de notre côté sans connaître l’existence de l’autre.

- Peut être mais peut être pas, notre espèce à évoluer ne me demandez pas comment, de tel façon que nous soyons dépendants de l’homme. Comme je vous l’ai déjà expliqué, pour nous perpétuer un élément humain pure, homme ou femme est nécessaire.

- Comment est ce possible ?

- Nous pensons que c’est une évolution qui est survenue parce que justement le « cercle » existait et qu’à une époque à laquelle nous n’avons plus le moindre souvenir, quelque chose a fait qu’il y a eu accouplement et naissance entre les deux races.

- Mais comment faisiez-vous avant ?

- Nos sages pensent que nous étions une espèce en voie de disparition à cause justement de la stérilité de nos enfants entre eux et que notre rapprochement avec cette dimension qui c’est ouvert à nous grâce au « cercle », nous a permis de survivre mais nous n’en savons pas plus et encore ce ne sont que suppositions.

- Alors quand le « cercle » c’est brisé ?

- Je pense que seul ceux qui avait avec eux leurs « âmes sœur » humain, ont pu continuer à donner naissance à des enfants.

- Il n’y a pas de villes humaines dans votre monde ? cela aurait résolu vos problèmes non ?

- Il n’est pas possible pour un humain de traverser le « cercle » sans que celui-ci ne soit déjà en couple avec l’un ou l’une d’entre nous, il n’y a que quand nous sommes liés que cela devient possible.

- Etes vous nombreux de l’autre côté ?

- Quelques centaines pas plus, nous vivons extrêmement longtemps mais notre monde n’est composé que de mers et de montagnes très hautes, les ressources naturels ne permettent pas une expansion trop forte aussi avons-nous jugé qu’il fallait les préservées coûte que coûte.

- En quoi la re-fermeture du « cercle » nous sera-t-il profitable à nous simples mortels ?

- Nos sages pensent que si votre civilisation est ce qu’elle est, ce serait aussi grâce à nous, nous qui vous avons apporté notre savoir et notre protection à une époque ou votre race n’était pas la seule possibilité de développement intelligente sur cette planète.

- Vous nous avez démontré que c’est l’homme qui a brisé le « cercle », pourquoi ? et comment cela a-t-il pu être possible ?

- Pourquoi ? mais parce que la jalousie envers notre espèce a été trop forte, vous avez pensé être suffisamment mures et pouvoir rester maître de votre avenir avec les connaissances acquises à nos côtés mais vous vous trompiez, cela à déclencher le chaos, d’une vie en harmonie avec la nature vous vous êtes plongé dans les guerres pour le pouvoir de quelques uns et vous en avez oublié ce qu’est la vie !! Je le sais, j’y étais.

- Mais comment avons nous fait ?

Chapitre 105 : (vision merveilleuse) (fin)

- La encore ce ne sont que des présomptions de ma part mais à la vue des derniers évènements je pense qu’elles sont justes, le fait de nous rejeter en masse aurait pour une raison que j’ignore briser le « cercle ».

- Vous pensez donc que nous serions prêts maintenant à repartager avec vous ?

- Oui car vous venez d’être bien prêts de l’extinction, d’un côté par votre civilisation qui en rendant les guerres moins meurtrières ont permis à vos populations de croître au delà de se que vos ressources vous le permettaient et puis ses mutations qui depuis quelques siècles essaient de vous amenez vers un autre chemin proche du notre ceci dit, au risque elles aussi de vous faire disparaître. Rappelez vous il y a encore très peut de temps, votre population approchait les sept milliards et vos estimations de croissances étaient exponentielles.

- En effet !! nous serions prêts d’après vous à revivre comme par le passé ?

- Peut être pas exactement non, mais je pense que vous êtes assez mature pour comprendre que le chemin pris depuis tout ses millénaires, ne vous a pas apporté le bonheur !! Quelques-uns, les plus puissants, ont profité de la masse pour vivres ce qui leurs semblaient l’être mais qui en fait n’était qu’une jouissance matérielle. La preuve en est que beaucoup d’entre eux malgré cette soi-disant richesse s’ennuient voire même s’autodétruisent.

- Qu’allons-nous trouver ou plutôt retrouvé avec vous ?

- La grandeur de l’âme sans doute !!

- C’est une bien belle phrase, pensez vous qu’ils nous soient possible d’atteindre se but ?

- Certes pas demain !!! Mais ce que vous avez mit si peu de temps à défaire, devrait pouvoir se reconstruire.

- Combien de temps ?

- Plusieurs siècles !!

Stupeur dans la salle.

- Tant que ça ?

- Vous avez perdu beaucoup, il faudra tout réapprendre et oui ce sera long, très long.

- Mais vous ? comment ce fait il que vous soyez là ? et depuis si longtemps ?

- J’étais jeune alors, malgré le fait que j’avais trouvé mon « âme sœur » j’étais…

Erasmus hésite.

- … Disons très attiré par les hommes.

- Depuis tout ce temps ?

- Oui !! Comme je vous disais, nous vivons très très longtemps !!

Il voit leurs incompréhensions.

- Nous mourons en général à cause d’accidents ou pour certains vraiment très anciens, nous nous laissons mourir, lassent de vivres ou ayant perdu notre « âme sœur » mais le temps et la maladie ne nous atteignent pas facilement.

- Vous parlez de vos « âmes sœurs », elles aussi ont la même longévité ?

- Quand nous sommes liés oui, c’est en général pour la vie !! D’ailleurs beaucoup mettent fin à la leur quand ils ou elles perdent leurs compagnons et réciproquement.

- Vous nous parliez de votre compagnon, pensez vous qu’il soit encore en vie ? que vous êtes toujours lié à lui malgré la rupture entre nos deux mondes ?

La tristesse s’inscrit sur ses traits car il y a tellement pensé et n’a jamais pu en trouver la réponse.

- J’espère oui…

Ses yeux brillent de larmes.

- … Je l’espère vraiment.

Voyant bien le trouble que sa question occasionne à se garçon si magnifique, l’orateur se racle la gorge et passe rapidement à un autre sujet.

- Humm !! Le « cercle » se referme dites-vous ? combien de temps encore avant qu’il ne le soit entièrement ?

Erasmus reprend sur lui et se redresse.

- Je dirais une petite vingtaine d’année, peut-être moins.

- Comment cela se manifestera-t-il ?

- À ce moment-là, vous le saurez et moi aussi, votre cœur vous le dira et mes frères viendront.

Chapitre 106 : (Aurore)

……………..……………………………………………………………

VENDEE LA PLAGE (juillet, cinq ans plus tard)

- Quelle chaleur !!! Je vais me baigner, vous venez ?

Les cinq jeunes se lèvent en même temps et en riant foncent se mettre à l’eau, Xavier arrive le premier et entre dans la mer en criant comme un malade.

- Ça pelle les burnes, ouah !!!

André mort de rire, regarde son ami qui tremble comme une feuille et vient au même niveau que lui.

- Ah oui !!! Pas moi ! Hé ! Hé ! Juste peut être les genoux ! Hé ! Hé !

- Mon dieu qu’il est drôle !! Vous ne trouvez pas les gars ?

Jeremy qui arrive lui aussi à côté d’eux.

- Bah !! Il a raison ! Hi ! Hi ! Je n’ai pas froid aux burnes moi !!

- Et l’autre qui se croit marrant lui aussi, ce n’est pas possible de traîner sans arrêt avec des tâches pareil.

Il regarde Marc arriver vers eux.

- Prends ma défense Marc…

Voyant un sourire se dessiner également sur ses lèvres.

- … Mais ce n’est pas possible !! Vous vous êtes tous ligué contre moi aujourd’hui !!

- Il a raison « xavi » !! Ça caille les gougouttes !!

Xavier avec un grand sourire.

- Ah !! Enfin quelqu’un qui dit comme moi, c’est bien ma puce !!

Aurore qui rit de bon cœur en arrivant vers Xavier, de l’eau jusqu’au cou.

- Allez « Xavi » on les asperges ? tu vas voir s’ils vont encore rires de toi longtemps.

Aussitôt dis aussitôt fait et c’est maintenant les trois « grands » qui hurlent en recevant les gerbes d’eau glacée envoyer de bon cœur par les deux « petits », le jeu dure encore quelques minutes quand ils décident de retourner se faire bronzer sur les serviettes de plage.

Marc s’adressant à Aurore.

- Alors petit monstre, tu t’es bien amusé ?

- Oh oui tonton !! Il fallait bien que j’aide « Xavi », vous étiez tous contre lui à vous moquez de sa petite taille.

Xavier en souriant à la petite fille.

- Tu as eu raison ma puce !!

André aperçoit au loin trois silhouettes s’avancer vers eux.

- Tien !! En parlant de monstres !! regardez qui arrive.

- (Xavier) Ce n’est pas trop tôt, je me demande bien ou ils étaient encore fourrés ses trois là ?

- (Aurore) Ils ont raccompagné tonton Antoine au train vous ne vous rappelez pas ? et tonton Thomas avait des courses à faire.

En effet l’ex général car il est maintenant en retraite depuis deux ans, était venu passé quelque temps chez son frère pour profiter de « son » Julien et de Nicole, qu’il aime comme sa propre famille mais comme toute bonne chose a une fin, il repartait rejoindre ses enfants qui l’ont invité chez eux pour l’été.

Les trois garçons en s’avançant vers eux ne manquent pas d’en faire retourner plus d’un sur leurs passages, voir ses jeunes hommes resplendissant de beauté ne manque pas de faire chavirer quelques cœurs à leurs vues.

Mais ils n’en ont cure car la seule chose que leurs regards voient, se sont se groupe de jeunes allonger à quelques dizaines de mètres d’eux et vers qui ils s’avancent d’un pas tranquille.

- (Julien) P’pa on leurs fait le coup ?

Thomas souriant car il a compris de quoi parle son copain.

- Ils ne se laisseront pas avoir vous verrez.

- (Erasmus) Tu crois ? si Aurore ne dit rien je n’en suis pas aussi sûr que toi « Thom ».

- (Thomas) On pari ?

- (Julien) Ok !!

Erasmus connaissant l’attirance énorme qu’a son fils envers son ami.

- Si on gagne, tu devras une soirée hot à « Ju » et ne rien lui refuser.

- (Julien) P’pa !!

- (Erasmus) Quoi p’pa ? tu en meurs d’envie… non ? et puis je suis sûr que Marc ne serait pas contre, si tu le laisses participer bien sûr.

Thomas qui rougis soudainement en les entendant parler de lui et de son chéri.

- Comment ça tu en meurs d’envie ?

Julien qui a les joues qui chauffent d’un seul coup.

- Il dit des conneries « Thom » ne l’écoute pas !!

Chapitre 107 : (le pari)

Erasmus ravi de les voir aussi gêner du fait qu’il connaît bien leurs attirances respectives.

- Dis plutôt que tu te dégonfles !!

- (Thomas) Et si je gagne ?

Erasmus mort de rire.

- Je vois que l’idée ne te choc pas plus que ça et bien si tu gagnes… disons que c’est Julien qui te devras une soirée hot.

- (Julien) Oh !! (Rire) Ça changera quoi ?

- (Erasmus) Hé ! Hé !

Thomas qui reprend du poil de la bête.

- Si je gagne d’accord mais tu devras venir également, il n’y a pas de raisons.

Erasmus faisant celui qui est gêné alors qu’il est ravi de la proposition.

- Je ne sais pas si je pourrais…

- (Thomas) Qui c’est qui se dégonfle maintenant ?

Julien amuser car il connaît bien trop son père maintenant pour être dupe.

- Oui p’pa en plus c’est toi qui as eu cette « super » idée, alors assume !!

Erasmus qui jubile intérieurement.

- Bon… d’accord mais de toute façon tu vas perdre c’est sûr !!

- (Julien) Pas de triche ok ?

- (Erasmus) Ok !

Julien fait comme si de rien n’était mais trop amuser de faire gagner Thomas pour voir comment ça va se passer ensuite, il envoie une onde mentale à sa petite sœur pour lui demander de prévenir les autres.

- Aurore c’est « Ju », écoute et surtout fais comme si de rien n’était !!

- « Ju » ? qu’est ce que tu veux ?

Il lui explique très rapidement puis rompt le lien, sa ressemblance avec son père depuis que lui aussi est au maximum de sa maturité est devenu incroyable, il est devenu impossible à quiconque de les différencier, seul le lien puissant qui les unis à leurs « âmes sœurs » pourrait y arriver et encore, aussi il a préféré ne prendre aucun risque en voulant vraiment voir comment son père en perdant va gérer ça.

Ils s’approchent donc et chacun d’eux se dirige vers le chéri de l’autre, pour venir s’agenouiller derrière eux et réclamer le bisou qu’ils donnent habituellement à leur petit ami respectif.

Au moment où Erasmus enserre les frêles épaules de Xavier et qu’il approche ses lèvres des siennes, celui-ci le regarde amuser.

- Allons beau papa !! On craque pour le plus beau gosse du groupe ?

Erasmus joue le jeu.

- T’es tombé sur la tête « xav » ? moi c’est Julien allons !!

- Et moi c’est les Beatles ? « Jerem » t’en dis quoi ?

- Comme toi « xav », qu’ils nous prennent pour des blaireaux.

Thomas en sautant de joie.

- J’ai gagné !! J’ai gagné !!

Puis d’un coup, il se rappelle ce qui était l’enjeu et que son comportement prouve que le père de Julien avait raison, il décide quand même de cacher sa joie un minimum.

- Heu !! Enfin j’ai gagné quoi !!

Julien vient embrasser amoureusement son petit ami en lui faisant un clin d’œil complice et voit son père en faire autant avec Jeremy mais sans le clin d’œil lui.

- (Marc) encore un pari idiot je présume.

Il embrasse Thomas.

- Tu as gagné quoi au juste ?

- Une partouze, enfin en quelque sorte !!!

Marc en a un hoquet de stupeur.

- De quoi !!!

- J’ai dit « UNE PARTOUZE », toi, moi et les deux siamois qui se marrent comme des baleines en se moment à voir ta tête.

Marc reste un moment sur le cul en regardant Julien et Erasmus, qui se moquent de lui gentiment.

- Et bien ça alors !!!

Xavier l’œil soudainement devenu brillant.

- Pas sans moi en tous les cas !!!

Je le regarde tout d’abord étonner, puis amuser en voyant bien qu’il est sérieux mais surtout que l’idée l’excite grave.

Chapitre 108 : (la « patousse »)

- Bah !! Tu sais le principe d’une partouze, c’est justement qu’il peut y avoir autant de monde qu’on veut.

- Alors… j’en serais aussi moi ??

Un « DE QUOI !! » sonore s’échappe de nos lèvres en entendant Dédé.

Je suis sidéré.

- Heu !! J’ai bien entendu là ?

André en piquant son bol.

- Je crois oui !!

- Mais enfin… tu n’es pas attiré par les mecs… non ?

Petit sourire en coin.

- Non c’est vrai mais faut pas mourir idiot non plus !!

- Et moi je peux aussi venir à votre « patousse » ?

Éclat de rire général en entendant ma petite sœur, elle nous regarde étonner de voir notre réaction à sa demande qu’elle trouve pourtant naturelle vu qu’elle ne nous quitte jamais quand nous sommes tous ensemble.

- (Erasmus) Heu !! Non ma chérie pas cette fois, tu devras rester avec maman car ce n’est pas une chose que l’on fait avec une petite fille.

Les paroles d’Erasmus à sa fille confirment donc que l’idée d’ailleurs n’en est déjà plus à cette étape mais plutôt qu’elle entre dans la concrétisation et cela sans que « bizarrement » personne n’y trouve à redire.

Plus personne n’aborde le sujet mais chacun y pense à sa façon car bien sur il va sans dire que tout le monde ne couchera pas avec tout le monde même si ça se passe dans la même pièce.

Julien lui pense à Thomas, Marc et Jeremy, il n’est bien sur pas question pour lui d’envisager quoique ce soit avec son père et André, pourquoi met-il André à l’écart ? Il ne saurait le dire mais il aurait comme pour son père l’impression d’un acte incestueux.

Xavier lui c’est direct à Jeremy qu’il pense car il se rappelle les nombreuses branlettes solitaires ou il ne pensait qu’à son meilleur ami, les autres ? Pourquoi pas ? surtout Thomas, il sait bien que « Ju » flash sur lui, André ? Comme Julien il se sentirait mal à l’aise avec celui qui est devenu également son meilleur ami, quant à Marc et Erasmus ? Pourquoi pas mais il préfère de loin quand même « jerem » et « Thom ».

André est encore surpris de s’être proposer à y participer, ce n’est pas Julien et Xavier qui le branche mais quitte à ne pas mourir idiot comme il le dit si bien et bien il s’avoue franchement que Marc lui fait un certain effet ainsi que Thomas, Erasmus ressemblant trop à « Ju », quoique ???

Erasmus regarde Thomas et Xavier avec envie, Julien bien sur que non et il se doute bien que pour son fils c’est pareil, Marc et Thomas, oui pourquoi pas et André ? Miam !! Il craque pour lui depuis le premier jour et peut être ce sera l’occasion ? À voir mais oui il aimerait bien.

Jeremy regarde son homme, depuis maintenant cinq ans qu’ils sont ensemble son amour pour lui est irrationnel, il aimerait qu’il soit toujours prêt de lui alors cette proposition le trouble car l’idée ne lui était jamais venue de faire ça à plusieurs.

Xavier pas de soucis, il craque toujours pour ce petit mec (blond l’été et plutôt châtain clair l’hiver ) si mignon, André aussi lui plait bien et puis aussi Julien, Marc et Thomas, il sourit intérieurement en pensant qu’en fait il n’est entouré que de beaux mecs.

Thomas craque autant pour Julien que pour son père, le petit « xav » aussi il l’adore et puis Jeremy est trop beau mec, quant à André c’est un vrai canon alors il se dit que la soirée ne va pas être triste loin de là.

Marc sourit à l’idée de cette soirée, lui qui est si réservé habituellement, il se dit également que s’il devait choisir ce ne serait pas de la tarte car ils ont tous un charme plus que certain avec toutefois une petite préférence pour Julien et Xavier, il adore la petite crevette et son humour, en plus d’un physique à faire baver d’envie.

Donc à part quelques réticences bien compréhensives, cette soirée si elle a lieu, ce en quoi personne ne doute plus un instant, devrait être très enrichissante pour tout le monde et qui sait si cela leurs plais !!! Qu’est ce qui empêchera à l’avenir d’en refaire une de temps en temps ? Peut être pas avec tout le monde cette fois mais bon !! À voir.

Aurore boude dans son coin, elle aurait bien aimé elle faire cette « patousse » avec les grands car à les voir sourires comme ils le font cela doit être très amusant, alors pourquoi ne veulent-ils pas d’elle ? Faudra qu’elle le demande à maman car elle ne comprend vraiment pas pourquoi elle en est exclue.

Chapitre 109 : (les sages)

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DE L AUTRE COTE DU CERCLE

Ils sont tous à regarder le ciel s’iriser au dessus de la chaîne montagneuse, les prémisses à la réunification des deux mondes est beaucoup plus visible de ce côté du « cercle » et les plus anciens se souviennent et racontent aux plus jeunes, se qu’était leurs vies à cette époque déjà même pour eux bien lointaine.

Parisse fait parti des sages qui sont rassemblés dans une vaste grotte aménager en salle de réunion, leurs compagnons de vie en sont exclus car c’est le seul endroit de ce monde qui leurs est interdit, pas pour leurs cacher quoi que ce soit non !! Simplement parce que situé à une altitude beaucoup trop haute pour eux et où l’oxygène n’y est pas assez concentré.

- (Parisse) Le temps approche mes amis, les humains sont apparemment prêts à nous accepter de nouveau.

Xophéne le doyen de la race est l’un des rares à paraître plus de vingt ans, en effet sa chevelure blanchie par les millénaires ainsi que les quelques rides cernant ses yeux d’un bleu profond, lui donne l’aspect d’un quadragénaire en pleine force de l’âge.

- Espérons qu’ils auront changé cette fois !!

- (Parisse) Ils ont dû évoluer et je me réjouis d’avance de pouvoir enfin les retrouver.

- (Xophéne) Bénissons le dieu unique pour se retour car sinon cela aurait fini par nous faire disparaître.

- (Parisse) Une chance aussi que mon fils soit resté de l’autre côté pendant la séparation.

- (Xophéne) Oui nous lui sommes redevable, toutefois il va nous falloir prendre les bonnes décisions pour ne plus que cela se représente car nous avons été bien prêt de l’extinction.

Aniome un ancien de l’âge de Parisse.

- Nous en avons déjà beaucoup parlé, la décision est prise il nous faudra juste la mettre en action dés l’ouverture du passage

- (Xophéne) Un cinquième des nôtres devront toujours se trouver avec eux de l’autre côté !!

- (Parisse) Je ne doute pas un instant qu’il y aura suffisamment de volontaires pour ça mais ne risquons-nous pas de les perturber plus que nécessaire ?

- (Aniome) il faudra juste garder notre forme humaine, l’autre étant trop impressionnante pour ce peuple qui n’y est plus habitué.

- (Parisse) Laissons leurs le temps, je me rappelle qu'ils aimaient bien nous regarder dans notre autre forme.

- (Aniome) tu as raison, surtout les enfants mais seul le temps fera que tout redeviendra comme avant, au temps de l'harmonie.

Pendant ce temps dans la caverne appartement de Parisse, sont fils cadet lui aussi regarde le ciel et il se morfond à l’idée de perdre Tristan, bien sur il y a un temps incommensurable de ça, ils étaient d’accord tous les deux pour que cesse leur liaison quand le moment des retrouvailles aurait lieu.

Maintenant que ce temps arrive à grands pas, il ne sait plus où il en est, Tristan est devenu et a toujours été d’ailleurs tout pour lui, depuis sa naissance jusqu’à l’instant présent il ne se rappelle pas à part une fois seulement une journée sans sa présence.

Cette fois là, il s'en souvient comme si c'était hier du fait qu’il avait même voulu se supprimer, les larmes coulent sur ses joues et leurs goûts salé atteignent ses lèvres.

Tristan n’est pas loin, il le regarde intensément en comprenant parfaitement ce qui rend triste son ami.

Lui-même ne se sent pas bien, il l’aime comme il n’a jamais aimé avant lui, Erasmus ? Oui il l’a aimé aussi très fort mais il y a si longtemps !!! Et avec Mathéo c'est tellement !! Tellement !! (Il cherche ses mots) "Autre chose".

Tristan se lève, il a pris sa décision et va en faire part à Mathéo, une fois prêt de lui, il lui prend le menton d’une main douce et lentement lui soulève le visage pour y déposer un tendre baisé.

- Sèche tes larmes mon amour.

Mathéo regarde tendrement son compagnon de vie.

- Je ne veux pas te perdre, je sais ce que nous nous sommes dit il y a si longtemps mais je sais que je n’en aurais pas la force.

- Moi non plus je ne veux pas te perdre, je lui expliquerais et je suis sûr qu’il comprendra !!

Ses yeux d'abord tristes, brillent soudainement de plaisir.

- Vrai !!! Tu ne me laisseras pas tombé ?

- Comment le pourrais-je ? je t’aime trop fort « math » !!

Il lui sourit.

- Oui… vraiment trop fort !!

- Tu crois qu’il comprendra ?

- Il n’aura pas vraiment le choix tu sais ?

- Tu as l’air vraiment décidé

Mathéo l’attire vers lui pour le prendre dans ses bras.

- J’ai peur Tristan, peur que cela brise notre famille !! Cela n’est jamais arrivé dans l’histoire de notre peuple tu sais

- Il faut bien une première à tout et puis de toute façon si tu n’avais pas été là je n’y serais plus depuis longtemps moi non plus, tu le sais bien.

- Comment ça ? non je n’en savais rien !!! Pourquoi tu dis ça ?

- Sans le lien qui me liait à ton frère, j’aurais recommencé à vieillir et c’est grâce à notre amour, si je suis encore là aujourd’hui !!

- Mais !! Je croyais que p’pa partageait avec toi ?

- Oui c’est un fait mais ça l’épuisait trop car ce n’était pas un lien naturel et il n’aurait pas pu me garder lier à lui aussi longtemps.

- Comment peux-tu savoir une chose pareille ?

- C’est Parisse qui me l’a dit.

- Quand ?

- Quelques années après que nous deux nous nous soyons mis ensemble.

- Ça tu vois !! Je ne le savais pas, je t’aime Tristan et je suis prêt à affronter qui que ce soit qui veillent nous séparer, je te le jure.

- Moi aussi « math », alors sèche tes jolis yeux et fais moi un de tes merveilleux sourire, tu n’as plus d’inquiétudes à avoir maintenant.

Un sourire des plus craquant illumine alors son visage d’ange.

- Merci mon amour.

Tristan se lève et prenant la main de son ami, le redresse également.

- Bon !! Maintenant que tout est dit, si nous allions à notre endroit ? j’ai envie d’un énorme câlin après tout ses serrements de cœur.

Mathéo frémis d’envies à ses paroles.

- Moi aussi Tristan, on y va comment ?

- Par les airs mon chéri, comme ça je n’aurais pas besoin de t’enlever tes vêtements ! Hé ! Hé !

Mathéo adore quand son Tristan est comme ça et quand son regard en dis long sur ses intentions à son égard.

- Dépêche-toi alors j’ai trop envie !!

Il ôte ses quelques affaires d’un geste vif et exciter, la transformation est à peine achevée que Tristan est déjà installé.

- Accroche-toi s’est parti !!

Chapitre 110 : (préparation à la soirée spéciale)

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VENDEE (soirée spéciale)

Au restaurant tout le monde s’active pour la fermeture, Franck, Henriette et Charlotte, ont été étonner de recevoir il y a quelques jours des billets pour un spectacle à la « Roche », accompagné d’une réservation d’hôtel pour qu’ils n’aient pas à faire la route de nuit.

Aurore est partie avec sa mère à Paris voir des amis de cette dernière, Nicole en connait la raison en ayant assez rie de l’histoire de la « patousse » que les garçons voulaient organiser.

Erasmus lui a expliqué que ce n’était en fait qu’une soirée entres garçons ou l’alcool coulerait à flot, Nicole n’est pas dupe car elle partage déjà son mari avec Jeremy, Erasmus lui ayant expliqué son attirance de toujours envers les garçons.

A quarante neufs ans bien tassés, elle se rend parfaitement compte que leur amour de jeunesse, du moins pour elle arrive à sa fin et c’est transformé au fil des ans en une très forte amitié avec celui qui lui a donnée deux magnifiques enfants et qui garde l’apparence des premiers jours de leur rencontre.

Le gage qui ne devait au début ne concerné que Julien, son père et Thomas, c’est vite vu renforcé par toute la clique de garçons qui attendent avec impatiences ce jour depuis plus d’une semaine, attendant l’occasion qui pourrait se présenter pour l’organisation de cette nuit de « luxure ».

Toute la journée à passer en œillades, sourires et allusions à peines déguisées, prouvant l’état d’excitation qu’ils ont de cette soirée.

Une espèce d’apéritif dînatoire est organisé, accompagner d’une quantité appréciable de bouteilles d’alcool de tout genres, allant de la bière aux liqueurs les plus fortes.

Erasmus, Thomas et Julien, sur une idée de celui-ci, préparent une surprise à leurs amis, en effet Julien a repensé à l’idée du spectacle de chippendale dont il avait parlé une fois avec André au début de leur séjour ici et l’idée avait bien plu aux deux autres compères car donnant le prétexte rechercher pour démarrer les "hostilités".

La soirée commence donc plutôt soft à rire sur les plaisanteries de chacun mais surtout sur les clowneries de Xavier qui n’en rate jamais une pour se mettre au devant de la scène et faire bidonner ses amis.

Les plats de petits fours et autres mets plus appétissant les uns que les autres disparaissent à vue d’œil, ainsi que les premières bouteilles qui se vident à un rythme impressionnant.

La musique donne un fond sonore plutôt apaisant pour le moment et bizarrement les habitudes de ce genre de soirées ne sont pas respectées, alors que des groupes devraient se formés, tous restent agglutiner dans le même coin de la pièce.

Personnes ne cherchant à s’éloigner, ne serait-ce que pour aller fumer une cigarette ou avoir une conversation en particulier avec un autre membre du groupe.

Julien et Thomas se regardent en souriant depuis un moment quand celui ci après un signe d’acquiescement de l’autre, va éteindre les lumières ne laissant que quelques veilleuses d’ambiance autour de la pièce.

Il actionne ensuite un interrupteur qui allume et fait tourner une énorme boule à facette disposée là le matin même.

Julien lui est allé vers la chaîne hi fi et a glissé un CD qu’il a préparé depuis deux jours aux vues de ce qu’il avait en tête, quand la musique entraînante et bien connue accompagnée des lumières se met en route, tout le monde se retourne vers le milieu de la salle et regardent méduser les trois garçons arriver souplement avec un déhanchement lascif, pour danser sur ce rythme langoureux.

André qui comprend aussitôt ce que vont faire ses amis.

- Oh !!! Ils vont vraiment le faire !! Je n’y crois pas !!

Marc le regarde, visiblement étonner.

- Ils vont faire quoi ?

- Un “striptease” tien donc !! Qu’est-ce que tu crois ??

- (Xavier) Putain les mecs !! Comment ils sont canons !!

André la bouche ouverte d’admiration.

- Je crois bien que c’est la soirée qui commence.

- (Marc) J’ai déjà le calbute qui rétrécis là !!

Xavier en matant la braguette de son copain.

- Dis plutôt que c’est ce qu’il y a dedans qui prend du volume ! Hé ! Hé !

Pendant ce temps sur la scène le spectacle devient torride, Thomas c’est mis entre Julien et son père, dans un ensemble parfait ils commencent à ôter leurs vêtements.

Une fois torse nus, ils reprennent leur danse tout en sensualité en rendant muets leurs amis devant le spectacle.

Rien ne peut différentier Julien d’Erasmus, les mêmes cheveux blonds surmontant leurs visages d’ange, la même finesse de leur taille et les deux belles paires de fesses qu’ils font saillir dans un parfait ensemble comme dans une chorégraphie mainte fois répéter.

La chevelure rousse de Thomas au dessus de son visage si craquant avec ses tâches de rousseur qui lui parsèment le haut des joues, son buste fin avec les abdominaux apparent qu’il fait saillir au rythme de sa respiration, ne dépareille pas de ses deux amis et même le met encore plus en valeur.

Dans un ensemble parfait coupant le souffle de leur auditoire, ils font tomber à leurs pieds leurs pantalons et se retrouvent en mini slip rouge pour les « jumeaux » et noir en faisant ressortir la blancheur de sa peau pour « Thom ».

Les sous vêtements cachent avec peine une virilité qui petit à petit se déploie au plus grand plaisir des spectateurs qui en oublient de respirés.

Thomas se retrouve pris en sandwich et ses deux acolytes viennent se frotter contre lui toujours dans le tempo de la musique, finissant par ses attouchements de développer une érection phénoménale.

Xavier n’en peut plus, aussi c’est avec une rapidité étonnante qu’il retire ses habits, puis en slip rejoint les autres sur la scène avec le même déhanchement lascif.

Au début il a droit à quelques sourires, bien vite réprimer par des lèvres qui se mordillent d’excitation à la vue de son physique d’angelot.

Quelques secondes plus tard, quatre sous vêtements tombent au sol, c’est maintenant dans une nudité complète qu’ils terminent le spectacle.

Leurs sexes sont impressionnants tant ils sont tendus de désirs, la vue de Xavier fait pousser un « OH !!! » sonore quand il exhibe son membre aussi développer que ses compagnons mais qui donne une impression de démesure au vu de son physique.

Marc, André et Jeremy, n’en reviennent pas, la bosse sur le devant de leurs pantalons prouve dans quel état est leur propriétaire.

Jeremy surprend le regard gourmand que son meilleur ami porte sur lui, il en tremble d’excitation quand celui ci s’approche, se met à genoux devant lui et commence à lui ôter un à un les boutons de son pantalon, puis quand d’un geste brusque mais d’une sensualité exacerber il le lui descend jusqu’aux chevilles, Jeremy ne peut s’empêché de laisser sortir de sa gorge un gémissement de plaisir.

Erasmus ne tient plus lui non plus, le visage d’André est cramoisi, l’envie sexuelle dégager par tous ses corps nus devant lui le mettant dans un état comme il n’en a encore jamais connu.

« Dédé » voit lui aussi l’attirance qu’il exerce auprès d’Erasmus et il sait que celui-ci ne va plus tarder à s’approcher de lui, aussi il lui envoie un sourire timide en lui signifiant son accord.

Chapitre 111 : (soirée vraiment très spéciale)

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VENDEE (soirée spéciale)

Marc ne quitte pas des yeux le duo que forme au centre de la pièce Thomas et Julien, qui maintenant s’embrassent à pleine bouche, leurs sexes tendus frottant l’un contre l’autre.

Il s’approche doucement d’eux, ne voulant pas les troublé et interrompre le spectacle qu’ils lui offrent.

C’est sans compter sur les deux compères qui l’ont bien vu approcher et qui mentalement préparent un chien de leur chienne à se voyeur si craquant, avec son visage reflétant tout le désir qu‘il éprouve pour eux à les voir s’exciter nus devant lui.

- (Julien) Il fait quoi maintenant ?

- (Thomas) Il bave !! Mon mec est une bête ! Hé ! Hé !

- (Julien) Excitons-le un peu plus qu’il craque pour de bon.

- (Thomas) Et je fais quoi de plus ? j’ai déjà du mal à ne pas craquer face à toi.

- (Julien) Et moi donc !! Depuis le temps que j’ai envie de toi… bon !! Occupe-toi de mon petit cul

- (Thomas) Rrraahhh !!!! Toi aussi mais va doucement que je ne jouisse pas tout de suite !!

Marc n’en peut plus, les voilà maintenant qui se caressent les fesses, Julien qui lui tourne le dos exhibe son cul sans pudeurs tandis que les mains de Thomas le lui caressent nerveusement, prouvant le plaisir qu’il a à profiter de l’anatomie de son ami.

Il lui écarte les fesses pour aventurer un doigt de chaque main autour de la rosette brun clair et entièrement imberbe, qui donne une envie irrépressible à Marc de venir s’en occuper sans attendre.

Marc s’agenouille derrière Julien et ses mains se posent sur celles de Thomas, puis sa bouche viens à la rencontre de ce petit trou si désirable qui frémit au contact de cette dernière.

Sentant combien Julien est réceptif à sa caresse, sa langue vient alors parcourir le sillon si doux et si magnifiquement dessiné, que Marc ne peut laisser s’échapper les petits râles d’excitation qui sortent de sa gorge.

Thomas est lui aussi au bord de l’affolement sexuel, son sexe bander à mort se retrouve dans la bouche de Julien qui s’est baissé pour facilité les caresses buccales de Marc, caresses qui le mènent lui aussi à un point de jouissance rarement atteint.

Julien sort d’entre ses lèvres le sexe de Thomas, sa langue en prend toute la longueur d’une caresse qui la fait durcir encore plus puis viens s’enrouler autour du gland pendant que sa main prend la hampe et la masturbe doucement en l’effleurant à peine.

Xavier et Jeremy se sont allongé sur un tapis tête bêche et se prodiguent les même caresses, alternant masturbation, sucions, léchage et doigtage de leurs sexes et corolles respectifs.

Jeremy est fortement impressionné par la bête que le petit « Xav » a entre les jambes, une envie folle le prend aux tripes et sans réfléchir plus longtemps il se met sur les genoux, les épaules au sol et le cul cambré, une main sur chaque fesse à les écartées au maximum.

- Vas-y « Xavi » prends moi !!

Ce n’est pas une chose à dire à la crevette qui n’attendait que ça pour satisfaire son copain, il prend place avec les jambes légèrement repliées derrière son ami et sans plus de préparation en voyant que l’anneau de celui ci est grand ouvert d’excitation, il pose son gland gonfler au maximum dessus et pousse lentement, forçant l’ouverture de l’entrée qui cède d’un coup en occasionnant le cri de plaisir qui s’échappe de la bouche de Jeremy.

André est lui aussi proche de l’explosion, Erasmus après lui avoir ôter ses vêtements avec une rapidité prouvant l’envie qu’il a de ce garçon depuis qu’il le connaît, le suce en lui malaxant les fesses et le paquet d’une façon divine le faisant transpirer et soupiré d’un plaisir qui monte en lui, l’amenant presque au point d’orgasme.

Marc pilonne Julien à une vitesse folle, son membre entre et sort à une cadence infernale obligeant Julien à arrêter de s’activer sur le sexe de Thomas de peur de lui faire mal car il sent monté l’orgasme dans ses reins et des sons de plus en plus lancinant s’échappent de sa gorge.

Thomas calme Marc d’un geste de la main sur son épaule.

- Attends un peu !! J’en ai envie moi aussi.

Chapitre 112 : (soirée spéciale, une fin imprévue)

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VENDEE (soirée spéciale)

Thomas s’allonge et se met sur le dos puis remonte ses jambes par-dessus sa tête en ne laissant aucun doute à Julien sur ce que réclame son ami, toujours empalé par Marc, il s’approche des petites fesses blanches de Thomas et le prend d’un coup jusqu’à la garde, son pubis claquant sur les bourses du jeune rouquin.

D’une main, Julien écarte un peu Marc de contre lui et entame lui même le mouvement de reins qui le libère de Marc en entrant dans Thomas et inversement au plus grand plaisir de ses deux partenaires.

Le premier à crier sa jouissance est André qui lui aussi profite du merveilleux fessier d’un Erasmus aux anges en recevant cette douche de sperme dans son intestin, l’instant d’après, « Dédé » encore tremblant de l’orgasme qu’il vient de connaître, prend le sexe de son ami pour le sucer avec appétit.

C’est la première fois pour André qu’un sexe entre dans sa bouche et l’impression qu’il en a serait plutôt positive car il aime bien sentir cette chair épaisse et dure, aller et venir sous sa langue.

Il aime aussi sentir et goûter ce liquide un peu salé qui s’échappe du gland d’Erasmus, quand sa langue vient lui nettoyer le gland au passage.

Il est tellement pris dans sa première fois qu’il ne sent pas l’explosion arrivé, quand son partenaire n’en pouvant plus d’être ainsi sucer par ce jeune mec si canon et si concentré, lui lâche dans un cri d’orgasme impressionnant plusieurs longs jets de spermes qui viennent lui emplir la bouche, l’obligeant à tout avaler pour ne pas s’étouffer.

Jeremy a le corps qui se tend quand il reçoit dans son intimité l’éjaculation libératrice d’un Xavier qui jouit en tremblant de tous ses membres, de voir et sentir son ami prendre son pied déclenche son orgasme sans qu’il n’ai besoin de se touché, les simples claquements répétitifs de son sexe sur son ventre lui suffit à lui faire lâcher la purée qui vient s’étalé en jets violents au dessous de lui sur le carrelage.

Le trio lui n’est pas encore arrivé à la libération de leurs énergies sexuelles, Julien est comme fou empalé par Marc et pourfendant l’anus de Thomas de son engin turgescent, les sons qui s’échappent de lui font trembler d’extase ses partenaires, sortant de sa poitrine sans qu’il ne puisse les contrôler.

Marc et le premier à jouir, il essaie de retenir les hanches de Julien pour bien se vider au fond de lui mais peine perdu, celui-ci est trop dans son délire et s’active de plus en plus sur Thomas qui en a les yeux qui lui sortent de la tête, pris lui aussi soudainement par un orgasme comme jamais il n’en a vécu.

Erasmus se retourne alors et regarde son fils fixement, les sons qui enflent et s’échappent de Julien annoncent un orgasme sans précédent si ce n’est qu’il a connu une fois un ami de son espèce prendre un pied pareil et là Erasmus n’est pas rassuré, il regarde et jauge la hauteur et la solidité de la pièce, sursaute aux bruits de gorges et aux assauts de son fils toujours à sodomisé Thomas.

Thomas qui prend orgasme sur orgasme n’arrive plus à reprendre pied dans la réalité, le corps et l’esprit dans un plaisir si intense qu’il fini par ressembler à une poupée de chiffon tant l’énergie sexuel qu’il éprouve le vide de tout le reste.

- (Erasmus) Éloignez-vous tous !!! Vite !!!

Il voit que ses amis ne comprennent pas, trop subjuguer par la vision de Julien et Thomas en pleine pamoison.

- Vite !! Sortez tous !!! Toi aussi Marc, dépêchez-vous je vous dis !!

- (Marc) Mais !! « Thom » et « Ju » ?

Erasmus devant la frénésie sexuelle qu’il sent au paroxysme chez son fils.

- C’est trop tard, bordel !! Sortez tous vite !!

Marc hésite puis se décide en étant le dernier à sortir de la maison, prêt à demander des explications à un Erasmus qui a le regard éperdu d’anxiété.

Il n’en a pas le temps car un râle d’extase et de jouissance libératrice comme jamais il n’en a entendu, résonne dans le camping en faisant frissonné et en déclenchant la libido de toutes les personnes qui le perçoive.

Le toit de la maison part en éclat quand une forme majestueuse, membres supérieurs déployer, hurle son orgasme à la nuit.

Une tête aux yeux de jade flamboyants se tourne, tremblante encore des sensations passé vers les personnes nues serrer les uns contre les autres, frémissant encore des émotions sexuelles que leurs cerveaux ne cessent d’envoyer.

Erasmus d’une voix qu’il essaie la plus puissante possible.

- JULIEN !!!! Tu t’es transformé !! Ne bouge plus !! Redevient humain vite !!! Fait attention à Thomas !!

Marc qui comprend soudainement ce qu’a voulu dire Erasmus.

- Thomas !!!

D’une voix tremblante.

- Il est resté avec lui !! Oh non !!!

Erasmus, le regard soudainement attirer par une lueur bleutée émanant de l'intérieur du restaurant et sortant par l'ouverture de la toiture arrachée.

- Vite les gars !! il y a un problème !! "Ju" va avoir besoin de nous !!

Chapitre 113 : (un autre que lui serait mort)

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GUERISON

Julien quand il entend la voix de son père revient à la réalité, il ne comprend pas ce qui lui est arrivé

Il se rappel juste avoir eu un orgasme d’une puissance qu’il n’avait encore jamais ressenti, à la vision de ses amis nus au dessous de lui, il comprend aussitôt le problème et rentre sa tête dans la salle défoncée du restaurant, pour vérifier ou en est son ami Thomas.

La transformation se fait en un clin d’œil et il se retrouve comme quelques minutes plus tôt juste derrière lui, Thomas est vivant mais une poutrelle du plafond est tombée sur sa poitrine, sa respiration est difficile mais malgré tout il sourit à son ami.

- C’était le pied hein !! « Ju » ».

Il tousse alors très fort, manquant de s’étouffer.

- Chut !! Ne parle pas !! Ne pense qu’à respirer.

Julien dégage la poutrelle du corps de Thomas et ses deux mains se joignent sur sa poitrine, il se concentre comme il l’a fait pour Xavier sur la plage.

La lueur apparaît alors, d’abord faiblarde puis prenant de la puissance, Thomas c’est évanoui mais sa respiration reste calme avec un rythme régulier.

Julien répare les os et les tissus endommager en pleurant à chaudes larmes, c’est à cause de lui que Thomas risque sa vie et ça il a du mal à l’accepter, une main puissante se pose sur son épaule et un afflux bienvenu de pouvoir ravive la lumière qui passe alors à un bleu azur.

Chacun de ses amis apporte un peu de son énergie aux soins de Thomas, les larmes et la tristesse de Julien, les affectent beaucoup car ils sont toujours aussi réceptifs à ses sentiments.

- (Erasmus) C’est bon fiston il est comme neuf, tu peux arrêter !!

Je regarde mon père avec la seule question qui me vient aux lèvres.

- Pourquoi ?

- Un trop plein de sensation que ton corps ne pouvait pas absorber dans ta forme humaine !!

- J’aurais pu le tué tu sais ?

- Oui mais heureusement Thomas n’est pas tout à fait humain, s’il l’avait été il serait mort.

- Ça arrive souvent ?

- Non… quasiment jamais, pour ma part je n’ai vu ça qu’une seule fois et il y a très longtemps

- Que peut-on faire ?

- Pas grand chose je le crains, tu as été surexcité par le déchaînement de la soirée, ça plus Thomas qui te faisais fantasmer depuis des années, le résultat de tout ça c’est que mon jeune fils c’est pris un orgasme qu’il n’oubliera sans doute jamais.

Une voix encore mal assurée venant du sol prêt d’eux.

- Il n’y a pas que lui

- « Thom » !!!

Je me penche sur lui en lui rendant son sourire et je l’embrasse doucement.

- Je suis si content que tu ailles bien !!

- Bah !! Ce n’est pas encore la grande forme mais bon !!

Il regarde le toit ou ce qu’il en reste.

- Oups !! e n’ai pas du tout suivre là !!

Chapitre 114 : (pas si seul)

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UN PEU PARTOUT SUR TERRE

Inde : la femme baisse enfin la tête en souriant à son époux, elle a ressenti l’onde mentale de jouissance envoyé tous azimuts par Julien.

L’envie la prend soudainement de faire l’amour avec son époux et elle s’approche de lui aguicheuse, elle est son mari paraissent vingt ans tout juste alors qu’ils approchent des trente à grand pas.

- Tu as ressenti chéri ?

- Oui mon amour !

- Nous ne sommes pas seuls alors ?

- On le dirait bien.

- Je t’aime mon chéri.

- Moi aussi ma douce.

Espagne : les deux garçons se regardent en souriant, encore tout retourner par les sensations qui les ont assaillis pendant ses quelques minutes.

La bosse déformant leurs braguettes est très révélatrice de leurs envies du moment, une main s’avance vers la main de l’autre, les doigts se mêlent amoureusement.

Ils ont à peine dix-huit ans et se sont trouvé déjà depuis presque deux ans, deux années de bonheur absolu.

- Dis-moi Paulo ? tu crois qu’il y en a d’autres comme nous ?

- Sûrement mon chéri, nous venons d’en avoir la preuve.

- Je t’aime !

- Moi aussi je t’aime !

Brésil : la famille est dans le jardin avec les yeux encore levés, mêlant la surprise à la joie, l’homme prend sa femme tendrement par la taille, leur enfant de deux ans tenu dans son autre bras.

- Ça faisait longtemps ma chérie.

- Plus de cinq ans oui !!

- Il m’a donné envie de faire l’amour.

- À moi aussi.

- Allons coucher le petit.

- Je t’aime mon amour.

Baisé sur les lèvres.

- Je t’aime !!

Chine : elle est allongée dans son lit et sourit, maintenant elle sait qu’elle n’est plus seule et demain elle préviendra son amie Thao mais bien sur elle l’aura aussi ressentie, sa main caresse son sexe et un long frisson la parcourt bientôt de la tête aux pieds.

- Je t’aime Thao !!

Gabon – Irlande – Allemagne – Suède - Japon – Congo – ETC.

Partout sur la planète des personnes jeunes, réel ou d’apparence, d’une beauté sortant du commun, seuls ou en couples, voir pour quelques-uns formant déjà une famille, ont ressenti l’onde d’orgasme de Julien et ont levé les yeux au ciel.

Ils sont isolés, très peu nombreux mais tous portent l’amour et la bonté dans leurs cœurs, l’évolution n’a pas eu que des ratés et ses quelques personnes de par leurs dons peut être moins perturbant et leurs amours des hommes, sont restés anonymes dans ce monde en plein changement, attendant un signe de dieu ou du destin qui leurs indiqueraient le chemin vers leurs destinées.

Chapitre 115 : (un amour sincère)

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DE L AUTRE COTE DU CERCLE

Mathéo et Tristan sont allongé nus dans leur lieu secret, qui en fait est une petite crique de sable fin à peine visible car encadrer de hautes montagnes abruptes.

Ils se font face, chacun la main poser sur la hanche de l’autre en se regardant les yeux dans les yeux un sourire alangui aux lèvres.

- (Mathéo) À quoi tu penses ?

- (Tristan) À toi !! À nous !! Et toi ?

- Pareil que toi.

- J’aimerais tellement ne faire qu’un avec toi !!

- (Mathéo) Tu es sur ? moi pas, sinon comment ferions-nous l’amour ?

- Mais !! Tu ne penses qu’à ça toi !! Et le romantisme tu en fais quoi ?

- Je suis jeune alors excuses moi si je préfère le sexe au romantisme et puis d’ailleurs c’est quoi le romantisme ?

- (Tristan) C’est ce que nous faisons depuis que nous sommes arrivés ici figure toi, la mer, le sable chaud et nous, étendu nus enlacer, les yeux dans les yeux

- Ah !! C’est ça ? alors j’aime bien en fait !! Mais je n’étais pas venu ici que pour ça.

- Ah non ?

- Pourquoi ? toi oui ?

- Bah… non !!

- Rrraahhh !!!! Tu le fais exprès ou quoi ?

Tristan s’amuse un moment avant de répondre.

- Bah !! Oui !!!

Mathéo éclate de rire et se jette sur Tristan qu’il ceinture très vite de ses jambes et de ses bras, il voudrait se venger en lui faisant il ne sait pas trop quoi mais quand son regard capte celui de son amant, il ne peut résister et comme si elles étaient aimantées, ses lèvres viennent se soudées aux siennes.

Bientôt c’est son corps entier qui ondule, se frotte, caresse celui de ce garçon qui est tout pour lui, l’ami, le frère, l’amant, celui qui est dans tous ses rêves, tous ses fantasmes et avec qui il ne pourrait même pas envisager ne serait ce qu’une seconde d’être éloigner.

Quelques unes de leurs connaissances ont essayé à maintes reprises de les séparés pour des raisons diverses et le plus longtemps qu’ils y ont réussi dura une journée, journée ou Tristan avait été emmené sous un prétexte quelconque loin du lieu ou il résidait.

Mathéo ce jour là ne trouvant pas son ami, tomba avant le milieu de la journée dans une dépression terrible, se croyant abandonné ou encore pire qu’il y ait eu un accident.

Ses parents voyant ça ne le quittèrent pas en craignant même qu’il ne s’en prenne à sa vie, le soir quand ses « amis » ramenèrent un Tristan quasiment dans le même état de manque et qu’ils virent avec stupeur Mathéo méconnaissable, le visage gonfler et rougit de larmes, ils se jurèrent de ne plus recommencer ce genre de jeux stupides avec eux et les considèrent depuis comme un couple à part des autres.

Tristan est aux anges, le fait de sentir l’excitation de son ami et les multiples caresses que celui-ci lui prodigue avec son corps, l’amène petit à petit dans un état second ou l’envie de donner et de prendre du plaisir prend le dessus sur tout le reste.

- Prends-moi « math » !!

La voix douce et chaude de son amant lui demandant de le prendre fait frémir Mathéo, tout son être est pris d’un long frisson, son cœur s’accélère et s’emballe, ses mains écartent les genoux de Tristan, les remontent vers sa poitrine et d’un mouvement fluide, son sexe se positionne là ou il sait trouver l’entrée magique qui va le mener au nirvana des plaisirs sensoriels.

Sentir le gland venir buter délicatement sur sa corolle provoque un gémissement tellement sensuel de la part de Tristan qu’il déchaîne son amant, le monstre gorgé d’envie entre alors sans plus attendre dans ce fourreau brûlant qu’il conquiert sans combats.

Les joues douces des deux jeunes hommes se frottent doucement, les yeux se ferment alors que les souffles s’accélèrent, les vas et viens sont tellement lents qu’ils donnent l’impression d’être immobiles, seul un râle plus puissant et le bassin de Mathéo se plaquant aux fesses de Tristan, marque la jouissance du premier aussitôt suivit par une explosion de sperme s’échappant en jets rapides du second, prouvant l’orgasme qui vient une fois de plus les mené loin, bien loin des préoccupations de la vie courante.

Murmure à l’oreille de Tristan.

- Je t’aime.

Tristan regarde Mathéo et doucement pose ses lèvres sur les siennes.

- Je t’aime.

Chapitre 116 : (un mal pour un bien)

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PIZZERIA CAMPING DE LA PLAGE VENDEE (six mois plus tard)

Franck regarde son restaurant, ou plutôt son nouveau restaurant car il se rappel très bien du jour ou rentrant d’une merveilleuse soirée, il c’est retrouvé devant les ruines de ce qui était à la fois son établissement et sa maison.

Donc six mois plus tard les voilà tous devant la nouvelle pizzeria, le bâtiment flambant neuf en lieu et place de l’ancien est magnifique, la terrasse aller savoir pourquoi, a été implantée au milieu de la maison en lui donnant ainsi un style médina du plus bel effet.

L’appartement est à l’étage, beaucoup plus grand et pratique que l’ancien, Henriette est ravie, elle a pourtant à l’époque beaucoup pleuré quand elle a vu sa maison détruite.

Elle était réellement en colère contre Julien sauf que quand il s’est présenté tout piteux devant elle, rien n’a pu sortir de ses lèvres, se contentant alors de le prendre et de le bercer dans ses bras comme un petit enfant.

Henriette voit Julien s’approcher d’elle.

- Alors Julien, regarde !! C’est encore mieux qu’avant et puis maintenant si l’envie te reprend de faire des galipettes, il y a le patio qui est assez grand.

- Tu ne m’en veux pas c’est sur ?

- Mais non grand nigaud, sur le coup quand j’ai vu les dégâts, bien sûr que je t’en ai un peu voulu mais regarde comme c’est beau !!

- Et en plus c’est tout bénéfice, payer par mon père.

- Il est trop gentil ton père.

- C’est vrai oui mais tu sais si je devais attendre d’hériter !!!

Plus loin un peu à l’écart, Nathalie et Virginie, parlent avec Jeremy et Xavier.

- (Nathalie) Vous ne nous avez toujours pas dis réellement ce qu’il s’est passé ce soir-là ?

- (Xavier) Mais si !! Seulement vous ne voulez pas nous croire !!

- (Virginie) Faire effondrer une maison en prenant son pied ? Julien est spéciale je vous l’accorde mais quand même faut pas pousser le bouchon trop loin non plus.

- (Jeremy) Bah !! Si vous ne nous croyez pas nous n’y pouvons rien, en tout les cas le résultat est là et c’est magnifique.

- (Les filles) C’est sûr !!!

La conversation s’arrête un instant, le temps de contempler l’architecture du nouveau bâtiment.

Virginie va pour parler à sa copine, quand elle remarque un truc qui la titillait depuis un moment sans comprendre ce que c’était.

Nathalie toujours célibataire va bientôt fêter ses vingt huit ans et elle même arrive à grands pas vers ses vingt neuf ans, donc Xavier et Jeremy sont à peu prés du même age qu’elles, seulement en voyant « jerem » à côté de Virginie, ça fait tilt dans sa tête.

- Dites les gars ? c’est mon imagination ou vous n’avez pas pris une ride ?

Jeremy gêner sur ce coup-là.

- Bah !! Tu te fais des idées.

Virginie qui du coup les observes avec attention.

- Mais !! C’est vrai !! On croirait toujours des gamins de vingt ans ? et maintenant que j’y pense c’est pareil pour Dédé.

- (Xavier) C’est parce qu’on est en couple avec « Ju » et son père.

Les voyant tous les trois incrédules car même Jeremy le regarde avec les yeux ronds.

- Il y a alors un lien qui se crée et qui nous permet de vivre aussi longtemps qu’eux.

Jeremy sur le cul.

- Alors ça veut dire qu’on est immortel ?

- (Xavier) du peu que j’en sais, je ne dirais pas immortel mais plutôt avoir une vie très très longue.

- (Virginie) Comment ça se fait ?

- (Xavier) Tu imagines leurs vies s’il fallait qu’ils voient mourir de vieillesse tous leurs petits amis ?

- (Jeremy) Pourquoi Erasmus ne m’en a-t-il jamais parlé ?

- (Xavier) Tu sais bien que pour lui tout doit être évident, alors sans doute qu’il n’y a même jamais pensé et toi tu ne t’es jamais posé la question ?

- (Jeremy) Bah non !! Tu sais quand on se voit tous les jours ?

- (Nathalie) Alors vous allez tous nous voir mourir ? vos parents ainsi que tous vos amis ?

Xavier en faisant la grimace.

- Les parents quelque part c’est normal mais c’est vrai qu’au niveau des amis ça craint le boudin !!

- (Jeremy) Faut dire aussi qu’à part vous deux question amis, il n’y a que Dédé, Marc et Thomas et eux sont comme nous… alors !

- (Virginie) Parce que « Thom » et Marc aussi ? et au fait… pourquoi Dédé ?

- (Xavier) Aurore l’a choisi depuis le jour de sa conception quasiment.

- (Nathalie) Wouah !!! Précoce la puce, elle c’est réservé le gratin des beaux mecs avant qu’on ne le lui pique.

- (Virginie) C’est Charlotte qui va faire une drôle de tête.

- (Xavier) Elle est déjà au courant, tu sais le fait que Dédé ne vieillisse pas ne lui a pas échappé à elle non plus.

Chapitre 117 : (l’autre facette de la mutation)

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MAISON BLANCHE (deux ans plus tard)

Le président est assis à son bureaux, il lit et relit le même rapport depuis le matin, son prédécesseur lui avait pourtant affirmé que tout était redevenu normal mais les fiches qu’il a entre les mains lui disent le contraire.

Bien sur il n’y a plus de morts nés de type « A » depuis plusieurs années maintenant et les dissidents ont bien tous été exterminer mais la population continue à diminuée inexorablement sans que personne n’y trouve le pourquoi et surtout la solution.

Certaines personnes disent que c’est à cause de la réunification prochaine, d’autres que c’est toujours lié à la peur de mettre au monde un enfant mort né comme il y en a eu des centaines de millions.

Le fait est que la courbe des naissances décroît d’année en année et cela apparemment sans raison.

Un rapport sur les activités Vendéennes de nos amis est là également, rapport qui tient au courant des faits et gestes d’Erasmus et de Julien, de ce côté là rien d’alarmant car c’est avec une bonne volonté évidente qu’ils répondent à toutes les questions ou participent à toutes les réunions ou ils sont mandés à se tenir.

Le président comme tout homme d’état nouvellement élu a assisté à la transformation de ses deux magnifiques garçons, il en est encore émerveillé presque un an après y avoir assisté.

Que vont-ils nous apporté quand le jour sera venu et que le « cercle » se sera refermé ? Il n’en sait rien mais tout en lui n’attend que ce jour comme si dans son esprit, c’était réveillé un souvenir magnifique enfuis jusque là au plus profond de son inconscient.

Deux coups sourds frappés à la porte le font quitter ses pensées, quelques secondes pour remettre un peu d’ordre sur le bureau avant de répondre.

- Entrer !!

L’homme qui entre n’est autre que son premier secrétaire, un homme discret et très professionnel.

- Excusez-moi de vous déranger monsieur.

- Oui Allan !! Qui a-t-il ?

- Un rapport qui devrait je pense vous intéressez !!

- Faites-moi une synthèse rapide s’il vous plait.

- Bien monsieur !! Ce document rapporte des examens médicaux réalisés sur plusieurs individus au quatre coins du pays, ses rapports attestent que ces personnes auraient un génome différent du notre.

- Oh !! Mon dieu non !! Pas encore !!

- Ce n’est pas tout monsieur, ces personnes seraient également dans une santé remarquable et leurs gênes se verraient attribuer une résistance exceptionnelle également au vieillissement.

- Ce qui veut dire en claire ?

- Une durée de vie nettement supérieur à la nôtre monsieur.

- De beaucoup ?

- Le rapport ne le dit pas monsieur, il précise juste « nettement supérieur ».

- Alors que dit-il d’autre ?

- Il annote juste que ces personnes sont très bien intégrées dans les endroits ou ils résident et qu’ils ou elles ont un quotient intellectuel supérieur à la normal.

- Manquait plus que ça !! Et c’est tout ? rien qui dirait à quoi cela est dû ?

- La conclusion majoritaire serait une mutation ou une évolution de l’espèce humaine.

- Encore une !!! Ça n’en finira donc jamais !!!

- Si je peux me permettre monsieur et aux vues des diverses annotations, il semblerait que cette fois-ci ce serait plutôt positif.

- Je demande une commission d’étude d’urgence, occupez-vous-en et tenez-moi rapidement au courant de l’avancement de leurs travaux mais pour l’instant tout ceci doit rester secret.

- Bien monsieur !!

Une fois son premier secrétaire sorti, il prend son téléphone personnel et compose un numéro non enregistrer mais qu’il connaît par cœur.

- Allô !! Ma chérie ? prévient nos amis.

- Depuis quand ?

- Ce matin !!

Il raccroche et en hochant la tête de contrariété, se dit.

- Fallait bien que ça arrive un jour mais j’aurais préféré gagner encore un peu de temps.

Chapitre 118 : (habitude ou tradition)(1/2)

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DE L AUTRE COTE DU CERCLE

Parisse est songeur, il regarde les deux garçons assis l’un contre l’autre en se tenant la main et qui discutent joyeusement, leurs rires fréquents égaillent la caverne de leurs sons cristallins qui se multiplient grâce à l’écho.

Il n’est pas au courant de leurs décisions de rester ensemble coûte que coûte et Parisse est triste pour eux en se rendant bien compte que le temps leurs est maintenant compté, qu’est-ce que cinq ou dix ans dans leurs vies ? Une goutte d’eau assurément.

Il sait ce que lui ferait mais il ne se sent pas le droit d’évoquer une telle décision, pourtant son cadet est tout pour lui, sa « jeunesse », ses rires, sa gentillesse, son émotivité et sa douceur, régale chaque jour son vieux cœur de père.

Il s’étonne que Tristan soit aussi joyeux du fait se dit-il, qu’il doit quand même bien se rendre compte qu’Erasmus n’est plus loin de réapparaître dans sa vie mais peut être l’aime t’il encore ?

Les deux garçons à ce moment de ses pensées s’embrassent tendrement, une larme coule alors sur sa joue, son jeune fils est si heureux et pourtant il ne sait pas ce qui l’attend, quand son aimé devra le quitter pour retrouver son frère.

Parisse bout intérieurement, il aime Erasmus bien sûr, mais mérite-t-il un tel amour de la part de Tristan ? Lui qui s’est retrouvé de l’autre côté parce que son envie de sexe avec les hommes était si fort que son âme sœur ne lui suffisait pas et encore pire, qu’il ne le voulait pas avec lui pour aller faire ses galipettes, le laissant seul à se morfondre de se qu’il pouvait bien faire de l’autre côté.

Il se rappelle aussi des larmes intarissables de Tristan quand il a fallu lui expliquer que le cercle étant brisé, il ne reverrait sans doute plus son compagnon de vie et la promesse qu’il lui a faite alors de garder le lien avec lui pour qu’il puisse attendre son éventuel retour.

Ce lien qu’il a réussi à maintenir pendant plus de vingt ans au prix d’une fatigue qu’il avait de plus en plus de mal à supporter, quand Mathéo lui a annoncé qu’avec Tristan ils s’étaient mis d’accord pour se mettre en couple le temps que le « cercle » se referme, il en a été ravi mais a néanmoins continué de maintenir le lien le temps nécessaire à s’assurer que leur union perdurerait.

L’amour qu’ils se portent est reconnu par tout le clan comme exceptionnel, tant par l’attachement que par la tendresse qu’ils constatent tous au quotidien.

Parisse prend alors sa décision, cet amour ne peut être brisé car il est sûr des conséquences, son plus jeune fils ne résisterait pas à la séparation et connaissant la solution expéditive de son espèce en cas de dépression, il fera tout pour ne pas que ça arrive.

Il se lève donc et d’un pas décider, aborde les deux amoureux qui ne se sont rendu compte de rien comme à leur habitude quand ils sont ensemble.

- Hum !!! Pourrais-je vous parlé mes enfants ?

Chapitre 119 : (un nouvel arrivant bien sympathique)

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VENDEE (sur la plage)

- Assied toi Xavier !! Tu me files le tournis là !!

il soupire en venant s’allongé près de moi.

- Il devrait déjà être là !!

- Je vais finir par être jaloux si tu continues.

- Pffttt !!! C’est bien à toi de dire ça ?

- Je sais mais bon !! Faut bien dire quelque chose pour passer le temps.

- Ah !! Tu vois ? toi aussi tu es nerveux.

Je le regarde en souriant.

- C’est toi qui me rends comme ça, arrêtes de t’agiter, il va venir t’inquiètes !! Et puis ce n’est pas comme si c’était la première fois ? alors ne stresse pas.

- C’est à mon tour cette fois-ci… hein ?

Amusé par ses yeux lubriques.

- Et à moi, tu m’as prévu quoi ?

Il va pour répondre quand il aperçoit enfin Jeremy au loin.

- A toi ? tien !! le voilà !!

Le beau brun les a vus lui aussi et accélère son pas pour venir s’allonger entre eux deux, son cœur bat à tout rompre comme à chaque fois qu’il rejoint ses amis pour une petite partie de jambes en l’air comme ils disent tous depuis la première fois et qu’ils ont décidé quelques semaines plus tard, qu’il serait stupide de s’en priver vu que chacun y a pris beaucoup de plaisir.

Depuis ils ne pensent plus qu’à ça, enfin presque tout le monde puisque « Dédé » leurs a bien fait comprendre que pour lui ça reste une belle expérience mais quelle resterait sans suite, au grand dam d’Erasmus qui aurait bien aimé lui continuer de temps en temps avec le meilleur ami de son fils.

Donc depuis cette première « explosive » ou ils ont tous participé, ils leurs arrivent de plus en plus fréquemment de se retrouver à trois voir quatre, pour éteindre leurs envies débridées de sexe.

En tout bien tout honneur car le compagnon quand il n’est pas là est bien sûr au courant et en est entièrement consentant, profitant lui aussi à l’occasion d’un ou plusieurs de ses partenaires et amis.

Erasmus étant absent et Xavier ayant appelé Jeremy pour lui demander s’il serait d’accord pour les rejoindre, lui et « Ju », sur la plage pour ensuite éventuellement aller s’amuser entre eux si le cœur leur en dit.

Celui-ci tout content, c’est empressé d’accepter et après un petit texto à son chéri pour le prévenir, venir les rejoindre.

- Salut les gars !!

Je me tourne vers lui en lui faisant un clin d’œil.

- Salut « jerem » il était temps que tu arrives sinon j’en connais un qui nous aurait fait une crise.

Jeremy à Xavier.

- Tu ne peux plus te passer de moi en dirait ?

- Ah !! parce que pour toi ce n’est pas pareil ? alors pourquoi tu es essoufflé là ? explique un peu ?

Jeremy se tourne vers moi et m’embrasse sur les lèvres, Hummm !!

- Mais c’est pour « Ju » que j’ai couru.

Xavier lui saute dessus, mort de rire.

- Oh !! le salaud !!

***/***

Quelque part dans la ville, Thomas et est en planque avec un de ses collègues, ils sont assis dans leur véhicule banalisé et observent l’entrée d’un petit immeuble.

- (Thomas) Tu crois qu’ils ont en encore pour longtemps là-dedans ?

Son collègue se retourne vers lui pour répondre.

- Avec ce genre de trafiquants comment savoir ? j’espère juste que cette fois on va les prendre la main dans le sac.

Il hésite puis se décide d’une voix hésitante.

- Dit Thomas ? tu en penses quoi du major toi ?

Surpris par la question.

- Marc !!! Il fait bien son taf, pourquoi ?

Chapitre 120 : (un nouvel arrivant bien sympathique) (fin)

- Des bruits qui courent au commissariat.

- Ah !! Je n’ai rien entendu !! Quels bruits ?

- Paraîtrait qu’il aurait plus de trente ans, tu le savais ?

- Bah !! Normal non ? tu ne crois pas qu’il serait passé major à vingt ans quand même ?

- Ce n’est pas ça le problème.

Faisant l’ignorant.

- Ben !! C’est quoi alors ?

- Déjà il a toujours l’allure d’un gars de vingt ans et Stéphane nous a raconté qu’une fois il a vu un truc bizarre.

- Quel truc ?

- Ils étaient partis en mission quand le major c’est fait une grave entaille à la main en grimpant sur des barbelés.

- Je ne vois pas ce qu’il y a de bizarre là-dedans ?

- Attends !! Je n’ai pas fini, donc en rentrant au poste il s’attendait à ce qu’il aille se faire soigner mais au lieu de ça il est allé aux toilettes pour se laver les mains et en revenant il n’y avait plus rien, plus de blessure… rien !!

- C’est sans doute que ce n’était pas aussi grave que ça, il a du se faire un film le Stéphane.

Thomas en riant.

- Ou alors il avait encore un coup dans le nez… et c’est tout ? je m’attendais à quelque chose de plus croustillant sur le major à t’entendre !!

Emilien hésite car ce qu’il va dire, il n’y a sans doute que lui qui le sais.

- Non « Thom » il y a encore quelque chose.

Surpris de se faire appeler « Thom » par son collègue et ami alors qu’ils sont en service.

- Hum !! Dis-moi tout « Mimile ».

- Je vous ai vu !!!

Thomas devient blanc.

- Comment ça tu nous as vu ?

- Dans le bureau l’autre jour, je vous ai vu vous embrassé !!

- Qu’est-ce que tu racontes !!!

- Arrête « Thom » !! Puisque je te dis que je vous ai vu, j’étais derrière la fenêtre à ce moment là.

S’avouant vaincu.

- Qui d'autre est au courant ?

- Il n’y que moi « Thom » et je ne dirais rien si c’est ça qui t’inquiètes.

Thomas regarde son ami avec un visible soulagement.

- Merci !!

Il hésite.

- Dis-moi Emilien ? ça ne te dérange pas d’être en équipe avec moi maintenant que tu sais que je suis gay ?

Son collègue lui répond en rougissant.

- Je t’appréciais avant de le savoir et tu n’as pas changé, alors il n’y a pas de soucis !!

Thomas s’aperçois du trouble de son coéquipier.

- Nous sommes amis n’est-ce pas ?

- Oui !! Sans aucun doute « Thom ».

- Si je te pose une question indiscrète ?

- Du genre ?

- Tu aimerais qu’on soit plus qu’amis ou pas ?

Il voit le visage d’émilien prendre feu, comprenant qu’il a touché à la corde sensible.

- C’est pour ça que tu étais à la fenêtre ce jour là ?

Ses deux mains sont crispées sur le volant de la voiture.

- Tu m’en veux ?

Ses yeux plongent dans ceux de Thomas.

- Je ne te plais pas ? c’est ça ?

Thomas regarde son jeune collègue en souriant, la vingtaine, physique agréable dans la moyenne mais le gros plus de ce garçon c’est sans conteste sa gentillesse et ses yeux, des yeux bruns presque noir qui lui donnent une touche indéfinissable surtout quand ils expriment des expressions fortes comme en ce moment.

- Ne dis pas de conneries !!! Juste que je te voyais hétéro et que je t’avais classé dans mes amis sans penser à rien d’autre.

Emilien baisse son regard.

- Et maintenant ?

- (Thomas) Ah ! Ah ! Maintenant que monsieur a fait son coming out, monsieur est pressé ? je te plais donc tant que ça pour que tu ais amené le sujet en plein taf ? car je te signale quand même qu’on est en planque là !!

Les yeux d’émilien s’allument alors de mille feux, ce qui fait frémir Thomas.

- Tu ne peux même pas t’imaginé à quel point tu me plais « Thom »

Chapitre 121 : (habitude ou tradition) (2/2)

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DE L AUTRE COTE DU CERCLE

Mathéo et Tristan sursautent en entendant la voix de Parisse derrière eux, ils se retournent en souriant, attendant ce qu’il a à leurs dire.

Son visage triste et inquiet, les perturbe car ils n’ont pas l’habitude de le voir dans cet état.

- (Mathéo) Oui p’pa ? quelque chose qui ne va pas ?

- Je m’inquiète pour toi mon fils et aussi pour Tristan, il ne reste plus guère de temps avant que le « cercle » ne se referme et vous deux risquez d’être les seuls à ne pas l’apprécier réellement.

Mathéo comprenant ce qui tracasse son père.

- Tu te dis que notre liaison entre moi et Tristan va devoir cesser ?

Tristan a le cœur qui saigne à voir cet homme si bon se faire tant de soucis pour eux.

- Nous en avons parlé Parisse et notre décision est prise.

- (Parisse) J’espère que celle-ci quelle qu’elle soit sera la bonne et ne donnera pas lieu à un triste résultat.

Il fixe son fils de tout son amour de père.

- Je ne veux que ton bonheur mon fils !!

- (Tristan) Alors c’est bien !! nous sommes au moins deux dans ce cas-là !!

Mathéo d’une voix douce mais ferme.

- Père !! Nous allons braver l’interdis quoi qu’il en coûte, nous nous aimons et ne voulons pas briser notre couple.

Parisse avec un léger sourire au coin des lèvres.

- Quel interdis ? si c’est ce à quoi je pense il n’existe aucunes règles, juste que cela n’est jamais arrivé par le passé mais vous n’enfreignez aucunes lois de notre peuple.

- (Tristan) Tu es sur ? mais Erasmus ? comment va-t-il le prendre ?

- L’aimes-tu encore ?

- Bien sûr que oui !!! Mais pas autant que « math ».

- Tu as peur qu’il t’en veuille ?

- Ce n’est pas tant pour moi que j’ai des craintes mais pour Mathéo, je ne voudrais pas qu’il soit jaloux de lui et finisse par ne pas l’aimer à cause de moi.

Mathéo en se collant encore plus à son ami.

- La seule chose qui compte vraiment pour moi c’est que nous soyons toujours ensemble.

- (Parisse) Pour moi aussi mes enfants croyez le bien, pour moi aussi !! Le moment venu si ton frère revient parmi nous, j’irais lui parler et croyez-moi il m’écoutera.

Il se retourne alors et quitte la pièce en laissant les deux garçons enlacés seuls, son regard reprend vie et un grand sourire illumine son visage car maintenant il en a la certitude, son cadet sera heureux.

Chapitre 122 : (un moment de solitude)

………………………………………………………………………………………..

COMMISSARIAT VENDEE (quelques semaines plus tard)

Marc est assis à son bureaux et vérifie les rapports de ses hommes, il aime bien son poste quoiqu’il regrette d’être moins présent sur le terrain justement à cause de cette paperasse.

Thomas se débrouille très bien maintenant et il a l’air de plutôt bien s’entendre avec son équipier, un jeune sortis tout frais de l’école de police il y a maintenant presque six mois déjà.

Il a apprécié ce gars dés qu’il l’a vu pour la première fois, gentil, intelligent et un je ne sais quoi dans les yeux, aussi comme « Thom » en avait marre d’être « planquer » comme il le lui disait sans arrêt, il décida de les mettre en équipe sur des petits délits.

Il reconnaît volontiers qu’ils ne s’en sortent pas mal et commencent même à se faire une certaine réputation dans le service, ce qui ne le rend pas peu fier de son « Thomas ».

En pensant à lui, une bouffée de chaleur lui monte aux joues, vivement ce soir qu’ils se retrouvent enfin à la maison.

« Toc !!! Toc !!! »

La porte s’ouvre et une tête apparait à l’intérieur de la pièce.

- Puis je entré major ?

Marc reconnait le minois si craquant de son homme.

- Qu’est-ce que c’est ? ah !! A c’est vous inspecteur !! Oui entrer et refermez derrière vous

Grand clin d’œil de la part de Thomas, accompagné d’un sourire à damné un saint.

- Merci major.

Thomas sait pertinemment que son chef n’aime pas trop le voir entrer seul dans son bureau, connaissant parfaitement l’impossibilité qu’a Marc de résisté un tant soit peu à ses avances, avances qu’il ne manque jamais d’exercer sur lui au grand bonheur mais aussi au grand Damme de celui-ci.

Il entre et ferme la porte non sans jeter un regard dans le couloir pour vérifier qu’Emilien est bien là et qu’il le regarde en souriant lui faire un clin d’œil complice, en lui montrant sa main repliée le pouce lever vers le haut.

Ensuite tel un félin et sur de lui, il s’approche de son homme qui déjà se tortille sur sa chaise en sachant parfaitement déchiffrer les mimiques de son chéri.

- Thomas !! Qu’est-ce que je t’ai déjà dit ? pas pendant le service !!

- Le major a l’esprit drôlement mal placé aujourd’hui, il semblerait tout du moins ?

- Le major te connait surtout par cœur !!

« Pensée de Thomas, « c’est ce qu’on va voir ! Hé ! Hé ! »

- Comment ça chef ?

Marc n’est pas dupe mais préfère attendre la suite.

- Admettons !! Alors inspecteur ? qu’est-ce qui vous amène ?

Thomas lui montre le rapport qu’il tient à la main.

- Juste une affaire terminée chef, il ne manque plus que votre signature pour la classée !!

Il s‘approche du bureau, y dépose les papiers et au moment de tendre le stylo à Marc, il le fait tomber malencontreusement au sol où ce dernier roule sous le bureau.

Thomas se baisse alors pour le récupérer et se retrouve à quatre pattes sous le meuble entre les jambes de Marc qui comprenant très bien ce qu’il va lui arriver, bande déjà comme un malade.

- « Thom » arrête !!!

Sa main caresse déjà l’énorme bosse qui déforme la braguette de son homme.

- Humm !!! Tu es sûr que c’est ce que tu veux ?

Gémissement venant de Marc et prouvant le contraire.

- Ahhh !!! Il ne faut pas, si quelqu’un entre !! Ahhh !!! Thom…as !!!

Celui-ci a déjà sortie la bête et la caresse doucement, les doigts en effleurant juste la hampe érigée.

Sa bouche approche du gland et souffle dessus dans le but manifeste de l’exciter davantage, puis sa langue donne de petits coups dessus, l’humectant de salive avant de s’enrouler autour lascivement.

Marc n’est plus maître des évènements et se laisse manipuler par son amant, des frissons de plaisirs commencent à lui courir tout le corps quand son sexe se retrouve bien au chaud, son gland se trouvant enserré par la gorge de Thomas alors que dans le même tempo ses bourses sont palpées avec douceurs.

« Toc !! Toc !! »

Chapitre 123 : (un moment de solitude) (fin)

La porte s’ouvre et l’homme entre dans la pièce en saluant son supérieur.

- Bonjour major, puis je vous entretenir cinq minutes ?

Il s’avance vers le bureau, faisant mine de ne pas apercevoir les pieds replier de Thomas dessous.

- C’est assez urgent monsieur.

Marc devient rouge comme une tomate et n’ose pas renvoyer émilien, car bien entendu c’est de lui qu’il s’agit.

- À quel sujet brigadier ?

Pendant qu’émilien lui tient la conversation sur un sujet concernant le service, Thomas est mort de rire mais continu sa fellation avec encore plus d’ardeur, il sent que Marc ne va pas tenir encore longtemps sous ses caresses et ses mains pour aviver encore plus son excitation, malaxent les deux orphelines avec douceur et passion, jusqu’à sentir celles-ci remonter et leur peau se tendre en signe évident d’une prochaine explosion.

Marc n’arrive plus à suivre la discussion du jeune homme qui décidément aujourd’hui est particulièrement prolixe en paroles, alors que l’orgasme monte en lui de plus en plus impérieux.

Il essaie par tous les moyens d’y résister mais quand un doigt indiscret remonte à l’intérieur de ses fesses et entre d’un coup dans son anus, il ne peut que laisser son corps se cabrer et sa jouissance exploser en libérant son jus dans la bouche de son amant qui se régale et n’en laisse pas échapper une goutte.

Emilien s’amuse comme un fou, l’idée de Thomas pour faire flipper son mec fonctionne à merveille.

Il voit Marc passer par toutes les couleurs allant de la gène jusqu’à la jouissance puis revenir à la honte, le petit râle qu’il essaie de retenir quand il jouit n’échappe pas à émilien qui lui aussi tient un barreau bien raide dans son pantalon de service, pantalon suffisamment ample pour cacher sa bandaison à la vue de son chef.

- Qu’est-ce qu’il se passe major ? vous ne vous sentez pas bien ?

La honte que Marc éprouve à ce moment là est indescriptible, il aimerait se trouver n’importe où plutôt que face à son subordonné qui se demande bien ce qui arrive à son chef.

En plus Thomas n’arrête pas, au lieu de remettre les « choses » en place dans leurs vêtements, il continu ses caresses qui redonnent vigueur aux attributs décidément très virils de son chéri.

La sueur coule maintenant sur les tempes de Marc qui cherche désespérément un moyen de se sortir de cette situation sans y laisser des plumes, il remarque malgré tout la main qu’a Emilien dans sa poche de pantalon et qui s’active bizarrement à l’intérieur, un énorme doute l’assaille alors, ses yeux se baissent sur son compagnon sous le bureau qui toujours en s‘activant avec gourmandise sur son sexe, a les yeux levé vers lui brillant d’amusement et de malice.

Il se lève d’un bond en ayant tout compris.

- Ah !! Les salauds !!

Emilien faisant le mec surpris à la vue du sexe sorti du pantalon et dresser de façon non équivoque de son supérieur.

- Major !!! Mais !! C’est quoi cette tenue ?

Le fou rire de Thomas sortant de sous le bureau déclenche celui de son ami, Marc bon joueur reconnaît qu’il c’est bien fait avoir et finit par rire également avec eux.

- (Thomas) Alors tu me connais toujours par cœur ? avoues que tu ne t’attendais pas à celle-là hein ?

Le sexe toujours dresser et l’envie de jouir le reprenant.

- Toi !!

il s’adresse bien sûr à Emilien.

- Ferme à clef et approche !! À mon tour de m’amuser un peu !!

Emilien regarde Thomas qui lui fait signe qu’il n’y a pas de problème, il donne alors un tour de clef et s’avance vers Marc.

- À vos ordres chef !!

Marc amuser par sa répartie.

- Voyons voir si vous faites vraiment une aussi bonne équipe qu’on le dit !!

Les yeux sombres s’enflamment, faisant frémir l’homme à moitié nu en face de lui.

- Tout ce que vous voudrez chef !!!

Chapitre 124 : (visite inattendue)

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VENDEE ISLE D’OLONNE (arrêt de bus)

Michael, Yohan et Patrice descendent du bus, ils s’arrêtent un peu perdu et s’adressent finalement à une vieille dame.

- (Patrice) Excusez-nous madame ? pourriez vous nous renseignez s’il vous plait ?

Elle se dit que ces jeunes gens sont ma fois très polis et elle leurs sourit gentiment.

- Si je le peux ce sera volontiers jeune homme.

- Nous cherchons quelqu’un qui vient souvent dans la région, il s’appelle Julien et serait d’après les ont dits un très beau garçon.

- Qui ne le connait pas ici depuis le temps !! C’est un très beau jeune homme en effet et d’une grande gentillesse, il habite chez son oncle au restaurant pizzeria, celui du camping de la plage. Vous ne pouvez pas vous trompez.

Elle indique une direction du doigt.

- C’est tout droit à trois kilomètres d’ici à peu prés.

Patrice regarde la direction indiquée, sourit.

- Je vous remercie beaucoup madame, au revoir et bonne journée à vous

- Merci jeune homme, à vous aussi.

Les trois garçons prennent alors leurs sacs à dos et partent dans la direction indiquée, ils viennent de Paris et sont envoyé par Jacques Sevrant qui est un ami de la famille de Michael.

Quand après un repas chez les parents du jeune homme, il découvre par hasard que leur fils est ces deux camarades ont un comportement pour le moins étrange en riant aux mêmes moments de ce qui semble être une bonne histoire alors que personne à table ne s’adresse la parole.

Il s’est arrangé pour pouvoir leurs parler seul à seul pour éclaircir ce mystère en découvrant ainsi leurs dons communs, comprenant que ceux-ci ne sont un danger pour personne car leurs gentillesses envers tout un chacun l’avait déjà interpellé pendant la soirée passée avec eux.

Il décide alors de ne rien révéler sur leurs comptes et de les envoyer auprès de Julien pour sinon les protéger, tout au moins les aidés dans la compréhension de se qu’ils sont réellement.

Les voilà donc à l’Isle d’Olonne quelques semaines plus tard pour rencontrer ce garçon dont on leurs a tant fait d’éloges.

Quoique n’étant pas de la même famille, ils sont étrangement semblables du haut de leurs un mètre quatre-vingt leurs donnant une allure élancer, aux cheveux châtain clair surplombant un regard vert d’eau du plus bel effet.

Patrice est le plus âgé d’une année et le seul majeur du groupe, aussi c’est à lui que les parents des deux autres ont confié leurs enfants pour ce voyage.

- (Patrice) Nous y voilà !! Encore un petit quart d’heure de marche les gars, courage.

- (Yohan) J’espère que ce fameux Julien va réellement nous expliquer toutes ses choses que nous sommes seuls à ressentir ?

- (Michael) C’est ce que nous a dit Jacques… non ? au fait ? quelqu’un l’a-t-il prévenu de notre arrivée ?

- (Patrice) Jacques nous a dit qu’il s’en occupait du fait qu’il connaît bien celui qui l’a élevé pendant son enfance.

- (Yohan) Drôle d’enfance non ? passer dix-huit ans de sa vie juste avec sa mère et un autre enfant infirme, enfermer dans une maison sans pouvoir sortir !!

- (Patrice) D’après Jacques, c’est parce qu’il faisait ressentir trop d’émotions autour de lui et que c’était dangereux pour les autres.

- (Michael) C’est dur à avaler quand même !!

- (Patrice) Bah !! Nous verrons bien et puis on est ensemble non ? au pire ça va nous faire des vacances.

- (Michael) Ouaih !! C’est cool d’être tous les trois sans les parents (rire) à nous les gonzesses !!

- (Patrice) Tu ne penses qu’à ça toi ? ça va être l’occasion de perdre ton pucelage, hein « Mick » ?

Michael en voyant ses deux potes se bidonner.

- Vous pouvez parler vous deux !! question d’être restés puceaux, vous vous posez là aussi.

Yohan en riant.

- Bah !! Disons que ce sera notre baptême du feu pour tous les trois alors, du moins je l’espère ! Hé ! Hé !

- (Patrice) surtout que toi ce ne sont pas tellement les filles que tu regardes mais plutôt les mecs.

Yohan en faisant un clin d’œil à son ami.

- Tu peux parler beau merle !!

- (Patrice) Comment ça ? j’aime bien aussi les meufs moi !!

- (Yohan) Mais si un beau gars croise ta route, tu ne diras pas non !!

- (Patrice) Bah oui !! Du moment qu’on s’aime le sexe ne compte pas vraiment.

Leurs discutions les amènent sans y penser jusqu’à la porte du camping, Patrice qui est de loin le moins timide entre alors à l’accueil pour se renseigner.

- Bonjour monsieur, c’est bien dans ce camping que nous pourrons trouver Julien ?

- Bonjour, oui !! Aller jusqu’au bord de la plage là-bas, cent mètre avant vous y trouverez le restaurant de son oncle Franck.

- Merci bien monsieur, bonne journée.

L’homme sourit, appréciant la politesse et l’allure avenante du jeune garçon.

- Bonne journée mon garçon.

Chapitre 125 : (constat accablant)

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CONGRE MONDIALE DES CHEFS D’ETATS

Le rapporteur attend que chacun ait pris sa place et commence à lire le rapport qu’il a sous les yeux.

- D’après la commission d’enquête demandée par les états unis, voici messieurs les conclusions pour le moins étonnantes de celle ci. Une naissance sur dix actuellement serait mutagène et ces dernières passeraient à deux sur dix dans les prochaines années, les enfants concernés sont tous dans un état de santé parfait, aucuns soins ni prise de médicament n’a été nécessaire jusqu’à présent. De plus leurs développements est harmonieux et leurs intelligences exceptionnelles, ils suivent pour les plus grands d’on nous avons découverts l’existence, des études sans difficultés dépassant de loin les capacités intellectuelles des autres enfants de leurs âges. Il s’avère également qu’en grandissant ils soient paisibles et très aimants, enclins à former des couples très souder. Enfin leurs sexualités est normal, nous retrouvons les mêmes pourcentages de couples homosexuels ou bisexuels que parmi le reste de la population.

Un homme dans la salle.

- Et au sujet de la dénatalité ?

- La stérilité n’atteindrait que les personnes dites « normales » et serait même en forte hausse chez ses dites personnes.

La même personne.

- Conclusion ?

- D’après les analystes, d’ici quatre voir tout au plus cinq générations, ils représenteront en totalité l’espèce humaine.

Une femme prend la parole.

- Est-ce en rapport avec le « cercle » ?

- C’est possible madame mais rien de concret ne le laisse entendre.

- Pour clore le sujet que diraient nos chers analystes ?

- Que nous allons entrer inévitablement dans une nouvelle ère madame mais que celle-ci se passera en « douceur » pour le bien des générations futures.

- Y a-t-il une alternative ?

- Apparemment non monsieur, c’est inéluctable.

- Alors faisons tous en sorte que ça se passe pour le mieux, ses dernières décennies nous auront apporté leurs doses de changements et de malheurs, souhaitons que les prochaines inverses le processus pour le plus grand bien de tous.

- Oui et apparemment ce sera le cas à la vue des derniers fait relevés qui nous parviennent de par le monde.

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DE L’AUTRE COTE DU CERCLE

Mathéo et Tristan reçoivent les invités venus pour fêter l’anniversaire de leur meilleur ami, ils sont une dizaine regroupée dans le salon à discuter de tout et de rien, riant à la moindre occasion comme de « jeunes » célibataires pleins de vie quand ils se retrouvent entre eux.

Tristan est le seul véritable humain du groupe même si sa beauté ne dépare en rien des autres personnes présentes, les regards que lui lancent les « jeunes » garçons et filles dans la salle, en disent long sur l’envie qu’ils ont d’avoir eux aussi un tel compagnon à leurs côtés.

Le sexe entre eux s’il n’est pas proscrit ne leur apporte pas la plénitude qu’ils auraient avec une âme sœur en ne les libérant qu’un bref instant d’un trop plein d’énergie, aussi ne s’y adonnent ils pas de façons régulières mais juste quand le besoin est trop grand.

Il y a bien quelques cas dans la communauté ou deux jeunes se sont mis en couples du simple fait qu’ils s’aiment réellement mais ce ne sont là que quelques exceptions, il y a même eu une naissance entre l’un de ces couples pendant un accouplement dans leur forme non humaine, la petite fille qui en est né est depuis traitée comme une princesse car elle est la seule encore vivante issue de ce type de relation jadis très courante.

Le leitmotiv de la soirée est bien sur le « cercle » et sa prochaine fermeture qui permettra à tous ses jeunes adultes de le traverser pour aller à la rencontre de leurs futurs compagnons de vies et de s’épanouir enfin entièrement.

Chapitre 126 : (un anniversaire inoubliable)

Le fait de choisir un compagnon ou une compagne, suivant les affinités et les coups de cœurs de chacun, ne les affectent pas plus que ça car d’un côté ou de l’autre du « cercle » suivant le sexe de leurs âmes sœurs, ils pourront formé malgré tout une famille et avoir des enfants, sauf au cas très rares ou ce serait deux filles ensembles sous leurs forme humaine et cela même si concevoir un enfant sous leur autre forme n’est pas ce qui ce fait le plus au vues des aspects moins pratiques que ça implique.

Oraste le meilleur ami de Mathéo.

- Dis « math » ? toi et Tristan n’avaient pas envie d’avoir un enfant ? depuis le temps que vous êtes ensembles ?

- (Mathéo) C’est prévu mais nous attendons de mettre les choses au point avec Erasmus quand il reviendra.

Oraste en regardant Tristan.

- C’est vrai, j’oubliais que c’est ton compagnon de vie.

Tristan en comprenant bien que tous attendent sa réponse.

- Que c’était, tu devrais plutôt dire !!

N’attendant pas les réactions des autres qui ne vont pas manquer d’arriver pour préciser.

- J’aime Mathéo plus que tout et j’ai décidé de dire à Erasmus qu’entre lui et moi c’est fini, je ne souhaite plus qu’à rester ami avec lui.

- (Oraste) ne te braque pas Tristan, nous sommes tous d’accord avec votre décision tu sais !!

Mathéo visiblement ému en regardant ses amis.

- Merci de votre soutien les amis.

La soirée se déroule bien et quand en arrive la fin, tout le monde est heureux d’avoir passé ce bon moment tous ensemble.

Oraste qui était l’invité vedette puisque c’était son anniversaire qui donnait l’occasion de cette réunion entre ami, est resté sur la demande de « math » pour passer le reste de la nuit chez lui.

Oraste est le dernier né de ce côté du cercle et donc par conséquence un peu le chouchou du clan, Mathéo l’adore depuis qu’il le connaît et Tristan reconnait volontiers quand son chéri lui en fait la remarque qu’il ne lui est pas indifférent, aussi pour fêter sa nouvelle année de vie ils ont décidé de lui faire un cadeau, sachant qu’Oraste lui aussi craque en secret sur Tristan et Mathéo, secret révéler par d’autres amis à eux au court de plusieurs conversations un peu chaudes.

Ses cheveux poils de carottes au visage grêler et toujours souriant, accompagner d’un bon mètre soixante dix huit de muscles déliés attise depuis quelque temps la libido du jeune couple, aussi l’occasion était bonne pour eux de lui faire cette surprise.

Mathéo pendant que Tristan n’est pas avec eux.

- Dis-moi toi ? je t’ai vu plusieurs fois reluquer mon petit copain, non ?

« Oups !! le rouquin devient écrevisse. »

- T’es fou « math » !!! Tu es mon meilleur ami et jamais je ne te ferais une chose pareille !!

- Je n’ai pas dit que tu voulais me le prendre !! J’ai simplement dit que tu n’arrêtes pas de le regarder, avoues qu’il te plait bien mon Tristan ?

- C’est vrai que tu as de la chance, un beau brun comme lui et en plus super sympa !!

- Tien ? tu craques sur les bruns ténébreux toi maintenant ? je croyais que tu préférais les beaux blonds dans mon genre ! Hé ! Hé !

De rouge, Oraste devient cramoisie et ce jusqu’aux épaules.

- Ben !! Heu !! En fait vous faites un trop beau couple tous les deux.

Chapitre 127 : (un anniversaire inoubliable)(fin)

Mathéo amuser du trouble de son ami.

- Tu sais ce qui fait le plus fantasmé Tristan ? non ? et bien la même chose que moi !!

- Et c’est quoi ?

- Demande-le-lui, tien !! Le voilà justement !! Vas-y pose lui la question ?

Tristan qui arrive à ce moment-là.

- Quelle question ?

Mathéo qui s’amuse de plus en plus du trouble de son copain.

- C’est Oraste qui doit te la posé !!

Tristan qui fait l’innocent.

- Ah oui ? alors vas-y mon pote !!

Oraste prend alors son courage à deux mains et d’une voix timide.

- Tristan me disait qu’il y a un truc qui vous fait fantasmer tous les deux et quand je lui ai demandé ce que c’était, il m’a dit de te le demander à toi.

Tristan en faisant semblant de chercher de quoi il peut bien s’agir.

- Hummm ! Oui il y a bien un truc auquel nous avons souvent parlé…

Oraste en souriant.

- Je serais curieux de le savoir, tu me le dis ? aller !! S’il te plait… « Tristounet » !!

Tristan n’est pas insensible au ton et à la formulation du jeune homme.

- Bon d’accord mais ça reste entre nous, tu sais un fantasme c’est un truc qu’on voudrait bien mais qui ne se réalise jamais ?

- Promis !! Ça restera notre secret à tous les trois !!

Tristan capte le clin d’œil de Mathéo.

- Et bien… comment dire ?? notre fantasme serait de faire l’amour à trois de temps en temps avec un jeune mec, roux si possible, qui serait d’accord pour ça…

Tristan comme Mathéo voient son expression de surprise et ses yeux vert qui s’illumine d’étincelles.

- … Mais bon !! Faudrait déjà trouver quelqu’un à qui nous plairions suffisamment, alors ce n’est pas gagné d’avance !!

Oraste en reste suffoquer, il perçoit le sourire en coin de Mathéo.

- C’est pour me faire marcher ? c’est ça ?

- (Mathéo) je te jure que c’est vrai Oraste.

- Mais !! Mais !!!

- (Tristan) Heu non merci bien, pas une mémé !! On préférerait un jeune !!

Oraste les voient sourire gentiment et comprend enfin.

- Moi ?

Mathéo à Tristan.

- Et bien !! Je crois qu’il a compris finalement !!

Tristan à Mathéo.

- Il y aura mis le temps…

Il se tourne vers Oraste alors que ce dernier est encore tout tremblant.

- … Enfin si tu le veux toi aussi ??

- Vous êtes vraiment sérieux les gars ?

Il capte les regards brillant de ses amis.

- Oui ? puutttaaaaiiinnn !! C’est le plus beau cadeau de la journée alors ? si je veux ? mais… j’en rêve la nuit depuis si longtemps !!! Bien sur que je veux !!!

Les deux compères s’approchent alors lentement de lui et le prennent dans leurs bras en approchant leurs lèvres des siennes pour y déposer des petits baisés très coquins auxquels il répond de toute sa fougue.

Chapitre 128 : (coup de foudre)

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RESTAURANT PRES DE LA PLAGE

Les trois garçons entrent dans la salle en se dirigeant directement vers la terrasse ensoleillée, ils s’assoient à une table et admirent le décor environnant en attendant qu’on s’occupe d’eux.

Charlotte les remarque tout de suite et son cœur s’affole devant la beauté de ces trois garçons, en particulier l’un d’entre eux qui lui donne une forte bouffée de chaleur rien qu’à le regarder.

Elle se reprend très vite car elle comprend bien que la différence d’âge est beaucoup trop importante car ce garçon ne doit pas avoir plus de dix huit ans s’il les a.

Bien sur avec André elle est habituée à cette différence mais elle sait qu’avec lui ce n’est pas pareil alors que pour ce jeune gars assit en terrasse, son jeune age est bien réel.

Michael remarque également la jeune femme qui s’approche vers eux, il la trouve très jolie et un pincement à l’estomac lui fait comprendre qu’elle ne le laisse pas indifférent, il utilise alors son sourire le plus aguicheur, celui qui au collège faisait se pâmer toutes les filles.

Charlotte est frappée de plein fouet par ce sourire et le lui rend sans même s’en rendre compte, puis ne voyant plus que lui, elle s’approche pour prendre la commande.

- Bonjour !! Vous venez d’arrivé ?

- (Michael) Oui et nous cherchons quelqu’un qui doit vivre par ici, un garçon blond qui s’appelle Julien… vous le connaissez ?

- Bien sûr !! C’est mon « cousin »

- (Michael) Pourriez-vous le faire prévenir que nous sommes arrivés ?

- Tien donc !! Il vous attendait ? il ne m’a rien dit !! Je vais aller voir s’il est là, vous êtes ?

- (Michael) Moi c’est Michael et voici mes amis Yohan et Patrice !!

- (Patrice) Dites-lui que nous sommes envoyés par Jacques l’ami d’Antoine, il comprendra.

- Et sinon en attendant, vous voulez prendre un rafraîchissement ?

- (Michael) Trois coca s’il vous plait, mademoiselle ?

- Mon prénom c’est Charlotte, je m’occupe de vous tout de suite.

Une fois arrivée au bar, elle prend le téléphone et compose le numéro de Julien, le combiné sonne quatre coups quand une voix à l’autre bout du fils répond.

- Allô !!!

- « Ju » ? c’est Charlotte.

- Heu !! Non, c’est « xav » là !! « Ju » est sous la douche, tu veux que je l’appelle ?

- Non ce n’est pas la peine, dis-lui juste qu’il y a des gars qui l’attendent au bar, ils seraient envoyés par l’oncle Antoine !!

- Ah !! Ok !! Je lui laisse la com., à toute !! Bisous !!

- Bisous !!

Elle prépare les boissons et se retrouve très vite devant les garçons, son regard s’accroche aussitôt à celui de Michael et une humidité caractéristique vient doucement imprégnée son entre jambes.

- Voilà votre commande.

- (Patrice) Merci beaucoup et pour Julien ?

- Il ne devrait pas tarder à descendre, il prenait sa douche.

Michael, cherchant un prétexte pour continuer à lui parler.

- Excusez-moi !! Vous pourriez nous indiquer ou trouver une location pour quelques jours ?

- Vous êtes dans un camping, il suffit d’aller voir à l’accueil. Ils devraient vous trouvez ça facilement

Yohan qui n’avait rien dis jusque-là.

- Excusez mon ami mais c’est un gros puceau qui ne sait pas quoi dire devant une belle jeune femme…

Il regarde son copain qui baisse la tête en rougissant.

- … Demander ou trouver une location dans un camping !! Demande plutôt à cette jolie demoiselle si elle serait d’accord pour prendre un verre avec toi un peu plus tard dans la soirée.

Charlotte troublée par la timidité du jeune garçon.

- Je pense qu’elle serait d’accord…

Elle rit quand elle voit son regard surprit s’accrocher au sien.

- … Mais bon !! On ne m’a rien demandé !!

Elle tourne le dos et fait mine d’aller servir d’autres clients, quand elle sent une main douce la retenir et la faire se retourner.

Michael le visage façon tomate bien mure.

- Tu ? ... Heu !! ... Vous seriez d’accord ?

Charlotte sourit.

- Bien sûr, après la fermeture si tu veux ?

Il répond au sourire.

- Quelle heure ?

- Vingt-trois heures c’est bon ? on se retrouve ici ?

- Heu !! Oui !! Et merci !!

Charlotte s’approche du jeune homme pour lui faire une bise appuyée sur la joue.

- C’est pour te remercier de ta gentillesse et aussi pour arrêter les moqueries de tes amis qui ne s’en privent pas derrière ton dos depuis tout à l’heure.

Michael reste un instant sans voix, puis son sourire si craquant illumine son visage.

- À tout à l’heure Charlotte et encore merci.

Il s’en retourne alors vers ses copains qui restent sans voix, s’assoie et sirote tranquillement son coca, le visage marqué d’une grande béatitude.

Chapitre 129 : (un trio qui s’entend bien)

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APPARTEMENT DE MARC (ce soir-là)

Marc regarde une dernière fois s’il ne manque rien sur la table, il retourne en cuisine ralentir la cuisson car celle ci est bientôt prête à servir et Thomas avec Emilien ne sont pas encore arrivé.

Il sourit en pensant à eux deux car depuis l’histoire du bureau, ils ont plusieurs fois renouvelé leur petite expérience à trois, y trouvant même beaucoup de plaisirs.

Thomas et son coéquipier s’entendent à merveille et Marc y trouve son compte car Emilien c’est quelque chose niveau fringale sexuel, sous ses faux airs de petit garçon timide ce cache en vérité une bête de sexe insatiable.

Ça plus un esprit de camaraderie sortant également de l’ordinaire, fait que pour eux il est le partenaire idéal à leurs petites soirées privées.

Des pas dans l’escalier lui font lever la tête, une clef entrant dans la serrure et un bruit de porte qui s’ouvre et ce referme, font se presser Marc en cuisine ou il arrête le gaz et couvre le plat pour ne pas laisser refroidir.

Quand il entre dans le salon, les deux garçons en uniforme le salut en claquant des talons, ils sont trop craquants et Marc sent monter l’adrénaline en les regardant.

- Ça va les gars ? pas trop crever de la journée ?

- (Thomas) Non c’est cool !! Mais dis donc ça sent drôlement bon ?

- (Émilien) J’ai grave la dalle en plus !!

- (Thomas) Je prends ma douche avant si ça ne te gènes pas ?

- Non c’est bon mais magne toi, c’est prêt.

Thomas fait un bisou à son homme et quitte la pièce pour se doucher, Emilien s’approche de Marc et le prend par la taille puis l’embrasse avec fougue.

- (Marc) Ouah !!! C’est bien vrai que tu as faim toi ?

- (Émilien) Toujours avec vous deux.

- (Marc) Je vois ça !! Dit ? tu devrais te trouver un mec ? il ne s’ennuierait pas avec toi.

Émilien la main baladeuse.

- Pourquoi je ferais ça alors que j’en ai deux très mignons sous la main ?

Marc amuser.

- Pour ce que tu as sous la main en ce moment on dit mignonnes, non mais sans rire tu devrais y penser !!

Emilien subitement inquiet.

- Vous ne voulez plus de moi ?

- (Marc) Mais non imbécile, au contraire, c’est juste pour toi que je dis ça, que tu ais une vie de couple normale et pas juste à compter sur nos soirées pour t’éclater.

Émilien qui sourit car se qu’il tient maintenant est au mieux de sa forme.

- Mais tu sais, j’adore nos soirées et puis je me sens trop bien avec vous deux alors pourquoi chercher ailleurs ? s’il doit y avoir quelqu’un ça viendra bien tout seul au moment ou je m’y attendrais le moins. Regarde, toi et « Thom » c’était un heureux hasard, non ?

Thomas qui revient juste de sa douche rapide.

- Oh oui !! Je ne m’attendais pas à trouver un chéri en entrant dans le commissariat ce jour-là et pourtant c’est ce qui est arrivé.

Marc se détache avec regret des caresses d’émilien.

- Bon !! à table car après on sort…

Il peut lire la déception dans leurs yeux.

- Hé !! Faites pas la gueule ? c’est juste « Ju » et « xav » qui nous ont demandé de passer.

Thomas retrouve instantanément le sourire.

- Alors c’est cool !! On va bien s’éclaté !!

Émilien les yeux brillant par avance.

- C’est sûr !!

- (Marc) Alors ne perdons pas de temps et à table.

Repas très vite terminer tellement ils sont pressés de retrouver leurs amis qu’Emilien a apprit à apprécier depuis qu’il sort avec eux.

Chapitre 130 : (affinités surprises)

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PIZZERIA CAMPING DE LA PLAGE

Ils arrivent au restaurant, déjà tout émoustiller à l’idée de retrouver leurs amis, aussi quand ils passent la porte, ils sont surpris de voir qu’il y a plus de monde que prévu avec en plus de Julien et Xavier, Charlotte se trouve là également ainsi que trois garçons inconnus.

Marc remarque tout de suite le rapprochement entre Charlotte et l’un des garçons, il lui paraît bien jeune pour elle mais comme l’attirance a l’air réciproque, il n’y voit rien à redire.

Thomas apprécie la plastique des jeunes hommes qui sont réellement bien foutu et ont un sourire sympathique aux lèvres.

Emilien dans un premier temps n’a pas fait attention aux nouveaux, étant comme à chaque fois qu’il les voit, complètement obnubilé par Julien et Xavier, qui d’ailleurs doivent reconnaître que pour leur part c’est un peu pareil car dés qu’ils l’aperçoivent, ils se dirigent droit vers lui tout souriant.

- (Xavier) Salut Emilien, content que tu sois là !!

Julien remarque ses yeux qui scintillent de plaisirs anticiper.

- Moi aussi !! Oups !! Le regard !! dis donc… toujours aussi chaud ?

- (Émilien) J’ai eu la gaule tout le trajet rien qu’à l’idée de vous voir alors imagine !!

Xavier l’écoute avec amusement car il n’est jamais en reste non plus sur ce sujet.

- Bah !! Nous aussi… hein « Ju » ?

Décidément je m’éclate avec ces deux-là.

- Et en plus c’est vrai !! Ah !! Au fait !! Vient que je te présente…

Je me tourne vers Marc et Thomas.

- … Et vous aussi les gars, venez que je vous présente !!

Julien emmène ses amis prêts de Charlotte qui est en pleine conversation avec les petits nouveaux.

- Les gars… voici Patrice, Yohan et Michael, ils viennent de Paris. C’est Antoine qui nous les envoie…

Je regarde plus particulièrement Thomas.

- … Car figure toi que les trois loustics que tu vois devant toi sont comme toi « Thom ».

- (Thomas) Tu veux dire quoi par comme moi ?

- Avec des dons plus ou moins semblable aux tiens !!

- (Thomas) Alors ça voudrait dire que je ne suis pas le seul survivant ?

- On dirait bien, sauf qu’ils sont vraiment comme toi dans leurs têtes, pas comme ceux de ta tribu.

Thomas sourit en tendant la main aux garçons.

- C’est cool alors, les gars moi c’est Thomas et bienvenus dans la bande.

- (Marc) Bonjour, moi c’est Marc le petit copain de Thomas et bienvenus dans la bande.

Émilien détache son regard de Xavier et Julien pour se tourner enfin vers eux.

- Heu !! Salut !! Moi c’est Emilien (rire) le petit copain intérimaire de Marc et de « Thom ».

Yohan a un sursaut en comprenant le sens de ses paroles, il flache immédiatement sur lui et avec un culot monstre.

- Juste une question Emilien ? tu serais ok pour un CDI ?

Émilien le fixe intensément, ses yeux deviennent noirs et insondables, il voit le frisson parcourir Yohan et sourit.

- Pourquoi pas ?

Patrice en reste sur le cul en regardant les deux garçons qui se fixent intensément.

- He bien « yo » ? on dirait que pour toi c’est bien partie aussi…

Il simule la tristesse.

- Il n’y a plus que moi à caser, pourtant c’est moi l’aîné.

Julien le regarde, amuser.

- Bah !! T’inquiète avec nous tous il y a de quoi faire si tu veux !!

- (Patrice) Je plaisantais tu sais mais merci pour la proposition je saurais m’en rappeler à l’occasion.

Julien explique alors aux derniers arrivant le pourquoi de la présence des trois garçons et la décision qu’ils ont prises en communs accords ensembles dans l’après-midi, décision de rester ici quelques temps afin de les aidés à comprendre les différences qu’ils ont avec ce qui est encore mais plus pour très longtemps mais ça ils ne le savent pas encore, le commun des mortels.

Yohan et Emilien ne se sont pas quittés de la soirée, soirée qui du fait des nouveaux venus est resté très soft, tous se contentant de discuter et de boire pour faire plus ample connaissance.

C’est au moment de se séparer, quand la question du partage des chambres ce pose, qu’Emilien prend la parole.

- C’est possible que je puisse rester avec Yohan ce soir ? (Rire) c’est pour mon CDI vous comprenez ? je suis en période d’essai.

- (Charlotte) Bien sûr, pas de soucis sauf que Patrice devra partager avec un autre couple car j’avais prévu qu’il soit avec son ami.

- (Patrice) Et Michael ? il est bien tout seul lui aussi ?

Il voit la jeune femme et son ami devenir rouge de gêne.

- Ah !! D’accord !!

Il éclate de rire.

- Décidément ils ont de la chances les deux puceaux, comme c’est parti là demain matin il n’y aura plus que moi qui se réveillera avec sa virginité !! J’y crois pas, la chance de ses deux là !!!

Chapitre 131 : (une soirée d’anniversaire réussie)

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DE L AUTRE COTE DU CERCLE

Oraste se réveille, il repense à cette nuit d’anniversaire ou pour la première fois il a connu une relation sexuelle.

Il sourit car il voit son sexe prendre de l’ampleur et sa main part direct le câliner un peu histoire de poursuivre tranquillement son souvenir.

Ses deux amis après l’avoir embrassé longuement, l’ont amené jusque dans leur chambre ou ils l’ont déshabillé entièrement en le laissant devant eux comme au jour de sa naissance.

- (Mathéo) Il ne peut pas nier qu’il a envie là ?

- (Tristan) Plutôt bien monter le petit jeune, tu ne trouves pas ?

- (Mathéo) Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir lui faire ?

- (Tristan) Lui faire perdre sa virginité des deux côtés ?

- (Mathéo) En même temps ? tu en penses quoi toi ?

- (Tristan) Ce serait sympa je trouve !!

Pendant que ses deux amis discutent, Oraste tremble de tous ses membres, pas de froid mais d’une énorme excitation qui laisse pendre jusqu’au sol un filet de sperme s’échappant de son sexe bander à outrance.

Bien sûr les deux amants font exprès de parler de lui comme s’il n’était pas là, voyant bien l’impact énorme que cela procure à sa libido de jeune puceau.

- (Mathéo) On s’y prend comment ?

- (Tristan) Déjà tu me laisses faire, il n’a jamais eu de contact avec un humain je crois ?

- (Mathéo) Non en effet mais gardes moi s’en un peu quand même.

- (Tristan) Bah !!! Il a l’air d’avoir de la réserve, regarde comme il inonde le sol le petit vicieux !!

Mathéo en riant devant la mine d’Oraste qui attend qu’on s’occupe de lui.

- Si nous n’y allons pas, je crois bien qu’il va rester planter ici toute la nuit.

Il revoit ses amis le prendre chacun par une main pour l’amener doucement jusqu’au lit, le faire s’allonger sur le côté et venir chacun d’un côté et de l’autre contre lui pour s’imbriquer contre son corps.

Tristan est derrière à lui faire des bisous dans le cou, son sexe frotte dans sa raie en touchant de temps en temps son anus en passant dessus, Mathéo se retrouve donc devant à lui frotter son sexe contre le sien en l’embrassant doucement, les lèvres collées aux siennes.

Oraste à le corps en émois, ne sachant plus traduire les impressions que son cerveau reçoit tellement il y en a, il tremble et soupir de plaisir, ses muscles ce crispent et son corps est pris de frénésie, s’échauffant au contact de ses amis qui n’arrêtent pas de la caresser et de l’embrasser.

Tristan a le sexe tout lubrifié de son sperme qui s’échappe par grosses gouttes et s’étale dans la raie imberbe d’Oraste, quand d’un mouvement plus ample, son gland vient naturellement se positionner sur l’ouverture frémissante de ce dernier et entre de quelques centimètres, faisant par la même pousser un gémissement lascif venant de son propriétaire.

C’est en repensant à ce moment qu’Oraste sent son plaisir fuser sous sa main, qui caresse son sexe depuis qu’il est dans ses souvenirs de cette nuit incroyable.

Ses pulsations éjectent sa semence jusqu’à sa poitrine, en lui arc boutant le corps de jouissance.

Quelques minutes plus tard, le sourire aux lèvres il se dit que c’est dommage de continuer à se masturber maintenant qu’il sait qu’il peut compter sur ses amis, ce qu’il ne s’est pas privé de faire jusqu’à maintenant car il a eu leur assurance qu’ils en étaient autant désireux que lui.

Chapitre 132 : (couples en formation)

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PIZZERIA DU CAMPING DE LA PLAGE (cette nuit-là)

Quand Emilien referme la porte après avoir fait entrer Yohan dans la chambre qu’ils vont partager cette nuit, il le prend par la main et le fait s’asseoir avec lui sur le lit, Yohan ne quitte pas les yeux qui l’hypnotisent de par leurs noirceurs et le gouffre sans fond dans lequel il a l’impression de s’enfoncer.

Emilien sent son cœur battre à tout rompre, ce garçon lui fait ressentir des émotions jusqu’alors inconnues pour lui.

Il aime beaucoup Thomas et maintenant Marc, Xavier et Julien mais au plus profond de lui il se rend compte qu’avec celui-là ce ne sera pas pareil.

Ce n’est pas qu’il n’ait pas envie de se jeter sur lui, non bien au contraire mais alors pour le caresser et s’imprégner de son corps et de son parfum qui l’enivre déjà de par sa senteur musquée, mélanger à une eau de toilette qu’il reconnaît comme identique à celle de « Ju » et que lui aussi maintenant achète car il aime beaucoup sa fragrance.

Yohan dans le silence de la chambre pense très fort lui aussi au garçon assit à côté de lui, il y a ses yeux bien surs mais quand il peut y détacher les siens, il voit bien que le reste est entièrement à sa convenance.

De plus les conversations qu’ils ont eu ensemble durant toute la soirée lui ont fait découvrir un garçon amusant, tendre et apparemment très délurer sur les choses du sexe, choses qu’il ne connaît pas du tout, du moins en réel car pour ce qui est du virtuel il est devenu pro pense-t-il en souriant.

- (Émilien) À quoi tu penses là ? tu t’es mis à sourire d’un coup.

- Je repensais à ce que disait Patrice tout à l’heure.

- Ah oui ?

- Oui !! Quand il insinuait que ce soir serait notre nuit à moi et à Michael.

- C’est bien partie pour ton copain en tous les cas, je connais assez bien Charlotte maintenant et c’est la première fois que je la vois comme ça avec un autre que son Dédé.

- C’est qui celui-là ?

- Son mec !! Mais ne t’inquiètes pas pour ton pote, ils commencent déjà à se séparer car André est réservé à Aurore la petite sœur de Julien si j’ai bien tout compris et Charlotte le sait depuis le début.

- Petite sœur ? mais !! Quel âge elle a ?

- Une dizaine d’année environ mais tu la verrais !!! Une vraie princesse de conte de fée.

Il comprend toutes les questions que se pose Yohan à son air perplexe.

- Bah !!! Tu comprendras d’ici peu, juste que tu dois savoir que Julien, sa sœur et son père, ne sont pas comme nous !! Ils ne sont pas tout à fait… « humains »

Croyant qu’il veut dire qu’ils sont comme lui.

- Je comprends !!!

- Ah !! Ça !! Ça m’étonnerait beaucoup mais bon !! Si on parlait d’autre chose ? tu disais que ce serait votre nuit à toi et Michael ? on a parlé de lui alors maintenant parlons de toi tu veux bien ?

- De moi ?

- Oui de toi !! Tu comptes faire mentir Patrice ou pas ?

Yohan pique son fard.

- Heu !!! Tu en penses quoi toi ?

Les yeux d’Emilien s’enflamment, ce qui a pour effet immédiat de faire frissonner son ami.

- Je pense qu’il serait préférable qu’il ait eu tort, du moins pour l’instant !! Je crois que notre future relation mérite mieux que ça, tu ne penses pas ?

Grand sourire visiblement soulager venant de Yohan.

- Tu as raison, j’ai juste envie de t’embrasser et de me serrer contre toi cette nuit.

L’intensité dans les yeux d’Emilien atteint un maximum, les faisant devenir d’un noir insondable.

- Moi aussi !!

Les deux garçons s’étreignent alors, d’abord timidement puis avec une passion de plus en plus dévorante.

Leurs lèvres se nouent les unes aux autres et leurs langues font une avancée timide dans l’exploration de l’autre.

Chapitre 133 : (tristesse)

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VILLA PARIS (cinq ans plus tard)

Erasmus est en larmes, ses enfants ne vont plus tarder à arriver de Vendée pour assister aux obsèques de leur mère qui à cinquante huit ans vient d’être foudroyer par une rupture d’anévrisme.

Son mari étant absent, il ne put rien faire car quand il fut mis au courant, il était bien trop tard pour espérer la sauver.

Il est là devant la dépouille de celle qui lui a donné deux magnifiques enfants, les deux seuls qu’il ait pu avoir de tout ce temps passer parmi les hommes depuis la rupture du « cercle ».

Elle est belle pense-t-il, même dans la mort, il lui avait promis d’être toujours là pour elle et il n’a jamais failli à cette promesse qu’il lui avait fait à son retour juste avant la conception d’Aurore.

Bien sur il en a perdu des compagnes et des compagnons durant tout ce temps, il n’avait jamais même une seconde, imaginé avoir une autre âme sœur que Tristan.

Tout cela a bien changé depuis qu’il y a Jeremy qui est entré dans sa vie, son affection pour lui a été immédiate et il sait qu’il y aura des comptes à rendre quand il sera de nouveau en présence de Tristan, tout du moins s’il a survécu à la séparation.

Mais pour le moment sa peine va à cette femme qu’il a connu si jeune et souriante, il y a des années de ça, années de bonheurs que seule la séparation due à la naissance de Julien pour le bien du garçon a interrompue jusqu’à son retour il y a déjà bientôt seize ans.

Les voyages et les absences prolongées qu’il inventait pour ses enfants, n’avaient d’autres buts que d’être prêt de sa femme sans qu’ils se sentent fautifs de ne pas venir la retrouvée plus souvent.

Mais c’était trop dure pour elle de ne pas voir vieillir son fils, déjà que pour lui il savait bien qu’elle prenait sur elle pour ne pas le lui faire ressentir et paraître toujours sereine en sa présence.

Il est anéanti par le chagrin et n’entend pas la voiture qui se gare dans l’allée de la maison, les portes qui claquent et les pas se dirigeant vers la porte d’entrée, la porte s’ouvre et Aurore suivit de son frère entrent, le visage méconnaissable marquer de la peine qui les étreints tous les deux.

Ils voient le chariot portant le cercueil et leur père abattu assit à coté se tenant la tête entre les mains et pleurant à chaudes larmes, Aurore se précipite vers lui et s’agenouille à ses côtés, les yeux baignés de larmes elle aussi.

- Papa !!!

Elle n’ose pas regarder sa mère, étendue le corps recouvert d’un drap de satin blanc.

- Pourquoi ?

Erasmus relève la tête, voit enfin ses enfants prêts de lui et comprend la question d’Aurore.

- Je n’étais pas là hier après midi quand c’est arrivé et après c’était trop tard, je n’ai rien pu faire…

Il regarde ses enfants en se remettant à pleurer.

- … C’est de ma faute, j’aurais dû être là !!!

Julien s’approche de lui et lui pose ses bras autour de son cou.

- Non papa, ce n’est pas ta faute ou alors c’est la nôtre à tous.

- (Aurore) Oui papa !! Si nous ne l’avions pas laissé seule.

Erasmus prend sur lui et se redresse.

- Ne redites jamais ça vous m’entendez !!! C’est votre mère qui a préféré revenir chez elle, vous n’y êtes pour rien et puis elle n’était pas seule… j’étais là !!

Julien a un hoquet de surprise en comprenant ses paroles.

- Tous ces voyages alors ? c’était une excuse pour être prêt d’elle ?

Erasmus regarde ses enfants en tentant un sourire.

- Je l’aimais !!!

Chapitre 134 : (des secrets dévoilés)

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DE L AUTRE COTE DU CERCLE

Xophene, Aniome et Parisse, se posent sur l’espèce de terrasse devant l’entrée de la caverne se situant sur la plus haute montagne de la planète, ils se regardent alors d’un air grave car ils sont les seuls à être autoriser par leur peuple à rendrent visites aux deux ermites qui y vivent accompagnés de leurs âmes sœurs.

Pour Parisse, c’est la première fois qu’il vient ici et il est très intrigué par tout ça, ne connaissant que depuis « peu » l’existence de ses patriarches venant d’un temps si ancien que très peu s’en souviennent.

Le seul renseignement qu’il a pu avoir étant que s’il a été choisi, c’est en grande partie lier au lien de parenté qu’il aurait avec eux, ce serait donc des aïeux appartenant à sa famille.

- (Xophéne) J’espère qu’ils sont toujours vivants, la dernière fois que je suis venu ici c’était accompagné de mes parents qui étaient déjà eux aussi les doyens de notre race et ils étaient déjà très très vieux.

- (Aniome) Certains disent qu’ils ont connu l'avant dernière rupture du cercle.

- (Parisse) Mais !! Ça remonte à la nuit des temps ?

- (Xophéne) S’ils sont encore en vie, ils auront fait deux tours du cercle quand celui ci se refermera une nouvelle fois !!

- (Aniome) Entrons !! Il n’y a que comme ça que nous saurons et puis peut-être ont-ils les réponses que nous sommes venues chercher ?

- (Parisse) Comment vivent-ils depuis si longtemps ?

- (Xophéne) D’offrandes qui leurs sont apporté régulièrement.

- (Parisse) Comment peut-on vivre si vieux ?

Xophéne avec un léger sourire.

- Cette question… je la leurs ai posé la première fois que je suis venu ici, j’étais alors un très jeune homme…

Il voit le hoquet de surprise de Parisse.

- He oui !! Ça remonte à bien longtemps, bien avant ta naissance.

- (Parisse) Ils t’ont répondu ?

- (Xophéne) Oui !! Quand je leurs ai posé la question, ils ont souris et ils m’ont répondu « grâce à l’amour que nous nous portons ».

- (Aniome) Entrons et tu auras la réponse à toutes tes questions.

Le chemin n’est pas très long jusqu’à une grande pièce éclairée par une ouverture donnant sur l’extérieur, la salle est fraîche et accueillante, meublée avec parcimonie mais avec goût.

Des pas traînant se font entendre, venant d’un couloir annexe et un homme apparaît en entrant dans la pièce.

Parisse a un sursaut de stupeur en le voyant s’avancer vers eux, il n’a jamais rencontré quelqu’un d’aussi vieux d’apparence.

L’homme est tout ridé avec des cheveux d’un blanc pure, il s’appui sur une canne qui l’aide à avancer seul mais avec des gestes lents dus à l’âge vénérable de ses articulations.

Il s’arrête devant un fauteuil paraissant aussi âgé que lui et s’assoit avec difficulté dedans, il observe d’un œil encore vif les trois visiteurs et en s’arrêtant sur Parisse, sourit et lui dis d’une voix amusée en pointant son doigt vers lui.

- Au moins toi tu ne renieras pas tes ancêtres ? c’est comment ton nom ?

- Heu !!! Parisse.

- C’est bien ce que je pensais, tu es le père d’Erasmus ?

- Oui !! Vous le connaissez ?

- Je l’ai très bien connu oui…

Le vieillard réfléchit un instant.

- Mais ce n’est pas à moi d’en parlé, attendant que les autres arrivent !! Ils ne devraient plus tarder.

- (Xophéne) Vous n’avez pas beaucoup changé depuis la dernière fois ?

- Cela fait bien longtemps Xophéne, très longtemps même pour nous mais toi tu as changé, ton corps commence à marquer toutes ses années passées.

Il n’a pas le temps de répondre qu’à nouveau des pas se font entendre dans le couloir, quelques secondes plus tard trois personnes apparaissent, deux hommes et une femme qui ont la même apparence physique que leur hôte précédent.

Ils mettent quelques minutes pour se diriger et s’asseoir sur un canapé faisant le pendant au fauteuil déjà occuper.

Quand ces derniers eurent pris place, ils firent signes à leurs visiteurs de s’asseoir à leurs tours sur le deuxième canapé situer en vis à vis d’eux.

Le premier vieillard reprend alors la parole.

- Mes amis je vous présente Parisse !!

Il a un sourire qui apparaît au coin des lèvres en regardant ses compagnons.

- Le père d’Erasmus !!

D’abord incrédule puis ensuite amusé, la vieille femme et l’homme à coté d’elle qui lui ressemble étrangement, se lèvent et ensembles disent.

- Heureux de te connaître enfin… « grand père ».

Chapitre 135 : (bien des choses ont changé)

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PIZZERIA CAMPING DE LA PLAGE (trois ans plus tard)

Aurore est heureuse, elle fête ses dix-huit ans entourés de toute sa famille qui avec ses amis, sont réunis dans le patio pour célébrer cet évènement.

Charlotte est maintenant la gérante du restaurant, ses parents lui ayant laissé la main pour profiter d’une retraite bien méritée, Antoine est là lui aussi, les cheveux blancs mais gardant l’allure martial qui a été toujours la sienne.

A presque quarante ans Nathalie et Virginie sont mariées toutes les deux et mères de deux magnifiques enfants qui gambadent autour d’elles en jouant aux indiens.

Emilien à vingt-neuf ans est là accompagné de son compagnon Yohan, les deux garçons sont devenus inséparables de nos amis et partagent donc ce jour de fête avec eux.

Xavier et Julien sont encore dans leurs chambres qu’ils occupent la moitié de l’année quand ils passent les beaux jours entourer de leurs amis, ils sont étendus sur le grand lit enlacés l’un à l’autre comme à leur premier jour.

- Tu te rappelles notre rencontre « xav » ? qui aurait pensé à cette époque que nous nous mettrions ensemble toi et moi ?

Ses yeux brillent.

- Je le savais moi, dés la première minute ou je t’ai vu je me suis dit que tu étais le bon et que tu étais trop craquant.

Julien, les yeux embués.

- Je te revois faire le petit coq autour de moi, j’ai aussi flashé sur toi mais à l’époque il fallait que je garde mes distances avec tout le monde.

- Je me rappelle du grand puceau qui ne savait même pas rouler un patin avec la langue, j’avoue que tu t’es plutôt bien rattrapé depuis « Ju »

- Plutôt !!! Je dirais que je suis passé expert oui !!!

- Ah oui ? tu es sur ?

- Je te vois venir là !! Mais il faut y aller, n’oublies pas que c’est un grand jour pour ma petite sœur aujourd’hui.

- Heu !! excuse moi « Ju » que moi tu m’appelles ton « petit » ami je veux bien mais dire que Aurore est ta « petite » sœur tu pousses un peu là !! Elle est aussi grande que toi, pour une fille c’est assez impressionnant. Même Dédé est plus petit qu’elle, tu n’as qu’à voir !!

Julien pense avec émotion à Aurore qui est maintenant une superbe jeune fille dont toute la jante masculine tombe amoureux fou, pourtant elle ne voit que son Dédé et tous deux forment depuis quelques temps un couple magnifique.

André et Charlotte ont cessé de se fréquentés quand celle-ci a rencontré Michael, son "jeune" mari depuis maintenant quatre ans.

Tout ça d’un commun accord en sachant pertinemment la chose inéluctable, aussi quand Aurore fut en age de ses premiers émois amoureux, son âme sœur était présent et entièrement libre pour elle.

Une fois vêtus, les deux garçons descendent rejoindre les invités et se mêlent à eux avec l’aisance de la grande complicité qu’ils ont tous l’un envers l’autre.

Erasmus regarde le ciel, celui ci ressemble en tous points à celui qui a précédé la rupture du « cercle » ; Jeremy en le voyant pensif s’approche de lui et lui prend doucement la main.

- À quoi tu penses ?

- J’ai une étrange impression, cette journée ne ressemble pas aux autres.

Jeremy regarde à l’extérieur.

- C’est quoi toutes ses zébrures dans le ciel ?

- Le « cercle » se referme de plus en plus vite, il va bientôt être temps de passer de l’autre côté

Jeremy taciturne.

- Il faudra vraiment aller y vivre ? j’aime bien être ici tu sais, c’est chez moi.

Erasmus regarde son compagnon.

- Là-bas c’est aussi chez moi.

Il pose son bras autour de son cou.

- Nous partagerons notre temps équitablement entre les deux mondes et puis tu verras comme c’est beau de l’autre côté, peut être que c’est toi qui ne voudras plus revenir.

Jeremy se serre contre le corps de son homme.

- Tant que je suis avec toi !!!

Une chose importante lui revient en mémoire.

- Tu n’as pas peur des retrouvailles ?

Erasmus comprend très bien le sens de la phrase.

- Ma décision est prise tu le sais bien, ce n’est pas faute d’en avoir suffisamment parlé avec toi et puis je ne suis même pas sur qu’il soit encore en vie… si c’est le cas !!!

Chapitre 136 : (bien des choses ont changé) (fin)

Jeremy curieux.

- Eh bien oui ?

- Si Tristan est toujours en vie c’est qu’il a quelqu’un, je ne vois que cette possibilité.

- Peut être pas tu sais !! Suffit qu’un ami à toi le prenne en charge pour qu’il puisse t’attendre !! C’est possible ?

- Non !!! Pas sur une si longue durée, j’ai souvent essayé tu sais, dans ma longue errance sur cette terre j’ai eu des amis en qui je tenais beaucoup.

- Et ???

- Sans le lien spécifique d’un compagnon de vie, maintenir un lien est trop épuisant et n’est pas concevable sur le long terme.

- Mais !! Entre toi et moi ? ce lien existe… non ?

Erasmus resserre son bras autour de sa taille en souriant.

- Bien sûr qu’il existe et crois-moi il est très fort !!

- Alors ça signifie que nous sommes âmes sœurs ?

- Oui il n’y a aucun doute là-dessus.

- Donc si je vais au bout de mon idée, puisque tu m’as souvent répété qu’il ne vous était pas possible d’avoir deux compagnons en même temps, il ne reste plus qu’une explication… non ?

- Que mon lien avec Tristan soit rompu ? peut être après réflexion (il soupire) enfin de toute façon nous n’allons plus tarder à le savoir.

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DE L AUTRE COTE DU CERCLE (au même moment)

Parisse lui aussi regarde le ciel, il a l’impression qu’une ombre se forme et que la planète tant attendue apparaît de temps en temps dans la brume lacéré d’éclairs qui ne cessent de boucher le ciel depuis plusieurs mois déjà.

Il frissonne en repensant à sa mission, celle-ci lui a été donné il y a trois ans quand il a été reçu par les ermites de la montagne.

Ce qu’il a appris ce jour-là, il ne cesse d’y penser et les idées se bousculent dans sa tête.

Il doit empêcher une action, à un moment très précis afin que le temps arrête de tourner en boucle et reprenne enfin son cours normalement.

Le temps !! Qui actuellement se répète sans cesse, bien sur cela se passe sur des dizaines, voir des centaines de millénaires mais qui se répète quand même et empêche à la vie d’évoluée pleinement, revenant systématiquement au moment où… !!!

Il a du mal à y croire car pour lui la vie se déroule normalement mais le témoignage apporter par ceux qui l’ont appelé « grand père » ne laisse pourtant pas la place au doute.

Le récit et les preuves apportées, les ont laissés lui et ses deux amis, sans voix de découvrir tous ses secrets cacher jusqu’alors en attendant le bon moment d’être enfin dévoilés au grand jour afin de tenter à contrecarrer la boucle infernale qui lie les deux mondes dans une histoire sans fin.

Sur la terrasse de la plus haute montagne, les quatre amis sont assis et conversent en scrutant l’horizon.

Leurs yeux même si le reste du corps marque leurs longues existences, sont eux resté vifs et acérer.

- (Xavier) La fin est proche mes amis, j’espère que cette fois nous réussirons.

- (André) Nous avons fini d’écrire cette nouvelle page dans le sanctuaire.

- (Xavier) Combien de pages y a-t-il des passages précédents ?

- (Aurore) Beaucoup trop, rappelez-vous quand nous sommes arrivés ici et que nous avons trouvé cette terre vide de toute vie tant humaine que de notre race.

- (Julien) Pffttt !! Ce peuple que nous avons créé tel Adam et Ève, jusqu'à la fracture suivante ou notre futur « père » c’est retrouvé coincer de l’autre côté.

- (André) C’est quand même bizarre, malgré tout ce temps je n’arrive toujours pas à comprendre ce qui est arrivé. D’après ton père nous aurions dû retrouver votre peuple et reprendre la vie normale avec eux une fois de nouveau réuni, au lieu de ça nous nous sommes retrouvés sur une planète déserte avec ce sanctuaire pour seule trace du ou je devrais plutôt dire « des » passés.

- (Xavier) Et quand nous avons voulu revenir sur terre ? cette civilisation qui nous a pris pour des dieux et adulé en créant le mythe.

- (Aurore) Jusqu’à ce qu’ils nous renient et brisent le « cercle », ne laissant que notre père de l’autre côté.

Julien hoche la tête.

- Il est temps d’arrêté tout ça !!!

- (André) Oui mais comment ? d’après les écrits, nous avons tenté quasiment tout ce qu’il était possible de tenter.

- (Xavier) Peut être que cette fois ci nous y arriverons.

Julien après un temps de réflexion.

- Je crois savoir ce qui ne va pas ? et si nous n’y faisons rien, cette fois encore comme les autres fois sera un échec et nous recommencerons une autre boucle.

- (Aurore) Tu crois que cette réflexion est nouvelle ?

- Tu veux dire qu’en d’autres temps j’y aurais déjà pensé ?

- (Aurore) Oui c’est ça !!!

- Alors ce serait écrit sur les tablettes, non ?

- (André) Toi seul les a lues toutes… alors ?

- Ce n’est pas écrit !!

Xavier voyant le visage sombre de son chéri.

- Alors à quoi tu penses ?

« Je tourne et retourne cette idée dans ma tête, comment n’y ai je pas pensé plus tôt, c’est pourtant d’une logique certaine »

- C’est simple et je crois que c’est la seule solution en y réfléchissant un tant soit peu.

- (Aurore) Et c’est quoi ?

Julien avale sa salive car ce qu’il va dire n’est pas facile.

- Avant que nos autres moi ne tente le passage, nous devons… « mourir ».

Chapitre 137 : (le cercle se ferme)

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VENDEE SUR LA PLAGE (quelques jours plus tard)

Patrice est pensif, il voit ses amis vivrent le parfait amour et lui reste en rade, bien sur il n’a pas manqué d’avoir des appels du pied venant de la joyeuse bande qu’ils forment maintenant mais il n’y tient pas réellement car ça ne va pas dans le sens de ses sentiments.

Jusqu’à maintenant il a gentiment repoussé toutes les fois ou ils lui ont proposé de se joindre à eux, ce n’est pas parce qu’ils ne les trouvent pas à son goût, non bien sur car il faudrait être réellement difficile mais le truc c’est qu’ils sont tous en couple et c’est ce que lui aussi recherche au plus profond de son cœur.

Il sourit en se disant qu’il est très fleur bleue mais on ne se refait pas, non ?

Pas loin de là, Aurore avec André se promènent main dans la main, profitant qu’il n’y ait personne pour les dérangé car leur couple amène toujours autant d’envies autour d’eux.

- (Aurore) À quoi tu penses mon chéri ?

- À ma vie.

- (Rire) Et bien… tu n’as pas à t’en plaindre, non ?

- J’étais aveugle pendant toute mon enfance et jamais je n’aurais pu imaginer vivre comme aujourd’hui, me promener main dans la main avec la plus belle fille de la terre et pouvoir admirer toutes ses merveilles autour de moi.

Aurore s’arrête, l’enlace tendrement en lui déposant un baisé sur le coin de la lèvre.

- Ça c’est pour le compliment…

Cette fois ci elle l’embrasse vraiment.

- Et ça c’est juste parce que j’en ai envie.

André en riant.

- Mais !!! Tu en as toujours envie !! Ton frère avait raison quand il me disait « attend quelle soit grande et tu verras ce que c’est d’être son âme sœur »

- Oh !! lui !! je…. L’adore !!

- Tout comme moi et je lui dois beaucoup tu sais !! Beaucoup plus que je ne pourrais jamais lui rendre.

Aurore émue.

- Il te doit beaucoup à toi aussi, si tu n’avais pas été là pendant toutes ses années as tu déjà pensé à comment il serait alors ? ce qu’il serait devenu ?

- Comment ça ?

- Serait-il aussi attachant ? aimant ? gentil ? amicale ? humain ? s’il ne t’avait pas eu avec lui pour le rassurer et l’aimer au moment où tous l’ignoraient où le fuyaient.

- Ils ne pouvaient pas faire autrement je te le rappelle quand même.

- Peut être, c’est vrai !! Mais toi tu l’as fait, tu as été et tu es toujours son confident, son ami, celui avec qui il a fait toutes ses découvertes.

Elle le voit sourire.

- Ah !! Tu vois !! Ton sourire parle pour toi.

Il rit à son tour, puis après un moment redevient sérieux.

- Tu as raison, parfois je compare ses années aux meilleures de ma vie et parfois aux pires, mais soit sure d’une chose, c’est que je n’en regrette aucunes.

- Et lui non plus.

Un ton plus bas avec un sourire quelque peu nostalgique.

- Je sais !!

Se dirigeant vers eux sans le savoir, Julien et Xavier, marchent aussi tranquillement sur la plage en profitant à fond de cette belle journée hors période touristique et du calme qui va avec.

Ils sont eux aussi main dans la main à discuter comme s’ils ne se voyaient que rarement, ce qui est loin d’être le cas pourtant.

Julien scrute le ciel.

- Le temps approche.

Xavier lève les yeux à son tour.

- Ce sera encore long, tu crois ?

- Je ne pense pas, non !!

Chapitre 138 : (le cercle se ferme) (suite)

Une ombre apparaît, le faisant sursauter.

- Peut-être bien plus tôt qu’on ne le croit !!

- ( Xavier qui voit lui aussi cette ombre dans le ciel ) qu’est ce que c’est ?

- ( mon instinct ne me trompe pas ) l’autre côté !!!

- dit « Ju » ? tu as vraiment envie d’y allé toi ? je veux dire pour y vivre ?

- d’y aller oui !! y vivre je ne crois pas car c’est ici chez nous, et toi ?

- j’en ai discuté avec Dédé et Aurore et pour eux c’est pareil, y aller en vacances comme ils disent mais sûrement pas pour y vivre

- tien !! en parlant d’eux !! regardes qui s’amène vers nous ?

- ( en riant ) la libellule et son male

- ( je le regarde feignent le reproche ) heu !! qui c’est le nabot ? j’ai dû mal entendre ?

- je ne vois pas de qui tu parles là !!

- wouaih !! vraiment ? bon !! passons !! aller viens minus allons les rejoindre.

- Minus ? tu vas voir le minus !! c’est bizarre mais tu ne dis pas toujours ça, non ? ( il se met une main sur le devant de son short ) tu entends ça ma belle comment il t’as appelé ?

Sur ce, c’est mort de rire qu’Aurore et Dédé les voient arriver vers eux ; ils se regardent en souriant connaissant trop bien les deux loustics pour ne pas comprendre qu’ils sont encore en train de s’envoyés des vannes à tout va.

Un éclair puissant déchire le ciel et l’ombre au loin prend de plus en plus de consistance, commençant même à apparaître dans toute sa beautée.

- ( Aurore subjuguée ) « Ju » le « cercle se referme !! regarde !! c’est magnifique !!

Les quatre têtes sont levées, l’admiration se lit sur les visages et les respirations s’accélèrent subjuguer par l’apparition qui se dévoile sous leurs yeux éblouis.

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DE L AUTRE COTE DU CERCLE

Mathéo est à présent à côté de son père en compagnie de Tristan et d’Oraste, le spectacle sous leurs yeux ébahis est grandiose ; sous un déchaînement d’éclairs apparaît petit à petit une planète bleue nimbée de lumière.

Parisse se rappelle sa mission et décide qu’il est temps de l’accomplir, une onde mentale à sa femme pour qu’elle le rejoigne au plus vite et il se tourne vers ses compagnons.

- je dois tenter le passage dés maintenant, il le faut !!

- ( Mathéo ) nous t’accompagnons père

- je ne sais pas si c’est très prudent, il faudrait peut être mieux que j’y aille seul avec ta mère pour y accomplir ma mission auprès de ton neveu et de ta nièce

- ( Mathéo qui connaît l’histoire car son père la lui a raconté peu de temps après être rentré de son expédition ) nous également père !!

- ( Tristan ) il le faut Parisse, nous avons nous aussi quelque chose de très important à faire tu le sais bien

- ( Oraste ) et moi je dois y aller également, je le sens au plus profond de mon être, quelque chose m’appelle là bas.

Au sommet de la montagne sur la terrasse, ils sont là eux aussi à regarder émerveiller cette terre qui les a vue naître et qui leurs a manqué tant de fois.

- ( je baisse mon regard vers mes compagnons ) nous y sommes mes amis, il est temps pour nous d’accomplir notre destin

- ( Aurore ) notre vie de toute façon aura été suffisamment longue et incroyable, il est temps en effet de permettre aux nôtres de s’épanouir dans une existence qui sera enfin la leur.

- ( Xavier ) terminer mon existence de cette façon ne me fais pas peur, ce qui aurait été terrible pour moi c’est de la terminée sans toi ( il regarde l’autre couple et se reprend ) sans vous !!

- ( André ) c’est le moment, rien ne sert d’attendre plus, mais aurez vous la force de vous transformez une dernière fois ?

- ( mon corps parle pour moi, j’y puise mes dernières énergies ) oui, mais juste une fois

- ( Aurore souriant à son frère ) alors c’est bien car nous ne pourrons pas revenir sur notre décision

- ( André les yeux remplis de larmes ) faisons le maintenant pendant que nous sommes tous décidé

Aurore et Julien avec un énorme effort de volonté prennent alors pour la dernière fois de leur longue et passionnante vie la forme de leur seconde moitié d’eux même, leurs compagnons prennent leurs places habituelles et ils s’élancent alors dans un dernier vol vers le ciel jusqu’au moment ou ils sentent leurs forces faiblirent et dans un dernier adieu à leurs compagnons, reprennent forme humaine et enlacés en couples tombent dans le gouffre incommensurable qui les entraînent vers la fin d’une vie si longue et si heureuse.

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VENDEE SUR LA PLAGE

Une impression de froid fait soudainement trembler nos deux couples qui se regardent n’y comprenant rien à cette sensation qui vient de les prendre simultanément et les laissent avec comme un énorme vide dans le cœur.

- ( Xavier en se secouant pour faire passer se désagréable moment ) Brrr !! c’était quoi ça ?

- ( Aurore plus réceptive, sans doute dû au faite de sa féminité ) j’ai eu l’impression qu’une partie de moi venait de disparaître

- ( je me ressaisi également ) moi aussi, c’est pour le moins étrange

- ( André ) ça venait de là bas ( il montre l’autre planète qui maintenant brille de mille feux

- ( Aurore avec assurance ) oui !! c’est bien ça !! le « cercle » vient de se refermer, regardez !! c’est magnifique !!

Pendant que tous méditent sur ses paroles, trois ombres se détachent du ciel et se dirigent vers eux ; une onde mentale entre dans leurs tête.

- Aurore !! Julien !! ne quittez pas cette planète, il ne le faut pas !! pas maintenant, attendez nous, nous arrivons et je vous expliquerais mais surtout ne faites rien, attendez nous.

Patrice lui aussi a vu les changements dans le ciel, cette planète qui apparaît tandis que son cœur s’accélère ; il ne marche plus, il court attirer par son instinct vers ce morceau de plage ou déjà plusieurs personnes se trouvent.

Erasmus sursaute et incrédule hoche la tête de surprise, il a lui aussi perçu l’onde mentale et il a reconnue la personne qui vient de l’émettre ; il sort aussitôt de la pizzeria et observe le ciel découvrant sa planète brillant au soleil, son cœur manque un battement et ses mains se referment sur sa poitrine pour atténuer la douleur qui vient de la traversée.

Jeremy le rejoint surpris par le brusque changement de comportement de son compagnon, qui tel un clown sortant d’une boite c’est précipité dehors l’air stupéfait.

Il le rejoint et suivant son regard, aperçoit lui aussi avec stupeur cette chose magique que lui a tant décrit son compagnon et qui maintenant ce présente devant ses yeux dans toute sa splendeur.

- ( il enserre la taille d’Erasmus ) ça y est alors ?

- ( une larme coulant de ses yeux ) oui !! depuis tout ce temps que j’attend ce moment,( il ressent l’appel ) vient !! nous devons aller à leurs rencontres

- de qui ?

- mon père et mon….frère !!

La transformation est soudaine, un oh !!! De stupeur et d’émerveillement s’échappe alors des bouches béates d’admiration de toutes les personnes présentes sur la place du camping;Jeremy prend place comme le lui a appris son homme et tous deux partent dans un énorme brassage d’air vers l’endroit ou tout ce passe.

Erasmus arrive devant ses enfants et redevient lui-même, apparaissant nu devant eux ; les trois formes sont maintenant reconnaissables et la joie l’étreint quand il revoit après si longtemps ses parents arrivés vers eux.

Patrice est en admiration devant le spectacle qu’il a sous les yeux, un de ces êtres magnifiques se détourne du groupe arrivant un peu plus loin et se dirige directement vers lui ; la transformation une fois les « pattes » posées au sol est immédiate, laissant apparaître un magnifique jeune homme roux entièrement nu qui le regarde avec un sourire hypnotisant par sa beauté.

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Oreste a suivi ses amis vers cette planète aux couleurs si enchanteresses, son cœur bat de plus en plus fort, il ressent comme un appel quand ses yeux perçant brillants de mille feux aperçoivent ce jeune garçon courant à en perdre haleine sur la plage ; son vole s’oriente automatiquement vers lui car il sait au plus profond de lui que ce jeune homme est celui dont il rêve depuis tant d’années.

Il est maintenant nu à quelques mètres à peine de lui, leurs yeux se fixent l’un à l’autre sachant bien sans qu’il n’y ait besoin d’aucunes paroles qu’ils sont fait l’un pour l’autre ; des frissons parcourent son corps musclé à la peau laiteuse comme l’est celle des personnes aux cheveux roux.

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Tout dans ce jeune homme qui vient d’apparaître devant lui attire Patrice, quand enfin il le voit marcher vers lui avec son corps d’apollon et une souplesse de félin, il sait qu’il n’a pas attendu toutes ses années pour rien ; son âme comme son corps n’étant resté pure que pour mieux s’offrir à cet être d’exception qui maintenant lui tend la main et qui surprit s’accroche à lui afin qu’il ne tombe pas quand il le voit défaillir.

Erasmus se jette dans les bras se sa mère tout tremblant de la joie de la revoir enfin ; Parisse s’approche de ses petits enfants, les yeux remplis de larmes de bonheurs et les serrent contre lui de ses bras puissant.

Mathéo regarde le garçon qui tient la main du jeune homme nu qu’il reconnaît immédiatement comme son frère, la ressemblance avec Tristan le stupéfie et quand son compagnon lui prend la main et la lui serre en tremblant légèrement, il se tourne vers lui rassurant.

- j’ai l’impression de nous voir dans un miroir, c’est fou !!!

- ( la gorge prise par l’émotion ) je ne sais quoi dire !!

Erasmus se tourne vers eux, se libérant des bras de sa mère il fait un pas vers le jeune couple.

- bonjour Tristan

- ( tremblant de joie de le retrouver et d’appréhension de ce qu’il va ce passé ) Erasmus !!!

Les deux garçons tombent dans les bras l’un de l’autre, ils s’aiment encore mais ils le remarquent en même temps, d’une autre façon qu’avant, comme deux amis ou deux frères longtemps séparés et heureux de se retrouver.

- ( Erasmus attrape le bras de Jeremy et le prend contre lui ) je te présente Jeremy ( il sourit ) vous deviez être frère jumeaux dans une autre vie

- ( Tristan sourit car c’est vrai que la ressemblance avec le jeune garçon est frappante, il prend lui aussi Mathéo par la taille ) je te présente Mathéo ( il rit ) lui il est ton frère dans la vraie vie

- ( Erasmus donne l’accolade à son « jeune » frère ) je regrette de ne pas t’avoir connu plus tôt

- ( Mathéo ) moi aussi grand frère !!

- ( Parisse redevenant sérieux ) maintenant je dois vous expliquez pourquoi je vous ai demandé de m’attendre ( il regarde autour de lui surpris ) mais d’abord ou es Oreste ?

- ( Mathéo qui a suivit d’un coin de l’œil son ami depuis le début ) il roucoule là bas

Ils se retournent tous vers l’endroit qu’il indique du doigt, un garçon nu enlace un autre garçon, tous deux assis sur le sable.

- ( xavier éclater de rire ) il roucoule ???pourquoi il se transforme en colombe celui là ? putain!!!! faudrait pas qu'il me chi sur l'œil alors!!! je ne sais pas pour le votre mais le notre il l’attend depuis tellement longtemps que je crois qu’il va avoir une constipation au niveau de la queue quand il va vouloir cracher son jus, ça va sortir en boulettes!!! ( il voit la mère d’Erasmus le regarder outrée ) oups !! excusez moi madame, je voulais dire que…..

- ( Sonia l’interrompt ) nous avons très bien compris ce que vous vouliez dire dans ses termes si châtiés jeune homme

- ( je suis écroulé de rire devant la tête que fait ma crevette ) grand mère je te présente Xavier mon compagnon, ne t’inquiètes pas c’est sa façon d’être drôle, il a un humour assez potache.

- ( Parisse les yeux brillants, n’arrivant qu’à peine à juguler son hilarité ) je vois ça !! et je présume que cette ravissante jeune fille est ma petite fille Aurore et se charmant jeune homme son compagnon André ?

- oui grand père c’est bien ma petite sœur Aurore et son ami André le garçon avec qui j’ai été élevé et qui est comme mon frère ( je sursaute soudainement repensant à ce qu’il vient de dire ) mais !! comment savais-tu le prénom de ma sœur ?

- mais parce qu’elle me l’avait dis

- ( étonner ) quand ça ? elle n’a pas dis un mot dans ce sens depuis que vous êtes là ?

- ( il prend un air conspirateur qui fait évidemment son effet ) il y a trois ans quand je vous ai rencontré pour la première fois ( il montre le ciel et la planète au dessus de nous ) là bas, chez nous.

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DE L AUTRE COTE DU CERCLE

Xophene et Aniome sont devant les quatre corps disloquer au fond du ravin, un sac en bandoulière ouvert à leurs pieds ils tiennent le parchemin qui était à l’intérieur ; la lecture de celui ci leurs révèle pourquoi ils ont eu ce geste et ils se regardent encore tout tremblant des révélations auxquelles ils viennent de prendre connaissance.

- ( Xophene regarde tristement les corps devant lui ) j’espère simplement qu’ils auront vu juste et que ce drame n’aura pas eu lieu pour rien

- ( Aniome ) comment le savoir !! d’un autre côté le raisonnement ce tien, comment deux mêmes personnes pourraient se tenir au même endroit à la même époque ?

- ( Xophene ) reste à faire disparaître les corps car même mort il y a un risque

- ( Aniome ) je suis d’accord avec toi, qu’est ce que tu proposes ?

- ( Xophene ) donnons leurs la sépulture qu’ils méritent, envoyons les reposer au plus profond de l’océan là ou ils ne réapparaîtront jamais.

- ( Aniome ) je pense que tu as raison et puis mettons ce parchemin en lieu sûr avec le reste, nous devrons rester informé et en informer nos successeurs pour que cela ne se reproduise plus

- ( Xophene ) je me demande bien ce que ça va changer pour nous ?

- ( Aniome ) pour nous pas grand chose mais pour les générations futurs sûrement beaucoup

- ( Xophene pas franchement convaincu ) tout ça se passe sur une époque tellement importante !! mais bon !! admettons !!

- ( Aniome ) Parisse est de l’autre côté et il attend l’accord des anciens pour autoriser ou pas leurs doubles de traverser, que faisons nous ?

- ( Xophene ) nous devons envoyer un émissaire pour lui faire parvenir les dernières nouvelles et il prendra alors sa décision

- ( Aniome ) tu as raison, c’est la meilleur solution

Ils s’éloignent alors non sans un dernier regard mêlé de tristesse aux corps sans vies sous leurs yeux ; Xophene s’occupe alors d’envoyer un messager et Aniome s’occupe lui des obsèques.

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LE RETOUR ( 1 / 2 )

Maintenant que le « cercle » c’est refermé, tous sur terre peuvent venir admirer l’autre planète qui n’est visible qu’à travers celui ci donc seulement d’une partie du continent européen comprenant l’ouest de la France, de quelques îles et d’une bonne moitié de l’Angleterre.

Cléandre le messager envoyer par Xophene arrive à son tour sur cette plage de Vendée ou l’attendent Parisse et Erasmus ; celui ci est heureux de le retrouver car ils ont été longtemps ensemble dans leur « jeunesse », le garçon est comme la plupart des habitants de son monde blond aux yeux vert très clairs, sa jeunesse toute relative elle aussi lui donnant l’apparence d’un jeune homme à peine sortie de l’adolescence fait se tourner sur lui plus d’un regard des dizaines de personnes attroupées non loin de là.

Sa compagne est elle aussi très jolie, un sourire de béatitude éclaire son visage finement dessiner tant elle est ravie de revoir sa terre natale, même si celle ci a beaucoup changé depuis sa dernière visite.

- ( Parisse ) tu es sûr qu’il t’a bien dis ça ?

- ( Cléandre vexer ) oh !!! je ne suis pas sénile Parisse !! je t’ai répété mot pour mot les instructions de Xophene

- ( Erasmus encore abasourdi ) ils se sont réellement donnés la mort alors !!

- ( Cléandre plus doucement ) oui je les ai vus de mes yeux, pour ne pas renvoyer leurs « moi » plus jeunes dans un passé lointain pour recommencer l’histoire ; car ont ils écrits, le fait d’être présent au même endroit et à la même date perturbait la trame temporel et les rejetaient là ou ils n’existaient pas.

- ( Parisse ) c’est difficile à admettre mais il faut avouer que ça ce tient

- ( Erasmus ) comment imaginer que tout s’arrête brusquement parce que quatre personnes se retrouvent en contacts avec eux mêmes ?

- ( Cléandre ) peut être que tout ne s’arrête pas mais que nous créons seulement une autre alternative parallèle ?

- ( Erasmus réfléchit aux paroles sensées de son ami ) alors si c’est le cas ce n’était pas la peine pour eux de se sacrifiés

- ( Parisse ) il n’y aurait que Julien, Aurore et leurs deux compagnons qui disparaîtraient de nos vies sans laisser de traces ?

- ( Erasmus ) mais je ne veux pas perdre mes enfants !! imagine si se que tu dis est vrai la peine que j’ai due ressentir à chaque fois ? en me demandant ce qui avait bien pu leurs arrivés.

- ( Parisse ) il est écrit si je me souviens bien qu’à leurs passages le « cercle » c’est rompu, alors je propose qu’ils ne tentent de le traverser que dans quelques mois quand nos jeunes auront trouvé leurs âmes sœur parmi les humains, ainsi au cas où le « cercle » se briserait une nouvelle fois, notre espèce ne serait plus vraiment menacer dans l’immédiat ( il réfléchit ) dans cette trame temporelle là bien sûr

- ( Parisse ) je pense que ta décision est sage, nous devons en parler avec les gouvernants de cette terre afin d’avoir leurs accords car il ne serait pas souhaitable de passer pour des négriers ou autre sortes de personnes faisant de la traite d’êtres humains pour leurs seuls satisfactions, même si c’est pour la survie de notre espèce.

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PIZZERIA CAMPING DE LA PLAGE ( quelques jours plus tard )

Mathéo, Oreste et Tristan rient de bon cœur des pitreries sans cessent renouvelées de Xavier qui se déchaîne encore plus devant se nouvel auditoire si réceptif.

Patrice n’a d’yeux que pour ce jeune homme aux cheveux roux qu’il couve comme le plus précieux des trésors, il capte avec amusement les coups d’œil d’Oreste s’assurant sans cesse de sa présence prêt de lui ou du moins toujours à porter de vue ; a t il peur qu’il se sauve ? Aucun risque là dessus pense t il, qu’on le kidnappe alors ? Cette pensée lui déclenche un fou rire aussitôt perçu par Oreste qui de suite s’approche de lui et entre au contact avec son corps comme un drogué devant le besoin impératif de sa dose quotidienne.

- ( Oreste d’une voix douce ) qu’est ce qui te fais rire comme ça ?

- ( Patrice essuie ses yeux ) toi !!!

- ( Oreste étonner ) moi !! comment ça ?

- ( Patrice se resserre dans les bras de son ami) la façon que tu as de vérifié sans arrêts si je suis toujours là, tu as peur de quoi ? qu’on m’enlève ? que je te quitte ? ( il rit de bon cœur ) alors ? réponds ?

- ( Oreste laisse échapper une larme ) je t’ai tant attendu tu sais, j’ai trop peur de te perdre ( il pose ses lèvres sur les siennes et l’embrasse puis lui murmure ensuite doucement à l’oreille pour que lui seul entende ) je t’aime.

Jeremy observe Mathéo et Tristan, la ressemblance de ce couple venant d’ailleurs avec le sien est bluffant, Mathéo est la copie conforme D’Erasmus et par la même occasion de Julien ; quand à Tristan, s’il y a quelques points infimes qui les différencies, ils ne se voient pas au premier regard.

Il s’entend très bien avec son « jumeau » et il adore déjà le « jeune » frère de son compagnon qui a toujours le sourire aux lèvres ainsi qu’une gentillesse exceptionnelle ; la tendresse entre Mathéo et Tristan se remarque dés la première minute tellement elle s’applique aux moindres gestes du quotidien des deux garçons quand ils sont ensemble, se qui représente quasiment cent pour cent de leurs journées pense t il en souriant.

Il remarque également comment ils couvent Oreste qui semble être leur petit protéger, il a apprit que celui ci était le dernier né de leur clan ce qui explique une grande partie de cette « couvaison » mais pas tout quand même ; y aurait il quelque chose de plus intime entre ce jeune rouquin et ses deux protecteurs ? La question se pose et sa curiosité fait qu’il a bien l’intention de le savoir, et ça le plus rapidement possible.

Julien a lui aussi du mal à détacher son regard du « petit » rouquin, décidément c’est vraiment son kif ce type de gars pense t il ; bien sur il y a Xavier et c’est sans commune mesure avec se qu’il peux ressentir pour qui que ce soit d’autre, mais le jeune Oreste « miam » c’est plus fort que lui, il lui fait le même effet que Thomas avec qui d’ailleurs il entretien toujours une relation plus qu’amicale.

C’est dans cette ambiance assez chaude tout du moins en pensées, que se déroule cette soirée dans la médina du restaurant de Charlotte ; Michael est heureux car non seulement il a une femme super qu’il aime comme un fou et qui le lui rend bien, mais il constate que pour ces deux copains ça baigne également ; Yohan tient le grand amour avec émilien et maintenant et après avoir tant désespérer, voilà que enfin son Patrice qu’il aime comme un frère a lui aussi trouver chaussure à son pied ; ( il rit ) et quelle chaussure !!! Un super mec canon « tomber du ciel » et ça !! Ce n’est pas peu dire.

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DE L AUTRE COTE DU CERCLE ( un mois plus tard )

L’accord vient de parvenir à Xophene, un grand soupir de soulagement s’échappe alors de ses poumons quand il comprend que les « hommes » de l’autre côté les accueils sans restrictions aucune, ce qui veut dire que les liaisons entre les deux peuples sont acceptés et libres.

Il se tient actuellement dans l’hémicycle destinée aux réunions extraordinaires, la salle est suffisamment spacieuse pour pouvoir y accueillir le clan en entier ; petit à petit celle ci se remplie dans un silence de cathédrale tant ce lieu est respecté par tous.

Quand il juge que plus personne ne viendra, Xophene doyen de leur espèce ouvre la séance en étant l’orateur principal et unique.

- mes ami(e)s !! si nous sommes tous réunis dans ce lieu qui a connu les plus grandes décisions de notre peuple, c’est pour vous annoncez une nouvelle qui devrait pour les plus jeunes vous ravirent ; les relations entre les deux mondes sont en bonnes voies de redevenir celles d’avant la rupture, à nous de garder ce climat serein et ne plus commettre les erreurs du passé. J’autorise donc nos jeunes par groupe de trois individus plus leurs accompagnateurs et cela chaque semaines, à se rendrent de l’autre côté du cercle pour y trouver leurs âmes sœurs ( une ovation de hourra retentit dans l’immense salle ) et je leurs demande expressément de respecter ces quelques règles.

Règle une : s’éloigner le plus possible du cercle afin de ne pas perturber les humains dans vos choix de compagnons

Règle deux : ne pas profiter de la liberté qui vous est offerte pour aller à l’encontre des règles et des lois humaines

Règle trois : ne vous montrez sous votre autre aspect qu’à la condition de ne pas perturber ou effrayer qui que ce soit

Règle quatre : ne pas profiter de vos attraits physique ou mentale pour des relations d’un jour

Règle cinq : ( il cherche et ne trouvant plus rien à dire ) tout le reste que la morale réprouverait

De plus ( reprend t il ) chaque « jeune » qui sera autorisé dans un premier temps à partir devra être encadré par deux membres de sa famille et de préférence un couple afin de limiter les débordement de libidos exacerber par le manque occasionner par tous ses millénaires passer seuls et la sélection bien sur ce fera du plus âgé au plus jeune des personnes n’étant pas actuellement en couple

D’après nos calculs il va se passé plusieurs années avant que tout rentre dans l’ordre, mais c’est le temps nécessaire pour que la transition se passe en douceur.

Mes amis !! Réjouissons nous de ce jour et fêtons le dignement, la séance est close, merci de votre attention.

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LE RETOUR ( 2 / 2 ) ( fin )

Presque trois ans déjà que le cercle c’est refermé, Julien et Aurore accompagnés de leurs âmes sœurs sont sur la plage la tête levée vers l’autre planète qui les attirent de plus en plus ; ils attendent l’autorisation de Xophene pour enfin emprunter le passage et pouvoir visiter ce monde qui a vu naître leur père.

Une ombre majestueuse se détache de l’horizon, Xophene arrive et se pose devant eux en souriant.

- ( Xophene ) c’est le grand jour mes enfants, j’espère que tout ce passera comme prévu et que nous aurons la joie de vous accueillir sur notre terre natale.

- ( je lui réponds en marquant une assurance que je n’ai pas vraiment ) il n’y a pas de raisons que cette fois ne soit pas la bonne et au pire nous recréerons une autre réalité.

- ( Aurore ) d’après tout ce que nous avons appris, ça n’est pas si terrible que ça ; et puis vivre une éternité en recréant notre espèce !!!

- ( Xophene ) ne parlez pas de malheurs !! car nous ne savons absolument rien de ce qui nous attend nous au cas où ça arriverait encore une fois.

Erasmus arrive dans l’entrefaite.

- vous êtes prêts pour le grand saut ? Xophene passe devant et moi je vous suis juste derrière.

- ( Xophene ) une partie des nôtres est sur terre comme nous l’avions prévu depuis longtemps, donc nous assurons la continuité de notre race ici en cas de problèmes ; d’après les écrits, c’est la première fois que ce cas de figure existe et ça me rassure sur le bon déroulement de se passage.

Nos quatre amis ont quand même une appréhension, ils ont en discuté des heures, envisageant même de rester sur terre et de ne jamais passer le cercle ; seulement au fil des ans, l’attirance de celui ci se fait de plus en plus impérieux et aujourd’hui ils sont bien décidé à y aller.

Xophene le premier s’élance dans le ciel et franchit le cercle retrouvant sa patrie, Julien et Aurore sur le dos desquels sont installés Dédé et Xavier s’élancent à leurs tours, suivit de prêt par Erasmus le cœur battant et Jeremy qui bien sur l’accompagne.

Une fois Erasmus passer et avant même qu’il pose pieds à terre, un énorme bruit de tonnerre déchire l’air et dans un éclair formidable le cercle se déchire et le passage entre les mondes se referme ; Erasmus arrive sur la terrasse et se pose devant Xophene seul et consterné

- où sont-ils ? je les ai suivit, ils ont bien passé le cercle

- ( xophene pale comme un linge ) ils ne sont pas réapparus, mais nous sommes toujours vivant !!

- et de l’autre côté ?

- comment savoir !!! mais nous devrions l'apprendre très vite, les nôtres qui sont restés vont faire en sorte que le "cercle" se referme "très vite" si chez eux ça c'est passé comme ici.

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DANS UN AVENIR TRES TRES TRES ELOIGNER ( sur terre )

Un cri d’alarme retenti soudain

- alerte type « A » !!!! alerte type « A » !!!!

Le docteur Mathéi ( médecin général de l’hôpital militaire Begin ) lève la tête et d’un froncement de sourcils, il se dirige vers le secteur maternité protéger depuis la récente loi sur « la protection du personnel soignant ».

« FIN »

# Je remercie tous ceux qui m'ont encouragé pendant la publication de cette histoire qui a pris deux mois d'écriture, deux mois de plaisir a essayé de vous intéresser et vous surprendre en y mêlant l'amitié, l'humour, le sexe, les émotions et aussi ( un peu ) les peines.

Le prochain vous l'avez choisit parmi les thèmes proposer quoique j'aurais préféré relever le défi sur un thème ne venant pas de moi.

Je regrette un peu aussi que personne n'ait osé me proposer un chapitre car j'aurais eu le plaisir de le publier croyez moi.

À très vite dans mon prochain récit " le don de guérir"

Laurent

Ps : il reste l’épilogue qui devrait lever les dernières questions et révélé se que deviennent nos quatre amis ( réserver à ceux qui ont commenté ce récit )

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EPILOGUE ( que deviennent nos quatre amis )

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Bientôt cinq ans que nos amis se sont retrouvés sur cette planète déserte mais pas désertique car la nourriture y est abondante, ils ont tout de suite compris où ils étaient et se sont mit aussitôt à la recherche du lieu appeler sanctuaire où ils vont vivres pendant un temps incommensurable ; toutes les archives sont dans un énorme sac à dos que tient André car Xophene a tenu au dernier moment à se qu’ils les emportent avec eux afin de pouvoir lire en cas ou ça se reproduirait, les différents essais qu’ils ont fait pour se sortir du cercle infernal.

Le dernier parchemin y a été joint bien sur et ils auront le temps de chercher ou a été l’erreur encore cette fois ci, le premier souci etant de repeupler cette terre afin qu’à la prochaine fermeture du cercle ils soient prêt à permettre à leur espèce d’être en nombre suffisant sur ce nouveau monde parallèle.

Pour Aurore la relève est déjà en route car son ventre bien rond annonce l’arrivée prochaine d’un petit garçon qui sera, ils n’en doutent pas le premier d’une longue lignée ; pour Julien c’est plus compliqué car il doit prendre l’autre apparence pour que cela soit possible et il attend le bon moment qui n’arrive qu’une fois chaque siècle pour commencer la première partie d’une opération qui en compte deux car le père ne doit pouvoir intervenir que sitôt la première réalisée.

Les années passent donc pour eux comme dans un conte de fées, l’amour qu’ils se portent et l’amitié qu’a chaque couple pour l’autre fait qu’ils sont au paradis ; bien sur leurs amis leurs manquent beaucoup ainsi que la foule ou même la joie d’un verre autour d’une table.

Faire l’amour, visiter cette planète neuve et de longues discutions à bâtons rompus font que les jours, les semaines, les années défilent sans qu’ils ne s’en rendent réellement compte, jusqu’au jour ou Julien sent dans son ventre le besoin d’enfanter ; depuis déjà plusieurs décennies, ils avaient décidé Aurore et lui afin de ne pas passer à côté de ce moment, de prendre l’autre forme quelques heures par jours ou ils en profitent pour s’envoler accompagnés de leurs âmes sœurs qui adorent ces moments de liberté au dessus de tout.

Julien quelques jours après les premiers symptômes, s’isole avec Xavier pour accomplir l’acte qui permettra la naissance de leur premier enfant ; un lit de paille d’une épaisseur conséquente a été installer au milieu de la pièce, Julien dans sa forme animale se pose juste au dessus et après quelques heures d’une alchimie qu’il ne comprend pas bien lui-même, un œuf gigantesque à l’image de la carrure de son créateur vient doucement se poser sur la paille.

D’une forme parfaite et d’un blanc immaculé, une brume s’échappe du pourtour de la coquille et une onde de douceur émane de lui ; Xavier sait ce qu’il doit faire aussi étant déjà nu, il s’en approche doucement ; au fur et à mesure qu’il avance, une énorme montée de libido le met dans tous ses états ; l’onde devient caressante, irrésistible et le contraint à s’approcher encore et toujours plus prêt jusqu’à coller son sexe dessus.

Il ne contrôle plus son corps et il sent monter en lui l’orgasme qui va le laisser vider et pantelant ; celui ci arrive tel un maelström et de son gland turgescent jaillit sa liqueur de vie qui s’étale sur la blancheur de l’œuf puis est absorbé par celui ci jusqu’à la dernière goutte

C’est un Xavier pantelant qui va pour sortir de la salle non sans avoir jeter un coup d’œil toujours admiratif à son compagnon ; l’animale merveilleux à la tête qui repose sur ses pattes de devant, les ailes replier et la longue queue écailleuse terminée en pointe de flèche allonger sur le sol ; ses yeux de jades s’ouvrent sur son compagnon qui en souriant lui demande à sa façon si tout va bien.

Aurore et André attendent dehors sur la terrasse accompagner de leurs six enfants dont les quatre plus grands sont déjà à l'âge adulte, le temps leurs paraît long, mais ils connaissent le processus de reproduction et surveillent la sortie de Xavier avec impatience quand soudainement, un énorme rire fait trembler la montagne, faisant ce détacher des blocs entier de rochers.

Un Xavier mort de rire sort en courant, les mains frottant son arrière train d’ou s’échappe des fumeroles noirs ; il s’affale par terre devant ses amis incrédules alors que le rire tonitruent n’en fini pas dans la caverne.

- ( Aurore ) qu’est ce qui se passe encore

- ( Ian l'aîné mort de rire ) c'est encore "xav" qui a encore dû faire des siennes

- ( Xavier toujours en riant ) vous êtes vache merde !!!

- ( André prêt à éclater lui aussi ) comment ça ?

- ( Isabelle la plus jeune ) oui tonton pourquoi tu dis des gros mots ?

- ( Xavier entre deux spasmes ) excuse moi ma puce mais ( il regarde les autres les yeux embuer de larmes ) vous auriez pu me dire qu’il ne fallait pas faire rire un dragon !! il a faillit me cramer le cul le con !!

- ( Aurore n’en peut plus et se tord de rire ) mais qu’est ce que tu lui as encore dis pour qu’il soit dans cet état ?

- ( voyant les larmes coulées sur les joues de ses amies ) je lui ai juste demandé s’il allait bien quoi !!!

- ( André ) les termes exacts s’il te plait !!

- ben !! heu !!! ( il rit de nouveau et entre deux nouveaux spasmes, les fesses toujours fumantes ) je lui ai juste dis

« Ça va ma poule ???? »

« FIN »

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