Chapitre 45 - Marielle

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Je me lève alors que Mick’ est déjà parti déposer Jennie à l’école. Je file sous la douche et lorsqu’il rentre, c’est le moment pour moi de partir. On dort et couche toujours ensemble mais il reste toujours distant à coté de ça. Je n’arrive pas à savoir où l’on va mais je préfère ne pas me poser trop de question. Il ne me parle pas et je pars sans lui dire un mot non plus. Je retrouve ma meilleure amie.

- Alors comment ça va avec Jack ? Dis-je curieuse

- On discute beaucoup.

- C’est une bonne chose.

- On fait aussi beaucoup l’amour.

- Donc tout va bien ?

- Non, il sait plus vraiment si c’est de l’amour ou de l’attachement qu’il éprouve pour moi.

- Il t’aime, ça crève les yeux.

- J’en suis plus vraiment sur Marie, il la voit toujours et je crois qu’il y tient.

Je la prends dans mes bras et la serre fort.

- Bon, alors ? T’es prête ? Me demande Lisa qui arrive enjouée.

- J’espère trouver mon bonheur.

- On ne rentrera pas sans ta robe.

- Merci les filles.

Même si Mick’ est toujours en colère contre moi, qu’il m’a dit que c’était fini, tant qu’il ne me demande pas d’annuler le mariage, je continue à le préparer. Et aujourd’hui c’est l’heure des essayages. Nous rentrons dans une boutique où deux femmes nous accueillent.

- Qui se marie ?

- Moi. Dis-je fièrement

- Quel style recherchez-vous ?

- Je ne sais pas trop, je veux du blanc déjà c’est sur et quelque chose qui est agréable à porter.

- Plutôt tulle, dentelle ?

- Dentelle et avec des petites perles. Je ne veux pas d’un long voile.

- Oui vous n’en avez pas besoin vu la longueur de vos cheveux. Vous voulez quelque chose prêt du corps ?

- Euh…

Je regarde mon ventre, je dois être aux alentours de 3 mois et demi de grossesse et mon ventre s’est déjà un peu arrondi mais j’arrive encore à le camoufler mais étant très fine, je ne vais pas pouvoir le cacher très longtemps à mon entourage.

- Bon, on va vous donner une robe à essayer, et vous nous direz si ça vous va.

J’entre dans la cabine pendant que Lisa et Julie attendent sur un fauteuil. La femme m’aide à fermer la robe qui prend beaucoup de place. Lorsque j’arrive Julie me fait une grimace et quand je me regarde j’ai l’impression d’avoir pris 20 kilos. On dirait les robes de princesse des années Disney. Non merci.

- Non je n’aime pas du tout. Je préfère quelque chose de plus moderne.

- D’accord, alors on va vous donner autre chose.

Je me défais de cette robe et la vendeuse me donne une autre robe.

- C’est bohème chic comme style, ça devrait vous plaire et c’est à la mode.

Je sors et mes copines ont la même réaction que moi. On y est très alaise mais ce n’est pas le coup de cœur.

- Je n’aime pas le tissu uni, j’aimerais quelque chose de plus travailler et plus sexy aussi.

- J’ai ce qu’il vous faut. Dit l’autre vendeuse.

Je la suis dans la cabine et enfile la robe qui est très légère à porter et coulisse facilement sur mon corps qu’elle épouse à merveille.

- Pas de corset, facile à mettre et comme votre ventre sera plus rond au mariage, vous n’aurez pas de retouche à faire.

Je la regarde et elle me sourit. C’est la première fois qu’on me parle d’une éventuelle grossesse et mes larmes me montent.

- Oh, c’est les hormones ça, vous allez être une très belle mariée.

Si ce mariage se fait. Je regarde la robe qui porte dentelle et perles, j’ai un très joli décolleté et la robe est ouverte jusqu’en bas du dos. Plus sexy tu meurs. La robe traîne un peu par terre derrière mais sans être une traîne non plus. J’enfile les chaussures et vais me présenter à mes copines.

- Oh putain Marie ! T’es trop belle, tourne un peu. Dit Lisa

- Attend là, t’as pas pris un peu de ventre toi ? Me lance Julie qui me connait par cœur

- Tu trouves ?

- Putain ouais grave on dirait que…

Mes amies sont toutes les deux mères et comprennent vite mon petit secret.

- Oh putain t’es enceinte ?! Me lance Julie.

- Je crois oui.

- Tu…crois ? Dit Lisa.

- Oui, on n’a pas fait de test et le doc nous a juste dit que tout allait bien mais on ne veut pas le savoir.

Tout le monde me regarde bizarrement.

- On veut découvrir les choses par nous même. Dis-je

- Ouais du Mick’ et Marielle tout craché quoi. T’es magnifique ma puce, je suis trop contente pour toi. Me dit Julie en venant me prendre dans ses bras.

Je me regarde dans le miroir et tourne pour me voir sur toutes les coutures.

- Il va être dingue quand il te verra.

- S’il vient ou n’annule pas.

- Il fait ça, je lui coupe les couilles. Dit Julie

Je caresse mon petit ventre et me permet d’y croire.

- Alors demande la vendeuse ?

- C’est celle là. Elle coute combien s’il vous plait ?

- 2500 euros.

Impossible que je me paye une telle robe mais Mick’ lui je sais qu’il a de l’argent mais acceptera t’il de me payer ma robe, rien n’est sur.

- J’en parle à mon futur mari et je vous redirais.

Elle nous la met de coté et on va se boire un verre à une terrasse.

- Bon tu te sens comment ?

- J’ai arrêté de vomir mais avec Mick’…

- Il va s’en remettre Marie, c’est bon quoi, vous étiez plus ensemble, lui s’est pas gêné ! Dit Julie

- Il est si distant.

- Non mais ça c’est du Mick’ tout craché hein, il va te faire poireauter jusqu’au mariage, histoire que tu dégustes bien. Ce mec est un connard.

Lisa attrape ma main et me sourit.

- Mick’ t’aime, il te dira oui sinon il aurait annulé le mariage depuis longtemps.

J’espère qu’elles ont raison. Lorsque je rentre à la maison, Mick’ est sur son ordinateur et ne lève pas les yeux pour me regarder.

- On peut discuter s’il te plait ? Dis-je

- Je bosse.

- D’accord. Dis-je un peu déçue.

- Tu veux quoi ?

- Rien d’important.

- Marielle balance, qu’est ce qui se passe ? Dit-il

Son regard se pose dans le mien et je viens m’asseoir près de lui.

- J’ai été faire mes essayages de robe pour le mariage.

Il ne dit rien et attend la suite sans me montrer l’issu que prendra notre mariage.

- J’en ai trouvé une très belle mais elle coute 2500 euros.

- Et donc ? Dit-il en pianotant sur son ordi.

- J’ai pas cet argent Mick’.

J’ai horreur de devoir lui réclamer de l’argent. Il se pose contre le dossier du canapé et me regarde.

- Tu me suces ?

Je m’attendais à tout sauf à ça.

- Tu me prends maintenant pour une pute !!! T’es ignoble, laisse tomber pour la robe, de toute façon ce n’est même pas sur qu’on se marie…

- T’emballe pas, j’ai juste envie de ta bouche, rien à voir avec ta robe, j’ai envie d’une pipe c’est tout.

- Pile quand je te demande de l’argent, prend moi pour une conne aussi.

- L’argent est déjà sur ton compte depuis que tu m’as balancé le prix alors fais pas chier.

- Quoi ?

Il déboutonne son pantalon et son sexe se dresse.

- Fais pas chier, viens me sucer, je m’en tape du prix de ta robe, tant qu’elle te plait, ça me va. Bon quand tu veux, elle va prendre froid à t’attendre. Dit-il en regardant son sexe.

- Rien à voir avec l’argent ?

- Marielle, je n’ai pas besoin de te payer pour te baiser, pourquoi je le ferais maintenant ?

- Parce que tu sais que ça me ferait du mal.

- J’ai envie de ta bouche depuis ce matin avec ton nouveau rouge à lèvre.

Il a remarqué que j’avais un nouveau rouge à lèvre.

- Allez, viens. Me dit-il en faisant coulisser son sexe dans ses mains.

- Non toi viens, je ne veux pas me mettre à genoux devant toi.

Il lève les yeux au ciel et se met debout devant moi. Il caresse mes lèvres avec son membre.

- Hum j’adore ce rouge à lèvre, il laisse aucune marque, ouvre ta bouche.

J’obéis et son sexe glisse entre mes lèvres maquillées.

- Oh ouais magnifique ça. Dit-il en caressant le pourtour de mes lèvres.

Je balade ma langue et il me tient la tête pour s’enfoncer plus loin. J’ai un haut de cœur et le retire de ma bouche. Il me regarde de toute sa hauteur alors que je ravale le trop plein de salive. Il caresse mes lèvres de ses pouces et remet son sexe.

- Oh putain j’adore !!! C’est ça suce bien bébé.

J’aime lorsqu’il m’encourage et quand il prononce mon surnom. Il pose son pied sur le canapé et je sais qu’il va y aller plus fort. Il attrape mes cheveux et va et vient rapidement dans ma bouche. Oh moment où il va jouir il se recule et laisse son sperme atterrir sur mes lèvres.

- Je veux ce rouge à lèvre pour notre mariage.

Je lui souris, soulagée de savoir que d’ici deux mois, je porterai son nom. Et que d’ici 6 mois nous aurons un petit bébé. Je sais désormais que même s’il est distant, qu’il dit me quitter, il sera toujours là près de moi.

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