Chapitre 01 - Mickaël

4 minutes de lecture

Je vais bientôt mettre les pieds en France après avoir passé 6 ans en Angleterre pour mes études et mon taf. J’ai d’abord fait un bachelor dans l’une des meilleures écoles de commerces du pays. Ensuite on m’a embauché et en même temps j’ai passé mon master. Depuis je gagne bien ma vie et j’ai pu passer en télétravail pour pouvoir continuer à bosser et rentrer au pays. Parce que si j’adore l’Angleterre, mon pays reste la France. Je n’ai jamais voulu revenir mais là je sens que c’est le bon moment. Pour le plus grand plaisir de ma famille que je n’ai pas vue depuis 6 ans, bien qu’on ait fait des visios quand même mais ça ne remplace pas la vie réelle.

- Non mais je rêve !!!! Mon fils !!! T’es en pleine forme !!! Crie mon père qui a désormais les cheveux grisonnants.

- Toi aussi, dis donc on se laisse pousser la barbe. L’armée aurait adoré ça tiens.

Mon père s’est mis en retraite y a 6 ans et il ne regrette pas car il profite de sa nouvelle vie à pleine dent.

- Bon je te préviens, ta mère est folle de joie de te retrouver, elle a passé la matinée à cuisiner alors j’espère que t’as faim.

- T’as pas idée comment la bouffe de maman m’a manqué car ce n’est pas terrible là bas.

- T’as pas trouvé une petite anglaise pour te faire des bons petits plats.

- Elle ne savait pas cuisiner, je crois que ce n’est pas dans leurs gênes la cuisine chez les anglaises. J’ai trop hâte de manger de la bouffe française et cuisinée à merveille.

Mon père tape sur mon épaule et nous nous mettons en route.

- Dis-moi que t’as toujours ma voiture. Dis-je inquiet

- Mais oui, je l’ai même faite réviser.

- T’es monté dedans !

- Bien sur, sinon comment tu voulais la maintenir en état. Une voiture c’est comme une femme mon fils, faut l'entretenir.

J’éclate de rire.

- Maman adorerait t’entendre dire ça.

J’ai à peine passé le seuil de la maison que ma mère me saute au cou.

- Comme t’es beau !!! T’as même grandi je crois, hein Georges il a grandit.

Mon père se pince l’arête du nez pour éviter le fou rire.

- Non maman je fais toujours 1m90. Ça fait un moment que je ne grandis plus tu sais.

Par contre je suis plus carré. Dans mon entreprise y avait une salle de pause mais une vraie. De quoi faire un peu de muscu, un billard, des hamacs pour pioncer…

Et baiser

Aussi oui. J’ai essayé de me mettre en couple pendant un an avec Joyce, une femme sublime mais impossible de l’aimer. Elle s’attachait de plus en plus alors que moi je faisais du surplace, j‘ai préféré tout arrêter avant que ça ne fasse trop de mal.

- Ta sœur nous rejoint avec son chéri au restaurant ce soir. Dit ma mère

- Pourquoi alors tout ça ? Dis-je en regardant les plats de ma mère.

- Pour ce midi.

- T’as invité la caserne ou quoi !!!

- T’es grand, t’es jeune et t’as besoin de force alors faut manger.

Je regarde mon père qui est aussi désespéré que moi.

- Tu comprends. Dit-il en tapant sur son bide qui n’est plus aussi plat qu’avant.

- Je ne crèche pas chez vous trop longtemps je vous préviens, je tiens à mes abdos. Dis-je

- Tu ne repars pas quand même !!! Crie ma mère

- Mais non relaxe maman, je compte m’installer dans le coin mais faut juste que je retrouve un peu mes marques et que je planche sur mon projet de baraque.

J’aimerais faire construire pour m’installer au bord de la mer qui est à moins de 20 bornes d’ici. Mais pour le moment je profite de mes parents et bientôt de la frangine. Avant ça je dois passer l’épreuve de la bouffe. Trois entrées, deux plats, deux desserts. Ma mère veut ma mort. Après un bon repas je monte dans ma chambre et m’y installe et je finis par m’endormir.

Ses courbes sont magnifiques, sa peau douce accueille ma langue qui goute à sa sueur…

- Oh oui bébé cambre toi bien.

Ma queue lui arrache un cri lorsqu’elle cogne fort en elle. Mes mains caressent la peau de ses bras et vient se refermer sur les siennes.

- Mick’ !!! Plus fort !!!

Bordel que j’aime lorsqu’elle me réclame plus. Je fais glisser mes doigts le long de sa colonne vertébrale pendant que l’autre attrape ses longs cheveux bruns. Un bon coup de rein au fond de sa chatte et la voilà haletante, prête à recevoir ma gicle. Hors de question que je m’arrête là.

- Je vais te défoncer bébé.

Je deviens encore plus bestiale, je la retourne et l’encule fort. Je caresse son clitoris boursoufflé par son excitation et tout se resserre autour de moi. C’est même trop car ça me fait mal, putain ça serre trop là !!!

- Merde !

Même 6 ans après, je rêve toujours d’elle et c’est la même déception à chaque fois que j’ouvre les yeux car elle n’est pas là. Ma queue me fait mal et je la libère de mon pantalon. A peine le gland dehors qu’une longue giclée sort. Je me branle un peu, le temps de bien me vider et file sous l’eau chaude me préparer pour le resto de ce soir. Mon rêve me tourmente, les images de son corps, de son sourire, sa voix, son parfum, j’ai rien oublié de Marielle. C’est mon premier et seul amour, je l’ai laissé y a six ans car on se détruisait, enfin c’est surtout moi qui détruisais tout car je gérais mal ma vie. Ça a été très dur de vivre sans elle car elle a laissé un vide que personne n’a su combler. Mais j’espère que de son coté elle a trouvé le bonheur, qu’elle a un mec qui prenne soin d’elle et peut être qu’un jour j’aurais le droit, moi aussi à cette chance.

Annotations

Vous aimez lire Jessie Auryann ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0