Prémisse du desir

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1/Prémisse du désir

Le jour se lève sur un nouvel horizon, il est midi, elle se prénomme Sophie , lui John,

Il se connaissent depuis maintenant 8 ans, ils s'étaient rencontré sur le quai d'une gare.

Elle porté des tas de dossiers les bras chargés.

Lui attendait son train sur le quai numéro 7,

Elle le trouve sans intérêt au début, une quelconque personne parmi tant d'autre.

John quant à lui l'avait déjà remarqué quelques jours plus tôt.

Elle avait des cheveux longs ondulés aux couleurs du feu, lâchés sur ses épaules en cascade flamboyante.

Un caraco noir bordé de dentelle et de perles nacrées et un pantalon slim noir dévoilant des courbes parfaite, une poitrine développée avec un port de tête bien marqué.

Des cuisses avec quelques rondeurs mais ferme, Il se souviens qu'elle portait ce jour là des escarpins noir, qui lui galbé la jambe et cambré son dos marquant toute fois le début d'une scoliose, mais il trouva un atout de choix dans se dos légèrement cambré.

John porté un smoking noir et une chemise saumon pale, une cravate bien ajusté et un pantalon à pince, il avait cet air chaleureux et pourtant strict en même temps.

La main gauche dans sa poche à la recherche d'une cigarette qu'il consume lentement tout en regardant Sophie, cherchant son regard de loin...

Elle vient de remarqué sa présence, frissonnante par ce charme que John dégage, bel homme malgré son age.

Il a au moins la quarantaine ce dis t elle.

Sophie contemple un instant d'un regard furtif sa tenue, les yeux fuyant par la timidité et la gène occasionné par c'est prunelles ténébreuse qui la fusil de l'autre coté du quai.

Intimidée elle se mord l'intérieur de la joue.

Lorsque soudain un train arrive à vive allure, s'arrêtant sur les rails.

Les freins couinent longuement.

Le souffle de cet engin ébouriffe les cheveux de Sophie dans des tourbillons incessant.

Une voix dans le haut parleur retenti, mais dans le brouhaha des passagers, ne parvient à son oreille que l’heure de départ, 16h32, le train arrive en gare.

Elle jette un coup d'œil rapide à sa montre, plus que deux minutes, avant l'arrivé de son train,

Ne voyant plus cet homme qui la déstabilise du regard, elle secoue sa tête, reprenant ses esprits...

Une fois assise sur la banquette du train, son téléphone portable à la main , Sophie consulte ses messages.

Des SMS de son amie Sarah qui lui annonce son départ imminent vers Paris pour rejoindre sa bien aimée.

Puis un appel inconnu s'affiche, répondre ou ne pas répondre ?Dilemme...

Et si... c était l'homme sur le quai se dit elle...

Non impossible comment aurais t il eu mon numéro.

Elle filtre l'appel et le renvois sur son répondeur.

Profitant de son heure de route pour se reposer et admirer le paysage de la vitre.

Des lieux inoccupés, elle s'imagine dans les prairies aux herbes hautes

Allongée, bercée par le souffle du vent,

Se vois gravir les montagnes enneigés, sauter dans les fleuves à cheval au galop...libre et sans aucunes contraintes.

Alors qu'une ombre au tableau se dessine dans ses pensées.

La silhouette de cet homme inconnu qui la scrute de bas en haut, jouant à faire sauter son briquet, d'une main habile.

Cette simple idée la surprend, puis frissonne sur son siège en cuir.

Il vagabonde dans sa mémoire, ce regard qui lui renverse le cœur.

Assise à coté d'elle, une vieille dame, aux cheveux grisonnant, le tricot à la main, sortait Sophie de ses pensées lorsque les coudes de cette femme âgée rentre dans ses cotes.

Sophie la regarde de travers deux ,trois fois pour finir par lui dire de faire attention.

Elle s'excuse, mais le coude se retourne encore contre ses cotes...

2/En solitaire

Arrivée chez elle au 33 rue des acacias, un appartement spacieux, neuf et dans une résidence calme.

La cuisine est bordé par de jolies moulures en pierre, des fresques aux allures psychédélique entoure la pièce lui donnant un aspect assez contemporain.

Au centre du salon, un piano à queue, de couleur noir miroir, trône entre les canapés et coussins de différentes couleurs.

Des rideaux voilés sur toute la longueur de la fenêtre donne une ambiance réconfortante et jovial, un apaisement après une longue journée de travail...

Un soupir d'apaisement se laisse s’échapper d'entre les lèvres de Sophie , puis ses pieds se secouent , jetant de part et d'autres ses escarpins en travers de la pièce.

Elle ferme les yeux un instant, soulagée et se laisse étreindre par les coussins moelleux du canapé.

Moment de pur bonheur après une longue journée riche en émotions et piétinements...

Les yeux clos, elle se décontracte, s'enfonce en douceur dans un sommeil réparateur.

Ses pensées se dispersent, les traits du stress sur son visage disparaissent peu à peu.

Dans ses songes délassants, elle imagine refaire sa journée, les dossiers qui s'amoncellent sur son bureau qu'elle accepte ;

Se forçant à sourire à chaque consignes de son patron.

Cette femme âgée dans le train du retour et les bleus qui se marquent sur ses cotes puis... cet homme... Encore.

Une image de cette silhouette se démarque de toute les autres, elle frissonne, son cœur se serre …

Doucement les mains de Sophie et ses doigts se décontractent.

Elle glisse sa main sur sa poitrine comme pour se rassurer que c'est bien son corps, puis s'abandonne soudain dans son décolleté, espérant soulagé sa bouffée de chaleur.

Mais en vain, Sophie s'enfonce peu à peu dans de profondes pensées plus ou moins lubrique.

La paume de sa main s’enfouit sous la légère dentelle qui recouvre le haut de son caraco , laissant s'évader ses doigts tièdes l'espace d'un instant sur sa poitrine en douces caresses.

Elle titille à la pointe de son téton jusqu'à ce qu' ils s'élèvent et durcissent d'excitation.

Dans son sommeil et ses profondes pensées, elle s'imagine les mains rocailleuses de cet homme ténébreux sur son corps, la faisant frémir de part en part …

Une main s’évanouit sous la ceinture de son pantalon, se caressant jusqu’à ce que se contracte dans un souffle, tout les muscles de son vagin, elle se cambre, soupirant.

S'introduisant un doigt dans son intimité, puis deux, jusqu’à obtention d'un réveil...

Une œil s'ouvre puis l'autre, réalisant soudainement ou sont placés ses doigts.

Dans son secret ses membres encore tremblotant de plaisirs.

3/Une nouvelle addiction

Une nouvelle journée commence, nous sommes au milieu de la semaine, la tartine au beurre dans la bouche, sa sacoche et sa pile de dossiers sur le coin de la table, Sophie comme à son habitude en retard saute dans une robe printanière, celle des beaux jours, l'esprit occupé ...

Elle fini sa dernières bouchée de pain, avale son café au lait et saute dans ses souliers en direction de la gare ne manquant pas au passage de faire tomber ses clefs d'appartement au sol et d'en oublier les dossiers sur le coin de la table.

Elle fais volt face et retourne chez elle, Plus que 10 min avant l'arrivé de son train, elle sera en retard, encore une fois pour ne pas changer.

A petit pas rapide, elle s'engouffre dans la gare, regarde sa montre, et soupir.. raté !...

Jette un œil sur le panneau et remarque que le train suivant devrait avoir au moins une demi heure de retard …

Sophie s'arme de patience et plonge alors son nez dans un de ses dossiers clients.

Concentrée, un léger souffle sur ses oreilles lui fait lever la tête.

Sophie secoue son visage, faisant un tour sur soi même, et que vit elle ?...

Cette charmante créature, au regard pénétrant

Cette fois ils étaient proche l'un de l'autre. Presque nez à nez.

Lui avait cette odeur de tabac froid, sa mèche rebelle retombant sur l'arrête de son nez que le souffle chaud des trains envole.

Et Sophie ne sachant que dire face à cet homme souriant, balbutia un « bonjour » incompréhensible.

Il la regarde d'un air interrogateur puis sourit en coin sifflant d'une voix roc et délicieusement viril, un « salut » dévastateur,

Elle le regarde désemparée, le rouge aux joues, penaude, sentant une chaleur venue du dessous de sa plante de pied, grimper jusqu'à la racine de ses cheveux, la gorge serrée qu'elle racle doucement.

A peine a t elle pus dire un mot, que cet homme disparaît dans les méandres de la foule.

Sans oublier dans son passage, le frôlement de sa poitrine avec son avant bras, laissant s'échapper derrière lui le mélanges d'effluves de tabac froid et du parfum musqué qu'il porte sur lui.

Une odeur puissante que Sophie en reste paralysée.

Elle déglutit, secoue son visage et reprend ses esprits, se plongeant maintenant dans ses dossiers.

4/Nuit d'ivresse

La journée s'achève,

Dans la pénombre, Sophie marche à petits pas dans la ruelle qui juxtapose son quartier,

Dans son esprit cette homme qu'elle connaît a peine est pourtant si familier, son odeur lui est resté en tête toute la journée.

Cette fois, elle flâne dans la rue , rêveuse.

Des bruits de pas se font ressentir non loin d'elle.

Un sifflement strident mais assez mélodieux la fait sortir de ses rêveries, elle frissonne sur son échine.

Accélérant le pas, son cœur palpite et bat à tout allure.

Elle a peur, tente de se retourner, mais lors d'un pas un peu trop mal avisé elle se prend le pied dans la rainure d'un pavé au sol et manque de peu de tomber à terre.

Mais trop tard, une main l'empoigne de force et la bouscule contre un mur, elle se débat tant bien que mal.

Lorsque cette main chaude s'abat sur ses lèvres évitant ainsi tout cris.

Elle ouvre les yeux, relâchant tout son corps lorsqu'elle réalise que cette silhouette était celle de ses pensées,

« chut ! » lui dit il, « calme toi ! »

L'index de John parcoure ses fossettes, et ondule dans ses cheveux.

Elle suffoque, manque de peu de lui mordre les doigts qui retiennent prisonnier son souffle entre ses lèvres.

Cet index vagabonde sur son épaule, il la contemple d'un regard apaisant.

Il décide d'enlever le bâillon d'une main habile.

Reprenant sa course délicatement avec son doigt, dessine le contour des lèvres de Sophie, lui murmure au creux de l'oreille un « tu es... celle dont j ai toujours rêvé. Une aura se dégage de toi sensuellement charnelle, outrageusement vicieuse, un atout de charme qui me séduit viscéralement ».

Il la contemple , se délectant de chaque courbes... De haut en bas, chaudement la plaquant contre le mur.

Son souffle tiède dans le cou de Sophie la fait frissonner.

Un délice incomparable s'engouffre en elle et sent ses tétons se durcir sous l'excitation, permettant ainsi au tissu voilé de sa robe d'en apercevoir la silhouette, bien bombé.

Alors qu'elle tente de calmer sa respiration.

Les muscles de son vagin se contractent.

Il est irrésistiblement sensuel, elle fond sous se charme viril …

Pris d'une pulsion incomparable, les bouches se gouttent ,s'emmêlent langoureusement et se démêlent, tel des nœuds invisibles.

Les soufflent s'accélèrent , des morsures délicate dans le cou, les hanches ondulent en cadence comme une danse à la verticale, en symbiose...

Puis le temps se gâte, une légère bruine vient à la partie, perler les corps de jolies gouttes.

Offrant maintenant une poitrine humide aux lèvres du gentleman qui les dévorent avec gourmandise ainsi qu' une intense délectation...

Alors que l'adrénaline est à son comble, des pas dans l'ombre se font entendre, une silhouette se dégage, une femme âgée, la canne à la main, la démarche cabossée par les pavés, arrêtes leur désir naissant dans leur course effrénée.

Un regard au loin, l'homme glisse un papier sous la poitrine de Sophie et s'enfuit sauvagement.

Ses pas résonnent quelques temps encore sur les pavés de la ruelle jusqu'à disparaître dans un silence timide.

Sophie fait mine de rien, elle défroisse ses vêtements, glisse le papier ou est inscrit un numéro de téléphone dans son décolleté, reprenant sa route complètement dépassé par les événements et la tournure des choses...

Perdue dans ses pensées, ne remarque même plus que la vieille dame et à sa hauteur. Elle lui prend le poignet, demandant si tout allez bien et lui conseil d'un œil amusé de se défendre d'un bon coup de pied entre les cuisses, si un homme l'importune.

Acquiesçant d'un regard, Sophie pris un détour et la remercie en saluant poliment de la main.

Elle avait les pensées retournées, plus du tout apte à converser surtout avec une vieille dame château branlante qui avait clos dans le l'œuf le désir impuissant et sauvage de deux êtres fait l'un pour l'autre.

Du moins elle en était convaincu...

5/Sarah

Elle était grande et filiforme, une taille bien marqué.

La coupe garçonne et très brune, des yeux de biche d'un marron noisette, un nez en trompette surplombant une bouche fine.

Ses pommettes saillantes ornées de petite fossettes sur ses joues à chaque sourires.

Sarah et Sophie se côtoyé depuis la primaire, mais l'adolescence des deux jeunes femmes les avaient rapproché.

Partageant ainsi fêtes, alcool, pétards et hommes.

Une adolescence débridée mais O combien enrichissante de souvenirs...

La relation de Sarah fut un échec, le retour de Paris se fait en catastrophe un beau jour d'hiver peu avant Noël.

Valise à la main sur le bord de la route cherchant un taxi... Retour aux sources...

Ce jour la, toute deux assise à la table d'une petite brasserie sur le quai d'un ancien port fluvial.

Elles ressassent leur souvenirs d'adolescence devant leurs cafés...

16 ans, lorsque pour la première fois, les deux jeunes femmes cherche leur sexualité, lors d'une fête arrosée de bières et d'herbes.

Seule, éloigné de la foule, assise dans l'herbe haute d'une prairie par une nuit d’été, lorsque les cigales chantent. Le bruit sourd de la musique à l'arrière plan. Le vent sifflant doucement, une lune pleine et des étoiles scintillantes ...

Elle s'échange alors un baiser, comme un baiser d'essai pour voir la sensation délicate de deux lèvres féminine qui se côtoient.

Dans leur douceur et leur grâce.

Ainsi, de fil en aiguille, les marques d'affections se font plus poussés.

D' un baiser sur les lèvres qui glisse dans le creux du cou, mordillant le lobe de l'oreille. La sensation se fait subtil et envoûtante.

Un regard échangé pour autoriser une suite.

Elles se lisent toute les deux du bout de leur index comme des parchemins fragile écrit en braille caressé par un aveugle.

Sans un mot juste les respirations qui se saccadent...

Désinhibées par les vapeurs d'alcool et par la fumette qu'elles consument par bouffées l'une après l'autre.

Les deux adolescentes rentre dans une sorte de transe. Les pensées se font pleine d’érotisme et de désir l'une envers l'autre.

Une main vagabonde sous le chemisier de Sophie à la recherche de cette poitrine naissance qui se soulève, ferme et douce.

Les tétons levés vers le ciel offert à même la peau aux doigts de Sarah.

La plus entreprenante des deux.

Sa peau de velours, au teint laiteux, frissonne, une chaire de poule hors de contrôle.

La panique s'empare de Sophie, désarçonnée par la situation retire la main de Sarah se frayant un passage dans son décolleté, refusant le contact.

Surprise, par se revirement soudain, Sarah sourit du coin des lèvres, plissant les yeux et déglutit une gorgée de bière comme pour se réconforter...

Sophie s'excuse d'une grimace qui se dessine sur ses lèvres, reboutonne son chemisier et vide sa bière cul sec pour se rassurer.

La sensation de gène s'estompe peu à peu et leur curiosité enfin assouvie démarque, plus un penchant pour les hommes, bien que Sarah aurait bien aimé continuer ce petit tête à tête avec l'espoir qu elle lui appartienne cette nuit la.

6/ premier rendez vous

C'est un vendredi soir que Sophie, avachie sur son canapé tapotant sur son mobile à la recherche d'une occupation, se décide enfin à prendre contact avec John. Le papier du dernier soir à la main, elle hésite puis tente un SMS.

« bonsoir monsieur, je suis la rousse de la gare, comment allez vous ? »

De longues minutes avant la vibration d'une réponse.

« Bonsoir mademoiselle, depuis 5 min je vais mieux, par vos nouvelles vous semblez vous ennuyer de moi »

Elle hésite, tape et retape son message,

« Pas du tout, une pensée pour vous »

Nouvelle réponse s'en tarder

« Rendez vous quai du port sous le 2eme pont 22h, je vous y attend »

Sophie regarde sa montre, les films à la télévision viennent tout juste de commencer, il lui reste 1h pour se décider.

Elle pèse la balance, hésite à y aller puis se recentre, le laisser languir de son absence cela la tente.

Les minutes s'égrainent à grande vitesse, alors que Sophie hésite toujours, il lui reste 30 min.

Elle se dirige vers son dressing, passe de gauche a droite les cintres, portant de bien belle robes... Aucune tenues semble lui convenir.. Elle soupir, impuissante...

Assise sur la tranche de son lit, elle regarde sa montre se mordant l’intérieur de la joue nerveusement qu'elle fini par se blesser.

Portant la main sur sa joue pour adoucir la douleur, elle jette un œil sur son réveil...

Trop tard elle serai en retard, 22h03.

Elle doit prendre une décision.

Sans réfléchir, elle saute dans un de ses jeans, galbant bien ses fesses et un chemisiers à fleurs de couleur pourpre, enfile ses tennis et marche d'un bon pas pour ne pas arriver essouffler et transpirante.

Son téléphone à la main en profite pour répondre.

« OK »

Puis glisse son portable dans sa poche arrière de pantalon.

Les rues sont déserte à cette heure, juste le grésillement des réverbères

Ce n'était pas dans ses habitudes d'accepter un rendez vous à cette heure ci.

Mais, l'occasion semble présenter un certains intérêt.

Elle ne sait pourquoi, mais cet homme l'intrigue, il est si mystique et mystérieux et si curieuse de connaître d'avantage sur cette personne.

Plus qu'une petite ruelle avant le deuxième pont, la lumière des villes et à peine visible.

Adossé au mur en pierre une silhouette qu'elle décrit si bien.

Il a le nez perdu dans un bouquin.

Elle s'avance vers lui à pas de velours, quelques craquements lui fait sortir le nez de son livre.

Elle essaye de déchiffrer la couverture, il fait trop sombre.

Mais aperçois une photo avec une femme dévêtue qui porte autour de son cou un large collier à clou, attachée dans une position plus ou moins subjective.

Il la regarde , sourit du coin des lèvres.

Sophie distingue ses dents dans la pénombre et il encorne la page de son livre à sa venue.

L'approche est plus froide à présent, face a face, le regard plongé sur son livre... elle tente de lire le titre, basculant la tête sur le côté.

« La Psychologie Sado masochiste »

« Cela semble intéressant » dit elle poliment à John.

La voix de Sophie perse le silence, il sourit, puis glisse son livre dans la poche de sa veste et en sort un paquet de cigarette.

Dénombrant son reste, en sort une qu'il pince entre ses lèvres avec un tel aplombs.

La réponse fut aussi perçante que la voix de Sophie

Il brise un long silence, « Ce n est pas pour vous ! »

Son timbre de voix est plus grave que la dernière fois, plus viril, plus sensuel.

Alors que John tire sur sa dernière bouffée de nicotine, un taxi noir arrive, il dénoue sa cravate. Puis regarde Sophie intensément soutenant son regard l'air interrogateur.

« Une surprise, me faites vous confiance mam’zelle ? »

Sophie se mordille la lèvre inférieur, son cœur se serre, impatiente de cette surprise et de cette aventure.

Elle acquiesce d'un signe de tête et se retourne pour qu'il lui bande les yeux puis l'accompagne vers le siège arrière. Il lui ouvre la portière qu'il claque avec fermeté derrière son passage.

La rejoins à ses côtés, faisant un signe de tête au conducteur pour démarrer.

Ils longe le fleuve, l'odeur de la marée s'imprègne dans la voiture...

Inquiète, Sophie, cherche sa respiration et tente de calmer les palpitations de son cœur. Le bandeau sur ses yeux décuple ses sens.

Le parfum musqué de John et son odeur de tabac se dégage en douce odeur dans l'habitacle.

Elle réalise qu'il est assis à ses cotés lorsque d'une main curieuse il s 'attarde sur sa cuisse.

Se toucher chaud, fait bondir Sophie sur la banquette.

Dans l 'attente, Elle essaye de percevoir les bruits, les odeurs, les lumières qui se font plus intense parfois à travers le tissus de son bandeau.

Le taxi perd de sa puissance, il semble parcourir un petit sentier, elle perçoit l'odeur de l'humus de la forêt, ce mélange de terre et d humidité...

Elle s’inquiète désormais, où l'emmène t il ?

Après 20 bonnes minutes de trajet, le véhicule s’arrête enfin, il fait vraiment frais cette nuit là et une bruine commence à tomber...

John déplie un parapluie avant d'aider Sophie à descendre du véhicule, mesurant toute la confiance qu'elle lui offrait.

Après quelques pas et quelques marches, il dénoue le bandeau.

Elle ouvre les yeux sur une magnifique demeure qui devait avoir une histoire forte intéressante.

Il ouvre la porte donnant sur une petite entrée, replis le parapluie et prend la main de Sophie, la tirant vers lui.

Elle cligne des yeux, ne comprenant pas.

Le salon et vraiment petit mais bien agencé.

Dans un coin un canapé en cuire couleur bordeaux avec des coussins de chaque côté lui donnant un air assez cosy, des poufs et coussins assortie aux fushia des lieux et pourpre des rideaux.

Il lui explique le déroulement de la soirée, un seau de champagne accompagné de petits toasts dressés sur la table du salon.

Des fleurs éparpillées de ci de la.

Une lumière tamisée, l atmosphère était propice à une bonne soirée.

Dans le silence des lieux John invite Sophie à s'installer sur un pouf prés de la table du salon...

De la les sourires se dévoilent sur chacune des lèvres.

La soirée s’annonce sous de bonnes augures, entre sourires de séduction et connaissance.

Ils discutent un long moment, partageant champagne et toast, une complicité s'installe entre ses deux protagonistes.

A chaque regard plus soutenue de John, Sophie semble se dévoiler un peu plus.

Par pudeur elle remet une de ses mèches de cheveux derrière son oreille signe d'une certaine aisance.

La nuit suit son cour, et John lui fais la coure tel un gentleman, il l'apprivoise doucement, les bulles de champagne aidant, les langues se délient.. Il partage jusque tard dans la nuit des projets, le sens de leur vie, les fantasmes de chacun..

Alors que Sophie tombe de fatigue au petit matin, elle part se coucher dans la petite chambre fleuries, la lumière éteintes, s'effeuille doucement ne gardant que son chemisier avant de se glisser sous les draps frais puis s’endort épuisée mais forte heureuse de cette soirée.

Quant a John, après être sortie pour fumer sa dernière cigarette sur le palier, et passant devant la petite chambre fleurie.

Il entre ouvre la porte, la contemple un instant, se reposant semi dévêtue tel une nymphe endormie. Il s'approche doucement du lit...

7/Morsure des plaisirs

Dans la moiteur de la nuit. Son corps repose sur la couche.

Sur sa peau de satin, ruisselle des perles de sueurs.

Sans bruit, seul son souffle ralenti.

Il est la. Tout prés de Sophie

Suivant ses soupirs.

Il l'admire, dessinant les contours de son visage angélique, de sa pupille dilatée par le désir.

Il le consume de part en part.

Soupirant à la même cadence, son cœur s'accélère.

Une envie irrépressible. Celle de lui caresser du bout des doigts ses cheveux au parfum du lilas.

Étalé sur l'oreiller comme des flammes en auréole autour d'elle.

Il la contemple un instant.

Le délit se fait sublime... il alit son geste à son désir.

Son index ondule dans la crinière sauvage.

La fenêtre entrebâillée en espagnolette laisse s'échapper une douce brise, ourlant le haut déboutonné de sa parure et dévoile à son tour la naissance de sa poitrine,

Sa main délicate vient parsemer son corps de caresses, tantôt soulignant son regard qui l'espace d'un instant frissonne sous les paupières, tantôt ses joues, aux fossettes marquées, s'enfouissant dans les méandres de se décolleté maintenant dévoilé,

Le soupir de cette charmante créature s'accélère, le rythme ce fait plus profond,

Un œil s'ouvre brumeux puis l'autre, elle réalise l'espace d'un instant que quelques caresses voluptueuses viennent la sortir de la torpeur de son rêve abyssal,

les mains s'attardent sur ce haut de poitrine puis s'enfouissent dans les méandres du tissu de satin.

Elles sont chaudes, délicate et extrêmement virile,

Puis se disperse sur les monts vallonnés coiffé de petit tétons luisant.

D'une main experte et délicate il déboutonne sa tenue offrant se corps nue à ses yeux.

Hors de contrôle comme... enragé de désir... ses caresses délicate se font plus intense et se fonde sur cette chaire si tendre et douce,

Sans bruit un sourire se dessine sur les lèvres de cette muse.

L'œil brillant, elle connaît ou plutôt reconnais ses caresses, et se parfum suave ainsi que se sifflement dans cette gorge lorsqu'il expire.

Détendue de bien être elle referme les paupières et se laisse bercer par le massage sensuel de son cher amant.

Cet index curieux parcours chaque parcelle de peau, faisant frissonner sous quelques baisers, des passages éclair du cou jusqu'à son entrejambe, humidifié par la cyprine.

Mutée dans cette sensation, elle accompagne chaque mouvements dans une lenteur rythmé, les hanches se cambrent ondulant sous la pression de cette index qui s’enfouit dans cette antre comblant la porte de l'enfer ou le deuxième index le rejoint sur le mont de venus, caresse délicate et intime de l'âme.

Quelque soupirs s'échappent, le ventre se creuse, elle succombe...

Dans la pénombre seul deux ombres se côtoie sur le mur de la chambre, des ombres chinoise sous la lueur des étoiles, Chimères incontrôlable dans une danse effrénées des désirs,

Viril est indomptable le membre gorgé d'envie sors sa tête et viens pénétrer dans une délicatesse insoumise, droit comme un chef et dur comme de la pierre venant s'abattre entre cette chaire emplis d'amour,

De raison en déraison il s'immisce entre les parois,

Des soupirs et râles se font berceuse de la nuit,

Elle mordille sa lèvre inférieur comme une gourmandise, les yeux mis clos, les membres crispés,

Elle se libère de toute emprises,

Les vas et viens se font plus intense, comme des bateaux ivres surfant sur les vagues déchaînées,

Les puissances des coups de reins font vibrer son corps soumis à ce doux supplice, elle se cramponne à son dos musclé, ses épaules aux sillons déformé par l'effort.

En dessine au creux des reins des arabesques, puis quelques griffures se font ressentir lorsque à son apogée, son bel amant se raidis sur place,

La veine sur son front se fait de plus en plus marqué, cela marque un dénouement.

Dans un dernier assaut , le dos perlé par la sueur il se raidit une dernière fois laissant s'échapper tout son bonheur et son désir avant de s'allonger tout proche de sa dulcinée,

Les souffles coupés, les cœurs battant, la respiration s'apaise, vidé de tout maux, ils s enlacent dans de langoureux baisers avant de sombrer dans les délices des songes...

8/Nuit de noce

Par un beau jour du mois de mai, le 25 mai 1969, ils unissent enfin leur amour. La foule, les amis et la famille se pressent à la noce.

Sophie porte une robe blanche droite perlée de strass à paillettes, quelques dentelles sur l'encolure et les bras, formant des roses qui se dispersent sur le satin du tissu.

La tête ornée de petits rubans d'or dans les cheveux, nouées en couronne de tresses.

Des escarpins blancs nacrés à petit talons pour plus de confort, elle est magnifiquement belle dans cette toilette en ce beau jour ensoleillé.

Ses yeux maquillés, d'un trait d'eye liner au dessus de la paupière, prononce un peu plus son regard perçant. Un lagon bleu turquoise.

John à une élégance hors du commun, dans son costume bleu nuit.

Une veste queue de pie et son pantalon à pince.

Sa chemise blanche ou ses manches se termine par des boutons de manchette en forme d'ancre de bateau.

Une allure digne de noce de marin.

Il porte dans sa pochette une fleur de Lys blanche et ses cheveux gominés vers l'arrière lui donne ce petit quelques chose d'Italien.

Elle apparaît dans l'embrasure de la porte de l'église tel une déesse.

John retient son souffle un instant.

Sophie est méconnaissable dans cette tenue de soie immaculée.

Elle s'approche à petit pas, la musique résonne, quelques notes au piano volent dans l air.

L'atmosphère et à la découverte à la surprise ainsi qu'à la splendeur de ce couple enfin réunis devant l'hôtel.

Une cérémonie digne d'un conte de fée ou les émotions se lisent et se perlent sur les joues des plus sensibles.

Enfin, ils s'échangent leurs alliances et leurs vœux, tout deux tremblotant.

Les mains moites et le cœur chavirant.

La pulsion du stress métamorphose leurs visages, les « oui » sonnes comme des délivrances...

Des applaudissements suite au long baiser final.

Puis vient les signatures de chaque contrats alors que dehors se pressent la foule pour les félicitations et le lancé de grains de lavande à cette occasion...

Senteur odorante jeté en pluie sur le couple posant avec une photogénie stupéfiante sous les objectifs.

L’après midi s'achève après un vin d honneur bien fourni, le soleil se couche déjà sur l horizon.

Le ciel se trouble et s assombrit prenant place doucement.

Les étoiles et la lune scintillent.

La brise du vent se fait plus fraîche, il est tant pour nos deux tourtereaux de prendre place dans leur jolie Mustang blanche afin de rejoindre leur destination pour le week-end.

Une auberge dans une profonde campagne reculée des bruits de la ville.

Loin des badauds et de la pollution sonore.

Juste le souffle du vent, les grillons qui se réveil timidement des longues soirées d'hiver et la rivière qui clapote, longeant le chalet.

Un magnifique repère en bois apprêté pour l'occasion.

Le feu dans la cheminée crépite, un tapis bordeaux parcours le sol de l'entrée et les transportent immédiatement vers la chambre où trône sur le lit pétale de rose et bouquet de fleurs...

Il fait sombre, Sophie se tient debout au fond du couloir , la lune est pleine, elle entre à pas de velours pour ne pas réveiller John qui c'est endormi comme une masse. Sûrement du à l 'alcool ingurgitée en excès lors du vin d'honneur.

Après une bonne douche, elle enfile une de ses plus belle nuisette couleur perle à dentelle , dévoilant ses courbes féminine par sa transparence.

Une envie subite lui parcourt l’échine.

Une bougie à la main dans la sombre nuit, Sophie parcours le couloir qui mène à la chambre, John est allongé, sans bruit avachi sur le lit, ivre et confus.

Elle s'avance vers son chevet, dépose la bougie sur la tablette, le contemple un instant et caresse délicatement ses fossettes, ses cheveux.

Souligne d'un revers de l'index ses lèvres retroussées, il est si paisible dans son sommeil...

Des caresses qui sortent doucement John de ses rêves .

Il sourit, elle le lui rend avec tendresse, dépose des baisers délicats sur sa main qu'elle enfouit tendrement entre ses cuisses chaudes.

Il caresse son sexe qui doucement se gonfle et transpire de désir.

La tête de Sophie bascule vers l’arrière et se laisse guider, par la main experte qui la contrôle et la comble de bonheur.

Tantôt sur son clitoris, tantôt dans ses entrailles, caressant les parois de son intimité déjà toute mouillé.

Il reste de marbre, là allongé sur le lit alors que Sophie grimpe debout offrant sa féminité aux yeux écarquillés de John.

Elle retrousse doucement sa nuisette sur sa taille, le fixant du regard.

Il a les yeux aussi sombre que la nuit percés d'étoiles qui illuminent la pièce.

Alors que ses mains reposent sur le matelas, ce sont celles de Sophie qui s'immiscent entre ses cuisses.

Elle se caresse du bout du doigt lui offrant à sa vue ce doux spectacle.

Une masturbation délicate.

Les mains virile grimpent sur ses chevilles et ses cuisses.

Il se lèche les babines d'envie de la manger, de la bouffer comme un sauvage.

Elle s’accroupit sur ses lèvres qu'il s applique à déguster avec une délectation si prononcé.

Son bassin ondule sous ses coups de langue répétée .

Dans la moiteur de la pièce elle s'abandonne à ce plaisir buccal .

Les Mains de Sophie jointe sur ses cheveux elle plonge ses prunelles mis clos dans la sombre pupille dilatées de désir de John.

Sa langue entre et ressort de son intimité comme un doux supplice qui trans-goutte entre ses lèvres.

Elle accélère la cadence de ses hanches.

Tremble par la position et le plaisir qu'il lui procure.

Son souffle chaud entre ses cuisses l’irradie et des frissons parcours ses flancs...

La bougie s’éteint lentement, la flamme ne devient qu'un point de lumière, sur la tablette.

Le ventre de Sophie se remplis de spasmes, elle soupir , gémissante, et décontenancée elle roule sur le côté.

Il s’essuie la bouche du revers de la main, souillée par la cyprine qu'il a bu, et l'embrasse, avec fougue.

Cette goût qui reste en bouche augmente son désir...

Une main sur son membre docile et dompté avec grâce qu'elle caresse avec vigueur. il est dur comme la pierre...

John se penche sur le coté enserrant avec vigueur les poignets de Sophie, grognant sous l’excitation. Un grognement presque animal, sauvage.

Un baiser langoureux déposé sur les lèvres de Sophie avant de s’immiscer dangereusement dans les profondeurs de ses entrailles.

Il entre et ressort à sa guise, contrôlant le rythme, la cadence.

Les poignets prisonniers dans une étreinte férocement torride.

D'un geste expert il la retourne, à plat ventre, le dos cambré.

Sophie s’exécute offrant ses fesses à son mari, sans aucune retenue ni pudeur, soumise elle s’exécute dans cette joute infernal.

Il ne lui fait pas à l'amour à cette instant mais il la baise, un étalon sauvage en liberté au galop. Ivresse des sens dévoilant ainsi sa vrai nature...

Sophie lui appartient pour l'éternité.

Elle suffoque, la tête enfoncé dans les coussins, le sexe ouvert, ruisselant sur ses cuisses brûlante et tremblotante...

Lors du dernier assaut, elle se cramponne au draps, plissant le tissus avec ses doigts, une exquise sensation lui parcourt son être, dominé par le membre puissant de son mari.

Elle s'étale à plat ventre, épuisée, le souffle coupé à la recherche d'une respiration moins saccadé...

9/ La surprise

Les jours passent et la nuit de noce est bien loin déjà, mais le souvenirs reste gravé dans leur mémoire et dans leur cœur.

5 ans déjà de mariage et de relation plus moins passionné et enrichissante.

Lors d'un passage chez son gynécologue.

Sophie apprend la nouvelle, elle est enceinte de 2 mois...

L'annonce de la nouvelle la réjouissait, mais le doute planait sur la réaction de John.

Pourtant ils en avaient discuté maintes et maintes fois...

Sophie rentre chez elle, réfléchit à un moyen hors du commun pour annoncer la nouvelle à son époux.

Maintenant marié, il avait pris la décision de vivre chez elle... plus commode pour leur travail en ville.

Il avait pris possession des lieux peu après leur mariage.

Le lendemain de la nouvelle, elle file acheter des petits chaussons de bébés violet puisqu'elle ne connaissait pas le sexe, cela lui semblait être plus judicieux puis y glisse un test de grossesse positif fait en toute hâte un matin en solitaire, le tout dans un paquet cadeau.

Leur anniversaire de mariage approché.

Elle voulait attendre ce grand jour pour lui offrir... et ce jour arriva...

Un dimanche de mai, Sophie prépare le petit déjeuné, elle s'applique à dresser la table.

Des toast grillés d'un coté, un verre de jus d'orange de l'autre, puis la tasse de café bien noir comme il aime le déguster sans oublier le petit présent sur la table.

John avait veillé la veille, il profité de ce jour dominical pour flemmarder un peu au lit, mais l'odeur du café lui titilla les narines.

Un œil s'ouvre puis l'autre, il se lèche les lèvres.

De bonne humeur, il descend les escaliers qui sépare la chambre de la cuisine.

Torse nu, juste en caleçon pour la circonstance, embrasse amoureusement sa femme puis jette un œil sur la petite surprise trônant sur la table.

« Bon anniversaire de mariage mon chéri, j espère que cela va te plaire »

Ni une ni deux il déchire le papier...

Elle se mordille la lèvre de stress

« Des petits chaussons »,

Les secondes passent, il cligne des yeux le temps de comprendre...

« Je vais être papa ? »

Sophie acquiesce d'un sourire inquiet en attendant sa réaction

« je vais être papa », répète t il.

« Oui je suis enceinte »

John sourit, la prend dans ses bras et la fait tournoyer dans les airs

« On va être parent mon ange, quelle belle issus à notre amour »

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