Le Chasseur

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Je n'avais jamais vraiment cru aux histoires de vampires que l'on racontait aux enfants de mon village, pour les mettre en garde contre ces horribles créatures. J'aurais peut-être dû. Même si je ne suis pas sûr que cela aurai changer grand choses.

  • " Fais attention au vampire qui rodent le soir, Orion. ", me disait ma grand-mère quand je jouais dehors le soir avec les garçons du voisinage.

Et je lui répondais en riant.

  • " Ne t'inquiète pas mamy, ça existe pas les vampires ! "

Si seulement j'avais sû à quel point je me trompais. Pour comprendre ce que je suis devenu, il faut remonté quelques années en arrière. Lorsque je n'étais agé que de 10 ans. Il faisait nuit ce jour là et une violente tempête s'était abatut sur notre petit village. Toutes les familles étaient enfermées à l'abrit, dans leurs maisons. Je venait de fêter mes 10 ans la veille, nous fêtions l'évènement en famille, avec mes parents, ma grande soeur et ma grand-mère.

Ma soeur, Aliéna, qui me savais mordu de lecture, avait payer un copiste pour m'offrire deux nouveaux livres que je n'avais pas encore. J'avais été très heureux de mon cadeaux et lui avais sauté au cou en la remerciant, pendant qu'elle m'assurais en riant que ce n'était pas grand chose, et que c'était normal. J'aimais beaucoup ma grande soeur, je l'aime toujours d'ailleurs, malheureusement aujourd'hui il ne m'es plus possible de le lui dire. Ma grand-mère, pour sa part, m'avait offert une chaîne au bout de laquelle pendait un médaillon sur lequel était gravé mon prénom en qualigraphie rafinée. Je l'avais chaudement remerciée, elle aussi.

Mes parents, de leurs cotés, m'avait offert une arbalète et une cotte en maille. Mon père voulait m'entrainer à devenir un bon et valeureux chevalier pour le printemps suivant. Certe, ces derniers se battent à l'épée, mais il voulait commencer avec une arme à distance, avait-il dit. Je ne désirais pas plus que cela le devenir, je préférais lire plutôt que me battre. Mais étant fils d'un paladin, je devais le devenir moi aussi, c'était en tous cas, ce que l'on attendais de moi. Je m'y étais donc résigné, je les avait tout de même remercier, bien qu'avec moins d'entrain que pour ma soeur et ma grand-mère.

Le reste de la soirée, c'était bien passé, nous avions mangé, bu et beaucoup rit. J'étais aller me couché tard dans la soirée en même temps qu'Aliéna. Avant de m'endormir, j'avais commencé à lire l'un de mes nouveaux livres, pendant que ma soeur m'aidaient à déchifrer certains mot encore un peu compliqué pour moi.

Aliéna, avait apris à lire auprès du prêtre de l'église du village, elle m'avait ensuite apris à lire, suite à ma demande. Elle et moi étions très complice, je me souviens que plus jeune, je suivais le moindre de ses faits et gestes, ne cessant de l'observée et de reproduire ce qu'elle faisait. Ce qui avait quelque peu agassé mon père, de son point de vue, je n'avais pas à apprendre cela.

Après notre petite lecture, nous nous étions tous les deux endormis, inconsiant de se qu'il allait se passé le lendemain. Lorsque je me réveilla, je remarqua que le lit de ma soeur était déjà vide. Je me rendis donc dans la cuisine où j'y trouva ma mère et Aliéna, occupée à préparer le repas. Ma soeur lorsqu'elle me vit, me sourit avant de me montré discretement mon père qui semblait de mauvaise humeur puis la fenêtre où l'on pouvait y observer une pluie torentiel. Je lui souris en réponse, comprenant où elle voulait en venir. Tant qu'il pleuverait, mon père ne pourrait pas m'entrainer à devenir chevalier. Quelques minutes plus tard, nous nous instalèrent tous à table et commencèrent le repas. Celui-ci se déroula dans le calme. Quand j'eu fini de manger, je partit dans ma chambre chercher mon livre commencer la veille, je retourna en bas et m'installa devant la cheminer pour lire tranquillement. Mon père alla dans son bureau, ma mère s'installa pour tisser sa tapisserie entamée, ma grand-mère tricottai et ma soeur vint s'assoir à mes cotés pour m'aider à lire. Nous restames comme cela jusqu'au soir. La pluie ne s'était toujours pas calmer, au contraire elle s'était intensifiée pour former un véritable tempête.

Ma soeur me tenait contre elle, n'étant pas rassurée par le temps à l'extérieur. Moi, je gardais précieusement mon livre dans mes bras. Il faisait nuit noir dehors, et soudainement la porte fut détruite. Je pu appercevoir un être humanoïde à la peau blanche, aux crocs luisants et acérés. Il possédait de long ongles semblable à des griffes, et de long vêtements amples. Mais le plus menacant étrangement fut ses yeux de la couleur du sang.

Aliéna l'observa, la peur se lisait dans ses yeux, elle me serra plus fortement contre elle, placant mon visage contre son torse, m'empéchant de voir ce qu'il se passait. J'entendit ma mère hurler et sentit l'odeur du sang, ma soeur tremblait. La porte du bureau de mon père s'ouvrit en claquant sur le mur. Ma soeur se releva et m'entraina avec elle, pour se diriger vers le bureau en question. Je pu appercevoir en une fraction de seconde le corps sans vie de ma mère étendue au sol dans une flaque de sang, mon père épée à la main combatant la créature et ma grand-mère s'approchant de la porte pour la refermer derrière nous. Ma soeur m'attira vers un placard, qu'elle ouvrit. Elle me fit entrer à l'interieur, elle m'embrassa le frond tendrement.

  • " Reste en vie, et fait attention à toi. Ne fait pas un bruit et ne dit pas un mot. ", me dit-elle avant de refermer la porte du placard.

Il faisait noir, je ne voyais plus rien, j'entendais juste la repiration rapide de ma soeur derrière la planche de bois et mon coeur qui battait à toute vitesse. J'entendit soudain la porte du bureau s'ouvrir, puis un coup violent contre la porte du placard ainci qu'un craquement lugubre. Le calme revint, mais il restait cependant le bruit d'une déglutition régulière. J'entendit le froissement des vetements, et des bruit de pas s'éloignant. Puis plus rien, le silence total. Je suis rester la de longue minutes, voir des heures peut-être, j'avais trop peur de tomber nez-à-nez avec la créature. Je fini par m'endormir de fatigue.

Lorsque je me réveilla, j'entendis des pas se rapprocher, je pensa que la bête était revenue. Et me placa en boulle dans le fond du placard. On déplaca une chose devant la petite porte. Puis j'entendit la voix d'un homme.

  • " La jeune fille était placée comme si elle protégait quelque chose. Je vais regarder. "

Et il joignit le geste à la parole et ouvrit le placard. Je cligna quelque peu des yeux pour m'habituer à la soudaine lumière. J'aperçu ensuite un homme d'une quarantaine d'année. Celui-ci repris la parole.

  • " Il y avait un enfant dans le placard, il est en vie. ", cria-t-il à une autre personne derrière lui.
  • " Ne t'inquiète pas, mon garçon, tu es en sécurité maintenant. ", continua-t-il en se retounant vers moi.

Il tendit une main dans ma direction que je saisit, avant de me jeter en pleure dans les bras de l'homme. Celui-ci me serra contre lui pour me rassurer. Il m'aida ensuite à me relever, et je pu apercevoir le corps sans vie de ma soeur, elle m'avait protégé en se placant devant la porte. Ma grand-mère morte elle aussi, s'était sans doute placer devant la porte du bureau en espérant nous protégé un peu.

L'homme qui m'avait sauver se nommait Clovis, il me ramena chez lui et m'expliqua par la suite que la créature qui nous avait attaqué était un vampire, et que lui était un chasseur de vampire, il s'était excuser de ne pas être arriver plus tôt et m'informa que la créature qui avait tuer ma famille était mort. Il s'était lui-même charger de son sort. On enterra ma famille et je pu retourner chez moi une fois pour y récupérer mes affaires les plus importante. Je pris seulement mon deuxième livre offert par Aliéna et l'arbalette reçue par mes parents.

L'homme m'éleva comme son fils. Je fit pas mal de cauchemard dû à cette terrible nuit, pendant l'année qui suivit. Vers mes 14 ans, je demanda à Clovis, que je considérais désormais comme mon père adoptif, si je pouvais moi aussi devenir un chasseur. Il accepta et m'appris tous ce qu'il savait.

C'est ainsi que je devenu "Le Chasseur".

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