Après la cérémonie funèbre, la vie de famille reprit son cours. Babagnack continua de travailler activement dans les champs des villageois, pour pouvoir se faire offrir de la nourriture, préparée ou à cuisiner. Ses filles quant à elles, travaillaient dans les cases ou gardaient des nourrissons, exceptée l’aînée Amita. Elle restait à la maison pour s'affairer aux tâches domestiques que faisait sa défunte maman Dadama. Elle était presque devenue la deuxième mère pour ses petites sœurs.

Tout se passait bien dans l'amour, la joie, la gaieté, le bonheur en famille, malgré la disparition de leur mère avec le bébé. Jusqu'au jour où, la benjamine des sœurs Pelana, tomba gravement malade, et en dépit des soins et des aides qu’elle bénéficiait, mourut durant une nuit.

Ce fut une véritable peine au sein de cette modeste famille, de perdre en si peu de temps, un autre membre cher. Les funérailles se passèrent comme celle de la feue Dadama. Et après que faire? Juste accepter le triste destin et aller de l'avant.

Et une fois de plus, l'histoire reprit son cours dans ce modeste ménage. Puis quelques mois plus tard, ce fut au tour de l'avant dernière Pinis de tomber malade et de mourir plus vite, que sa regrettée petite-sœur Pelana.

À SUIVRE ...

III- SUSPECTIONS COLLECTIVES