INTRODUCTION

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UNE FAMILLE DIGNE

     Près de la foret de Ndiki-Nen, vivait un homme très pauvre, dans sa misérable petite case délabrée. Il avait une femme et cinq filles très honnêtes, gentilles, serviables, et si modestes en tout ce qu'on puisse imaginer. Ils ne se nourrissaient que grâce à la bonté et la charité des villageois. Mais surtout, parce qu'ils étaient très aimables envers tout le monde, vraiment trop bons et justes. Des innocentes personnes qui appartenaient aux aurores de ces temps médiévaux, 2000 ans avant le Traite Galax 4 qui allait à jamais changer l'avenir du monde contemporain.    

Dadama, la bonne mère de famille, était enfin enceinte, cette fois-ci d’un garçon. Babagnack, son mari, était aux anges. La grossesse était déjà très avancée. Ce n’était qu’une affaire de quelques jours, avait estimé l’accoucheuse traditionelle, bientôt allait naitre leur sixième enfant. Brusquement, elle tomba gravement malade au point de perdre ses forces. Cela était dû au stress, sans aucun doute.

  •  Chéri, s'il te plait, arrête de nettoyer la cour et viens rester un instant avec moi. Je dois te parler. Cria-t-elle au loin.

Babagnack, grand et fort, déposa sa houe rouillée sur le côté gauche au-dessus de sa petite fenêtre. Il faisait très chaud ce matin, pourtant, il n'était qu'à peine 10 h. Il s’essuya machinalement le front avec sa main et rejeta au loin sa sueur dégoulinante. Puis, il monta le bas de sa vielle chemise vers son visage et termina de l'essuyer. Il était déjà à l’intérieur près de l’amour de sa vie. Debout face à lui, adossée seuil de la seule entrée principale, il s’empressa de la remettre sur l’unique et modeste lit qu’elle partage même avec ses cinq filles : Amita, Pifanda, Melal, Pinis et Pelana.

  •  Merci beaucoup mon amour… Dit-elle avec un sourire qui atténuait sa mine fatiguée.
  •  Ma chérie, c'est normal ce qui t'arrive. Ne panique plus. Tu peux accoucher à n’importe quel moment. Pourquoi t’es-tu levée ? Demanda-t-il avec insistance et sévérité.
  •  Je m'ennuyais. Je voulais te voir, te parler. Mon amour, je ne vais pas bien du tout…
  •  Prunelle de mes yeux, ce sont les contractions, ne t’inquiète pas, ça va passer…

Essayait-il de la rassurer ?

  •  Oui, j’imagine que c’est ça. Ce fut d’ailleurs le cas durant toutes mes grossesses, tu t'en souviens, n'est-ce pas ? Rit-elle.
  •  Comment pourrais-je l'oublier, sel de ma nourriture. Alors, pourquoi es-tu si inquiète ?
  •  Tu sais quoi ? Dit-elle en le regardant en souriant. Tu as raison mon bébé, je me fais du souci pour rien. Tu me connais trop bien. Je fais attention à tout. Je me dévoue tellement avec passion. Oh, Babi, je peux même donner ma vie pour vous et sans réfléchir. Comme je vous aime, je vous aime, mille fois, des millions de fois.

Elle s’arrêta, Babagnack lui donna un baiser au front et ils se regardèrent sans parler. Ses yeux brillaient comme des joyaux, tellement elle était sincère.

  •  Dadama, soleil de mes jours, moi aussi, je t’aime. Et là, présentement, j’ai envie de t’embrasser au point de t’étouffer.

Et sans se faire prier, après avoir terminé ses mots, sa bouche prit possession de la sienne. Lentement et tendrement, il mâchouillait délicatement ses lèvres. Et elle, volontairement et surement, elle s’abandonnait à lui sans artifices.

  •  Euh, excusez-moi. Dit une jeune fille ayant repoussé le tissu moisi, accroche au mur par des clous de fortune, qui faisait office de porte. Le petit-déjeuner est prêt. C’est vous que nous entendons.
  •  Est-il déjà rangé au salon, Amita ?
  •  Oui maman.
  •  Et tes sœurs, sont-elles aussi toutes là ?
  •  Oui maman.
  •  Ok, on arrive.

Elle fronça les sourcils avec fermeté, comme si elle était en train de supporter une horrible douleur qui lui parcourrait le corps.

  •  Mon amour ? Cria Babagnack
  •  Maman ? Réagissait aussi Amita. Tu vas bien ?

Elle poussa un soupir d'apaisement avant de continuer :

  •  Tout va bien mes anges. Allons manger !

À table, dans la petite pièce qui servait de salon, juste assis sur de larges feuilles de bananier, toute la famille était réunie au complet. Ils mangeaient avec appétit, joie et gaité.

  •  Et si on faisait un jeu ? Interrogea Pinis, la bouche pleine de nourriture.
  •  Pinis, on ne parle pas la bouche pleine. Gronda Pifanda en frappant son poing contre le sol en terre argileuse. Quand vas-tu apprendre les bonnes manières ? Fit-elle sans cacher son mécontentement.

Pendant ce temps, la benjamine Pelana se tuait de rire, comme d’habitude :

  •  Pinis, a encore fait une bêtise, ha ha ha ha ha ha ha ha ha !
  •  Et toi, Pelana ! Ne ris plus ! J’ai une tête à blaguer, peut-être ? Reprocha Pifanda.
  •  Oh, Pifanda, s’il te plait, n’en fait pas trop. Commence à reprocher sa sœur aînée Amita.
  •  Mais non, pas du tout, Amita ! Je suis très correcte, contrairement à ces deux…
  •  Pifanda ! Assez ! Allez calme-toi ! Intervenait sa mère. Pinis et Pelana sont encore des fillettes de 10 et 08 ans. Tout le monde passe par là. S’il te plait, ne sois pas de mauvaise humeur et continuons à savourer notre repas dans la sérénité. Termine-t-elle en lui adressant un sourire radieux. Alors, quel jeu voulais-tu qu’on joue ma fille ?

Pinis l’avant-dernière, frustrée par sa grande-sœur Pifanda, semblait avoir été regagnée d’énergie. Car elle se leva avec les encouragements de Dadama et Amita, la plus âgée des pucelles. Inutile de préciser, la rancœur que ressentait Pifanda. Les joues toujours gonflées comme ceux d'une grenouille qui croissent, elle s’empressa de dire :

  •  J’aimerais qu’on joue à action ou vérité…
  •  Oui, jouons, jouons, jouons… Saute de joie Pelana, la benjamine en s’agitant sous sa feuille de bananier qui faisait office de chaise, car son père n’a pas assez d’argent pour meubler la maison.
  •  Pfff ! Le jeu des nuls ! Interjette Pifanda.
  •  Ah oui, vraiment tu trouves ? Interroge Amita. Et toi maman qu’en penses-tu ?
  •  C’est une excellente idée, Pinis. Mais sauf qu’il n’y aura pas d’action mais seulement des vérités en ce qui vous concerne toutes.
  •  Ah oui, vraiment ? Mais pourquoi Maman ? Se plaignait Pinis, l’avant dernière.
  •  Je suis très fatiguée, et je sais que vous mes deux dernières ne me feront que faire des actions. Je les connais trop bien.

Amita se mit à rire, suivi par la timide Melal, et rejointe d’abord par Pelana, ensuite Pinis et enfin leur papa qui savourait son assiette de pommes de terre sautes aux légumes vertes, préparée par la grande Amita, en réfléchissant à ce qu’il fera pour que ce soir également, afin qu’ils puissent avoir encore quelque chose à se mettre sous la dent.

  •  Bon moi, j’en ai assez. Je ne vous supporte plus ! Fustige Pifanda en se levant violement.
  •  Bien dans ce cas, je vais commencer par toi ma fille la plus difficile de caractère.

Elle se rassit, quoique piquée de curiosité. Mais tout en sachant qu’après elle s’en ira.

  •  Alors la vérité avec toi Pifanda, mon deuxième marché comme j’aime t’appelée, tu es très jolie, tu sais t’affirmée et tu as aussi une très forte personnalité. Je sais que tu ne le fais pas exprès, mais ton tempérament te donne cette manie de toujours vouloir dominer ou avoir le contrôle sur tes petites sœurs…
  •  Ce n’est pas vrai ! C’est complètement faux et ce jeu est stupide ! critiqua-t-elle !
  •  Pifanda ! Interjette son ainée. De quel droit parles-tu ainsi à maman ?
  •  Amita, s’il te plait. Laisse-la ! C’est justement le jeu de vérité… Alors je reprends. A 14 ans ma chérie et tu es déjà bien affirmée. Car tu sais ce que tu désires faire plus tard. Tu es la plus ambitieuse et sérieuse de mes filles. Et surtout tu es très fidèle à tes principes et valeurs. Mais s’il te plait, essaye de sourire un peu plus souvent et cesse d’être trop sévère, et même envers toi-même.
  •  Je suis tout à fait d’accord, dit en même temps Babagnack et Amita. Tandis que Pelana d’abord et Pinis riaient, en se cachant derrière leur sœur Melal.
  •  Alors maintenant, si tu veux tu peux toujours partir…

Pelana et Pinis reprirent avec les amusements, encourager par l’ainée.

  •  Amita, ça suffit ! Arrête de provoquer ta petite-sœur. Commande Dadama. Et vous deux, fermez-la ! Ce n’est pas bien de rire tout le temps !

Celle-ci lui adresse un léger sourire. Une façon de dire qu’elle a bien reçu le message. Quant aux dernières, elles se résignèrent à demeurer muettes comme une carpe.

Pifanda fière de la dernière sa réplique de sa mère, décida finalement de ne plus se retirer. Elle avait hâte d’écouter pour les autres.

  •  Pinis, qui est la prochaine ? Continue sa mère.

Elle désigne du doigt la plus âgée de toute, Amita.

  •  Ok ! Eh bien Amita, mon premier enfant, ma première victoire sur la vie, mon premier miracle. Comme toutes tes sœurs, je t’aime énormément. Tu n’as que 17 ans mais tu es déjà si mature et indépendante. Tu es capable de me seconder sur presque tous les plans et pour ça je te dis vraiment, merci ! Tu représentes tout pour moi. Je te considère comme ma petite sœur, ma complice, mon assistante, ma conseillère et ma coépouse parfois.

Elles se mirent à rire à cœur joie en se lançant de petits regards complices. Puis elle s’arrête comme si elle craignait un peu la réaction de son mari et lance un regard furtif vers son époux, qui était vraiment toujours concentré sur son repas. Alors, le connaissant très bien, elle sut que tout allait bien.

  •  Par contre, continue-t-elle, s’il te plait arrête de trop t’isoler. Essaye d’être un peu plus proche de tes petites sœurs, en commençant par Pifanda qui te suit directement. Tu as à plusieurs reprise fait part d’une grande sagesse naturelle dont tous les villageois de Ndiki-Nen, te le reconnaisse. Mais s’il te plait contrairement à Pifanda, montre des fois un peu plus de sensibilité au monde qui tourne autour de toi. Je veux dire, soit un plus empathique.
  •  Ok maman, je te remercie pour ta sincérité. Dit-elle en hochant la tête.
  •  De rien ! Alors Pinis à qui le tour ?

Cette dernière pointa Pelana qui n’arrêtait pas de rire, toujours accroche à Melal, sans doute pour se protéger d’une frappe de Pifanda.

  •  Ah, je vois. Tu n’aimes pas suivre la chronologie des choses. Ok, soit ! Mais j’espère vraiment qu’elle va m’écouter car depuis elle n’arrête pas de rire, ma toute dernière chérie. Ou plutôt, mon avant dernière chérie car bientôt, votre frère naitra.

La plus jeune s’arrêta net de rire, contrairement à la quatrième fille, Pinis.

  •  Arrête d’être ridicule, Pinis. Il n’y a rien de drôle, la ! Ordonne Pifanda. Maman, je te conseille de suivre avec Melal, vu qu’elle ne fait que se jouer de nous.
  •  Ah oui, mais c’est vrai ça. Melal tu va bien ? Tu n’as encore rien dit depuis. De plus tu as à peine touche ton plat. Quelque chose ne va pas ?

Elle secoua juste craintivement la tête. Ce qui amusa Pinis et Pelana derechef.

  •  Ah non, les emmerdeuses, je ne le permets pas ! Critique Dadama. C’en est trop là, arrêtez-moi ça ! Il faut respecter vos grande-sœurs. Ne riez plus !

Elle se calmèrent, mais pour combien de temps ?

  •  Alors, pour ramener, notre Melal sur la terre, je pense que je vais poursuivre avec elle et ensuite je reviendrai sur nos benjamines rieuses, puis je terminerai par toi Pinis, qui a initié ce jeu.

Elle acquiesça, pendant que Pelana qui se fardait toujours, tenait fermement ses mains contre sa bouche, pour ne pas éclater de rire.

  •  Melal, ma fille la plus timide. Tu es une véritable énigme pour moi, en tout cas…

Le père se lève. C’est pourquoi, elle s’est interrompue.

  •  Bon, je vous aime beaucoup, mais vous allez m’excuser, je dois rentrer au champ. Il faut à tout prix que je nous trouve à manger pour la soirée. Faites bien attention et à ce soir.

Il déposa un baiser au front de sa femme et s’en alla par la seule porte d’entrée.

  •  Eh bien, revenons à nos moutons, enchaina la mater. Melal, toi ma troisième fille, tu es la plus introvertie. Tu es une véritable énigme pour moi et ton père. Tu es la plus discrète, calme et si réservée. Ta timidité fait qui en sorte qu’on ne puisse pas vraiment discerner tes sentiments. Tu es de loin la moins bavarde du groupe. Et face aux situations difficiles, tu as vraiment du mal à garder ton sang-froid contrairement à Amita ou Pifanda. S’il te plait, essaye d’être un peu plus ouverte. Exprime-toi souvent un peu plus. N’ai pas peur de montrer tes colères ou tes frustrations ou de donner ton propre point de vue. J’espère que ce n’est pas ta grande-sœur Pifanda qui t’intimide…
  •  Ah non, maman ! Arrête de tout ramener sur moi, là. Coupa-t-elle. Je n’ai pas envie de me fâcher contre toi présentement ! Finalement, quoique débile au départ, il me plait bien ce jeu de vérité sans actions de surcroit.
  •  Ma chère Pifanda, mais c’est bien ça le jeu de vérité. Les vérités sont vraiment beaucoup plus difficiles à soutenir, puisque le jeu y est concentré dessus. Alors, s’il te plait fait preuve de patience et ne m’interrompre plus. Prends exemple sur Amita, tout à l’heure, allez, s’il te plait.

Pifanda se rassit sur sa feuille et baisse la tête énervée en boudant.

  •  Melal, comme conseils, affirme vraiment un peu plus ta personnalité, tel que Pifanda. Regarde-nous dans les yeux quand tu nous parles. Généralement, les gens tels que toi cache souvent un grand potentiel. J’espère seulement ne pas me tromper.

Et les deux dernières s’esclaffent de plus belles sans ménagement.

  •  Maman, s’il te plait permet moi de les donner une bonne correction.
  •  Pifanda, c’est bon ignore les, leurs tours arrivent… Melal, quelque chose ne vas pas ?

Melal est déjà en train de sangloter. Ce qui ne fait que faire ses petites sœurs redoubler d’entrain.

  •  A 12 douze ans tu pleures toujours, plus que Pelana âgée de 08 ans. N’as-tu pas honte Melal ?
  •  Pifanda ! Mais enfin, combien de fois vais te dire de taire et laisser tes petites sœurs. Et toi Amita qui est à coté, tu ne dis rien ? Tu vois ? C’est justement ce que je te disais tout à l’heure. S’il te plait montre un peu plus d’égard envers tes petites-sœurs. N’attend pas toujours que je te demande de le faire.

Puis, elle verbalisa sa cadette.

  •  Pifanda, fais comme si elles n’existent pas, plus tu t’occupes d’elle, plus elle vont se moquer de nous. Dit-elle avec sévérité. Ignorent ces petites ! Pareille pour toi Melal, ce ne sont que des fillettes. Sèche tes larmes, ma chérie, tu as tout mon soutien. Ok ?
  •  Merci, Amita ! C’est vraiment génial ce que tu viens de faire. Merci beaucoup ma grande. Maintenant, je vais m’occuper des têtes de linottes en commençant par la meneuse de jeu, toi Pinis.
  •  Enfin ! S’excite Pifanda. Oups ! Désolée. C’est promis je vais me taire. Je ne parle plus comme Melal. Oups, la gaffe, je n’ai pas fait express.

Pinis et Pelana recommencent encore à se moquer. Amita s’efforce elle aussi à ne pas rire de même.

  •  Décidemment, vous êtes toutes incorrigibles. Melal, prend le simplement. Bien toi Pinis, c’est vrai que tu n’as que 10 ans mais ce n’est pas une raison de ne penser qu’à s’amuser, ou faire des gaffes, des blagues ou pire des bêtises à la première occasion. Tes attitudes entrainent la petite Pelana à se comporter mal et par conséquent, elle copie tout sur toi. Bientôt tu seras une jeune adolescente !

Melal, qui était muette comme une carpe, n’en pouvait plus et riait sans se faire prier. Rejointent par les autres. Dadama laisse faire.

  •  C’est vrai, tu es encore très jeune, mais bientôt tu entreras dans la puberté comme tes trois ainées. Soit plus appliquée. Lorsque Amita partira en mariage, c’est Pifanda qui prendra sa place, suivie de Melal, ensuite ce sera toi. Pardonne moi d’être dur, mais s’il te plait, responsabilise-toi un peu plus et amène ta petite sœur à le faire également ! Comprend que tout le monde ne partage pas ta joie de vivre, ou ton humeur toujours désinvolte et accepte-le et surtout fait avec. Ne force plus la main à ceux qui ne veulent pas jouer avec toi.

Pelana était morte de rire. Et elle ne cachait pas.

  •  D’accord maman, c’est compris. Maintenant à son tour. Dit-elle en indexant la plus jeune rieuse.
  •  Ma petite dernière, mon bébé Pelana. Tu es certes une enfant qui vient à peine d’avoir ses 08 ans. Mais le temps passe vite. Tu es toujours si moqueuse. Tu passes tes journées à rire des malheurs et déboires de tes sœurs. Et cela énerve des fois avec raison Pifanda. Mais je suis convaincue que tu ne le fais pas avec mauvais cœur. Mais c’est ainsi que ton geste est perçu. Dans le fond, je suis convaincue tu seras une femme très joyeuse et qui sauras profiter de la vie. Et surtout et je tiens à le préciser, à tirer le meilleur de chaque situation de la vie. Continue à être si très joviale et gentille. Mais s’il te plait essaye de ne plus trop ricaner devant les petits malheurs de tes ainées, ce n’est pas un jeu. Sinon, tu les frustreras au point qu’elles ne t’accorderont plus leur protection. Mais au fond, je sais que tu ne penses pas à mal dans tes éclats de rire. Tu es juste très joyeuse, tu es mon rayon de soleil parmi tous les soleils.

Elle se leva, aide par Amita et Pifanda ravies.

  •  Mes filles ne soyez surtout pas jalouses l’une de l’autre je vous aime toutes sans différence aucune. Vous êtes toutes mes anges. Ma raison de vivre. Et jamais je ne ferais le geste insensé de choisir parmi vous ma préférée. Je vous prends telles que vous êtes, sans distinction. Bien le jeu de vérité est enfin terminé. Demain, je compte vraiment sur toi Pinis pour nous choisir un autre jeu, pendant le repas. J’ai trop hâte d’y être. Reposez-vous puis, allez aider les villageois dans leur maison. Mais avant, débarrassez le salon. Tout doit être propre, avant le retour de votre papa.

Le soir venu lorsque tous rentrèrent du boulot au même moment, il se dirigèrent pour lui annoncer la bonne nouvelle. Grande était leur joie, ils avaient réussi à trouver de quoi se régaler.

Dadama était, allongée sur le miteux matelas sec, morte.

À SUIVRE...

CHAPITRE I : CHARITE FUNEBRE

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