Bingsu Brouillard
Moins d'une minute de lecture
J'ai le soleil goût mangue comme sucrerie préférée,
Une pause goûter de dix-huit heures,
Quand on ose enfin se regarder
Quand ses rayons s'éclatent sur les toits,
Se fragmentent en écailles de pudeur
Sur les vitres des grands buildings
Mais aujourd'hui, rien de tout ça
Le brouillard dévore les montagnes, la cime des pins,
Les derniers étages fanfarons de ces grands buildings.
Mes pas claquent sur le bitume noyé
Et je m'imagine, à l'instar des nuages,
Grignoter la moitié du ciel
Et inventer quelque chose sur le vide nouvellement créé
Une peinture, peut-être, d'un orage en plein été.
Annotations
Versions