Chapitre XV : Bertrand (3)

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Bertrand regagne Paris dans la nuit.
Il a préféré le train cette fois.

Cécile l’a conduit à la gare. Il a été ravi qu’elle prenne l’initiative de l’accompagner.
Et sur le quai, au moment de se séparer, des larmes ont coulé sur ses joues.

Je suis bouleversé !

Comment a-t-il pu toucher le cœur de Cécile à ce point ? Oui, car il était bien question de cœur à cet instant.
Il n’était plus question de cul.
Seulement deux êtres qu’une rencontre improbable avait jetés dans les bras l’un de l’autre et qui maintenant avaient peur de se perdre.

Après le repas, ils avaient regagné la chambre. Le lit.
Ils n’était plus deux inconnus.
Il y avait de la confiance l’un envers l’autre. Le rapport amoureux s’en est trouvé modifié.

La tendresse était toujours présente, mais les amants étaient libérés. Moins de retenue.

Ils se sont déshabillés. Rapidement.
Debout et nus, ils se sont pressés l’un contre l’autre. Bouches collées.

Cécile est partie à la découverte du corps de Bertrand. Sa langue a couru sur son cou, ses épaules, son torse.

Elle nettoie ma peau des scories de la vie.

Ses dents mordillaient.
Progressivement elle descendait.

Son sexe…

Elle est d’une beauté incroyable !

Elle s’est installée à quatre pattes sur le lit, et lui a tendu la main pour qu’il se rapproche du bord.

J’ai eu plaisir à la laisser me guider.

Lui debout face à elle, Cécile a entrepris une caresse buccale. Bertrand se remémore tout. De la moindre seconde.

Quelle attitude provocante !

Et Bertrand n’y a vu aucune vulgarité car il n’y en avait pas.

Dans cette position, il pouvait caresser son visage, ses seins, son dos, ses fesses.

Et elle, le suçait.
Le suçait.
Une gâterie qui n’était pas une nouveauté pour Bertrand. Et pourtant…

J’avais l’impression que c’était la première fois.

Bertrand appréciait le traitement que Cécile faisait subir à sa queue.
Ses mouvements étaient doux, lents. Profonds.

Il en profitait pour caresser sa raie. Un doigt jouait sur son anus.

Dans le train, Bertrand ne voit rien du paysage qui défile. Juste des lumières, comme des repères dans la nuit.
Il repasse des images ô combien plus évocatrices.

J’ai des étoiles plein la tête !

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