Chapitre XI : Fin de contrat

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Il a appelé Cécile dès le Lundi. Vers 13 heures.

Elle devait être en pause déjeuner

Elle a marqué la surprise.
Feinte ?
Où pensait-elle vraiment qu’il ne tiendrait pas parole ?

Et elle a accepté le rendez-vous pour aujourd’hui.
Il l’attendra dans un bar près du Sofitel.

Bertrand lui a demandé de lui réserver sa fin de journée et la soirée.

« Toute la soirée ? » Elle a paru être embarrassée. Il a fallu qu’il insiste pour qu’elle y consente.

Mais Bertrand a toujours le doute. Il est fébrile.
Ce n’est pas dans ses habitudes.

Va-t-elle aller au bout de l’aventure ?

Bertrand est libre. Avec Sylviane, sa maîtresse c’est fini. Elle l’a largué.

Cela c’est passé hier.
L’aménagement de l’appartement était achevé et elle lui a demandé de venir lui porter la facture.

Sylviane l’a fait entrer dans le bureau de son mari.
La robe vert clair, qui lui arrivait aux genoux la mettait en valeur.
Epanouie dans tous les sens du terme, et assumant pleinement ses rondeurs.

J’aimais me fondre dans ces rondeurs là !

Leur rencontre a débuté comme toutes les rencontres précédentes.
Des baisers, des caresses.

Puis elle a tourné le dos à Bertrand et elle s’est penchée en avant en posant ses mains sur le bureau.
Elle l'a regardé :
« Encule-moi »

La parole a toujours été libérée entre Sylviane et Bertrand. Tous les deux n’ont jamais eu de doute sur la finalité de leur relation.

Il lui a remonté la robe sur les hanches pour découvrir ses belles fesses avenantes. Elle ne portait pas de culotte.
Préméditation.

Le pantalon et le slip baissés aux chevilles, il s’est exécuté de bonne grâce. Elle avait le cul accueillant.

Alors qu’il la besognait, elle a pris un stylo pour remplir un chèque.

C’était magique !

Appuyée sur les coudes, elle le complétait de façon irrégulière.
Elle marquait des pauses pour laisser échapper des cris de plaisir.

Elle l’a signé après qu’il se soit libéré d'entre ses reins.

« Merci Bertrand »

Elle s’est rajustée et lui a donné le chèque.
« Pour les travaux »

Elle l’a embrassé et a rajouté.
« Tous les travaux »

Bertrand a compris. Il n’a pas insisté. C'est la convention implicite avec ses maitresses.

Une sacrée bonne femme cette Sylviane !

Au jeu, on peut tricher. Pas en amour.

Sylviane s’est aperçue que je me détachais d’elle. Comme beaucoup de femmes, elle a des antennes très sensibles, capables de percevoir les changements de temps !

Le voyage à Lyon a été un révélateur. Bertrand n’a pas voulu qu’elle l’accompagne et il n’a pas donné de nouvelle de la semaine.
Elle a compris que l'attachement de Bertrand s'émoussait.

Elle a préféré prendre les devants et être celle qui largue. La douleur est moins vive.

Pourtant, il s'était attaché à Sylviane et c'était réciproque. Une relation sans tabou, sans prise de tête.
Bon amant, même si à plus de 50 ans il n’est pas aussi endurant qu’un jeunot il sait trouver des ressources pour compenser.

Bertrand guette l’arrivée de Cécile et ne veut pas penser aux terres brûlées qu’il peut laisser derrière lui.
Il a eu sa part.

Ah ! La voilà !

En jean, chemisier blanc avec un blouson en jean également.
Il s’attendait à la voir en jupe ou robe. Il sourit de son simplisme.

Je crois que tout doit lui aller !

Bertrand se lève pour l’accueillir. Il la prend aux épaules et l’embrasse doucement sur les lèvres. Cécile devait s'attendre à un bonjour amical.

La surprise passée, elle répond à son baiser.

A nouveau son cerveau s'emballe.

Je suis amoureux.

Son cœur lui parle et non sa bite.

Ce bonheur comprime sa poitrine. C’est un sentiment qu’il a déjà connu par le passé. Mais la dernière fois, c’était il y a trop longtemps maintenant.

Des souvenirs lui reviennent en mémoire, de façon fugace. Ils se sont donnés du bonheur et se sont mariés.

Aujourd'hui souffre-t-elle ?

C’est une autre histoire.

La main sur la joue de Cécile, le baiser se prolonge.
Les langues se touchent.

Il s’était demandé s’il devait l’embrasser dans ce lieu public. Elle peut être reconnue. Un baiser serait compromettant pour elle.

Mais quand il l’a vu, la spontanéité a pris le dessus.
Adieu la raison !

« Voulez-vous prendre quelque chose ? »
Cécile n’a pas voulu de consommation.

Il a payé sa boisson sans la finir et il lui a pris la main.
Elle le suit sans résistance. Elle sait pourquoi elle est là. Elle devine la suite...

Le simple contact de cette main douce dans la sienne et déjà il lui fait l’amour.
L’émotion le gagne.

Une chambre les attend.

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