Chapitre VII - Adultère

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Romain, son mari, est jeune Directeur des Ressources Humaines dans une entreprise locale, sous-traitante dans le secteur de l’automobile.
Il traverse une période professionnelle difficile du fait de la crise. La gestion des hommes en ce moment n’est pas simple et il est amené à prendre des décisions difficiles.
Quand Cécile et lui en discutent, il y a parfois des tensions. La rencontre de la sensibilité de gauche de Cécile avec le pragmatisme affiché du manager provoque des étincelles.
Les échanges peuvent être vifs.

Mais Romain n’est pas mauvais bougre. Il subit, lui aussi, la pression de la situation du marché et celle, encore plus forte, de sa Direction.
Cécile s’en veut de ne pas toujours lui apporter le soutien qu’il attend.
D’autant que, malgré ses soucis, il ne sait pas quoi faire pour lui faire plaisir.

L’oreiller permet de panser les plaies.

L’oreiller permet aussi de combler un manque pense Cécile, le stylo suspendu au dessus d’une page.

Combler, mais pas complètement !
Le séjour parisien pour les dix ans de mariage a été magique. L'opéra Aïda l'a émue, et la nuit d'amour l'a transportée. Mais depuis leur retour, le quotidien a repris le dessus. Néfaste.

Pour faire tomber la pression, ils sortent, quand ils le peuvent. Cinéma, théâtre, danse… Ils ont des goûts éclectiques.
Ces soirs là, ils font appel à Guillaume pour garder les enfants. Cela fait maintenant 3 ans qu’il vient ainsi. C’est le fils d’amis.
Il prend le bus pour se rendre chez eux et, soit Cécile, soit Romain le raccompagne en voiture.

Il a bien 19 ans maintenant, se dit Cécile, en notant une appréciation bienveillante dans la marge d'une page d'écolier.

Les enfants l’aiment et c’est réciproque.

Il y a une semaine, ils sont allés voir au cinéma « Mémory in love ». Cécile a aimé cette histoire d’amour. Un mari qui essaye de reconquérir sa femme frappée d’amnésie. Femme qu’il avait délaissée, trop pris par son travail, et qui le trompait.

Au retour elle s’est proposée de ramener Guillaume, pour laisser Romain aller se reposer.
Dans la voiture, du coin de l’œil elle l’observait.
Il fixait ses genoux qui étaient découverts.
Ses yeux remontaient vers sa poitrine, pourtant invisible sous son chemisier.

Ce n’était pas un spectacle bien torride, mais Guillaume semblait très attentif !

C’est un homme maintenant. Je ne l’ai pas vu grandir. Cécile en sourit, en ouvrant un nouveau cahier d’enfant.

Oui, et c’était un beau jeune homme qui maintenant la matait. Elle en a pris conscience, et elle a ressenti une onde de chaleur la traverser.

Elle a voulu le provoquer. Elle a joué avec ses jambes, lors des changements de vitesse, et à l’occasion en les écartant plus que nécessaire.
Sur les portions de route droites, elle posait machinalement une main sur une cuisse, qui ensuite glissait entre les jambes.
Et sa jupe remontait, découvrant à chaque fois un peu plus de chair blanche.

Tout en conduisant, elle alimentait la discussion, comme si de rien n’était. Etudes, loisirs, vacances…
De temps en temps son attention quittait la route pour regarder Guillaume. Ses yeux alors fuyaient, il se grattait la tête.
Son embarras la réjouissait.

Je crois bien qu’il devenait fou ! S’amuse-t-elle.

Elle a pris alors la décision que ce serait lui, sa thérapie !

Arrivée à destination, elle savait que ça allait être à elle de prendre l’initiative. Guillaume est un garçon trop timide.
De plus connaissant Cécile et Romain depuis de nombreuses années, elle supposait qu’il n’oserait pas la draguer, et qu’il se satisferait du spectacle de ses cuisses découvertes.
Déjà un beau cadeau !

Elle aussi avait le trac.
C’était une première pour elle, et une dernière aussi, elle en était certaine à cet instant.

Avant de descendre de la voiture il s’est penché vers elle pour lui faire la chaste bise habituelle.
Au lieu d’une joue, elle a offert ses lèvres.

Guillaume, surpris, a eu un léger mouvement de recul, rougi. Il a cru à une maladresse. Ce ne pouvait être volontaire !
Mais la main que Cécile a posée sur sa joue l’a vite convaincu qu'il n'y avait pas d'erreur.

Ses lèvres sont revenues au contact.

Doux baiser.

Les yeux de Guillaume rayonnaient. Il avait du mal à croire au bonheur qui lui tombait dessus.
Sa joie se transmettait à Cécile.

Elle lui a pris une main pour la poser sur une de ses cuisses.

« Caresse-moi »

Il hésitait.
Elle l’a guidé sous sa jupe, jusqu’à sa culotte.
Il était emprunté, et cela convenait à Cécile. Elle pensait ainsi garder la maîtrise de la situation.

Guillaume s’est enhardi et a pris son autonomie.

Les lèvres se sont jointes à nouveau.

Cécile retrouvait enfin la douce sensation qu’elle avait ressentie dans le train. Une main qui n’était pas celle de Romain prenait possession de ses cuisses et elle en éprouvait un plaisir extraordinaire.
Elle en fermait les yeux.

L’autre main cherchait à malaxer sa poitrine, maladroitement.

Ses jambes écartées au maximum, elle laissait les doigts glisser sous l’élastique pour gagner la moiteur de son sexe.
Guillaume était pressé. Il vivait une aventure pour lui hors normes et il était bien incapable de se contrôler.
Il voulait tout, tout de suite.

Un jeune étalon encore fougueux se dit Cécile en posant son stylo. Elle arrête la correction des cahiers, pour savourer à nouveau ce souvenir.
Elle s’est abandonnée.
Des doigts l’ont pénétrée et Cécile a alors été submergée par le plaisir.

Elle ne se souciait pas d’être surprise par un passant. L’heure tardive était une sécurité, toute relative pourtant.

« Passe derrière et descend ton pantalon »
A son tour, elle voulait tout. Voir le membre de son amant.
Car il devenait son amant.
Le toucher. Le sentir en elle.
Et pour cela, elle prenait des initiatives qui contribuaient à la troubler encore plus !

Guillaume ne s’est pas fait prier et rapidement il s’est mis les fesses à l’air, exposant son sexe fièrement dressé.

Cécile l’a rejoint sur la banquette et, un peu intimidée malgré tout, elle l’a empoigné.
Une nouvelle vague de plaisir l’a traversée. Ce n’était pas le sexe de Romain qu’elle tenait en main. Qu’elle branlait lentement.
Elle faisait coulisser une peau douce avec ses doigts, découvrant un gland qui pleurait son désir.

Qu’elle était désirable cette jeune bite ! Au bureau de sa classe Cécile sent l’envie la gagner.

Tendrement, elle s’est penchée pour aller cueillir une de ces perles du bout de sa langue.
Guillaume en a gémi de plaisir.
Une langue sur son sexe. Quel bonheur !

Mais elle, c’était en elle qu’elle le voulait.

Elle s’est tortillée pour retirer sa culotte et elle s’est mise à genoux face à lui, pour le chevaucher, et elle s’est empalée, la jupe retroussée.

Cette queue qui glissait en elle la chavirait.

Cécile s’agrippait aux épaules de Guillaume et l’embrassait avec passion.
Elle se soulevait pour se laisser retomber et enfoncer plus profondément le sexe de Guillaume.

Guillaume a déboutonné son chemisier. Cécile l’a aidé et a retiré son soutien gorge.

Ses mains sur mes seins m’ont achevée. Tant pis pour les cahiers. Le souvenir est toujours bien présent.

Cécile était toute offerte. Elle était impudique. Elle était femme adultère.
Entre les bras d’un jeune homme.
Elle jouissait.

Pour Guillaume, s’en était trop. Il n’a pas pu se retenir et rapidement il a explosé dans sa maîtresse.

Que c’était bon. Trop bon. Elle ressent encore la semence couler en elle.

Cela fait une semaine maintenant.
Ce matin, au courrier de l’école, il y avait une lettre pour elle de la part de Guillaume.

Il veut me revoir. Il dit m’aimer.
Il est jeune ! Il ne sait pas ce que c’est que d’Aimer. Il a juste envie de moi ! Juste baiser !

Cécile pensait que cette aventure serait aussi un point final.
Mais elle se sent en manque. Les sensations que Guillaume lui a révélées, elle veut les revivre
Elle a envie elle aussi de baiser.

Non, non. Il ne faut pas. Je ne suis pas une salope ! Je ne peux pas faire ça à Romain !
Décidément, ce soir elle ne terminera pas la correction des cahiers. Sa tête est ailleurs.

Elle quitte l’école et se dirige vers le parking pour prendre sa voiture.

Un homme fait les cents pas, et quand il l’aperçoit il s’arrête et la fixe.

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