EPILOGUE

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JULIAN

Je m'affale sur le canapé après cette journée épuisante. Les garçons sont partis il y a une heure environ et on vient juste de finir de ranger. Je suis content d'avoir enfin ma petite famille rien que pour moi. Les femmes de ma vie. Mes princesses. Je ne sais pas ce que j'ai bien pu faire dans mes vies antérieures pour être autant récompensé dans celle ci. Je suis le plus heureux des hommes. Je savais que je finirais par fonder une famille. J'en ai toujours eu envie. Je me rend compte qu'avec Charlie et Romy dans ma vie, le mot famille a prit tout son sens. Je sais très bien que Romy n'est pas ma fille biologique, mais quand je regarde ce petit monstre, le sang que nous ne partageons pas n'a aucune importance. Elle est ma fille. Quoi que peuvent bien dire les autres. Je le ressens, là, dans mes tripes. Au fond de mon coeur je sais que je me battrais toute ma vie simplement pour la voir sourire. Elle me le rend bien d'ailleurs. Comme sa mère, cette petite chipie m'a trouvé un surnom. Je suis PAPANE. Je me souviens encore quand elle m'a expliqué pourquoi elle allait m'appeler comme ça. C'était une fin de journée et je rentrais du bureau. A peine la porte ouverte elle s'était jeter sur moi depuis le couloir de leur ancien appartement.

-Julian Julian j'ai trouvé ton nom.

J'avais pris Romy dans mes bras et l'avait porter jusqu'au canapé ou, confortablement installés, nous avions eu une grande conversation tous les deux. Je lui avais embrassé le front en l'invitant à continuer et à me faire part de cette grande trouvaille.

-Moi j'ai déjà un papa tu sais. C'est mon vrai papa. Mais il est plus amoureux de ma maman. Mais toi t'es son amoureux pas vrai ?

-Oui ma chérie, j'aime ta maman comme un fou. Et je suis dingue de toi aussi tu sais. Vous êtes là famille.

-D'accord. Mais je ne peux pas t'appeler papa.

Aïe. Même si je savais qu'elle avait effectivement raison, que je n'étais pas son papa, je ne voulais pas non plus être seulement Julian. Il est difficile d'apprendre à un enfant le poids que peuvent avoir les mots, et pourtant à plusieurs reprise elle avait su me surprendre par sa senbilité à ce propos. Elle avait plonger ses yeux dans les miens en poursuivant, très solennellement.

-Je voulais t'appeler papa Julian mais c'est beaucoup trop long. J'ai entendu maman et Emma quand elle parlait de tonton Knox avec son amoureuse Manon. Si on met leur deux prénoms ensemble ça donne Knoxon. Emma à beaucoup rigoler et maman trouvait que c'était le surnom parfait pour eux. Du coup j'ai eu une idée moi aussi. Si je mets papa et Julian ensemble ça fait PAPANE. Ça te plaît ? Dis dis ça te plaît ?

Son sourire édenté avait finit de m'achever. Cette petite fille, assise sur mes genoux, était la petite perle de ma vie. Mon trésor.

-C'est parfait Romy. J'adore ce surnom et je suis ravie d'être ton PAPANE. Je le serais pour toujours promesse.

Nous nous étions serrés les petits doigts pour celer notre promesse et Romy avait sauté du canapé pour retourner dans sa chambre, tout ça en chantonnant la chanson de la reine des neige. A mis chemin elle s'était retournée vers moi et m'avait lancé, avec un adorable sourire :

-Je t'aime de tout mon cœur PAPANE.

J'avais rougis et lui avait envoyer un baiser.

Depuis Romy m'appel comme ça. La première fois que son père l'avait entendu, il s'était mis dans une colère noir en m'accusant de lui mettre des idées absurdes dans la tête. Il m'avait attrapé par le col en me menaçant. Malheureusement Romy avait assisté à toute la scène et s'était mise à pleurer dans les bras de sa mère. Elle était impossible à consolée la pauvre. Charlie l'avait ramener à l'intérieur de l'appart et j'avais expliqué à son père que s'il lui faisait à nouveau du mal à ce point, j'allais m'occuper de son cas. Personne n'avait le droit de blesser volontairement cette petite. Encore moins son propre père. Il restera son papa éternellement, rien ne changerait pour lui. Il fallait seulement qu'il apprenne à partager un peu. Ça avait pris du temps mais il avait finit par l'accepter. L'amour d'un enfant ne peux pas être diviser ou même quantifié, mais surtout il n'a aucune limite. La seule différence c'est que maintenant, moi aussi j'avais une place privilégier dans son cœur que je ferais tt pour conserver à jamais.

Après m'être remémorer ce souvenir merveilleux, il est temps de préparer la soirée en amoureux. J'avais prévu une petite surprise pour Charlie et je compte bien tout mettre en oeuvre pour que ça soit une réussite totale. Romy, qui regarde Le Roi Lion pour la, attendez voir, oui pour la 150 ème fois de l'année, ne se préoccupe même pas de ce qui l'entoure. Quand Simba commence à chanter, elle se lance dans une chorégraphie à mourir de rire. Je me prends au jeu et commence à danser avec elle. Elle se marre avec moi et me serre fort la jambe.

Et la, un petit gazouillis se fait entendre. Tout chétif. Comme si elle avait peur de déranger. Je me penche sur le couffin de notre nouveau petit bout de vie.

-Coucou mon petit poussin. Tu ne fais pas dodo? C'est l'heure pourtant.

Je prends Lily dans mes bras et la berce tendrement. Ce merveilleux petit bébé aux joues roses et aux bras potelés, et qui ressemble de plus en plus à sa maman. Les mêmes cheveux, le même petit sourire à la fois gracieux et malicieux, la même étincelle dans le regard. Elle est parfaite, des pieds à la tête. Parfois quand elle ne veut pas dormir je la prend dans mes bras. Je m'installe confortablement dans le jardin d'hiver de notre maison et la pose tout contre ma poitrine. Je ressens nos deux cœurs battre à l'unisson. Elle finit toujours par s'endormir et moi aussi. Quand Charlie vient la récupérer pour la mettre dans son lit, j'ai l'impression que l'on m'a retirer une partie de moi-même. Comme si cette enfant était le prolongement de mon coeur. Ça me fait la même chose avec Charlie et Romy quand je dois partir traiter des affaires à New-York. Mes filles me manque et ma femme encore plus. Je ne savais pas que l'on pouvait scinder son cœur en autant de morceaux, et pourtant, chacune d'entre elles en on voler un bout. Je ne compte jamais leur reprendre.

Lily se rendort en suçant son pouce. Je la dépose dans son couffin et l'emmène dans sa chambre. Charlie a imaginé un petit royaume fait de nuages et de licornes pour la chambre de notre mini princesse. Quand elle me montrait les idées qu'elle avait eu pour la déco, je m'étais souvent moquer d'elle mais je dois dire qu'elle a fait du bon boulot.

En fait elle a bien travailler à chaque moment de sa grossesse. Je sais qu'elle à été perturbée par l'arrivée de ce nouveau bébé. Elle avait peur que la petite ne développe la même maladie que sa sœur. Même si les médecins n'avaient de cesse de la rassurer sur le sujet, Charlie avait quand même une crainte constante jusqu'à la naissance. J'essayais de la rassurer du mieux que je pouvais mais il arrivait que même moi je ne puisse rien faire pour la réconforter. Je l'entendais pleurer quelques fois quand elle se croyait seule. J'avais décider de lui laisser ses moments d'intimité pour lui permettre d'évacuer toutes ses émotions. Je me cachais dans le couloir et l'entendait parler au bébé qui arrondissait son ventre jour après jour. Elle lui disait tout doucement, comme un murmure :

-Ma jolie princesse, je t'aime déjà de tout mon cœur. Peu importe ce que la vie nous réserve, on affrontera ça tous ensemble. Avec ton papa, nous ferons de toi et de Romy la source de notre bonheur absolu. Vous serez comme un soleil qui illuminera notre cœur. Reste au chaud le temps qu'il faudra, et quand tu auras décidé de sortir, sache que je passerais chaque secondes de ma vie à t'aimer, tout comme je le fais déjà avec ton papa et ta grande sœur.

Chaque fois que je l'entendais parler à notre fille, je tombais un peu plus amoureux de ma femme. L'accouchement avait été un peu difficile aussi. Elle avait bien souffert la pauvre et moi aussi. Elle m'avait broyer la main en poussant, et je vous jure que ça fait mal. Elle avait été merveilleuse tout le long et quand la sage femme avait posé cette étrange petite chose sur son ventre, j'avais compris que ma vie ne serais plus jamais la même. J'étais déjà enchaîner coeur et âme avec Charlie et Romy mais cette fois, les chaines venaient de se resserrer un peu plus. Heureusement la petite n'avait montré aucun signe de la maladie. Aucun symptôme ne venait noircir le tableau idyllique de ce nouveau chapitre de notre vie. Je ne comptais pas m'arrêter la question bébé. Charlie n'était pas encore au courant mais je comptais bien avoir un jour un petit garçon. Avec trois nanas à la maison, il était certain que j'étais foutu d'avance.

Maintenant que Lily dort sagement dans sa chambre, que Romy est occupée devant la tété, c'est l'heure de rejoindre ma femme dans la salle de bain. A peine la porte ouverte, je suis attaqué par un nuage de vapeur. Charlie aime prendre ses douches brûlantes, elle en ressort toujours rouge comme une écrevisse mais ça n'a pas l'air de la gêner. Elle se tient devant le miroir, une serviette autour de la poitrine, et commence à se brosser les cheveux.

-Tu es tellement belle sweety.

J'avais pris l'habitude de lui faire des compliments chaque fois que ça me passait par la tête. Elle travaillait encore sur sa confiance en elle et je suis persuadé qu'elle appréciait que je lui dise ça chaque fois que l'envie me prenait.
-Oh putain Julian tu m'as fais peur !

-Comment ça "Julian", je ne suis pas ton Perfect Boy ce soir?

-Non pas quand tu me fous une trouille bleue. Je réserve ce surnom pour les moment câlins.

Son petit clin d'œil coquin provoque une palpitation dans mon entre jambes, intéressant.

-Les petites sont au lit?

Elle accompagne sa question par un haussement de sourcil, mais dîtes moi ... je rêve ou elle me fait du rentre dedans ?

-Lily dort sagement dans son couffin, que j'ai placé dans son lit pour plus de sécurité, évidemment !! Et Romy regarde tranquillement Le Roi Lion.

Je m'approche d'elle et commence à lui déposer de légers baisers sur l'épaule gauche.

-Quoi, encore ? Mais elle le connait déjà par cœur.

Elle sourit mais les sensations que je provoque avec mes baisers l'a font frissonner.

-Et si tu allais m'attendre dans la chambre pendant que je couche Romy?

-Monsieur WRIGHT, si je ne vous connaissais pas aussi bien je dirais que vous avez quelque chose dans la tête.

-C'est peut être le cas Madame WRIGHT. Aller file faire un câlin à notre grand fille.

Elle se penche à coté de moi pour attraper son pyjama posé sur le panier à linge. J'en profite pour lui glisser à l'oreille :

-Je te veux complètement nue et allongée sur le lit. Ne commence rien sans moi.

Nouveau frisson, j'ai gagné. La soirée promet d'être mémorable.

Pendant qu'elle part dans le salon pour embrasser Romy, je me presse pour allumer les bougies disposées un peu partout dans notre chambre. J'ai prévu de lui offrir un collier que j'ai fait faire chez un grand bijoutier rien que pour elle. Il représente les lettres R et L autour d'un cœur sertit de diamants, qui se mélangent pour former un motif magnifique. C'est pour la remercier du plus précieux des cadeaux qu'elle m'a fait. Et comme je suis de nature généreuse, j'ai rajouté un voyage pour nous quatre, sur une île merveilleuse, dans un hôtel luxurieux qui appartient à un ami de mon père. Il y aura beaucoup de soleil, l'océan à perte de vue, et personne pour troubler notre repos bien mériter en famille. Mais avant de lui offrir tout ça on va jouer un peu. Je sors du placard la boite que l'on réserve à nos soirées les plus coquines. Ce soir je compte bien lui faire plaisir au delà de ses limites.

Je ressors en refermant la porte. Je me dirige dans la chambre de Romy ou Charlie commence à la coucher.

-Laisse moi la border. Tu as l'air fatiguée, tu devrais aller te reposer un peu.

Elle embrasse sa fille sur le front, elle me frôle innocemment sans oublier de me mettre une petite tape sur les fesses, et part dans l'autre chambre vérifier que tout va bien avec Lily. Je l'entends ressortir et se diriger dans l'antre qui abrite nos plus ardents secrets. Je lis une histoire à Romy et l'embrasse à mon tour.

-Fais de beaux rêves petite chipie, à demain.

Elle baragouine un truc incompréhensible. La pauvre, elle à tellement jouer avec ses tontons qu'elle est épuisée. Parfait au moins je suis sûr qu'elle n'aura pas l'idée de se relever ce soir. Ce que j'ai prévu pour sa maman est classé secret défense.

J'entre dans notre chambre à pas de loup.

-Je vois que tu m'as écouté. Parfait.

Elle est allongé sur la couverture. Entièrement nu et offerte à moi. Le plus sexy des présents.

Dans la pénombre des bougies, je l'a vois quand même rougir. Elle essaye de cacher certaines parties de son anatomie avec son bras et sa main. Ça m'amuse de la voir faire. Elle ne se doute pas que je n'ai pas besoin de la voir nu pour connaitre son corps. J'ai appris par cœur la moindre de ses courbes. Je sais bien qu'en ce moment elle se déteste, il lui reste quelques kilos après la grossesse. Mais elle a bien le temps de les perdre, Lily n'a que cinq mois après tout. Pourtant aussi imparfaite qu'elle puisse se trouver, moi je suis raide dingue de son corps. De chaque vergetures, de chaque vague qui fait onduler sa peau quand je la prends aussi fort qu'elle le réclame. Ce soir son corps est entièrement à moi.

J'en avais connu des femmes, toutes plus belles les unes que les autres. Charlie n'était peut être pas la plus jolie fille de la terre, mais elle était l'âme la plus pure qu'il m'est été donné de croiser.

J'ai faillis la perdre à deux reprises. Et je remercie le ciel d'avoir remit cet être merveilleux sur mon chemin à chaque fois. J'aime cette femme plus que tout au monde, et je suis prêt a lui prouver tous les jours pendant le reste de notre vie ...

FIN

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