Chapitre 4 : Le départ

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Eleden ne sera manifestement pas l'endroit où je vivrais.

Les jours suivant se passèrent sans que rien n'ai changé.

Le moment du départ était arrivé, mais une atmosphère étrange se faisait ressentir et il se passait certains évènements bizarres. De nombreux vaisseaux de transports se posaient aux alentours du quartier Ceresos de Mildevion, alors qu'ils n'ont le droit, normalement, de se poser qu'au Grand Hub de Kayork.

Une partie de nos bagages était prêtes à être embarquée à côté de nous et alors que nous les vérifiions, un vaisseau de transport se posa près de notre maison. Pas difficile de dire qu'il était là pour nous. Les lourdes tourelles qui l'équipaient l'identifiaient très clairement comme un vaisseau militaire.

Un officier et deux soldats en descendirent. Ils furent suivis par un chevalier Iox, membre de l'ordre du même nom qui se destinait à défendre l'Empereur et l'empire.

— Colonel Gressieur, se présenta l'officier. Ce vaisseau est votre escorte. Nous devons partir rapidement.

— Pourquoi il faut se dépêcher ? demandais-je.

— Ne t'inquiète pas, les militaires c'est toujours comme ça, répondis ma mère, peu convaincue par ses propres paroles.

Toutes les valises furent montées dans le vaisseau. Quand ce fut notre tour, il y eu comme un tremblement de terre, une première sur Eleden.

— On a plus le temps ! hurla le colonel. On grimpe dans ce vaisseau avant que le bombardement nous atteigne !

— Quoi !? Quel bombardement !? Demandais-je paniqué.

— Il y a... Une pluie d'énormes météores sur toute la planète! Maintenant tu grimpes là-dedans avant que la ville soit pulvérisée ! M'ordonna l'officier.

À ces mots, je voulais fuir... Fuir de ce vaisseau, je ne pouvais pas laisser mes amis ! Ils allaient mourir si je ne les prévenais pas !
Je savais que c'était stupide, mais je me mis à sprinter en direction du quartier holien. À cette allure, il ne me faudrait pas plus de 10 minutes pour y arriver.
J'entendais mes parent m'hurler de revenir, avant que les militaires ne les fassent monter de force dans le vaisseau et qu'il ne décolle en hâte.

Je ne réfléchissais plus, je quittai les Hauteurs quand une deuxième secousse bien plus importante me mit au sol... Je vis au loin l'énorme explosion... Je n'avais aucune idée de ce qui pouvait créer une telle destruction, mais je ne voulais pas le savoir.

Je me relevais et pour continuer ma course jusqu'à la maison de Xi, la plus proche.
Je devais lui dire d'aller chez Christy, ses parents avaient un bunker sous leur maison, c'était sa seule chance. J'ai d'ailleurs toujours cru que ce bunker était stupide. Mais visiblement, la stupidité peu sauver...
Enfin devant sa maison, lui et sa famille étaient sortis pour voir ce qu'il se passait.

— Xi ! Hurlais-je au loin. Tu dois aller chez Christy ! Ses parents ont un bunker, tu pourras t'y réfugier, je vais prévenir Ellie et Elliotte, dépêche-toi !

Je ne m'arrêtais pas pour savoir s’il allait le faire et continuaais jusqu'à l'autre bout du quartier Valérien.
Je me dépassais pour donner une chance à mes amis, Je courais comme je ne l'avais jamais fait auparavant, espérant que cela suffirait, que je pourrais les sauver...
La voix de Christy résonna au fond de mon esprit : "On est en sécurité, je t'attends, dépêche-toi..."
Elle avait aussi peur que moi, je pouvais le sentir.

Un sentiment anormal me transperça et me fit interrompre ma course, comme si la voûte céleste se mettait à trembler. Comme si le ciel était sur le point de me tomber sur la tête.

Je regardais en l'air et vis les nuages former une spirale, tout au-dessus de moi était déformé, tordu.

Un rayon lumineux lointain fonçait droit sur la planète. Il croissait au fur et à mesure qu'il approchait, distordant encore plus le ciel d'Eleden.

J'étais totalement pétrifié, terrorisé, je ne pouvais plus bouger...

La lumière rendait tout pâle et brillant. Je n'aurais jamais cru la fin si blanche...

Tout s'était passé beaucoup trop rapidement, je ne pouvais pas y rester comme ça... Je n'aspirais pas à grand-chose, mais pas à mourir comme ça, pas aussi vite...

Le rayon heurta le sol à une vingtaine de kilomètres de la ville et je vis le sol voler en éclat.

Ce fut la dernière chose que je vis avant d'être projeté par l'onde de choc, incapable de savoir où et quand je retomberais...

De très longues secondes après, j'eu à peine le temps d'entendre mon corps s'écraser contre le sol que...

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