Espoir

Moins d'une minute de lecture

J'ai pu confier mes pas au chemin qui serpente,

Jeter au fossé creux le chaos des pensées

Qui ouvrait à mon front une ornière béante

Un cloaque sans nom aux noirceurs insensées.

A peine les yeux clos, l'angoisse insatiable

Refusait au repos toute immobilité ;

Le vertige infini des fontaines grisâtres

Dérobant au sommeil sa douce satiété.

Je me veux, oublieuse des noirceurs nocturnes,

Sentir glisser au bleu d'un quotidien meilleur :

Que mes matins se lèvent d'un coton de brume,

Et que s'ouvrent enfin de plus ferventes heures.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Ninib ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0