Magnétisme

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Quelle folie s’empare donc de mes yeux,

Lorsque nos regards s’appellent, silencieux,

Ces longs soirs où les foules assemblées,

Toujours te gardent hors de ma portée.

Quelle folie s’empare donc de mes mains,

Lorsque fugaces brillent tes doigts opalins,

Qui réveillent en moi l’irrésistible langueur,

De tes étreintes empreintes de douceur.

Quelle folie s’empare donc de mon corps,

Qui ne rêve que de t’enlacer encore,

Lorsque candide ta silhouette fluette,

Semble m’en faire la douce requête.

Quelle folie s’empare donc de mon âme,

Qui souffre et ressent comme un drame,

L’idée de te savoir absente, si loin de moi,

Et qui déjà pleure sur ces trop longs mois.

Calme donc ton cœur ô mon jeune ami.

Nulle folie en ces moments attendris,

Qui voient deux amants s’enlacer tendrement,

Pour adoucir quelque peu la course du temps.

Car il n’est en ce monde de plus belle chose,

Que deux âmes réunies en pure apothéose,

Avec pour seul désir que celui de s’oublier un peu.

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