23  - Tendre réveil

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Je me réveillai en ce dernier jour de notre séjour de la plus exquise des façons. La luminosité derrière les rideaux opaques m’indiqua que le soleil était déjà levé depuis bien longtemps. Et moi aussi, vu que je sentis clairement une langue caresser mon gland perdu dans une bouche chaude. Nos regards se croisant, elle me dit avec un chaleureux sourire :

- Bonjour. Ta nuit a été aussi bonne que ton réveil ?

- Très bonne, mais très loin en dessous du réveil ! Viens au-dessus, moi aussi j’ai envie de mon ptit dej’…

Elle enjamba ma tête, et notre 69 fut très tendre. Sans chercher à se faire jouir l’un l’autre, nos langues et nos lèvres éveillaient simplement nos corps qui avaient été beaucoup sollicités la veille. Mes mains cajolaient son dos et ses fesses, laissant ses orifices au repos pour le moment. Mais au bout d’un moment, elle en voulut plus et, se retournant, enjamba mon bassin face à moi. Elle fit coulisser mon sexe contre le sien, nous lubrifiant et stimulant son clitoris à chaque passage.

Enfin, un mouvement de hanches plus prononcé me fit profondément entrer en elle, et le même soupir de plaisir nous échappa. Elle se pencha en avant, plaquant sa voluptueuse poitrine sur mon torse, et m’embrassa langoureusement, sa langue caressant la mienne au même rythme que son bassin nous faisait nous caresser mutuellement nos sexes. Je la serrais fort, afin de nous rapprocher physiquement le plus possible, tout comme nos sentiments étaient au diapason.

Après une très lente montée de notre plaisir, son orgasme la prit très progressivement, ses muscles vaginaux se contractant d’eux même afin de me faire me répandre en elle. Yeux dans les yeux, le sourire aux lèvres, nous reprenions notre souffle.

- J’adore ces réveils très tendres entre nous. Et j’adore que ça devienne de plus en plus fougueux dans la journée à mesure que les heures passent, me chuchota-t-elle.

- Moi aussi, tu peux me croire ! Mais bon, la semaine prochaine ce sera plus possible. On reprend la routine, avec le réveil à six heures du mat', la tête dans le cul…

- Ho, y’a pire comme réveil, mais mieux vaut attendre la douche pour que tu me fasses ça !

Sans me laisser le temps de réagir, elle bondit hors du lit et se rendit à la salle de bain, pour prendre une bonne douche après un arrêt aux toilettes. Il me fallut quelques secondes pour analyser sa phrase et me ressaisir. Commandant rapidement un petit déjeuner à livrer quelques minutes plus tard, je gagnais à mon tour la salle de bain. Elle était en train de se rincer, et m’observais pendant que je tenais mon sexe à moitié au repos pour uriner. Aucune gêne ne subsistant plus entre nous, je la taquinais en lui demandant :

- Qu’est-ce qui y’a ? Tu voudrais que je fasse pareil sur toi ?

- Pas vraiment, ça m’excite pas plus que ça, me dit-elle d’un air dégouté.

- Tant mieux, moi non plus ! répondis-je en la rejoignant dans la douche.

Plaquant mon sexe maintenant presque tendu entre ses fesses, et mes mains venant attraper ses seins, je lui déposais quelques baisers dans le cou avant de lui demander :

- Par contre, ce que tu demandais tout à l’heure, oui... repris-je alors qu’une de mes mains venait titiller son clitoris.

- Je vois pas de quoi tu parles… minauda-t-elle.

- Si, tu vois très bien ! Tu m’as dit qu’il vaut mieux attendre la douche pour que j’ai la tête dans ton cul.

- Haaaaaaaaa, ça ! C’est vrai que cette découverte dans le parc était prometteuse. Et puis, ce n'est pas pour rien que en j'ai fait un nettoyage en profondeur avant ton arrivée …

Riant de sa préméditation, mes baisers reprirent dans son cou et suivirent sa colonne lorsque mes mains sur ses épaules l’encourageaient à se pencher. Elles glissèrent ensuite dans son dos, et vinrent écarter ses fesses. Ma langue virevoltât sur son entrée taboue, lui provoquant des gémissements, puis des petits cris. Elle se maintenait d’une main contre le mur, tandis que l'autre, nichée dans mes cheveux, plaquait mon visage dans son cul comme elle l’avait réclamé.

Profitant de la force et de la longueur de ma langue, celle-ci força son anneau pour en cajoler les parois internes. Un peu distingué "OOOOH c'est bon quand tu dévores mon cul !" me fit gagner en confiance, m'encourageant à imprimer à mon appendice une pénétration, certes moins violente que l'aurait fait celui plus bas.

Quelques minutes de ce traitement suffirent à la faire jouir dans un grand hurlement sans autre stimulation que cet anulingus. Après être remonté contre son dos pour la câliner après son orgasme foudroyant, elle chercha à amener mon sexe bandé pour remplacer ma langue, mais une petite tape sur la main la stoppa.

- Ton cul a besoin de récupérer un peu après hier soir. Et moi aussi! Il faut que je mange, lui indiquais-je en la tirant hors de la douche.

Elle rigola en enfilant un peignoir, mais son sourire se figea toutefois quand elle constata que le petit déjeuner était arrivé dans la chambre, le serveur n’ayant probablement rien loupé de la scène étant donné que je n’avais pas pris la peine de fermer la porte.

- Bon, ben dans l’hôtel ils se souviendront de moi comme la chaudasse qui se fait bouffer le cul dans la douche… conclut-elle dans un haussement d’épaule.

***

Quelle désinvolture dans l'acceptation de sa sexualité !

Nous voila quasiment arrivés à la fin de ce séjour de débauche. "Il est temps de rentrer (ou presque)" d'après le prochain et dernier chapitre.

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