Chapitre 2 : Nocturne

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C'était une mauvaise idée.

Vraiment, une très mauvaise idée.

Pauline marchait depuis maintenant un long moment en suivant la route. Elle ne s'était pas retournée depuis la première centaine de mètre. Ou peut-être le premier kilomètre. Des passants marchaient nonchalamment sur les ponts qu'elle traversait, ou sur les places qu'elle franchissait.

La jeune femme était plongée dans ses pensées. Elle ne parvenait pas à faire abstraction de ce que Jasser lui avait annoncé plus tôt. trois mois, mais elle avait tant à accomplir. Qui allait la remplacer à l'agence? Elle espérait au fond d'elle que ce ne serait pas cette horrible Stacy. Elle et ses yeux qui roulent, ses petits moulinets de poignets ou son gloss surmesure. Oh et son chat, qui allait s'occuper de Gaston? Son père peut être?

Soudainement, Pauline se mise à rire seul dans la rue. Son père détestait ce "foutue parasite" comme il l'appellait. Peut être qu'elle devrait demander à sa mère de l'amadouer... non, ça ne marcherai pas.

Alors qu'elle se demandait qui aurait la garde de Gaston, l'attention versatile de la dame dériva sur deux personnes. La scène se déroulait dans un petit parc. Assis sur un banc, canne à la main et portant un béret usé tout comme sa salopette, somnolait un vieillard.

Son bras gauche était caché par un tissu tandis que l'autre lui était nu, dévoilant des cicatrices, une main caleuse. Le corps d'un manuel en somme .Les sourcils épais du vieil homme couvraient ses yeux, et sa longue moustache grise cachait sa bouche. Pourtant, quelques rides sur ses joues dévoilaient le sourire de l'homme.

Devant lui, une petite fille bondissait à pied joint pour faire fuir les pigeons, elle revenait vers le vieil homme en riant. Celui-là caressa avec bienveillance les cheveux de l'enfant. Elle repartit aussitôt pour jouer avec d'autres enfants. La fillette semblait portait un petit appareil mécanique qui recouvrait ses oreilles. De nombreuses familles étaient ici, « normal pour un vendredi soir » pensa-t-elle.

Une petite source de chaleur s'allumait dans son cœur. Et c'était agréable. Pauline se faufila discrètement dans le parc, elle tenta de pas se faire remarquer, mais fixer les gens pour cela n'était pas une bonne idée. Pourtant, ils ne la remarquèrent pas, tout comme les autres passants. Elle s'assit à une distance parfaite de l'homme et de l'enfant puis se mit à gribouiller sur son calepin la scène devant elle.

Une pensée lui traversa l'esprit. Etait-elle déjà aller dans un parc avec son grand-père ? Ou sa grand-mère ?.. Ou quelqu'un de sa famille ? Tout en continuant les traits des portraits, elle tenta de fouiller dans les confins de sa mémoire, mais les seuls endroits où elle se rappelait n'avoir jamais vu sa famille furent dans des bâtiments spacieux, en dîner, au théâtre ou à l'opéra.

Ce n'était pas évident de dessiner avec la pluie éparse, mais elle fut satisfaite du résultat. Lorsque Pauline avait terminé, ses modèles avaient disparu depuis bien longtemps. Tout comme la majorité des gens du parc. Il ne restait plus qu'un sans-abri assis avec son chien malade, et deux amis bras dessus bras dessous, titubant et chantant, saoul.

La jeune femme reprit sa route et sortit du parc, mais ... Elle se rendit compte que les bâtiments autour d'elle lui étaient étrangers. Elle tenta plusieurs fois de revenir sur ses pas et de prendre d'autre direction, mais elle revenait toujours au même point, sur ce parc qu'elle finissait par maudire.

Pourquoi devait-elle toujours perdre sa concentration ? Elle n'aurait jamais dû faire ce dessin, ni marcher, ni quitter la voiture de Claire. Oui, elle aurait dû rester dans la voiture. Elle sentait les battements de son cœur s'accélérer, et une bulle nerveuse se former dans sa gorge bloquant sa respiration. Elle était trempée, sa veste la collait, tout comme ses collants. Et ses talons n'aidaient pas. Pourquoi elle n'avait pas pris des chaussures ou des baskets ? Les baskets c'était tellement plus confortable que des escarpins.

– Il faut que je me calme...

Pauline se murmura cette phrase à cinq reprises, puis, elle sentit finalement la pression dans sa gorge se relâcher, et son cœur ralentir légèrement. Il fallait qu'elle sache où elle se trouvait, peut-être qu'en observant plus attentivement les alentours elle y parviendrait?

Malgré les ténèbres, d'étranges guirlandes longeant les bâtisses éclairées faiblement les rues. Il n'y avait pas de maison, mais des immeubles croulants les uns sur les autres. Des rues serpentant le long de la route, et une multitude de ruelles sinueuse qui découlait des rues...Mais rien ne lui semblait familier. Pauline sortit son téléphone, puis se mordit la lèvre inférieure en tentant de l'allumer.

– Plus de batterie...

Comme pour corroborer son murmure, les lampadaires autour d'elle s'allumèrent deux par deux. En quelques secondes, les rues de la ville étaient éclairées par les lumières artificielles jaunes. La nuit était tombée. Et elle n'avait aucune idée d'où elle se trouvait.

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« Ça fera neuf euros et soixante-sept centimes madame.

  • Tiens, et garde la monnaie.

Le caissier récupéra les petites pierre blanche servant d'argent d'un geste rapide et sourit en regardant sa cliente. Pourtant, il ne put soutenir son regard qu'une fraction de seconde avant de baisser immédiatement les yeux.

-B..bonne journée madame. Bafouilla-t-il.

Elle ne répondit pas, prit le sac en plastique sans un mot, puis se dirigea vers la sortie de la supérette. À l'entrée, le garde de sécurité la regarda nerveusement, le dos bien droit, et sa main dominante posée sur sa hanche droite. Cela la fit sourire, s'il pensait qu'un petit bâton en métal la maîtriserait ou que ses protections en kevlar l'aiderai, il ne la connaissait pas. Amateur.

Dehors, elle sortit de son sac une canette de soda et était sur le point de l'ouvrir lorsqu'un visage familier apparut devant ses yeux. « Oh non, pas encore lui » Pensa-t-elle en roulant des yeux.

  • Hey Kiso, tu as bonne mine ! Tu fais toujours du sport non ? T'as l'air au top !

Veste en cuir noir clouté. Cheveux rose bonbon ornant une crête iroquoise. Les yeux et la bouche nerveuse. Des fils de cuivres teints en rouge substituées quelques veines et artère de son visage. L'homme en question agitait frénétiquement ses bras maigres. Ses mains et sa figure de nécrosée étaient dégoûtantes. « Les ravages de la drogue... » pensa-t-elle.

  • 'lut Tom. Comment tu m'as trouvé ?

  • Moi te trouver ? Je passai juste par là et voilà c'est une coïncidence.

  • Te fous pas de moi. J'ai vu ta sale tête me mater depuis mon arrivée. Donc tu réponds ou je te cogne ?

Son ton agressif fit reculer d'un pas le Punk qui se retrouva contre un poteau. Elle s'avança, poings serrés et le visage dur. La tension entre les deux s'épaissit. Tom se mit à rire nerveusement, ses deux mains squelettiques montrant ses paumes en signe de drapeau blanc pour calmer le jeu.

  • Bon, bon c'est vrai que je te cherchai mais c'est pas moi ! C'est... c'est le boss qui te cherche.

Kiso Grimaça à la nouvelle. Elle avait le pressentiment qu'elle allait devoir rattraper les conneries d'un des membres du clan. Encore.

  • Ah, je vois. Urgent ?

Tom se frotta la nuque d'une aire un peu gênée, mais sembla pouvoir respirer correctement de nouveaux. Il hocha la tête et répondit.

  • Plutôt, il te veut ce soir. Tu... tu étais de repos normalement ? C'est bien ça ?

  • Plus maintenant. Pas besoin de lui dire que j'arrive.

  • Parfait ! Bon bah à plus et heu... Bonne boisson ahah.

Kiso lui jeta un regard interrogatif sans trop saisir, puis elle vit qu'il lui indiquait d'une de ses phalanges sa canette. Qui dit bonne boisson ? Gênant...

Sans demander son reste, Tom partit laissant la femme seule. Elle regarda l'heure qu'indiquait l'écran cassé de son portable. 21h02. Elle pouvait passer au club un moment avant de rencontrer le boss. Qu'est-ce qu'il allait lui demander cette fois ? Kiso secoua la tête pour chasser ces réflexions. Inutile, c'est une perte de temps. Elle allait sûrement échanger quelques coups et voilà tout.

Il faisait déjà nuit et la pluie n'aidait pas vraiment à la réchauffer. Kiso bu d'une traite sa canette, l'écrasa contre la paume de sa main et la jeta. Elle passa sa capuche noire par-dessus ses cheveux puis marcha main dans les poches en direction de sa maison. La musique à fond, Elle fredonnait l'air du rap urbain qui passait. Elle savait qu'il fallait qu'elle change ses foutues musiques mais bordel. Même s'il était mort, son pote rappait toujours aussi bien.

À la fin du troisième son, Kiso entendit d'étrange bruit familier qui l'interpella. Elle retira ses écouteurs et tourna le regard vers sa droite. Là, entre d'épais bâtiments laids se faufilait en contrebas une route.

Une source de lumière vive se différenciait de celles des lampadaires en bas. Malgré le bruit constant de la pluie parasitant ses sens, elle discerna le ronronnement du moteur d'une voiture, puis des beuglements semblable a des aboiements de chiens. Son intuition lui disait d'y aller. Et elle comptait bien s'y rendre.

Kiso descendit hâtivement la route d'une course rapide. Le cri aigu semblait s'amplifier, et se mêler à des rires cette fois masculins. Ses poings se serraient d'eux-mêmes, tout comme sa mâchoire, tout comme les muscles de ses bras. Bientôt, tout son corps était crispé, et arrivé au bas de la ruelle, la scène qu'elle vit accéléra son rythme sanguin.

Au tournant de l'intersection, les feux d'un vieux 4 x 4 garé au milieu de la route lui dévoilèrent la scène. Cinq personnes se trouvaient là. Un bandana rouge couvrant la partie inférieure de leur visage, ils étaient armés de battes et de surin et barre métallique. Une sixième personne était au milieu de projecteurs, elle se prit un violent coup de batte sur la nuque.

Veste brune humide mais propre. Une courte jupe noire se mariant avec ses collants en nylons et ses chaussures à talon noir. Pour Kiso, c'était du même niveau que de voir un extraterrestre au milieu d'un champ de maïs. Le regard de l'inconnue croisa le sien durant sa chutes. Ses yeux couleurs amandes transpiraient la peur et la détresse, un regard qui pétrifia sur place la guerrière... avant que le corps de l'étrangère ne tombe, ses yeux hypnotiques se refermant.

Elle le sentit. Là, sous sa poitrine, battant à en rompre sa cage thoracique. Son propre cœur s'emballait. Il se mit à pulser violemment aussi fort qu'un tambour de guerre. Et son instinct prit le contrôle.

La combattante arriva derrière celui qui avait donné le premier coup. En tentant de donner une deuxième frappe, il n'y parvint pas. Une pression s'exerça contre sa poignée. Le bandit se retourna et le vu, derrière sa capuche, un regard terrifiant. Elle lui asséna un coup de boule brutal. Le choc produit un bruit sec et une giclée de sang, l'homme s'effondra sur lui-même. Inconscient et le nez explosé.

Aussitôt, les autres assaillants se rendirent compte de l'incident. Le plus proche réagit en premier. Des turbines hydraulique fixait sur ses chevilles la propulsèrent, l'attaquante dérapa sur côté et tentant une attaque sur le flanc gauche de la guerrière.

Kiso esquiva le coup en tournant de justesse le haut de son corps vers la droite. Elle a vu le surin l'effleurer, suivie du bras et de l'assaillant passant à coter d'elle.

Elle la saisit par la nuque et écrasa son crâne contre son genou. Le premier coup arracha un cri aigu à l'assaillante. Elle tenta de riposter avec son surin. Mais vainement. Kiso la dominait complètement. Un deuxième coup de genou, puis un troisième. Là, elle relâcha le corps inanimé de l'assaillante qui glissa sur le sol tel une feuille morte.

Malheureusement, son sans-faute fut stoppé par le 3e assaillant. Plus grand et plus costaud, il l'attrapa soudainement par-derrière, il avait bloqué ses épaules derrière son crâne. Un exosquelette primaire l'aidait à maintenir la cogneuse.

  • Mais putain lâche-moi gros tas !

Quelques secondes de luttes s'en suivirent et les deux derniers assaillants ne perdirent pas leur temps. Leur trait de visage étaient maintenant transformé par la colère, et cela n'envisageait rien de bon. Ils la rouèrent de coup : au ventre, sur l'abdomen, sur les côtes et le bassin...

Elle encaissa, chaque impacts, elle se mordait davantage les lèvres. Hors de question de crier ou de révéler qu'ils parvenaient à l'atteindre. Non, ces vauriens ne pouvaient pas l'atteindre. Ils... n'étaient... rien !

Soudain, elle explosa dans un rugissement sauvage puis envoya un double chasser sur le torse de l'un des bandits. Le second regarda avec peur son collègue valser dans les airs. La propulsion fit perdre l'équilibre à celui qui la tenait... et elle put libérer sa main droite ! Pleine de rage, elle enchaîna de violent coup de coude derrière elle, encore et encore et encore. Et ça marchait !La pris du géant faiblissait.

Mais un puissant choc sur son front brisa son élan. Sonnée, sa vision se troubla. Deux autres coups douloureux s'en suivirent sur son épaule droite, et un final sur ses côtes gauche. La douleur vive lui arracha un cri de douleur... Mais lui fit reprendre conscience ! Sa vision s'éclaircit : le bandit en face d'elle était sur le point d'abattre une barre métallique sur son crâne. Kiso décala sa tête au dernier moment, le coup arracha sa capuche et termina sa course derrière elle dans un fracas de chaire putride.

Étrangement, l'homme devant elle fit un pas en arrière, l'air tétanisé et la main tremblante. C'était sa chance. Kiso chargea donna un violent coup de pied sur le genou de l'assaillant. Dans un craquement atroce, l'articulation se plia en sens inverse. Il poussa un terrible cri d'effroi avant de tomber.

La cogneuse sentit au même moment un poids lourd sur son épaule. Elle bondit instinctivement en avant et entendit le géant qui la tenait s'effondrer contre le bitume. En jetant un coup d'œil derrière elle, un filet de sang coulait le long du crâne chauve du grand homme.

Son propre sang ruisselait sur son visage. Le coup avait explosé son arcade sourcilière. Son oeil gauche était clos. Mais ce n'était pas le moment de penser à ça.

Par surprise, elle sentit une violente frappe l'atteindre sur son flanc gauche. Kisolâcha un cri entre ses dents, tituba sur quelques pas et se tourna. Il s'agissait du bandit qu'elle avait fait voltiger... Et il était bien déterminé à lui rendre la monnaie de sa pièce. Il courut vers elle en criant le poing levé tandis que la cogneuse se mit en position défensive. Pied gauche en avant, pied droit en arrière, Son bras droit ne répondant pas seul son bras gauche se mit en garde. Son œil valide était rivé sur son adversaire.

Il distribua une pluie de coup désordonné et imprécis, tapant en majorité sur la garde de Kiso, tout en poussant un beuglement enragé. Elle subissait, mais encaissait malgré la douleur, puis les coups s'affaiblirent, elle reculait de moins en moins, puis plus du tout. La contre-attaque avait sonné. La guerrière fit tomber sa garde sous le regard épuisé et terrifié du bandit.

Dans un énième effort tordant son corps de douleur, elle attrapa de sa main gauche le visage du bandit, puis courus sur une dizaine de mètres, sauta, et écrasa le crâne de l'homme contre le capot du 4 x 4. Le fracas fut si puissant que la carrosserie plia sous l'impact et l'alarme stridente du véhicule s'enclencha aussitôt.

Le combat terminé, la gagnante posa genoux à terre et se mit à respirer bruyamment, la douleur sourde se raviva rapidement sur son bras droit... Au moins la pluie apaisée légèrement la souffrance. Même si l'alarme, elle, lui faisait tout l'effet inverse. Dans un éclair de lucidité, Kiso se rappela la femme qu'elle avait vue juste avant le combat. Elle se releva péniblement à l'aide de la portière du véhicule, puis se rendit au centre de la scène.

Là, éclairé par les feux du véhicule, se trouvait une jeune femme couchée sur le bitume dans une position tout sauf confortable. Ses vêtements étaient maintenant imbibés d'eau, tout comme ses cheveux ou même sa peau à ce stade... « Quelle idée de sortir comme ça » pensa-t-elle.

Kiso s'agenouilla devant son visage, elle grimaça en sentant la douleur tirailler son corps mais mit cette info dans un coin de sa tête. Leurs regards se croisèrent. elle, haletante tandis que la respiration de l'autre était faible. Étrangement, Pauline se mit à sourire et lança de sa douce voix.

  • Jolies baskets...

  • Hein ??

la guerrière grimaça d'incompréhension. « Mais qu'est-ce qu'elle raconte ? » pensa-t-elle. D'un coup, les yeux de Pauline se fermèrent. L'autre femme sentit qu'elle devenait plus lourde sous ses mains.

-Eh oh la bourgeoise, on reste là.

Elle tenta quelques tapes sur les joues de l'inconsciente mais s'arrêta net : mise à part mettre de son sang et celui des bandits sur le visage angélique de l'inconnue, cela semblait complètement inutile. Elle était totalement inconsciente. Par instinct, Kiso vérifia ses signes vitaux, puis posa sa main sur le front de l'étrangère et la retira aussitôt. Elle était brûlante.

  • Putain... Fais chier ! Lâcha-t-elle bruyamment.

C'était la merde. Elle avait de la fièvre. Soit elle avait une constitution vraiment fragile, soit elle marchait depuis des heures sous la pluie. Ce qui serait stupide !

Puis il y avait ce coup de batte, l'impact avait laissé une trace assez moche sur son cou. « Mais qui frappe avec une batte au cou !

  • Comment je suis censé savoir si c'est grave ou pas. Grogna-t-elle

Kiso jeta un regard noir sur celui qui gisait au sol, tenant son nez broyé. Au moins elle l'avait vengé.

La cogneuse hésitait. Elle savait qu'elles devaient aller à l'hôpital, mais que ce n'était pas une possibilité pour elle-même. Pas les hôpitaux. Elle lâcha alors un soupir en se résignant à la chose la plus rationnelle... Elle allait la ramener au refuge, là où le vieux Tony pourrait les aider.

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