Légende

2 minutes de lecture

 Il y a fort fort longtemps, caché dans la Montagne Muette, au fin fond d'une grotte, vivait une Okiiah. Cette ourse un peu spéciale n'était connue que par peu de gens dû à son isolement. On pouvait distinguer deux parties sur son corps : le côté gauche, blanc avec l'œil bleu, et le côté droit, marron avec l'œil jaune orangé. Sa queue, ou plutôt ses 13 queues, mi-blanches mi-marron, était l'unique moyen de la tuer. À ce jour une seule l'a été, la dernière avant son extinction. Elle possède également des rayures fluorescentes, bleu côté pelage blanc, jaune orangé côté pelage marron.

 Une Okiiah devient une Okitekah lorsqu'elle devient femme Indienne. Habillée comme la plus jolie Indienne, toujours parée de ses yeux vairons et d'une magnifique queue de plume à la manière d'un paon. Sa peau blanche la distingue facilement des autres Indiens.

 Il ne peut y avoir que deux Okiiah à la fois : la mère et sa fille. Fille qui ne peut naître que grâce à l'accouplement de sa mère en forme humaine avec un homme, car il n'existe pas d'Okiiah mâle.

 Une Okiiah possède deux pouvoirs essentiels, celui de l'invincibilité sauf au niveau de ses queues, et celui de l'illusion. Ses deux principaux points faibles sont : le miel auquel elle ne peut résister et son mauvais odorat. Ce dernier lui permet de ne pas se faire amadouer par du miel trop alléchant offert par les humains en vue de la tuer, mais à l'inverse, elle peut difficilement sentir le danger arriver. Ses points forts en revanche sont : le pouvoir de parler aux ours en forme humaine et ses rayures qui lui permettent une guérison infinie, donc invincibilité pour elle et guérison de ses confrères et consœurs.

 Une Okiiah est une ourse qui a longtemps intrigué les chasseurs pour sa rareté et ses pouvoirs incomparables, et elle en a malheureusement payée le prix. Le nom d'Okiiah ayant disparu actuellement, sa légende, elle, ne le sera désormais plus. Il est dit aujourd'hui que la dernière Okiiah transfert son âme dans l'une d'entre nous et change de corps à sa mort.

Qui sait, peut-être qu'elle est juste sous vos yeux !

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 3 versions.

Vous aimez lire Juliannä Böö ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0