L’infini et l’éternité
Les vagues sans arrêt, mordaient le pied des dunes
Emportant sans relâche un peu de sable blanc
Que roulaient les suivantes indéfiniment,
Un peu d’éternité éclairée par la lune.
Devant l’immensité de ce ciel étoilé,
Perdu dans cette nuit qui n’en finissait plus,
J’avais l’impression d’être un microbe ambigu,
Etre insignifiant, mais puissant par la pensée.
Je voguais jusqu’aux étoiles, parmi les mondes
Qu’elles éclairaient, plongeant dans leurs océans,
Survolant des déserts, m’arrêtant un instant
Près d’une tempête et son tonnerre qui gronde,
Au-dessus d’un volcan crachant lave et fumée,
Partout cherchant la vie qui foisonne sur terre.
Dans ces milliards de planètes de l’univers,
Quel qu’en soit l’apparence, elle doit exister !
Et là, debout sur le sable, les yeux fermés,
Je contemple l’éternité et l’infini
Tout deux dans mon esprit parfaitement unis,
Autour, l'infini, dans les yeux, l'éternité...
Le vent léger cessa, quelques gouttes de pluie
Commençant à tomber ont... ce rêve achevé !
JI 29/08/22
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