4/8. La douche.

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Jack ricana, il aimait tellement voir Gwen perdre tout contrôle à cause de lui.

Il lui mordilla l’épaule avant de l’inciter à parler.

— Que tentes-tu de me dire ?

— Je te veux, maintenant, en moi, sur moi, partout !

— C’est vraiment ce que tu veux ?

— Oui putain ! Oui ! Je m’en tape de ta copine, je te veux pour moi, maintenant et n’importe quand !

Il n’attendit pas plus pour se relever rapidement, prenant au passage le bras de Gwen pour la relever en même temps, la propulsant contre son torse.

Il l’embrassa sauvagement avant de la porter en prenant ses fines jambes pour les mettre autour de sa taille.

— Mademoiselle est toute mouillée ! Il faut laver ça !

Il se dirigea jusqu’à la salle de bains, avec Gwen qui était déjà en train de lui becqueter le cou, y laissant quelques traces de morsures, ou des petites tâches de sang.

Une fois dans la douche, il alluma l’eau et plaqua Gwen contre le mur en attendant que la température soit correcte pour leurs corps.

Leurs mains se baladaient sur le corps l’un de l’autre comme si leur vie en dépendait, tandis que leurs langues se battaient dans un baiser rempli de colère et d’excitation.

Gwen laissa un petit espace en Jack et elle, pour pouvoir enfin de nouveau poser ses mains sur le sexe du brun qui torturait ses tétons avec sa bouche. Elle caressa le membre de Jack, en pensant qu’elle allait avoir le contrôle de ce qui allait suivre, mais c’était sans compter sur Jack qui était toujours autant déterminé à punir Gwen, tout en prenant du plaisir.

Il la laissa le masturber quelques minutes, tandis qu’il l’excitait de plus en plus, puis subitement, il lui captura les deux poignets, qu’il leva et coinça contre le mur, à l’aide des menottes accrochées aux barreaux protégeant la fenêtre en haut de la douche.

— Qu’est-ce que ? Mais Jack qu’est-ce que tu fais bordel ?

Il se recula pour mieux la voir, debout devant lui, attachée à ses menottes, il ne pouvait que jubiler d’excitation.

— Je te punis. Ton comportement ces dernières années m’a torturé, je vais en faire autant en m’amusant. Tu sais comme moi que le sexe peut-être une délicieuse sensation, encore plus quand il y a ce petit tiraillement de douleur, tu ne pourras rien faire sauf subir, bébé.

— Jack, arrête-ça, c’est pas drôle !

— Relax, tu vas aimer. Tu aimes déjà beaucoup les menottes, si ma mémoire est bonne !

Il passa sous le jet d’eau, qui était enfin à la bonne température. Commençant par se toucher en la regardant, il aimait la voir gigoter en se mordant les lèvres d’envie.

— T’aimes voir quand je me touche ? Hein Gwen ?

Il s’avança plus proche d’elle, à une distance où elle aurait pu le toucher si elle n’avait pas été attachée.

— Dommage que tu ne puisses pas en profiter.

Il se baissa ensuite à hauteur du sexe de Gwen, laissant ses cheveux goûter sur elle et soufflant sur sa partie la plus sensible.

Elle ne put s’empêcher de lâcher un gémissement.

Très vite, il ne résista pas à l’envie de la goûter de nouveau. Il fit des mouvements lents avec sa langue, et remarquant qu’elle était encore plus mouillée de désir qu’auparavant, il sourit. Augmentant le rythme, il s’amusa de temps à autre à suçoter le clitoris de sa prisonnière. Il laissa un de ses doigts frôler l’entrée de l’intimité de Gwen, sachant très bien qu’elle devrait encore attendre pour avoir ce plaisir.

— Jack, s’il te plaît ! Ne me fais pas attendre ! Je me suis excusée !

Il fit la sourde oreille. Se relevant pour réactiver l’eau, il prit en même temps la paume de douche puis sourit malicieusement en regardant Gwen, qui comprit ce qu’il avait en tête.

— Je t’en supplie, non, pas le jet d’eau ! Jack !

Ce dernier règla le jet d’eau à un flux moyen pour commencer. Puis il dirigea la paume de douche à quelques centimètres du sexe de la jeune femme, pour la stimuler différemment, et plus diaboliquement.

Elle poussa un cri tant la sensation était autant délicieuse que douloureuse, bougeant ses hanches pour échapper aux jets ou pour mieux se faire du bien, elle ferma les yeux, la tête en arrière contre le mur.

— Je vois que tu prends encore trop ton pied, je vais augmenter le jet.

Le jet d’eau passa d’un flux moyen à bien plus aigu et Gwen eut un spasme violent lors du contact de l’eau contre son intimité gonflée d’excitation.

— Par pitié, Jack, je n’ai pas mérité ce que tu fais !

— Oh vraiment ? J’ai souffert mentalement pendant quatre années, mais j’ai aussi souffert physiquement, parce que je ne me nourrissait plus assez et que j’étais incapable de me satisfaire sexuellement, tant tu avais pris de la place dans ma vie, dans mon corps, dans mon coeur. Je t’avais dans la peau, dans les veines tellement fort !

Il éloigna puis rapprocha le jet d’eau, et Gwen tira sur ses menottes pour essayer de s’échapper, mais en vain.

— Tu as été abstinente volontairement, tu as donc moins souffert que moi, qui ne pouvait rien faire du tout alors que tout mon corps était douloureux de désir pour quelqu’un qui venait de me briser le cœur ! Tu as pu te donner du plaisir quand tu voulais, moi pas.

Il approcha de nouveau sa main libre du sexe de Gwen, puis entra quelques millimètres d’un de ses doigts en elle.

— Et puis, ne fait pas la nana effrayée ou choquée par ce que je te fais actuellement. Tu adorais faire toutes sortes de jeux sexuels plutôt spéciaux avant, je sais que tu n’as pas changé à ce point. Laisse-toi emporter par le plaisir, ne lutte pas, ça ne servira à rien sauf de te faire un peu plus souffrir. La clé de la paix, c’est le lâcher prise.

Il entra subitement deux doigts en elle, faisant des va et viens rapides, ce qui la mena tout aussi rapidement à l’ogasme violent, déjà presque atteint due à toute la situation. Parcourue de spasmes, elle ne put parler.

— Voilà, tu vois que c’est mieux quand tu te détends.

Jack rinça rapidement sa belle, avant d’éteindre l’eau et de détacher Gwen qui était à présent calme, le corps mou par la fatigue et les sensations.

Il la prit dans ses bras avant de l’embrasser tendrement, puis de l’enrouler dans une serviette.

— Je.. Je suis désolée, Jack.

— Tu sais, c’est pas parce que j’ai eu des copines pendant ton absence, que je ne t’aime plus. Pendant trois ans, j'étais impuissant dans tous les sens du terme, alors quand j’ai enfin pu un peu t’oublier, j’en ai profité.

Il parlait d’une voix douce, la tenant affectueusement dans ses bras, pour ne pas qu’elle tombe au sol, encore trop faible pour tenir debout toute seule.

— Je te promets que je t’expliquerai un peu plus en détails ce qu’il se passe dans ma vie en ce moment, si tu me promets de ne plus me rendre si malheureux.

Gwen leva la tête pour le regarder dans les yeux, elle y vit du désespoir et de l’amour, ou au moins une étincelle d’un sentiment positif pour elle.

— Je te le promets, tu ne seras plus malheureux par ma faute, plus jamais.

Il espérait qu’elle dise vrai, mais il n’arrivait plus à lui faire entièrement confiance.

— Je t’aime, Jack. Je n’ai jamais cessé de t’aimer, malgré tout.

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