20. UNE JOURNEE POUR MOURIR :

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En ouvrant les yeux, elle se dit que c'était une belle journée pour mourir. L’océan était si calme, elle ouvrit la fenêtre et un vent frais s’engouffra dans la pièce entraînant les rideaux dans une danse effrénée. Elle frissonna un instant puis la referma. Elle secoua ses cheveux. Un petit bruit se fit entendre dans la chambre, comme un picotemen. Quelqu’un ou quelque chose tapotait sur le carreau de la fenêtre. Elle s’approcha et vit un petit oiseau qui frappait de son bec la vitre. Il ne s’en fut pas quand elle s’approcha. Elle mit son doigt sur la glace et le bougea lentement autour du petit animal, celui-ci suivit avec son bec le trajet de son index. Elle pouffa de rire et ouvrit la fenêtre, l'oiseau ne s’envola pas. Il s’avança vers le rebord et sauta, atterrissant sur le plancher. Il battit un peu des ailes, et fit le tour de la pièce, elle sourit.

Puis il s’envola par la fenêtre. Elle le suivit des yeux jusqu’à ce qu’il disparaisse derrière un gros nuage. Une fine bruine mouilla son visage. Elle ferma les yeux et resta quelques minutes sans bouger. La fatigue se fit sentir et elle se coucha.

Arwen ne tarda pas s’endormir. Elle fit un rêve, c’était un beau rêve mais quand elle s'éveilla l’oublia le matin venu quand elle se réveilla le sourire aux lèvres.

Quelqu’un frappait à sa porte.

- Entrez !

Alex apparut dans la pièce, un plateau rempli de nourriture. Pain, beurre, confiture, compote de pommes, yaourt, jus d’orange, café, tranches de brioche, serviettes pour ne pas se tacher, croissants et une prune.

- Monsieur Simon, je ne crois pas que je pourrais avaler tout ça !

- Tout n’est pas pour vous Mlle Arwen.

- Vous vous invitez ?

- Non pas moi mais une personne avec un gros appétit. Tu peux entrer.

Tess entra en courant dans la pièce et grimpa sur le lit d’Arwen.

- T’es plus malade ?

- Un peu encore. Fais-moi un câlin et je serai guéri.

La petite fille sauta au cou de la convalescente. Elles rirent et regardèrent le vieil homme que les muscles allaient trahir d’un instant à l’autre s’il ne lâchait pas ce plateau encombré.

- Tess et moi avons faim Monsieur Simon.

Alex déposa son fardeau sur le lit, et elles se précipitèrent sur le petit déjeuner.

- Bien à tout à l’heure.

Tess essayait d’engouffrer un croissant en une bouchée quand un picotement au carreau de la fenêtre la déconcentra. Elle sauta du lit et courut à la fenêtre.

- Ho ! Il y a un petit oiseau qui tape sur la fenêtre.

- Laisses-le entrer, c’est un ami.

Tess ouvrit la fenêtre et le volatile, nullement effrayé, sauta, d’un battement d’ailes sur le plancher et fit le tour de la pièce.

- Comment il s’appelle ?

- En fait je ne sais pas, je n’ai pas eu le temps de lui demander.

Tess s’approcha à quatre pattes de la petite créature.

- Comment tu t’appelles ?

L’oiseau stoppa un instant, la regarda et ouvrit son petit bec.

-Regardes, il va parler !

Aucun son.

- Il n’a rien dit

L’oiseau s’envola, atterrit sur le lit et piqua quelques miettes sur le plateau. Arwen tendit la main vers lui et d’un doigt caressa sa petite tête. Il semblât apprécier la douceur de la peau de la jeune femme, battit des ailes et parti par où il était venu. Tess se précipita à la fenêtre mais l’oiseau avait disparu.

- Ferme la fenêtre Tess s’il te plait. Il fait froid.

L’enfant s’exécuta et s’assis sur le lit.

- Comment tu l’as connu?

- C’est une longue histoire !

- Racontes !

- Mais c’est très long !

- Allez racontes, racontes !

- D’accord, alors voilà c’était un beau jour pour vivre….


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