Chapitre 4 : Chloé - La bonne parole

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Le reste de la journée fut consacrée à faire du sport et un peu de shopping. Toujours bon pour le moral. Alors que je préparais des mesures pour un costume, je reçus un texto de Chloé.

—Où es-tu ?

—Sur Spring Street chez P Johnson.

—Je suis là dans vingt minutes.

Nous avions fini de choisir le tissu quand elle arriva. Souriante, elle salua le tailleur et s'extasia sur mes choix.

—Archie est vraiment le meilleur mentor que tu pouvais avoir.

Elle n'avait pas tort. Il avait une place prépondérante dans mon aventure humaine et ma transformation. Nous quittâmes finalement la boutique et prîmes une pause-café. Deux banalités plus tard, elle se lança.

—Écoute, je voulais qu'on reparle de ce qui s'est passé cette nuit...

—Très bien...

—Ale, je ne vais pas me cacher derrière l'alcool. Cette nuit a été fantastique. Et je ne regrette rien. Mais tu es mon ami, je ne compte plus les années entre nous deux et je ne veux pas qu'on vive dans le malaise avec Allan et Archie. Ce qui s'est passé ne se reproduira pas. Tu sais que je t'aime. Bon OK, à ma manière, mais c'est vrai. J'ai besoin de toi comme tu es.

Mon cerveau analysa chacun de ses mots. Cette situation me convenait en fait, et ses paroles avaient écrit le meilleur scénario possible.

—Dis quelque chose s'il te plaît.

—Ça me va.

—Ça te va ? Et c'est tout ?

—Que voulais-tu que j'invente ?

—Au moins que tu as aimé notre nuit...

—Ai-je vraiment besoin de te le dire ? Je croyais que c'étaient les hommes qui avaient besoin d'être rassurés de leur performance ? Toi, Chloé la femme pleine de confiance et de certitude ?

—Ce n'est pas ça... C'est juste que toi et moi... Enfin tu vois...

—Ne compliquons pas les choses. On s'est retrouvé dans nos faiblesses- merci l'alcool au passage- et nous avons profité chacun de la compagnie de l'autre. Et, oui, j'ai fabuleusement aimé cet instant.

Son visage s’illumina en une fraction de seconde.

—Ah, j'oubliais, Allan est au courant.

—Quoi ?! Tu lui as dit ?

—Je n'en ai pas eu besoin. Lui et Anne nous ont entendu et il m'a surpris quittant ta chambre. Mais il était étrangement content pour nous deux.

—Anne ?

—C'est pour ça qu'il voulait qu'on déjeune ensemble ce midi. Mais il te racontera.

Nous parlâmes ainsi pendant plus d'une heure et retrouvions petit à petit nos marques dans notre relation. Nous rejoignîmes les garçons au Madison Square Garden pour le match et leur racontâmes la veille pour ne laisser aucune équivoque. Le reste de la soirée fut conforme à nos quotidiens. Solidarité, amitié, fous rires, exubérance.

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