La disparition

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Athénaïs

J’avais fermé les yeux depuis quelques secondes lorsque le soleil se glissa à travers mes paupières. J’étais rentrée vers huit heures ce matin après avoir quitté Logan au cinéma et je comptais bien profité de mon samedi matin. J’allais me planquer sous un oreiller lorsque mon portable se mit à hurler.

— Sérieusement ?
— Athénaïs, on a une urgence !
— Merde, qui est mort ?
— Personne, Maïa a disparu. On est chez moi.
— J’arrive.

Traverser la moitié de la ville les cheveux en vrac dans mon plus beau pyjama ne faisait pas vraiment partie de mes plans de la journée.
L’appart de Logan et Eliott était grand ouvert, dans la panique personne n’avait pris la peine de fermer la porte.
— Quelqu’un peut m’expliquer ce qu’il se passe ?


Je ne vis pas Logan mais William dont les yeux exprimaient une profonde inquiétude. Ce fut Eliott qui m’expliqua la situation.


— William a débarqué il a une demi-heure en panique. Les parents de Maïa l’on appeler parce qu’ils ne la trouvent pas et que son fauteuil est resté chez eux.


— Je pense savoir où elle est mais c’est pas bon du tout. Fit Logan en rentrant de la pièce son téléphone à la main.


— Parle.


— Hier, avant que tu… il croisa mon regard… panique au concert, je devais de parler d’un truc. On a trouvé dans la boîte à partitions de Nina des lettres étranges signées d’un renard.


— Comme la secte de la forêt ?


— C’est pas vraiment une secte, mais oui. Ma cousine est leur cheffe.


— Hein ? Visiblement Eliott était aussi surpris que moi.


— J’ai pas vraiment le temps de vous détailler, la collection de tradition cheloue de ma famille, toujours étant que ma cousine dirige cette bande et que j’ai discuter avec elle l’autre jour. Elle m’a dit que Nina les avait rejoints quelque temps avant sa mort pour apprendre à se défendre.


— Elle avait peur.


— Exactement, Daphnée ne sait pas de qui, ni de quoi mais elle m’a dit qu’elle surveillait souvent la maison du Dr Songy.


— Et tu penses que c’est lié à la disparition de Maïa. Finit William.


— Ça ne peut pas être une coïncidence. De toute manière les flics sont prévenues, ils vont partir à sa recherche. Ils fouillent les théories les plus probables, nous les plus improbables.


— OK, c’est quoi le plan alors ? Demandais-je voyant l’heure tournée.


— Tu te souviens de ma camionnette? fit Eliott en attrapant ses clés.

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