Ton là-haut
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Écrasée par la loi de la gravité,
Le ciel reste un bleu lointain,
Et froid illuminé par un soleil toujours en été.
Toi là haut ! Toi la belle ange !
Je t'ai vu passé sur cette terre,
Avant que ne pousse tes grandes ailes blanches.
Moi, petit être du bas monde,
J'observe ce bleu qui est ta maison,
J'y imagine ton visage dans un nuage, une seconde.
Tout là-haut, comment est la vue ?
Est-ce que tu as aperçu mes larmes ?
Peut être qu'au milieu de la foule tu m'as perdu.
Ici bas, la vie continue la même valse.
Le corps à moitié dans l'eau, je m'en sors.
A nous deux c'était pas plus simple, c'était juste moins lasse.
En février, tu as fait le grand saut.
Et moi je suis restée dans notre impasse.
J'espère que tu me vois sourire et marcher de ton là-haut.
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