Cette ivresse d'été
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Je succombe à cette ivresse d'été,
Tout en priant pour ne jamais t'aimer.
Pourtant mes yeux me trahissent,
Et laissent place à un indécent désir.
Trop tard, je le crains,
J'y ai laissé une main,
Entre les boucles brunes de tes cheveux.
Me voilà capturée par tes yeux.
Si cette chaleur m'indispose,
Sans elle je me sens morose.
Je crois que rien ne serait ralentir,
La montée de cet impétueux désir.
Le destin semble m'avoir prise pour cible.
Les histoires de ces cupidons imprévisibles,
Jamais elles ne m'avaient séduite.
Je pensais être immunisée, être assez érudite.
Pauvre petit coeur dérobé,
Voilà que je frémis sous son touché.
Tout en toi semble me chérir, me ravir,
Pour mieux faire grandir ce merveilleux désir.
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