Une larme minute entrave mes pensées.

Un rire éphémère éclaire ma journée.

Entre les barreaux d'une cage rouillée,

Je l'entends murmurer et même chanter.

Le bonheur trop fade et la tristesse si banale,

Font un cœur lourd de regrets qui se baladent.

Je verserai ce matin des larmes faciles,

La colère n'en sera que plus imprévisible.

Tous mes gestes, tous mes mots futiles,

S'envolent, si fuyards, sur un volatile.

Tout s'efface sans crier gare,

De métamorphose en prose, je m'égare.

Un compte à rebours bien dissimulé,

A mon esprit sans cesse bridé.

Tant de migraines ont voulu m'alerter,

A mon propre chantage je ne dois pas céder.

Une lutte que je me livre sans merci,

Entre toutes ces facettes, je survie.